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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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3,0
Publiée le 11 février 2024
Cette comédie méridionale un peu hybride (l'adaptation française "provençalise" le village italien de Peppone et Don Camillo) consiste à opposer deux dogmes dans une pittoresque querelle de village et de clocher (au sens propre, parfois, spoiler: quand Don Camillo, du sommet de son église, fait feu sur Peppone et les siens!)
Les valeurs communistes et chrétiennes ne s'harmonisent guère à Brescello où le maire et le curé se dispustent le "leadership". D'un côté l'idéologue têtu et pas très futé maire Peppone, de l'autre le bagarreur et peu tolérant curé Camillo.. La comédie de Duvivier (qu'on peut être surpris de trouver là) est le récit de leur lutte d'influence, de leur inimitié plus ou moins cordiale perpétuée par les coups bas et les médisances. Ce célèbre duo du cinéma que forment Gino Cervi et Fernandel ne manque pas de saveur, et les déconvenues de l'un et l'autre ne sont pas dénuées d'ironie, notamment dans l'interprétation que chacun des deux fait de son idéologie et de celle de son adversaire. Mais la mise en scène impersonnelle de Duvivier, le caractère hétérogène de la distribution et, surtout, la faible dimension accordée aux seconds rôles, à la population du village, détournent le film de la brillante comédie de moeurs qu'il aurait pu être, à la façon, pourquoi pas, d'un auteur comme Pagnol.
un Excellent film avec un acteur de légende peut être même le plus grand acteur français de tous les temps . Don Camillo un prête qui nous fait rire et hurler de rire et qui attachant tous comme sont rival et quand même un peu ami ils sont tous 2 indispensable au film et les gens peuvent se retrouver en don Camillo avec ses colère
60ans après, le visionnage de ce petit film constitue toujours un agréable moment de détente. Au delà de l'ambiance rurale et la vie de petit village qui confère au film un certain charme indémodable, les rivalités politiques et cléricales ne manquent pas de distraire mais également de faire réfléchir sur ces différentes tonalités politiques et religieuses et leur place qu'elles doivent tenir dans la société. Fernandel délivre l'une des prestations les plus célèbres de sa grande carrière dans le rôle du prêtre Don Camillo, homme d'église qui n'hésite pas à boter le train à ceux qui lui manquent de respect ( quelques scènes sont assez jubilatoires ). Le personnage de Peppone est également très bien interprété par Gino Servi. Il en résulte un petit classique, qui si l'histoire s'éparpille un peu avec les différentes querelles successives, divertit et est plaisant à suivre. A voir.
C'est un des tout premier film que j'ai vu à la télévision. Une comédie pleine d'humour simple et polémiste à la fois. Car pour l'époque le communisme et l'église à la sortie de la guerre mondiale n'avaient pas le même relief qu'aujourd'hui. Fernandel est ayant le rôle titre, grande gueule au propre comme au figuré, à son avantage et principale attraction comique. Il reste pourtant mesuré et respectueux malgré tout, franc, nerveux sinon emporté mais restant à peu prés moral avec ses dialogues avec Jésus qui le freine un peu. A redécouvrir à l'occasion.
Don Camillo est surement l'un des héros du cinéma européen les plus célèbres, par le succès que le film eut, les nombreuses suites qui en ont suivit et enfin par la saga publicitaire pour les pâtes Panzani qui s'en est inspiré. Fernandel avait commencé par refusé le rôle, mais sa notoriété avait été ébranlée par plusieurs échecs consécutifs et les producteurs lui forcèrent un peu la main pour tourner le film, pour notre plus grande joie. Il est désormais impossible de dissocier Don Camillo et l'accent du sud. Tourné en italien et en français selon la nationalité des acteurs, il est impossible de dire quelle version est la meilleure, chacune ayant été à moitié doublé. Evidement géographiquement parlant, la paternité du film revient aux italiens, mais Fernandel sans l'accent du sud et doublé en italien, c'est comme la provence sans les cigales. Peu importe, le film fut un succès des deux cotés de la frontières et devint une des comédie les plus populaire qui a ravit plusieurs générations de spectateurs et qui devrait encore en ravir plusieurs autres.
Réalisé en 1952 par Julien Duvivier, ce film est le premier de la saga des « Don Camillo » qui va connaitre un grand succès auprès du public. Le village de Brescello, en Italie, donne lieu à l’affrontement de deux fortes têtes : Don Camillo et Peppone. L’un est le curé (Fernandel), l’autre est le maire communiste (Gino Cervi). Ils aiment à se détester mais au fond s’apprécient. Bref, un standard de la comédie française avec une recette toute simple sur le thème « qui aime bien, châtie bien » !
Premier film de la série des Don Camillo, Le Petit Monde de Don Camillo est une petite satire moqueuse sur un ton sémillant. Julien Duvivier nous convie à une lutte entre un maire communiste d'un village et son curé, qui résiste aux discours et ne veut pas laisser son église sans entretien alors que le maire décide de la construction de la maison du peuple. Il s'ensuit toute une série de péripéties tantôt cocasses tantôt amicales, tantôt musclées entre les deux hommes. Fernandel et Gino Cervi nous délivre leur art de la dialectique et leur verve communicative. Toutefois, ce n'est pas le meilleur film de la série, le scénario se contentant de nous offrir une simple parodie de la vie quotidienne dans un petit village italien, sous l'angle d'un classique duel politico-religieux. Tout juste divertissant, il est difficile d'accrocher véritablement à cette comédie. Certains vieux films ont très bien vieilli, celui-là non.
Premier film de la saga, et un des meilleurs (voire même le meilleur). Le tandem Fernandel/Cervi (Don Camillo/Peppone) est indibutablement un des plus célèbres du cinéma, et chaque scène avec ces deux acteurs ensemble est superbe et drôlissime. Cependant, parmi les points faibles qui m'empêchent de donner la note maximale, notons que le film, qui date quand même de 1951, à vieilli, et qu'il paraît très très daté aujourd'hui...Bref, à réserver aux nostalgiques, les plus jeunes décrocheront sans doute, trouvant le film trop vieillot ! Hélas, le même reproche devra être fait aux films suivants de la saga aussi...
Un bon classique sympathique à voir. L'histoire est simple mais efficace. Les deux personnages principaux sont très bien écrits, c'est à mes yeux le points fort du film : ils se détestent mutuellement (l'un étant un religieux, l'autre un communiste) mais il n'y en a pas un qui soit fondamentalement méchant ni fondamentalement gentil. Fernandel est très bon et forme un excellent duo comique avec Gino Cervi ; les autres acteurs sont corrects. L'humour a un peu vieilli mais le film demeure tout de même très agréable à regarder.
« C’est la misère qui les pousse et votre égoïsme à vous. »
Ça faisait un bout de temps que j’avais envie de revoir (rerererererevoir, en fait), cette comédie qui a bercé mon enfance et dont je gardais un mélange d’émotions (la souffrance des animaux, les bagarres à coups de poing, les dialogues, les luttes sociales, le romantisme de l’église engloutie, la musique) et, dans mon souvenir, Peppone était un méchant et Camillo un gentil.
Ce que j’ai redécouvert, c’est qu’au final, le portrait du maire communiste est bien moins sombre qu’il n’y paraissait, ce qui est étrange, Giovannino Guareschi, auteur du roman, ayant été un anti-communiste de base. Alors certes, l’Église reste dépeinte comme une institution incontournable et proche du peuple mais le personnage de Don Camillo, interprété par un Fernandel au sommet de son art, humanise beaucoup le propos, soulignant ses nombreux défauts, offrant une réplique équilibrée à un tout aussi excellent Gino Cervi, capable d’exprimer, de dos, devant la caméra de Duvivier, une réaction d’un simple plissement d’oreille (scène de fin).
C’est sans doute cela que je n’étais pas à même d’appréhender étant enfant, la remarquable maîtrise de Julien Duvivier dans la direction d’acteur·trices mais aussi son talent pour dépeindre, en pleine comédie, à l’italienne de surcroît, les drames de la paysannerie padane et la pauvreté des petites gens en butte à l’arrogance des riches propriétaires.
Le petit monde de Don Camillo propose ainsi plusieurs lectures à plusieurs publics et c’est sans aucun doute la clé de sa réussite et une certaine forme d’intemporalité. Un des nombreux chefs d'oeuvre des coproductions franco-italiennes.
Un film qui a pas mal vieilli et qui vaut surtout pour son ambiance d'époque. Il n'est pas forcément drôle mais il dégage une bonne humeur communicative.