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Ricco92
217 abonnés
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4,0
Publiée le 28 juillet 2018
Les classiques du cinéma d’épouvante des années 60 et 70 que sont Rosemary’s baby et L’Exorciste se différenciaient des films d’horreurs actuels par le fait que l’élément fantastique n’apparaissait qu’assez tard : Polanski et Friedkin prenaient leur temps pour étudier les personnages et installer le spectateur dans leurs quotidiens, ce qui permettait de rendre encore plus crédible l’élément fantastique et d’augmenter ainsi l’angoisse. Ari Aster a retenu la leçon avec Hérédité. Pendant une bonne première moitié, le film est un drame sur la perte d’êtres chers nous permettant de pleinement partager les émotions des personnages. Grâce à ce travail d’ambiance, la seconde partie, qui verse petit à petit dans le surnaturel et l’épouvante, possède une puissance non négligeable et évite le ridicule (chose dans lequel le film aurait pu tomber si ce travail de préparation n’avait pas été effectué). De plus, Ari Aster fait preuve d’idées de scénario ingénieusesspoiler: (le claquement de langue de Charlie) et d’une mise en scène rigoureusespoiler: (le fantastique n’est suggéré pendant la première partie que par des effets de lumière discrets) , le tout servi par des comédiens totalement immergés dans leurs rôles (en particulier une Toni Collette qui se lâche complètement et l’intrigante petite Milly Shapiro qui, par son visage peu harmonieux, dégage naturellement une certaine étrangeté). Hérédité est donc une belle réussite contrastant totalement avec le cinéma d’épouvante essentiellement axé sur les jump scares et le gore que l’on voit actuellement.
visiblement j'ai du mal avec mes contemporain qui encense "sans un bruit" et qui ne voit le chef d'oeuvre derrière "Hérédité". A la différence de ces contemporain, hérédité créé la peur par son ambiance et non sur des screamers à tous vas. Et le plus jouissifs c'est qu'il joue aussi avec des references des plus grand maîtres de l'horreur. ya du Friedkin, du carpenter, du hooper, du browning et j'en passe dans ce film. Du scénario, de la mise en scène, du montage, du décor qui nous manipule : tout est une pure merveille. Rien que l'idée de nous perdre entre la maquette et la réalité est du pure génie. Enfin un film qui respecte le genre et aussi le spectateur. Ça fait du bien.
Non sans rappeler l'excellent The Witch de Robert Eggers, le réalisateur expose son sujet à travers un film malsain, bourré d'effet horrifique bien pensé. Loin des films d'horreur pour ado vu et revu, il est bon de voir des prises de risques, offrant au spectateur un véritable film d'horreur avec un vrai sujet de fond...A24 frappe encore, et c'est pour notre plus grand plaisir
Au début du film, on assiste à l’enterrement de la grand-mère, la mère d’Annie. Apparait alors une sorte de lumière blanche qui va entourer la jeune Charlie. Cette lumière blanche est en fait la manifestation physique d’un démon qui cherche une nouvelle entité.
A force que le film avance, on nous explique très subtilement (surtout vers la fin) que la grand-mère ainsi que son amie Joane faisaient partie d’une secte à la gloire du démon Paimon. Un démon qui ne peut réellement s’épanouir que dans le corps d’un homme.
Lors d’une scène clef, la petite Charlie explique que sa grand-mère avait toujours espéré qu’elle soit un garçon (d’où le nom Charlie) et qu’elle était la préférée de la famille.
C’est ici que les avis vont diverger, mais je vais donner ma propre vision des choses. Selon moi dès le début du film, la jeune Charlie est possédée par le démon Paimon. On la voit dessiner des têtes coupées, découper la tête d’un pigeon… Et on comprend vers la fin que la symbolique de la tête coupée est importante au démon.
Quand Charlie demande à sa mère qui va s’occuper d’elle maintenant que sa grand-mère est morte… On peut y voir l’idée même que Charlie a été protégée de la mort par sa grand-mère qui l’aimait plus encore que le culte. En effet dès le moment où la grand-mère meurt, la jeune fille est en danger et les autres membres du culte vont chercher à la tuer. Pourquoi ? Pour que l’âme de Charlie puisse changer de corps et finir dans celui de Peter. Paimon cherchant inévitablement le corps d’un jeune homme fragile pour exister.
Et lorsque la jeune Charlie vient à mourir (comme par hasard décapitée), on remarque que ce qui semble un accident n’en est sans doute pas un. En effet la plaque qui coupe la tête de la petite comporte le symbole du démon. Symbole que l’on retrouve dans plusieurs scènes clefs du film.
Est-ce à ce moment-là que Peter devient possédé par Paimon ? Là aussi il y a des doutes, mais on suppose que le jeune homme n’est pas encore assez faible et le démon va graviter autour de lui en attendant le bon moment. Voilà pourquoi à l’école, Peter va voir la lumière blanche autour de lui.
Il faut alors le rendre faible afin que le démon puisse prendre totalement possession de lui. Le reste du film va nous montrer sa famille de détruire de plus en plus, comme pour l’affaiblir psychologiquement et le rendre plus approprié à obtenir l’âme de Paimon. Pour ce faire, il va assister à la folie de sa mère, découvrir son père tué par celle-ci et ainsi de suite. Peter devient alors de plus en plus faible et Joane et son culte qui maintenant ont le champ libre pour parvenir au rituel vont se retrouver dans la cabane en bois de la jeune Charlie en toute fin de film. Entre temps Paimon va posséder le corps d’Annie, la mère de famille… Qui finira par se suicider et se couper la tête devant son fils. Une dernière manière d’affaiblir Peter, mais aussi de passer en lui en apportant la force de sa mère. N’oublions pas que le concept du film est le passage d’un cors à un autre jusqu’à obtenir le corps parfait. Le passage ou paillon possède Annie est dévoilé lorsqu’elle change de visage après la mort de son mari.
Arrive la TOUTE fin du film, Peter est dans la cabane avec les corps découpés de sa grand-mère, de Charlie et sa mère… le lien du sang et surtout le fait qu’il soit le dernier et un jeune homme faible va permettre enfin à Paimon d’exister.
Voilà pourquoi on lui met la couronne sur sa tête. Le film se terminant donc de manière négative, avec Paimon obtenant ses pleins pouvoirs. On ne peut qu’imaginer la suite.
Une des questions est alors « Pourquoi la grand-mère n’a pas directement envoyé Paimon dans le corps de Peter ? »
Lors d’une petite scène, on nous explique qu’Annie ne voulait pas de cet enfant et qu’elle a été forcée de l’avoir par sa mère. Elle a cherché à avorter, mais sans succès. Sa mère souhaitant plus que tout voir Peter venir au monde. Totalement désemparée, Annie va alors ne plus parler à sa mère et l’empêcher d’approcher Peter pendant de longues années. En grandissant, Peter s’est forgé une personnalité forte et surtout n’étant pas aux côtés de la grand-mère, cette dernière n’est pas parvenue à y placer l’âme de Paimon.
Durant le film, on apprend également que le frère d’Annie s’est suicidé par le passé. On peut en conclure que la mère d’Annie avait déjà cherché à faire revenir le démon en lui. Ce dernier préférant mettre fin à sa vie. On peut aussi se demander si inconsciemment Annie ne sentait pas le danger et que son désir de ne pas avoir d’enfant la première fois n’était pas lié à ceci. Cela reste libre d’interprétation.
Appauvri ces dernières années avec les productions Jason Blum misant sur des concepts plutôt que sur des personnages, le cinéma d'horreur a néanmoins toujours des choses intéressantes à proposer, notamment en indépendant. C'était le cas avec The Witch en 2015 et c'est ici le cas avec "Hérédité", premier long-métrage d'Ari Aster qui vient offrir au spectateur une sacrée secousse avec un film d'horreur intelligent. La force d'"Hérédité" part de ses personnages, tous impeccablement écrits. Plus qu'un film d'horreur, c'est un drame qui se joue ici. Dans la famille Graham, le décès de la mère d'Annie n'a pas causé beaucoup de chagrin tant c'était une femme autoritaire et possessive. Devant désormais réapprendre à vivre sans elle, les Graham tentent de se reconstruire avant que les malheurs ne s'abattent sur eux de façon implacable... Réflexion pertinente sur le deuil et le poids de l'héritage familial, "Hérédité" est construit avec une maîtrise proprement étonnante pour un premier film. Que ce soit en termes d'écriture (chaque personnage tient bien sa place avec une psychologie subtile) ou de mise en scène (certains plans vous glaceront d'effroi), Ari Aster impose rapidement sa vision implacable, se montrant maître de son projet. Le glissement dans l'horreur sera tétanisant mais frappera moins que la force dramatique du récit familial déployé, à la fois terrifiant et incroyablement pertinent. En dépit d'un dernier acte un poil moins convaincant, Ari Aster parvient ici à aborder multitude de thèmes sans jamais se perdre, offrant à ses acteurs des rôles solides (Toni Collette est impressionnante) dans des compositions peu évidentes. Un premier long d'une telle maîtrise, c'est si rare qu'il faut saluer l'exercice et oser se plonger dans cette famille pas comme les autres...
Si hérédité est un film particulièrement intéressant, c'est sans doute parce qu'il ne suit pas un schéma balisé propre aux productions horrifiques contemporaines. Hérédité est un film assez brillant dans sa volonté d'utiliser le genre pour traiter des trauma familiaux. Anxiogène et d'une lenteur qui pourra en desarconner beaucoup, hérédité est un drame psychologique mâtinée d'épouvante. Toni Colette est extraordinaire dans le rôle d'une mère dévorée de l'intérieur, perpétuellement au bord de l'hystérie. La mise en scène remarquable avec son jeu sur les miniatures confère malgré un certain classicisme un caractère hypnotique à l'ensemble. Néanmoins on pourra regretter un final, qui en plus de rappeler the witch, apparaît de manière un peu grotesque et se raccroche difficilement au reste du film. Il aurait, sans doute, fallu être moins explicite. Néanmoins hérédité est une proposition de cinéma qui mérite d'être découverte.
Les lois de Mendel (et du démon) sont impénétrables... Un film oscillant entre psychose et possession démoniaque que n'auraient pas renié Friedkin et Kubrick. La terreur est parfaitement bien exploitée car distillée - sans effets superflus - dans une atmosphère paroxystique assez étouffante... Toni Colette est remarquable ! 🎬🎬🎬
Je pense qu’un grand nombre de personnes se sont dit à la fin de ce film : « je n’ai rien compris à l’histoire donc je n’ai pas aimé », et c’est bien dommage car « Hérédité » est un film d’horreur qui parvient à renouveler le genre et apporter des idées de mise en scène pour le moins originales. Il faut simplement savoir les apprécier à leur juste valeur. Dès le départ, le spectateur est prévenu du caractère malfaisant du film : atmosphère pesante, famille atypique, musique angoissante. Et pourtant, le film se veut particulièrement lent pendant une bonne moitié, voire jusqu’au grand final. Si vous n’en pouvez plus des films à jumpscares toutes les 5 minutes, « Hérédité » est fait pour vous. Le travail est enfin porté sur l’angoisse et non la peur à deux balles où l’objectif est seulement de vous faire sursauter sans réelle innovation au niveau de la réalisation. Vous comprendrez donc que ce film est un pur chef d’œuvre artistique dans le genre horrifique qui mérite qu’on le mette plus en valeur comme « Ghostland ». Cela dit, la suite de ma critique traite d’un sentiment plus mitigé (et personnel bien entendu) sur l’histoire en elle-même. Je n’ai jamais été véritablement fan des films partant trop dans le fantastique (exceptés quelques James Wan) et ici, « Hérédité » prend peu à peu une dimension qui ne me parle pas. Cette histoire spoiler: de grand-mère qui voue un culte à un démon et qui revient pour posséder son petit-fils qu’elle n’a jamais pu approcher… c’est un peu tiré par les cheveux. D’autant plus que le film est complexe et qu’il faut s’y reprendre à deux fois pour comprendre le scénario. En bref, j’ai été particulièrement séduit par le point de vue du jeune réalisateur Ari Aster ; il développe l’horreur sous un angle très personnel et novateur. L’histoire me laisse un peu plus sur ma faim mais quoi qu’il en soit, c’est un premier film très encourageant ! Réalisateur à suivre avec attention.
J’aurais bien mis 4,5 étoiles car la perfection n’existe pas mais j’ai envie qu’on parle de ce film. Il faut reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur à proprement parlé mais il a de nombreuses qualités autres qu’un slasher ou un film rempli de jump scares. Je retiens dans le désordre une ambiance oppressante, le jeu d’actrice de la mère Toni Collette, les plans de caméras, les fausses pistes scénaristiques qu’on suit avec effroi et les sonorités choisies parfaitement pour le film. En bref, laissez vous plonger dans cette atmosphère, écoutez, regardez et appréciez le travail réalisé. Bonne séance
Voilà un film fantastique voire un film d’angoisse qui sort des sentiers battus et brise les canons du genre. Peut-être pas au point de dire qu’il le renouvelle mais ce n’est pas loin tant ce que l’on voit ne ressemble pas à grand-chose de connu. D’ailleurs tous les adeptes des films d’horreur mainstream aux sursauts ridicules et bêtes au possible ne devraient pas y trouver leur compte. Ceux aimant « Ouija » ou « Action ou vérité » et consorts en seront pour leurs frais. Et pour une fois la réputation flatteuse récoltée par « Hérédité » lors de différents festivals n’est en rien galvaudée. On n’est pas dans la veine d’un « The Witch » quelque peu pompeux et prétentieux mais plutôt dans celle d’un long-métrage surprenant dans la lignée de « It follows ». Une œuvre qui vous met mal à l’aise, qui vous surprend, vous laisse pantois et a la bonne idée de se dérouler dans le contexte original de Yosemite en Californie du Nord.
Après on ne peut pas dire que le film soit aussi définitif et révolutionnaire qu’a pu l’être « Le projet Blair Witch » en son temps ou aussi effrayant que, par exemple, « Sinister » ou « The Conjuring ». Il y a quelques petits défauts de fabrication. Il y a tout de même un petit manque de frissons une bonne partie du métrage et le rythme est plutôt lent sachant qu’il dure plus de deux heures. Mais cela permet d’installer une atmosphère anxiogène, une donnée qui manque à la plupart des productions du genre actuelles. Ici, dès le départ on sent que quelque chose cloche. Il y a une ambiance malsaine, dérangeante voire putride qui s’insinue doucement et intelligemment. Cela a pour effet de créer une tension de chaque instant qui donne toutes ses lettres de noblesse à « Hérédité ». Un climat délétère comme on n’en voit que très rarement sur grand écran. Et le fait de prendre son temps autorise, une fois n’est pas coutume, de s’attacher aux personnages et de prendre vraiment à cœur ce qui peut leur arriver. A contrario de ces greluches interchangeables présentes dans les trois quarts de ce type de productions.
Mais si les sursauts manquent, on a constamment peur de ce qui pourrait advenir. La trouille est à son maximum et culmine lors d’un final tétanisant. Celui-ci est néanmoins amoindri par une toute fin qui frôle peut-être le ridicule mais n’y sombre pas. Il faut juste accepter cette résolution pour le moins différente. D’ailleurs comme dans tout bon film fantastique, toutes les clés de compréhension ne sont pas données et c’est au spectateur de recoller certains bouts de l’histoire grâce aux nombreux indices égrainés dans cette œuvre atypique, réussie et sacrément maîtrisée. « Hérédité » fait partie de ces films à visionner une seconde fois pour être sûr de ne rien louper. A noter qu’en plus la grande Toni Collette livre peut-être là l’une de ses meilleures performances dans une filmographie déjà bien chargée en bons films (voir la scène du repas de famille). Quant à la mise en scène, elle confine au génie pour un premier film tant les plans sont travaillés et participent à faire de ce long-métrage l’un des meilleurs du genre cette année, si ce n’est le meilleur. A conseiller à tous ceux qui voudraient voir du cinéma fantastique différent flirtant avec l’occulte.
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Je suis très partagée sur ce film. En général je suis fan des films d'horreur/épouvante/fantastique/surnaturel. Ce film là semblait bien alléchant. La première heure c'est assez pénible, lourd, pesant, désagréable. Les 45 minutes suivantes c'est beaucoup mieux, plus intéressant, plus inquiétant et c'est enthousiasmant. Mais alors le soufflé retombe pendant les 15 dernières minutes qui expliquent le pourquoi de toute cette histoire et bien c'est franchement du n'importe quoi et c'est bien décevant. J'aurais préféré une autre explication.
Grosse baffe 2018 ! Pas de jumpscares pour ados ici, le malaise et la peur se diffusent lentement comme dans Mother !ici la terreur vient des névroses, des coins obscurs de nos familles. Un Festen paranoïaque qui glace. Les acteurs sont excellents, Toni Colette (encore) époustouflante, les scènes totalement inattendues : c’est ça qui est bon !
Allez je suis sympa, je mets 1.5 pour la photo, la musique, et les acteurs (même si Toni Collette en fait parfois un peu trop et peut même devenir limite agaçante à grimacer de la sorte). Par contre niveau scénario on frôle le zéro pointé car se taper plus d'une heure et demi de faux suspenses et de longueurs soporifiques pour au final se retrouver avec un enchainement de scènes wtf qui amusent plus qu'elles n'effraient, c'est un poil abusé. Clairement un film SURvendu par les médias !
Je tiens aussi à contrer les notes catastrophiques d’abrutis qui n’ont tout simplement rien compris et s’attendaient certainement à une énième daube commerciale pour ados attardés, où l’on devine tout le scénario au bout des 10 premières minutes. ENFIN un film d’horreur de qualité, pointu et complètement inattendu. Toni Colette mérite un oscar pour son interprétation bouleversante, le rythme est parfait, l’esthétique très travaillé et on est partagé pendant 2h entre la peur, l’angoisse, les questionnements et le même sentiment de malaise que pour Mother, comme je l’ai lu dans d’autres critiques de personnes qui savent de quoi ils parlent.
Le film ne vaut pas 5/5 (4/5 je pense), mais mécontent de voir qu'on laisse encore le droit à des gens, dont la seule capacité d'analyse se limite à ''le film é nule il fé pa peure lol'', d'émettre des notes sur les films, je lâche un 5 pour faire remonter le truc.
Une grand mère, souffrant de démence meurt. Seule sa petite fille, très proche d'elle à l'inverse du reste de sa famille, accuse le choc. Très étrange, renfermée, on se demande, aidé par le titre, si la grand mère lui a pas laissé quelques psychoses au passage. Voilà le point de départ d'un film très lent, mais avec une ambiance très pesante. Mélange entre the witch, rosemary's baby ou encore l'exorciste, ce film ne fait pas peur grâce à des jumpscares (y'en a pas, cherchez pas) mais grâce à une accumulation d'éléments étranges et perturbants, d'un fond sonore parfaitement exécuté, d'un jeu d'acteur excellent (big up à la fille qui est par-faite dans ce rôle). Jusqu'à la fin difficile de savoir si le problème est mental et que le film passe par le filtre du personnage, ou si y'a vraiment un truc qui cloche. La scène finale est totalement pétée, je ne m'y attendais pas du tout mais je regrette spoiler: que le réalisateur est tranché entre le personnage est taré et le film est déformé par le filtre de son cerveau ou y'a un démon qui veux ta peau , seul point négatif.
Si vous avez aimé rosemary's baby, foncez.
Ah oui, évitez d'emmener vos enfants avant 16 ans au moins.