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    Thomas est amoureux
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    3,3
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    27 critiques spectateurs

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    GlaireWitch
    GlaireWitch

    44 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2010
    Je sais même pas comment j'ai réussi à me lancer pour le regarder mais une chose est sur je ne regrette rien, c'était magnifique !très très beau film belge indépendant, l'histoire est émouvante et génial et la mise en scène excellente!
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2012
    "Thomas est amoureux" est un film original qui nous emballe dès les premières minutes et ceux jusqu'au final. Le scénario et la mise en scène se démarquent nettement des autres films. Un film très bien exploité et réussi qui aurait néanmoins gagné à être un peu plus abouti!!
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Le parti pris du réalisateur est radical, et nous immerge dans le quotidien de ce Thomas de façon directe. Ainsi, le spectateur se retrouve en lieu et place de Thomas pour ne voir le monde que par le biais d'un écran d'ordinateur, style internet et skype (qui n'existait pas en 1999 rappelons-le !). D'emblée, en quelques 5-10mn on comprend que la vie de Thomas est pauvre, sans grande intérêt, qui tourne avant tout autour d'une pratique onaniste du plaisir sexuel, si possible avec des femmes pixelisées. Thomas est donc un agoraphobe à un degré très grave, une sorte d'ermite qui semble finalement se complaire dans sa solitude malgré son ton emphatique, voir hautain. Ensuite il n'y a pas franchement de recherche de mise en scène, un plan fixe, mai surtout jamais Pierre-Paul Renders ne met à profit l'espace et le second plan d'où l'ennui qui s'installe.
    Site : Selenie
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Voilà un film dont je dois parler sans savoir si j’en suis capable, car il me touche personnellement, et de près. En parler, c’est me mettre à nu car, comme Thomas, je m’isole du monde, à moitié par choix et à moitié par phobies, trouvant dans les écrans tout ce dont j'ai besoin. J'avais deux ans quand il est sorti et ça fait bizarre de pouvoir parler d'expérience d'un film qui se voulait quasiment une œuvre de science-fiction…

    Le constat principal est néanmoins que le film de Renders est désespérément pessimiste. La visiophonie futuriste imaginée par le film pour Thomas, que l’agoraphobie a transformé en hikikomori forcé à vivre sa vie par les écrans, nous avertit sombrement sur les dangers d'Internet, n'imaginant pas que cela puisse apporter le moindre bien de "vivre par procuration". En cela, le film témoigne bien du scepticisme et de la crainte qu’inspirait (et inspire toujours) une technocratie en plein essor. Depuis, on a appris que la "virtual life", si crainte des "boomers" et qui semblait garantir l’abrutissement par les écrans de toute une génération à venir, n’est pas nécessairement l’impasse névrotique que rencontre le personnage, mais recèle aussi ses formes d’épanouissement.

    Ceci dit, c’est justement la représentation de cette impasse qui fait du film une expérience poignante et un reflet saisissant de notre rapport à la technologie au tournant du millénaire. Thomas est captivant, qu'il s'agisse de sa voix, de ses choix, de sa confiance en lui ou de la façade qu'il a construite pour échapper au monde. Mon expérience du film est personnelle jusqu'à l’intime et m'a sûrement rendu·e très sensible à cette ambiance surréelle et pourtant familière mais, à voir comment il mêle une conscience psychologique aiguë à une immersivité sans failles, je ne m’étonne pas que le mystère de cet homme incapable de sortir de chez lui en fascine d’autres. Le film a sûrement épouvanté la génération de mes parents, qui avaient toutes les raisons d’y voir la fin probable de la société telle qu’ils la connaissaient. Or, tout sensationnalisme et tout catastrophisme mis à part, il voit juste, et c'est là que ça donne le tournis. Si l’on prend bien en compte que l’histoire est née d’une paranoïa sans nuances qui participe d’ailleurs à rendre l’expérience filmique incroyable, le film est absolument visionnaire, que ce soit technologiquement ou sociologiquement (il a senti venir la libération identitaire qui explose sur les réseaux ces dernières années, notamment), et ce n’était pas gagné d’avance vue la vitesse à laquelle le monde a changé en 23 ans.

    Qu’auraient pensé mes parents si on leur avait dit en 2000 que l’histoire de Thomas allait faire écho à la mienne ? C’est en tout cas un gros coup de cœur, malaisant mais nécessaire, et j’éprouve de la gratitude : merci d’avoir réussi un film avec des acteurs si confiants et un scénario si visionnaire sur un sujet de niche qui me concerne. Cela faisait bien longtemps qu'une expérience cinéma n'avait pas été aussi intense pour moi.
    Legid
    Legid

    36 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Quelle bonne surprise que ce film belge !
    Grand prix du festival de Gerardmer (c'est déjà par ce titre que j'ai découvert ce film), Thomas est amoureux est une oeuvre originale par bien des aspects. Filmé intégralement par l'intermédiaire d'un visiophone, le métrage raconte l'histoire d'un agoraphobe enfermé chez lui depuis 8 ans, qui n'a de contact avec les gens que par l'intermédiaire d'un écran.
    Bien interprété et prenant de bout en bout, le film étonne par sa justesse sur les rapports humains et touche par son personnage principal (dont on n'entend que la voix) mais qui devient au fur et à mesure attachant.
    Film atypique et confidentiel, Thomas est amoureux est la preuve que le cinéma belge est à l'origine de bien jolies découvertes. Et tant mieux !
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2016
    Cette dystopie m'a particulièrement séduit par l'histoire qu'elle raconte. Le film illustre la société actuelle et de demain. changement de mentalité et de mœurs. une société dont l'individualisme entraîne les humains à s'isoler au risque de devenir des sociophobes et privilégier des contacts virtuels avec des êtres virtuels. Une société qui encourage toutes sortes de pratiques sexuelles au nom de la liberté...sexuelle (il faut être soi-même).
    Ce film est une vision critique du monde d'aujourd'hui. il n'est pas à regarder comme une simple distraction à la Star war ou d'autres films du même genre.
    Quant à l'aspect artistico-technique, c'est loin d'être une référence. Cependant cela ne m'as pas dérangé.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2009
    Thomas est amoureux... Un objet résolument curieux et pour le moins surprenant. Difficile de parler de cinéma, tant ce long métrage ne ressemble à rien de connu. Le film commence comme une mauvaise farce assez grossière pour finir sur une ouverture ( dans tous les sens du terme ). Pourtant, il y a quelque chose de profondément dérangeant et de terriblement cruel dans cet OVNI : l'identification à Thomas, sorte d'anonyme agoraphobe qui ne vit que par relations virtuelles ou intermédiaires et qui n'apparaît jamais à nos yeux. Nous sommes Thomas en quelque sorte, passivement installés devant notre écran. On pourra reprocher au film sa mise en scène univoque ainsi que l'absence d'un vrai regard de cinéaste ( il s'agit plus d'un travail de vidéaste )... Cela dit, l'idée est géniale et courageuse de surcroît. Il m'est difficile d'émettre un avis sur cet objet si radical, assez superficiel de prime abord mais qui pose pourtant un " regard " lucide sur la société d'aujourd'hui : et si notre monde de demain était celui de Thomas ? Déroutant et percutant.
    Carne
    Carne

    79 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Thomas Est Amoureux est un film expérimental comme on en voit peu dont je ne connaissais rien. J'avous avoir été rebuter par la mise en scène du film lors des dix premières minutes mais après, grâce à la qualité de l'interprétation, je n'ai plus quitté le film du regard tant les relations entre protagonistes sont bien mises en oeuvre.
    Benoît Verhaert, Aylin Yay, Magali Plingaut (Somptueuse), Micheline Hardy, Alexandre von Sivers, Frédéric Topart et Serge Larivière sont exceptionnels de bout en bout et Pierre-Paul Renders réussit à captiver le public à travers le regard très virtuel de Thomas sur autrui.
    En outre, le film comporte un message pessimiste sur la "vie virtuelle" où l'autre décide de notre amour, où la prostitution est une peine de substitution, où le sexe est virtuel,... mais se termine sur une note optimiste quant au personnage de Thomas... Un film fabuleux disponible en DVD pour un prix très bas !!!
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Dans un avenir trop proche, les prouesses de la technologie ont bâti une société hyper-sécurisée, où les uns sont rangés par classes d’handicapés par les autres, assureurs, avocats, psychiatres et tout ce que la communauté a produit pour piller son voisin. Dans un tel contexte, le virtuel vit ses heures de gloire, tandis que l’homme, désincarné, étoffe sa gamme de maladies des moins aux plus imaginaires. Parmi elles, il y a l’agoraphobie dont souffre Thomas, Thomas Thomas de son vrai nom, ce qui lui fait au moins une bonne raison pour ne pas mettre un pied dehors. Ca fait huit ans que ce grand solitaire redéfinit les contours du sédentarisme. Huit ans qu’il n’est pas sorti de sa piaule, qu’il ne voit le monde que sur un écran ; huit ans qu’il s’adonne au sexe par ordinateur, et se sert d’un sas pour faire entrer ses visiteurs. Jusqu’à ce que. Premier film en solo de Pierre-Paul Renders, cette petite production belge s’est payé le luxe de ravir le premier Gérardmer du nouveau millénaire. Tournée entièrement en caméra subjective, elle dresse le puzzle pathétique d’une vie au parfum renfermé, qui s’accroche à l’espoir flou de l’amour pour parvenir enfin à se révolter. D’ici là, c’est une succession de scénettes plus ou moins numériques, qui laisse entrevoir dans la verve des infographistes la seule étincelle épanouie de ce marasme tristement visionnaire. Hauts les cœurs.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    183 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Ce film est un O.V.N.I. (un objet visuel non identifié) car il est vraiment très original dans sa conception en vision subjective... Mais, sur une conception similaire, je préfère "La Femme Défendue" avec Isabelle Carré.
    Car "Thomas est Amoureux" contient quelques bonnes idées (les images de synthèse de la partenaire de "jeu" virtuelle du héros sont souvent surprenantes) mais manque sérieusement de rythme et peut même avoir, sur la fin, une fonction de somnifère : c'est vraiment dramatique pour un film d'une durée de 1h37.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Thomas est amoureux" ne devait être au départ qu'un court-métrage. Mais devant l'originalité du projet, Pierre-Paul Renders insista auprès de son scénariste pour qu'il essaye de le transformer en long-métrage. L'originalité est que tout le film est en plans suggestifs, Thomas n'est qu'une voix-off dialoguant à travers son ordinateur. Les acteurs et le réalisateur seront d'ailleurs séparé physiquement sur le plateau et ne se parleront que par oreillettes, écran ou prompteur. Un projet qui a de quoi effrayer plus d'un producteur et qui a effectivement eut du mal à se monter.
    Malheureusement ce manque de moyens se voit à l'écran, car l'équipe technique forcément payé au rabait est loin d'être la crème du cinéma. Les décors et les costumes tout particulièrement sont d'un ridicule total, le casting est très inégal (bien que certains personnages y soit excellents) et les séquences d'infographies ont 10 ans de retard. Mais d'un autre coté le film foisonne d'idées: la façon de traité le sujet, les dialogues sont excellents, les situations bien vu, P-P Renders parvient même à insérer 3 petit court-métrages 100% experimental dans son long (les poémes vidéo).
    Backpacker
    Backpacker

    78 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2007
    Certes, par moment, quelques scènes paraissent rébarbatives. Mais cette oeuvre jubilatoire impressionne par son côté novateur et sa créativité hallucinante. Si bien que l'ensemble emporte sans autre l'adhésion. Déjà un film culte car précurseur de la "cyberfolie" qui nous guette... Et un très grand coup de coeur!...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Près de 10 ans après sa sortie, il était bon de revenir sur Thomas est amoureux, un film d’anticipation qui tentait, à sa son époque, d’imaginer ce que nous réserverait le futur via Internet. Véritable succès auprès de la critique et dans les festivals, et qui plus est un film culte, il est une véritable réussite du genre. De plus il est quand même ironique qu’une petite production Belge réussisse dans la science-fiction alors que rien que d’imaginer la sci-fi à la française fait loler (hormis, bien-évidemment, celle surréaliste Made in Godard ou Laloux).
    Thomas (Benoît Verhaert) est un agoraphobe qui n’est pas sorti de chez lui depuis 8 ans, et n’y a pas non plus laissé entrer qui que ce soit. Ancien ingénieur ayant fait fortune, et vivant de ses rentes, il passe son temps à discuter par webcam, et n’a recours qu’au cybersex. Ayant cédé tout son argent à une société qui prend en charge les tâches qu’il ne peut accomplir, de même qu’une assistance — encore par visio — d’un psychiatre (Frédéric Topart), il se retrouvera piégé par une clause de son contrat qui l’oblige à progresser pour se débarrasser de ses troubles psychologiques. Forcé de s’inscrire à un club de rencontre, il tombera amoureux de deux femmes en même temps, une du club (Magali Pinglaut) ainsi que d’une autre, une prostituée pour handicapés (Aylin Yay). Voulant vivre son amour, étant las du cybersex, il se retrouvera face à ses démons et devra choisir entre sortir, ou pas.
    Particulièrement bien imaginé, le film nous place dans la tête de Thomas, tout n’étant vu qu’à travers ses yeux, nous rendant témoins impuissants, incapables d’influer sur son comportement, tout comme lui.
    L’écriture, particulièrement prenante, nous passionne et nous fait suivre les conversations de Thomas avec un réel intérêt, très souvent cynique par rapport à sa maladie, et envoyant chier tous ceux qui l’emmerdent, tranquillement protégé devant son moniteur. Jouant sur plusieurs plans, le film marie habillement drame, romance et anticipation, sans oublier une touche d’humour sagement dosée. Le film ne se veut pas non plus alarmiste, ne condamnant pas Internet, la seule personne en étant esclave étant Thomas, et personne d’autre. D’ailleurs, même s’il fait mouche en dénonçant une pratique un peu abusive des rencontres par Internet, il se projette beaucoup trop loin dans le futur pour que l’on puisse en juger certains aspects, comme le cybersex que l’on peut y voir, nécessitant le port d’une combinaison permettant l’interaction des corps à distance.
    Bref, au-delà de la critique à laquelle on aurait pu s’attendre, le film s’avère plutôt être une romance surréaliste d’un homme pris dans un piège en porte-feuille.
    Pour conclure, Thomas est amoureux est indubitablement un des films les plus visionnaires des années 2000, et malgré ses quelques fantaisies, s’avère être une approche inédite de la love-story, et a fortiori un film de chevet pour tous les agoraphobes (en plus de Les Associés de Ridley Scott).
    A noter également que le film est quasi introuvable en DVD Z2 et qu’il vous faudra le commander en Z1 (import US).
    Mention spéciale pour Benoît Verhaert, qui incarne Thomas, et qui malgré son absence totale à l’écran, sait se rendre crédible, et nous porter grâce à sa superbe voix, grave et apaisante.
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2007
    Spécial, très spécial. Dur, très dur. C'est un film belge qui donne envie de dire que le monde est parfois horrible, trop "horrible". C'est bien pour réfléchir sur la condition humaine du plus bas au plus haut niveau !
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Le premier quart d’heure est étonnant et drôle, malheureusement, le concept sur lequel est construit tout le film – on ne voit que les images renvoyées par un vidéophone – ne tient pas la longueur. Le personnage principal rabâche d’une voix monocorde son problème à des interlocuteurs pas très convaincants, le scénario est péniblement étiré pour atteindre un format long métrage, les dialogues qui se veulent mordants tombent à plat, et l’ensemble devient indigeste et soporifique.
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