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Hardecho
1 abonné
52 critiques
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2,5
Publiée le 1 mai 2024
De manière très scolaire, le film s'emploie méthodiquement à déconstruire le mythe du golden-boy, tant du point de vue du principal intéressé que de celui de sa famille. Les acteurs, tous impeccables, y croient; et le sujet donne à réfléchir. Mais ça ne suffit pas à faire sortir le film des rails qui nous mènent immanquablement à la destination attendue. Tout dans cette histoire semble déjà vu et forcé. A tel point qu'on se prend à espérer que le film prenne un tournant fantastique quand il en vient à esquisser le thème de la maison hantée. Mais non, on reste sur un chemin bien balisé tout du long. Seul le final, qui ouvre la porte à une rédemption, nous sort un peu du marasme ambiant. Pas de quoi éviter au film l'oubli auquel il est destiné.
Un duo d'acteurs excellent, un film qui se laisse regarder. Mais à la fin, une petite queue de poisson à la place d'une vraie fin. Et un regret, qu'il ne s'agisse pas d'une série pour voir la suite !
« The Nest » est un film lent et psychologique : autant prévenir pour ceux qui serait tentés de voir le film. Pour autant, il n’en demeure pas moins que ce film est excellent, servi à merveille par les deux acteurs principaux, Carrie Coon et Jude Law. Anatomie de la déliquescence d’un couple et du foyer familial, entre un mari menteur, manipulateur, égoïste et sa femme qui, sans l’air d’y toucher, reste intéressée. Les deux enfants en font les frais. Au-delà du pitch qui n’a rien d’original, la principale force de « The Nest » est d’embarquer le spectateur dans une ambiance de plus en plus oppressante, dans le sillage de ce couple qui n’arrive plus à se supporter. Avec une brillante mise en scène, « The Nest » enferme au fur et à mesure ses personnages dans des cadres plus resserrés, pour mieux souligner une ambiance de plus en plus irrespirable, le couple étant devenu de simples silhouettes dans cette demeure devenu bien trop grande pour eux. La fin laisse place à différentes interprétations à l’issue de l’autodestruction de ce couple, mais là n’est pas le propos du film, qui n’est ni plus ni moins une description froide de l’abandon des espoirs que chacun peut avoir au début d’une relation amoureuse.
L'histoire n'est pas pas originale, la famille qui déménage dans une nouvelle maison hostile pour ne pas dire maléfique, mais ici tout est suggéré pas de manifestations d'entités juste des comportements qui changent,le cheval, les enfants, le mari obsédé par la réussite sociale et l'argent seule l'épouse qui prend de la distance et dont la lucidité eclate finalement à la fin du film
Le lent déclin d'un couple, filmé comme un thriller horrifique, en plein boom néolibéral des années 80. C'est tout de même impressionnant d'observer ce mal insidieux ronger un couple à priori heureux, à la manière d'un film de possession et de maison hantée. Au-delà du vernis qui craque, c'est une véritable contamination qui se joue à l'écran... Un délitement de la sphère familiale, au rendu fascinant, mais dont on comprend qu'il s'étend au-delà du manoir gothique de ce drame élégant, avec une portée sociale et politique évidentes. Le capitalisme débridé et toxique qui fait imploser la sphère familiale, en en symbolisant l'effondrement par le biais de l'ambition dévorante du personnage joué par Jude Law. L'acteur est très bon, passant du génie séducteur au menteur pathétique, mais c'est surtout Carrie Coon, excellente, qui donne toute la profondeur et la densité à ce drame exigeant et ambitieux.
Très difficile d'aller jusqu'à la fin de ce film ! Les thèmes abordés sont pourtant très intéressants a priori (les différences de comportement entre britanniques et américains, tant dans les affaires que dans les rapports sociaux ; l'évocation des phénomènes de dérégulation des deux côtés de l'Atlantique, avec Reagan et Thatcher ; la peinture d'un couple dans lequel l'homme est un velléitaire instable qui veut gagner toujours plus et la femme une personne qui a beaucoup plus les pieds sur terre et qui, petit à petit, prend le dessus dans le couple ; les rapports entre une jeune fille de 16 ans et son demi-frère de 10 ans), mais ils ne sont qu'effleurés et la réalisation est d'une telle platitude qu'on a vite tendance à somnoler. Cela m'a beaucoup surpris car, il y a 10 ans, j'avais beaucoup, beaucoup aimé "Martha Marcy May Marlene", le premier film de Sean Durkin, en qui je voyais un grand avenir.
Un trader ayant fait fortune à New-York convainc femme et enfants de s'installer en Angleterre où il pourra gagner encore plus. Un déménagement qui provoquera la désintégration de sa famille. Quand un mari place sa quête cupide de pouvoir au-dessus de tout quelle place reste-t-il à son épouse, si ce n'est juste un rôle de faire-valoir auquel la superbe Carrie Coon refusera de s'assigner. Sean Durkin avec une mise en scène douce lorgnant par petites touches vers le thriller horrifique ou le fantastique taille un joli costume cinq pièces aux mâles alpha.
Grande surprise !!! Je ne connaissais ce film n'i d'eve n'i d'Adam et je sui stombé sur une veritable petite merveille !!! je vous le conseille à tous, la performance de Jude law est vraiment super, mieux meme que dans A1lfie qui pour moi jusqici est son meilleur role !
On s'ennuie ferme dans ce film qui voudrait mettre en image la célèbre citation : l'argent ne fait pas le bonheur ...ensuite me taraude cette question : pourquoi le scénario se passe t'il dans les années 80 ? Si vous avez la réponse après avoir vu ce film ...et bien ,ça n'a pas d'importance ,c'était juste comme ça ...
Un film d'une mollesse phénoménale et qui ne décolle jamais. Ce n'est pourtant pas faute pour Jude Law et Carrie Coon de s'employer à faire vivre des scènes qui ne suscitent au mieux qu'un intérêt poli, mais qui se noient le plus souvent dans une absence quasi totale de tension et d'enjeu. Aucune idée ne semble avoir été exploitée comme il le faudrait, et la fin arriverait presque comme un soulagement si elle n'était pas aussi décevante de platitude.
Influencé par les avis positifs de la presse, je me suis laissé tenter. Dire que je n’ai pas aimé serait exagéré. L’histoire est intéressante et la performance de Carrie Coon est vraiment excellente. La rupture de l’équilibre familiale est bien présente mais je m’attendais une teneur plus radicale et plus cynique que ce qui est proposé. De plus,« The Nest » fourmille de plans statiques où il ne se passe rien ou si peu, ne faisant que temporiser un film déjà apathique. Bref, je suis resté sur ma faim.
C'est un peu vain au final... et un couple qui a des problèmes d'argent, c'est plutôt banal non???? N'importe qui pourrait en conclure que tous les événements étranges qui arrivent à la famille viennent de là !!! CQFD!!!!
Descente aux enfers de yuppies voulant vivre au dessus de leurs moyens. Intimiste et sombre à l'image de la photo. Dans le genre de Blue Jasmine de Allen en moins bien du fait des longueurs et de la fin tronquée.
Voici un film a voir qui ne vous laissera pas indifferent contrairement aux mauvaises critiques faites a mon humble avis par des spectateurs pauvres d esprit dénué de toutes sensibilité cinématographique....