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    Ága
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    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Il faut aimer les documentaires ethnographiques pour apprécier ce film. Aux antipodes d'un blockbuster, il nous montre un couple d'éleveurs de rennes sans rennes avec juste un chien pour tirer le traîneau. Les seules actions sont celles de la vie quotidienne, celles qui assurent la survie dans cet univers hostile. C'est lent, c'est simple, c'est vrai, c'est beau.
    Morimar
    Morimar

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2022
    Un beau film, sobre et dépouillé comme la toundra iakoute, méditatif et lent comme la vie de ce couple dont le quotidien âpre se déroule à l'écran. Il ne se passe pas grand chose et pourtant, il se dit tant derrière les visages burinés par le froid, au-delà des dialogues réduits à l'essentiel - au sens noble du terme-, et des gestes simples. Un film d'une grande humanité.
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    A mi-chemin entre le film documentaire et le cinéma, cet ode à l'hiver éternel et l'écologie n'en reste pas moins long, trop long.
    DimDim72
    DimDim72

    6 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Aga est un film d'un genre particulier. Les images sont belles mais pour ce qui est de l'action et des dialogues, on ne peut pas dire qu'il y en ait beaucoup.

    Un film à réserver aux contemplatifs.
    Jeanne-marie
    Jeanne-marie

    20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2021
    ce fim unique en son genre est un poème cinématographique. Il a laissé sur moi une marque indélébile. A travers cette histoire en apparence simple, c'est de toute l'humanité dont il parle. Pourquoi ? pour quel mieux quitte- t-on ses origines ? Qu'est-ce qui nous uni VRAIMENT ? Comment revenir en arrière ? est-ce encore possible ? sommes- nous un petit point noir sur la banquise qui traverse le temps ou bien les maçons de la blessure geante faite a la terre et donc a nous même ? aga est un cri vers le ciel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2021
    Un conte crépusculaire lumineux, visuellement sublime mais un peu trop contemplatif pour en être captivant, même si la dernière scène est bouleversante.
    Yohann M.
    Yohann M.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Des images sublimes, dans un style résolument contemplatif très épuré. Une fable poétique et magistrale .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2019
    Pour son deuxième film, le cinéaste bulgare Milko Lazarov est parti au milieu des lacs gelés et des plaines enneigées de la Iakoutie, à l’extrême nord-est de la Sibérie : dans cet environnement hostile et magnifique, il raconte un moment de la vie d’un couple de cinquantenaires, Sedna et Nanouk, dont le quotidien au plus près des éléments est peu à peu confronté aux problèmes du monde contemporain, et au passage du temps.

    Le nom du personnage principal masculin fait écho au fameux Nanouk l’esquimau de Robert Flaherty : comme ce dernier, Milko Lazarov s’applique à rendre compte de la vie quotidienne de ses personnages, une structure qui semble être d’abord ici systématique (le mari va pêcher ou relever des pièges, puis raconte le soir à sa femme ce qui l’a interpellé dans la journée), mais qui parvient ensuite à donner à l’histoire toute son intensité. Si le mode de vie séculaire du couple est montré avec une précision anthropologique, il est question du thème universel des liens familiaux, le titre du film désignant le nom d’une absente, la fille de Nanouk et Sedna dont ces derniers se sont éloignés. Via une histoire commune et deux lieux principaux – la yourte isolée des parents et la mine de diamants où travaille leur fille -, le film confronte deux générations, qui ont du prendre des chemins différents. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/12/07/aga/)
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    C’est l’histoire d’un couple d’Iakoutes vivant seuls dans leur yourte et dont la fille Aga est partie travailler dans une mine de diamants (près de Tit-Ary). Leur fils, Chena, vient les voir de temps en temps, leur apportant du bois et du pétrole. D’emblée, on pense à « Dersou Ouzala » (1974) d’Akira Kurozawa et même à « Nanouk l’esquimau » (1922) de Robert Flaherty (le iakoute se prénomme Nanook). Le réalisateur a fait le choix de filmer en plans fixes et très souvent en plan général (traineau sur la neige, passage d’un avion dans le ciel, etc.), exprimant la solitude et la petitesse du couple dans la nature. Sans oublier, parfois, les dialogues hors champ. D’où une sensation de lenteur et de longueur (malgré une durée conventionnelle de 96 mn). L’histoire ne démarre réellement au bout d’une heure spoiler: avec la mort de la femme, Sedna dont le mari transporte le corps en traineau. Pris en stop par un chauffeur routier, il se rend à la mine où travaille �ga
    , au son de la 5e symphonie de Mahler (adagietto). C’est émouvant mais quel manque d’imagination, tellement ce morceau est associé à « Mort à Venise » (1971) de Luchino Visconti ! C’est plus un film sur la solitude que sur le changement climatique et l’invasion du modernisme. Il reste décevant car trop scolaire et minimaliste (abus des plans fixes et de scènes trop contemplatives, sans enjeu dramatique. Un documentaire, plus court, aurait été aussi efficace.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2018
    Un bijou ! Et pourtant on ne peut pas faire plus simple : un couple de vieux Iakoutes dans la taïga sibérienne, leur quotidien au milieu de paysages froids et monotones, peu de dialogues, peu d'action et de longs plans fixes. Le film ne s'intéresse qu'à la vie des hommes, des femmes, de la nature et à la force des sentiments qui les unissent. Aucune fioriture, aucun artifice, le blanc de la neige et le bleu du ciel sibérien ramènent le spectateur à l'essentiel. D'ailleurs, quel réalisateur peut oser utiliser l'adagio de la 5e symphonie de Mahler sans être ridicule depuis "Mort à Venise" de Visconti ? Milko Lazarov le fait et c'est touchant. Quant au dernier plan large du film, il est tout simplement fabuleux. On se pèle les miches mais dieu que ce film est rafraîchissant.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2018
    Histoire très sympathique, dépaysement assuré, mais il y a quand même beaucoup de longueurs, sur une bonne première partie.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Un regard contrasté sur ce film qui nous transporte bien loin des centres urbains. On nous montre un couple qui vit encore de la chasse et de la pêche, dans leur yourte, où ils font tout par eux-mêmes....
    Le chien qui tire le traîneau est un compagnon indispensable, dans cette région de Sibérie. C'est plutôt un "docu-fiction".
    Drôle d'idée de nous imposer "à tue-tête" la symphonie de Mahler qui nous avait bouleversé dans Mort à Venise?
    Comment préserver cette façon de vivre et pour combien de temps ? Voilà le thème central !
    Malgré de belles images et le moment d'évasion, on peut s'ennuyer !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    Film quasi documentaire, dont la thématique se rapproche de celle de "Dersou Ouzala" de Kurosawa (en beaucoup moins fort). Il fait aussi penser au dernier film de S Collardey" une année polaire" et bien évidemment à Nanouk l'esquimau de Flaherty. Film très attachant, la partie la plus forte survient dans les quinze dernières minutes. Il aurait aussi pu s'intituler "un monde qui disparait". Si vous allez plus de trois fois au cinéma par semaine, allez-y sans hésiter.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    Le bulgare Milko Lazarov, on ne le connaissait (et encore !) qu'au travers de second rôle dans "Glory", le beau film de Kristina Grozeva et Petar Valchanov. En effet, "Otchuzhdenie", son premier long métrage en tant que réalisateur, n'est jamais sorti, ni en France ni ailleurs, n'ayant été projeté que dans des festivals. C'est en Iakoutie que Milko Lazarov est allé tourner "Aga" : la Iakoutie, un sujet de la Fédération de Russie, 1 million d'habitants sur 3 millions de km2, -40 °C en hiver. Tourné en 35 mm, uniquement en plans fixes, ce film s'apparente pendant 90 % du temps à un documentaire sur la vie d'un couple de vieux iakoutes vivant seuls avec leur chien dans une yourte au milieu du grand désert froid et blanc. Un pseudo documentaire loin d'être passionnant, au point que, pour tenir le coup on se pose des questions : par exemple, que donnent-ils à manger au chien alors que, manifestement, ils n'ont pas souvent de la viande à leur disposition et que le vendeur de croquettes le plus proche est loin, très loin. Sinon, il y a une vague histoire fonctionnelle avec un extraordinaire suspens : pourquoi le père en veut-il à Aga, sa fille ? Voulant montrer la coexistence d'un mode de vie ancestral avec le monde moderne, le réalisateur le fait avec de gros sabots, comme ces avions qui passent au dessus de la yourte, très haut dans le ciel. Beaucoup de gens s'extasient sur la beauté des images : franchement, la photographie n'a vraiment rien d'exceptionnel. Finalement, ce qui donne le plus d'émotion dans ce film, c'est l'adagietto de le 5ème symphonie de Malher, qu'on entend à deux reprises.
    frederic T.
    frederic T.

    16 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Un docu-fiction contemplatif, à la beauté visuelle époustouflante qui captive de bout en bout par sa force picturale et sa douce mélancolie. Milko Lazarov nous fait découvrir le mode de vie des derniers iakoute, ces éleveurs de rênes qui vivent dans le grand nord sibérien.
    A cet univers glacé et hostile, il oppose la chaleur des sentiments d’un couple meurtri par l’abandon de leur fille parti vivre dans le monde moderne. Un drame familial bouleversant sur la fin d’une civilisation....
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