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Stephenballade
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5,0
Publiée le 7 décembre 2015
Je ne vais pas épiloguer pendant 107 ans sur ce grand classique du cinéma français que tout le monde, ou presque, connaît. Pour faire court, voir ou revoir les tribulations de Peppone et de Don Camillo, c’est bon comme du bon pain. Le premier est le maire communiste, certes un peu roublard sur les bords, de la petite commune de Brescello. Le deuxième est le curé de la même commune, mais attention : pas n’importe quel curé ! Un curé de choc qui veille sur ses ouailles et qui ferait pâlir d’envie les ecclésiastiques les plus pieux, puisqu’il converse le plus naturellement du monde avec… Jésus en personne. Si le film de Julien Duvivier peut paraître un tantinet désuet aujourd’hui, rien n’empêche de le regarder avec un œil de l’époque pour tous les aspects techniques. Malgré tout, ce long métrage de Julien Duvivier est parvenu à traverser plus d’un demi-siècle sans encombre car le côté humain des principaux personnages a su être bien exploré, tout en prenant un sujet qui restera éternellement d’actualité : les oppositions politiques. Inutile de dire que c’est fait avec beaucoup d’humour, tout en finesse, par le biais de répliques cultes, sur des situations parfois très cocasses. Mais ce n’est pas tout : Gino Cervi et Fernandel ne se contentent pas de nous servir une interprétation orale sans faille, non. Ils s’expriment aussi à travers de nombreuses mimiques, des mimiques qui valent leur pesant de cacahuètes et qui se substituent aisément à toute réplique complémentaire. Alors même si on regarde "Le petit monde de Don Camillo" avec un œil plus moderne, on passe un moment qui nous fait tout oublier, car c’est drôle, frais, léger et bon enfant, ce qui est surprenant si on tient compte du début qui est fait à la manière d’un livre qu’on ouvre avec cette narration en voix off visant à présenter le village, les personnages, en somme le contexte. Un film culte pour une saga culte, peut-être la meilleure saga du cinéma français de tous les temps.
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4,0
Publiée le 10 août 2010
Enorme succès pour cette excellente comèdie narrant les dèmêlès d'un maire communiste, Gino Cervi alias Peppone, et de son curè que jouait admirablement Fernandel! Crèè par l'humoriste et dessinateur italien Giovannino Guareschi, "Le petit monde de Don Camillo" ètait à sa sortie un film fort original et caricaturè, vèritable ode à l'Italie, dans une très belle mise en scène de Julien Duvivier! On se souviendra longtemps de la petite ville italienne de Brescello avec ces petites gens et des conversations cocasses entre Don Camillo et Jèsus avec la voix off inoubliable de Jean Debucourt! C'est sous sa forme populaire que choisit Duvivier pour illustrer cette farce tendre et ironique où le duo Fernandel-Gino Cervi est vraiment irrèsistible! Un grand classique du cinèma français des annèes 50...
Tout repose sur la confrontation entre le maire et le curé, tout est bon pour le face à face entre Peppon et Don Camillo qui sont au fond les meilleurs ennemis du monde... Finalement on sait tous que qui aime bien châtie bien !... Don Camillo est interprété avec truculence et gourmandise par un Fernandel en très grande forme tandis que Peppone est interprété par l'acteur italien Gino Cervi. L'osmose entre les deux acteurs est flagrante et est un atout majeur. Une comédie plus profonde qu'il n'y parait, à la fois légère et sympathique où il n'y a pas foncièrement de méchants.
Dans la petite ville de Brescello, le curé Don Camillo et le maire communiste Peponne ne cessent de se disputé mais, au final, parviennent toujours par se réconcilier. "Le petit monde de Don Camillo" est un des plus grands film de la comédie française et le rôle qui a révélé Fernandel véritable représentant d'une époque. Certes le film a beaucoup souffert de l'époque mais il faut remarqué que pour l'époque c'était particulièrement culotté de montré de se point de vue la droite contre la gauche avec Don Camillo contre Péponne. Un film démodé mais qui reste très sympa à regarder.
" le petit monde de don camillo " grand classique de la comédie française . L'histoire se déroule dans la petite ville de brescello . Le curé de la ville nommer don camillo ( Fernandel ) ne cesse de se disputer avec le maire communiste de la ville nommer peponne ( Gino cervi ) car il ne supporte pas ses idées politiques . La petite ville de brescello devient tres vite le lieux de conflit entre le maire et le curé ... " le petit monde de don camillo " est une sympathique comédie des années 50 qui connu un immense succès populaire à sa sortie ( plus de 12 millions d'entrées ) . L'histoire est sympa et originale celle d'un curé nommer don camillo qui ne cesse de se disputer avec le maire communiste de la ville nommer peponne et dont la petite ville de brescello devient leur terrain de boxe . Cette rivalité donne lieu à quelques moment particulièrement hilarant nottament lors de la scéne hilarante ou don camillo décide de faire sonner les cloches de l'église au même moment ou le maire peponne fait un discours en place public . Fernandel est tout simplement excellent et hilarant dans le rôle du personnage culte de don camillo un curé pas tout à fait comme les autres au caractère bien tremper qui se mêle de politique et qui entre souvent en conflit avec le maire communiste de la ville peponne incarner à merveille par Gino cervi car il ne supporte pas le parti communiste et n'adhère pas a ses idées politiques . Et il n'hésite pas a faire quelques coup bas à son rival ou à se bagarrer avec lui . Que c'est drole de voir un curé de la sorte qui se fait dailleur souvent réprimander par la voix de Jésus qu'il entend . Le duo Fernandel / Gino cervi fonctionne à merveille et fait des étincelles pour notre plus grand plaisir nous réservant quelques scènes cocasse et des dialogues assez hilarant . Une sympathique comédie avec un charme desuet pas désagréable qu'on prend toujour plaisir a revoir même si elle a plus de 60 ans au compteur . Ce film est le premier épisode d'une sympathique saga qui comprend 5 films ( " le petit monde de don camillo " , " le retour de don camillo " , " la grande bagarre de don camillo " , " don camillo monseigneur " et " don camillo en Russie " ) . Un bon divertissement .
ENORME tandem Fernandel - Cervi. film à voir et revoir, on ne s'en lasse pas. On apprend sur L'Italie des années 40. Humour toutjours présent, jamais vulgaire. très bien réalisé. Tant de scènes y sont cultes, que pour moi c'est le film entier, de la première à la dernière seconde, qui est culte. -)
Très très drôle ! Après la guerre, la monté du communisme en Italie donne lieu au conflit entre le curé Don Camillo, fervent catholique, qui passe son temps à parlé à Jésus ( qui lui répond ) ou à se battre ( si si c'est uun curé ); et le maire Peppone, communiste pur jus ( avec la moustache de Staline ) qui voulait appeler son fils Lénine ( le curé à pas voulut le baptisé ) . L'intrigue tourne également autours d'un jeune petit couple, dont les familles sont ennemis ( un coté Roméo et Juliette assez drôle ). Ils s’envoie d’ailleurs des répliques vraiment hilarante " tu ressemble à une femme " " qu'est ce que tu croix que je suis ? Une chèvre ? " . Les personnages sont vraiment attachants et la fin est émouvante. Un film fort sympatique, à voire pour passé un bon moment.
1946. Dans un petit village d’Italie. Un curé démocrate et un maire communiste sont à la fois amis et rivaux mais ne loupent jamais l’occasion de se faire des crasses. Ça vous dit quelque chose tout ça? Don Camillo vous dîtes? Bravo, vous avez tout juste ! Pour tout amateur de cinéma ce « Petit monde de Don Camillo » est un classique, un incontournable du cinéma populaire français. Plus de 12 millions de spectateurs lors de la sortie en salles en 1952. Et pourtant, voyez vous, malgré la réputation de ce film, je suis resté hermétique. Il y a des films qui vieillissent très mal, celui-ci (selon moi) en fait partie. Mais en aucun cas je ne suis circonspect face à l’énorme succès obtenu. A l’époque, cette comédie était une œuvre culottée. En raison de l’opposition de ses deux protagonistes principaux, tous deux guidés par des idéaux diamétralement opposés. Finalement que reste t’il de bien solide dans le film de Duvivier? Seulement la voix off de Jésus Christ et le duo formé par Fernandel et Gino Cervi. Le reste est complètement dépassé.
Je n’avais jamais vu de Don Camillo, pour tout dire je le connaissais mieux en Don Patillo dans sa pub pour pâtes, c’est dire. De toutes façons je n’ai vu que peu de films de Fernandel, et vu comment Don Camillo est culte il fallait que je découvre ça. Ben c’est pas si mal et pas si démodé. Certes ça se passe juste après la Seconde Guerre mondiale, donc c’est loin, on sent l’époque via quelques références mais c’est pas lourd (ni pathos). J’ai même été agréablement surpris du bon accueil du long métrage, car le fait qu’un curé puisse converser avec Dieu sans soulever de polémiques est étonnant. Cet effet étant récité par un sociétaire de l’Académie française (Jean Debucourt) et servi par de bons textes travaillés, en même temps Barjavel c’est loin d’être le plus mauvais, ça envoie plutôt du lourd. On ajoute ça des punchlines et des vannes à la pelle, forcément ça donne pas mal d’humour. Après faut adhérer à l’époque car les « rouges » ne sont plus d’actualité, et le côté « Roméo et Juliette » de l’épisode peut plomber. Le reste n’est pas plus remarquable que ça, le noir et blanc est bien géré, l’image est assez claire, l’histoire est bonne mais sans plus, la trame se déroule facilement d’autant plus qu’elle est très classique, aucun manichéisme, une farce réussie, le décorum italien est sympa, la musique passe mais s’oublie, enfin les acteurs sont très bons (surtout le duo), Peppone a le physique de l’emploi du paysan devenu maire d’une petite commune et Fernandel trouve là LE rôle : celui qui l’a fait connaître, passer à la postérité et qui lui colle à la peau, en même temps il a la gouaille, l’impertinence, le jeu, les grimaces, le visage et le sourire qui fait tout passer, le bon Dieu sans confession… Honnêtement j’ai été surpris par les dialogues, je ne m’attendais pas à trouver ça si bien et si drôle. L’opposition des 2 figures du village reste bon esprit et symbolise bien le schisme qu’il pouvait y avoir à cette époque, en ressortir une comédie est d’autant plus fort que ce fut marrant.
Sous ses airs un peu naïfs voire un peu grotesques, cette comédie a des accents au final assez sombres. Au-delà des querelles personnelles, c'est le portrait d'une civilisation qui est dépeint. L'auteur italien voulait combattre le poids du communisme. Mais au final c'est pour construire un monde meilleur qu'il oeuvrent. Fernandel et Cervi y sont excellents dans un ensemble qui a un peu vieilli.
Dispute entre un prêtre et un maire communiste dans un village. Quelques scènes mémorables, beaucoup d'humour à la française et une présence de Fernandel qui crève l'écran ! Pas étonnant que le film ait eu des suites, avec "Dieu" comme narrateur ! Les dialogues sont géniaux et le personnage "Don Camillo" interprété par Fernandel est sans égal, de la carrure à l'accent, carrément génial !
Ce film que tous nos parents et grands parents connaissaient est impossible à noter aujourd’hui tant il s’intègre dans les années 50 et tant les présences de Fernandel et de Gino Cervi comptent. Il y a autant ce séquences vraiment drôles (les cloches qui couvrent la voix de Peppone) que d’autres grotesque (la partie de football). L’essentiel du roman est préservé puisque tout se termine bien et que, en vérité, les habitants de Brescello (en Emilie) ne peuvent se passer les uns des autres. Pour ma part, j’ai du mal avec ces mélanges de genres et de toutes ces multiples scénettes sans rapport entre elles. Le dialogue, souvent sans intérêt et parfois profond suit la même absence de logique. On se demande quand même comment Duvivier a pu se laisser embarquer dans cette galère car son absence d’humour personnel se voit, la mise en scène est sans malice, la commande devant être honorée. Remarquons au passage que aucun lycéen d’aujourd’hui ne peut avoir la moindre idée de ce que représentait le catholicisme et le communisme en 1950, tant en France qu'en Italie. Sans avoir vécu cette époque le film est impossible à ressentir correctement.
Un film unique et une des meilleurs saga du cinéma français avec des acteurs et des films qui, avant, savaient marquer une époque et qui, dorénavant, font partie du patrimoine audiovisuel français.
Le film est excellent. Toute la finesse et la drôlerie s'apprécie à la connaissance du contexte historique, des rivalités politiques et des luttes sociales. On voit la transition et la lutte de pouvoir entre le clergé et la politique de ces années là. Ils ont cohabité au sein des vies de nombreuses personnes et qui ont posé les base de la pensée de notre société. Il faut comprendre qu'à l'époque le communisme était omniprésent et voir à travers ce film les batailles d'influences et leurs ridicules, l’enchevêtrement et le passage d'une époque à une autre.
Ce film et ses acteurs ne méritent pas moins de 5 étoiles. J'ai su, enfant, apprécier ce film et mon père également, et adulte je ne l'apprécie pas moins aujourd'hui.
Un prêtre qui veut défendre ses ouailles, un maire communiste et moderne -Oui les deux mots allaient de paire- qui veut défendre ses citoyens ou ses camarades, une opposition sous le fond d'une amitié sincère. Tous deux ont le même but mais diffèrent sur les moyens d'y parvenir avec le souci constant de leur collectivité. Une lutte entre le passé et les aspirations d'avenirs, les craintes et les espoirs d'une époque.