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velocio
1 312 abonnés
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3,5
Publiée le 8 octobre 2018
Il est infiniment probable que la très grande majorité des français n’ont jamais entendu parler de Ruth Bader Ginsburg. C’est pourtant une spécialiste du droit qui a bataillé toute sa vie contre toutes les formes de discrimination liées au sexe dans son pays, les Etats-Unis. En 1993, elle est devenue l’un des personnages les plus importants de ce pays lorsqu’elle a été nommée Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis par Bill Clinton. A l’instar de "Chavela Vargas", ce documentaire distribué l’an dernier et consacré à une grande figure de la chanson mexicaine presque inconnue dans notre pays, "RBG" va donc permettre au public français de faire connaissance avec une femme peu connue chez nous mais extrêmement populaire (ou détestée !) de l’autre côté de l’Atlantique. Ce film passionnant et souvent émouvant présente en plus l’intérêt de nous faire mieux connaître la façon dont peut évoluer la législation aux Etats-Unis et de nous faire comprendre pourquoi la désignation par Donald Trump du remplaçant du juge Anthony Kennedy, conservateur modéré, est si importante.
C’est un film qu’il faudrait montrer régulièrement dans les écoles tant il est riche d’enseignement sur les droits des femmes, le pouvoir du droit, la force de la discrétion et du compromis. On y comprend très bien comment fonctionne dans les grandes lignes le système judiciaire américain. Le film est également bien fait dans le dosage entre vie publique et vie privée de cette grande juge ainsi que sur le paradoxe de cette femme discrète devenue une rock-star.
Je ne connaissais pas cette dame et le film m'a permis de faire sa connaissance ce qui est un bon point. Cependant il est orienté d'un point de vue pro-RBG. Il manque donc un point de vue vraiment contradictoire spoiler: surtout qu'en début de film de nombreux témoignages hostiles envers elle sont exposés mais jamais expliqués par la suite dans le documentaire.
S'il est difficile de ne pas admirer Ruth Bader Ginsburg je n'ai pas été passionné par le documentaire qui bute sur la difficulté de rendre cinématographie le droit et la lecture qu'en fait RBG. Je me fous pas mal que notre héroïne sue sang et eau à la salle sport et en vérité, le documentaire échoue à expliquer pourquoi RBG est devenu ce phénomène rock star outre atlantique. Il y avait probablement matière à analyser cette part de chance et d'irrationnelle dans la construction du mythe que cette petite femme est en train de devenir. Je retiendrai tout de même que pour réaliser des choses aussi extraordinaires il ne faut pas seulement être quelqu'un d'exceptionnel. Il faut, surtout quand on est une femme, y dédier sa vie. Quelle chance d'être né suffisamment idiot pour ne pas avoir à subir cette pression ! Je resterai toutefois frappé par cette scène où 3 jeunes femmes (pourtant étudiante en droit) font part de leur admiration pour RBG et surtout de la dimension mercantile que revêt cette passion "j'ai son mug sur ma table, j'ai un selfie avec elle, je vais acheter des tonnes de produit dérivé, hihihi". Je me souviendrai également des différences d'interprétation du droit et de son importance fondatrice dans la vision conservatrice ou progressiste du monde : rigoureusement dans l'esprit de l'époque ou en tenant compte de l'évolution de la société.
C’est un film tout à fait passionnant et haletant qui relate la vie exceptionnelle d’une femme exceptionnelle. Une grande leçon de vie, une lutte de toute une vie. Et oui : une femme peut changer la vie de tous ses concitoyens et peut faire progresser l’humanité. J’ai adoré !
Un documentaire passionnant et très émouvant. Ruth Bader Ginsburg a été toute sa vie une figure emblématique du féminisme progressiste mais surtout une exceptionnelle juriste, avocate de toutes les formes de discrimination (y compris envers les hommes), laissant un héritage précieux à une Amérique profondément secouée...
Un reportage plutôt intéressant mais qui peut se voir à la télévision sans souci (pour ceux qui en ont une). Sa présence au cinéma n'a peut-être d'autre but que de lui donner une "aura" particulière.
Ruth Bader Ginsburg est juge à la Cour suprême américaine. Nommée en 1993 par Bill Clinton, elle appartient à son aile progressiste. Les opinions qu'elle y a défendues, sa courageuse résistance à la maladie, ses lunettes immenses, son chignon sévère et le col en dentelle dont elle orne sa toge ont fait d'elle une idole. Le documentaire que lui consacrent Betsy West et Julie Cohen participe à cette starmania, en attendant son biopic dont la sortie est prévue pour la fin de l'année aux États-Unis.
Rien ne prédisposait pourtant cette timide jeune fille, née à Brooklyn en 1933 dans une modeste famille juive, à une telle célébrité. Élevée dans le culte de l'excellence, elle suit des études de droit à Cornell - où elle rencontre à dix sept ans à peine son mari d'un an plus âgé qu'elle - à Yale puis à Columbia.
Elle devient avocate et plaide devant la Cour suprême plusieurs affaires qui permettront, dans les années soixante-dix, la reconnaissance progressive des droits des femmes : "Frontiero v. Richardson" en 1973, "Weinberger v. Wiesenfeld" en 1975... Infatigable travailleuse, cette femme chétive et discrète est nommée juge à la Cour d'appel de Washington en 1980 par Jimmy Carter. Treize ans plus tard, elle est la deuxième femme à faire son entrée à la Cour suprême.
En 1996, elle joue un rôle déterminant dans l'affaire "United States v. Virginia" où la Cour censure le règlement de l'Institut militaire de Virginie qui réservait l'accès de la scolarité aux hommes. Mais ce sont ses opinions dissidentes dans une Cour de plus en plus conservatrice qui la font accéder à la célébrité : dans "Bush v. Gore" qui clôt au profit du candidat républicain le contentieux de l'élection présidentielle de 2000, dans "Ledbetter v. Goodyear" en 2007 où la Cour rejette la requête d'une employée victime de discrimination salariale au motif que sa requête est tardive alors que cette tardiveté avait pour cause l'ignorance dans laquelle elle avait longtemps été maintenue de cette discrimination (cette décision allait conduire l'administration Obama à modifier les règles de prescription en cette matière), etc.
Ruth Ginsburg n'est pas la juge la plus progressiste de la Cour suprême. Sonia Sotomayor, nommée en 2009 par Barack Obama, y défend des positions plus radicales. Pour autant elle est devenue une égérie. Elle n'a rien fait pour nourrir un tel engouement. Mais on sent qu'il ne lui déplaît pas. Sans doute apparaît-elle comme un môle de résistance aux inquiétantes dérives de l'administration Trump. Un môle d'autant plus précieux que, depuis la nomination controversée à la Cour suprême de Brett Kavanaugh, quatre jours avant la sortie de "RBG" en France, la Cour penchera de plus en plus en faveur des conservateurs.
Le documentaire de Betsy West et Julie Cohen n'est guère original. Comme il est de coutume, il mêle photos d'archives et interviews contemporaines. Mais son sujet est si intéressant, la personnalité de Ruth Ginsburg si attachante que "RBG" constitue une découverte passionnante.
" RBG " pressenti pour une nomination au oscar et plébiscité par la presse est un documentaire qui m'a un peu déçu. En effet j'ai trouvé l'histoire de cette célèbre juge de la cours suprême aux États Unis trop académique cependant celui- ci est instructif sur les combats de cette juge pour défendre les femmes et minorités d'Amérique.
C est très bien, rgb est sûrement une femme exceptionnelle, mais je trouve le film trop didactique, bien pensant et démagogique.
C est surtout, sa vie son œuvre. Je n ai pas senti de point de vue personnel des réalisateurs. Je trouve que le film se contente trop de la poser en figure hiératique et se retranche en permanence derrière elle.
Même lorsqu elle parle de trump, le film n en profite pas pour explorer les répercussions que cela a eu, comment elle en a été affectée, l analyse de la situation me semble un peu légère (craindre que cela peut affecter son jugement ? Pourquoi ne pas l avoir déjà dit lorsque en temps que juge suprême elle a eu à traiter de discrimination sexuelle ?). A aucun moment dans le film, il ne va bien loin dans ses analyses. Le film reste superficiel et en devient parfois un peu lassant. Ainsi, lorsque ellle est interrogée sur la fin du mandat d Obama, le film me semble paresseux sur le sujet. Il aurait pu interroger les sens en questions pour qu ils rapportent leur version de sa réponse, leur analyse a eux. Globalement le film est bien mais reste trop superficiel.
J ai trouvé en revanche que le film traite très bien de sa relation avec son mari.
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1,0
Publiée le 21 septembre 2021
Tout le documentaire n'est qu'un service du réalisateur à propos d'une icône féminine par des femmes pour des femmes. Il aurait tout aussi bien pu être un film de fille ou une comédie romantique avec toutes ses blagues et ses rires forcés. Je me suis lassé des images de membres du public souriant et riant à un humour destiné aux personnes âgées ou au adolescents. J'ai eu l'impression d'être comme ces étudiants en classe qui rient aux blagues du professeur juste parce qu'ils savent que cela pourrait leur valoir des faveurs. Mais ne vous méprenez pas sur mon point de vue. Je pense que la juge Ginsburg est une femme fantastique. Son histoire est une source d'inspiration pour de nombreuses jeunes femmes comme il se doit. Elle a fait tomber des barrières injustes dans la société américaine et cela mérite d'être salué. Ce documentaire m'a laissé avec plus de questions que de réponses. Les réponses que j'ai reçues n'étaient même pas celles que je cherchais lorsque j'ai commencé le a le regarder. J'aurais mieux fait de consacrer mon temps à autre chose que de passer plus de 90 minutes à regarder une bande de gens vénérer leur héros féministe. Je ne reverrai jamais ce film et j'ai même l'impression que je n'aurais pas dû le regarder du tout...
je viens de voir ce film bouleversant. RBG est une femme formidable. Ce film donne la pêche et surtout l'envie de défendre toutes les causes justes. Elle s'est battue toute sa vie et a fait avancer les droits de femmes grâce à sa ténacité, son calme, sa justesse, bravo Madame. Vive RBG !!!
Quel destin ! Un film passionnant et émouvant sur cette juge à la Cour Suprême des États-Unis, une femme de tous les combats, qui s'est battue toute sa vie pour l'égalité des droits et qui est toujours en poste. Un film qui remonte le moral quand on voit cette petite dame se battre avec autant de ferveur ! Une très belle découverte et un vrai baume au coeur !
excellent documentaire plein d'humour. permet de saisir le fonctionnement de l'institution judidiare américaine et la façon dont la cour suprême fait évoluer la loi. A voir