Votre avis sur The Electric State ?
2,0
Publiée le 16 mars 2025
Recette du Saint-Graal algorithmique des blockbusters SF pensés comme des produits de consommation idéaux pour séduire les masses ayant allumé Netflix.

*Prendre :

- 320 millions de dollars
- la base d'un roman graphique SF pour piocher ici et là tout ce qui a marché dans des films bien plus grands ou marquants et pondre une intrigue qui mange à tous les râteliers des affrontements robots/humains du genre
- les frères Russo, l'incarnation même de faiseurs sans inspiration au sein du marasme hollywoodien actuel
- de la nostalgie 90's en poudre parce que la 80's commence à avoir une saveur périmée
- une B.O. obligée de réorchestrer certains tubes d'époque faute d'avoir des compositions originales à la hauteur

*Laisser le tout mijoter à feu t.très tiède dans une structure narrative dont on aura compris toutes les finalités au bout d'une dizaine de minutes (tant pis, si c'est mal écrit ou mal monté, la recette n'a besoin d'aucun assaisonnement pour lui donner du goût).

*Pendant ce temps, préparer les visages qui vont accompagner le plat:

- un Chris Pratt (parce que, dès qu'il y a blockbuster, il faut un Chris Pratt, c'est comme ça)
- une Millie Bobby Brown devenu le symbole de Netflix quand, enfant, elle savait jouer (aujourd'hui, son personnage dans "Stranger Things" se nommerait -15 au lieu de 11 si on devait la juger à l'aune de sa prestation ici)
- tout un tas de seconds rôles que le public aime dans des rôles qu'il ont déjà joué et en mieux ailleurs (Stanley Tucci en méchant, Giancarlo Esposito en tueur froid, Jason Alexander en bouffon colérique, Ke Huy Quan en gentil type blessé)
- un design rétro-futuriste cartoonesque aux robots pour qu'il y ait au moins un p'tit truc différent à l'image et camoufler le goût amer de la facilité (n'hésitez pas à y mettre là aussi des voix de stars appréciées)

*Verser tout ça dans le reste, mélanger, secouer... Et, à moins d'avoir les facultés cognitives d'une betterave, vous obtiendrez une soupe de plus deux heures où, pendant les trois-quarts de sa durée, vous devriez vous demander "Comment on peut mettre 320 millions de dollars dans un truc pareil ???".

*À cause de quelques seconds rôles robots marrants (merci Woody Harrelson et Jenny Slate) et une dernière partie où les Russo délivrent au moins correctement des saveurs qu'ils connaissent (une grosse bataille... dans leurs limites), vous n'encourez pas un gros risque de vomissements mais il y a fort à parier que ce plat soit celui qui vous lasse de tous les autres à venir des mêmes cuisines.
2,0
Publiée le 15 mars 2025
"The Electric State" prend place dans une version rétro-futuriste de l'Amérique des années 1990 à une époque d'après-guerre durant laquelle les humains ont affronté des robots qui en avaient marre d'être traités comme des esclaves. Une guerre qui a permis d'enfermer les robots restants dans le désert tandis que les humains se sont eux-mêmes repliés derrière une nouvelle technologie. Un point jamais développé puisqu'on part très vite à l'aventure avec Michelle pour retrouver son frère qu'elle croyait mort. Un voyage en territoire inconnu et hostile pour une quête qui met très longtemps à démarrer et qui est finalement décevante. L'histoire est aussi plate que linéaire. On passe d'un point A à un point B sans difficulté. Il n'y a pas de rebondissement, et même pas une petite fausse piste ou quelque chose qui donne à réfléchir. C'est monotone, et jamais divertissant notamment à cause de scènes d'action répétitives et pas du tout spectaculaires. Pour le coup, c'est décevant de la part des frères Russo qui ont pourtant bénéficié d'un budget faramineux qui ne se voit jamais à l'écran. Pour un film qui explore notamment ce thème, on peut dire que "The Electric State" manque cruellement d'âme.
2,5
Publiée le 17 mars 2025
Les frères Russo, connus pour leurs grands blockbusters comme Avengers: Endgame, nous proposent ici un film ambitieux pour Netflix. Le scénario, centré sur une guerre entre robots et humains dans une ambiance de libération de peuple, affiche une originalité certaine dès le départ. La première partie du film parvient à capter l’attention grâce à une mise en scène inventive et des idées audacieuses.

Cependant, cette originalité se heurte à une histoire qui peine à convaincre. Lorsque l’intrigue se focalise sur la recherche du cerveau du frère, le rythme se déséquilibre et l’ensemble perd en fluidité, rendant cette partie moins captivante.

Par ailleurs, Chris Pratt, fidèle à son style décalé, offre une performance qui, malgré quelques travers, parvient à injecter une dose d’humour et d’énergie bienvenue dans le récit.

En somme, The Electric State est une belle tentative visuelle et narrative des frères Russo, mais qui, malheureusement, n’arrive pas à conclure de manière convaincante.
2,5
Publiée le 17 mars 2025
Le voilà donc le fameux (et plus coûteux de son histoire) blockbuster made in Netflix. Encore un cran au-dessus du passable « Red Notice » ou du nul « The Gray Man » (déjà réalisé par les Russo). En effet, le film a coûté la bagatelle de 320 M$. Oui, vous lisez bien, 320 M$...! Alors si « The Electric State » avait l’ambition, l’originalité et la réussite en adéquation avec son énorme mise de fond, comme un opus de la saga « Avatar » voire même d’un bon gros Marvel du type « Avengers, Infinity War » ou « Avengers, Endgame » (encore réalisé par les frères Russo), ce serait justifié et valable. Mais là, au vu du résultat interchangeable et pas si impressionnant que cela sur tous les points (voire même plus franchement raté que satisfaisant), il y a de quoi se poser des questions. Le film est très moyen et on ne voit pas vraiment le budget à l’écran et c’est cela qui rend la chose indécente. Netflix a le don pour produire majoritairement des blockbusters sans âme à quelques exceptions près mais quand l’addition est si élevée... Après la déjà interchangeable comédie d’action « Back in action » le mois passé, voilà donc un film de science-fiction familial aseptisé, banal et finalement très anecdotique.

L’idée d’adapter le romain graphique de Simon Stalenhag, entre uchronie (réécrire le passé différemment) et dystopie (envisager un futur totalitaire et désolé) aurait pu accoucher d’un bon film de science-fiction. Mais, encore une fois, le résultat est bien décevant. On peut louer des effets spéciaux très réussis (encore heureux vu le budget) et la création d’un monde pertinent et agréable à l’œil avec quelques beaux plans à la clé. Cependant, avec 320 M$ on aurait aimé en prendre encore plus plein la vue et on se demande où a été ce gigantesque budget quand on le compare à des films comme « Avatar », encore une fois. Très peu d’acteurs et de figurants, aucune séquence véritablement spectaculaire et inédite qui restera dans les mémoires à se mettre sous la dent et un climax final vu et revu. De plus, les deux têtes d’affiches ne sont pas des stars incontournables non plus et jouent d’ailleurs comme des endives avec une palette d’expressions réduites au minimum (même les robots ont un meilleur jeu!) quand les seconds rôles sont des clichés sur pattes (le Steve Jobs sauce Stanley Tucci) ou réduits à jouer dans une boîte de conserve (pauvre Giancarlo Esposito). Bref, c’est bien fait et maîtrisé on ne va pas la contredire mais l’identité visuelle est inexistante, le fond plutôt vide et l’ensemble ne correspond pas à cette mise de fond stratosphérique.

Après un premier navet, on se demande également pourquoi les frères Russo tombent si pas en se fourvoyant une seconde fois chez Netflix. Ils ont quand même signé l’un des meilleurs Marvel (« Captain America, le Soldat de l’hiver ») et le diptyque culte qui a clôt la phase 3 du MCU avec les deux derniers « Avengers ». Puis, sur Apple, ils nous ont offert une œuvre qui n’a pas plus à tout le monde mais nous a conquis, le magnifique « Cherry ». De les voir tenter de singer Steven Spielberg en mode nostalgie des années 90 et film d’aventures familial magique est désolant car cela ne fonctionne pas. On sent la référence écrasante mais jamais le métier et la sincérité du maître. Alors, certes, on ne s’ennuie pas trop avec « The Electric State » même si tout est lisse, couru d’avance et très peu magique mais on commence à se dire que Netflix aseptise tout ce qu’il touche tout comme ceux qu’elle embauche. Dans ce film, il n’y a rien de profond, d’inédit, de mémorable, juste du divertissement lambda, vite vu, vite oublié et sans aucune marque ou touche particulière à laquelle se raccrocher.

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2,0
Publiée le 14 mars 2025
Grosse production et Blockbuster Netflix avec les réalisateurs Russo. Le résultat est... moyen mais attendu. 320 M de dollars pour une production Netflix est signe d'arrêt de mort pour Netflix. Jamais un tel film peut être rentable. Une sortie cinéma aurait pu compensé en partie... Son histoire est très basique et a été déjà vu à plusieurs reprises. Sa réalisation est "basique" tout comme ses scènes d'actions. Un blockbuster oubliable et c'est bien dommage qu'un tel film, n'ait pas eu une sortie ciné
2,5
Publiée le 14 mars 2025
Ce film est techniquement très bien réalisé. La lumière, la photo, le cadrage, la CGI sont maîtrisés. Le scénario est relativement banal, tout comme la B.O. On sent la volonté de faire un hommage à la SF des années 80. Il s'agit de ratisser large pour rentabiliser l'investissement. C'est un film pour adulescent qui n'est pas déplaisant à voir mais qui ne satisfera pas les amateurs de SF les plus exigeants. Ce n'est pas pire que Ready Player One et c'est déjà ça.
did94600

8 critiques

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2,5
Publiée le 14 mars 2025
distrayant, mais sans plus.
Le scénario est assez plat et creux, comme le jeu d'acteur. c'est gentil. regardable, mais très vite oublié.
je n'ai pas vu le mega budget...les visuels ne m'ont pas semblé si extraordinaire que ça.
2,0
Publiée le 15 mars 2025
Je ne m'attendais évidemment pas à un chef d'œuvre, mais j'espérais que le film soit un minimum divertissant, et finalement, ce n'était même pas trop le cas.
Le film a clairement une qualité indéniable : les robots ! Outre le rendu très propre, ils sont à la fois riches et variés au niveau des design. Avec ce rendu très 90's qui leur sont donné, ce qui fait que j'arrive à croire à cet univers robotique, pourtant assez loufoque. Et il faut dire qu'on voit vraiment beaucoup de robots, ce qui est une prouesse techniques assez impressionnante. Mon seul regret, c'est qu'on ne profite pas plus que ça du design des robots charognards.
Mais au final, c'est un peu la seule vraie qualité du film (avec certains décors qui rendent extrêmement bien).
L'intrigue est convenu et pue le déjà-vu. J'ai halluciné quand j'ai vu à quel point le synopsis et le concept est similaire à The Creator, sortie il y a 2 ans. Seulement, si The Creator faisait preuve de créativité et sortait par moment de son schéma narratif très classique, The Electric State ne le fait jamais. On voit venir tout les tenants et aboutissants à des kilomètres, sans jamais être surpris. Rien que le moment où spoiler: Christopher se fait capturer, je le voyais venir à 1000 à l'heure tant j'ai l'impression d'avoir vu ce procédé narratif de la fausse victoire du méchant partout.
Mais le pire, ce sont tous les raccourcis scénaristiques aberrants comme la façon absurde dont le personnage de Giancarlo Esposito retrouve la trace de nos héros (déduire qu'ils vont à tel endroit juste parce qu'il y avait des cartons de cette destination dans le coffre de leur voiture, ça n'a aucun sens).
Franchement, faut pas compter sur les personnages pour s'investir dans l'intrigue. Ils sont tous tellement creux et générique que j'ai déjà oublié l'ensemble de leurs noms. Jamais attachants, ni vraiment intéressant, ni spécialement drôle et n'ayant pas vraiment d'alchimie, il n'y en a que 2 qui m'ont procuré un semblant de sympathie : M. Peanuts qui renvoie une certaine bienveillance et Christopher, juste car son gimmick de base me faisait sourire. Le reste, ils sont soit insipides, soit complètement ratés à l'image du personnage de Giancarlo Esposito spoiler: dont le retournement n'a globalement aucun sens (le fait qu'il renonce sous prétexte que tuer des humains est contraire à son équipe alors qu'il avait failli en tuer 2 lors de la scène de la grotte, c'est absurde).

Sinon concernant l'interprétation de Millie bobby Brown et Chris Pratt, ils font juste le minimum syndical et n'ont pas vraiment alchimie ensemble. Globalement, si ce n'était pas eux, on aurait pas eu grand-chose à faire de leurs personnages.
Mais je pense que ce qui m'a le plus gonflé, c'est que le film est mou et beaucoup trop long. S'il y a vraiment un truc que je ne pensais pas ressentir devant le film, c'est de l'ennui mais même lors de ses scènes d'action, le film est mou. La moindre des choses que j'attends devant un film Netflix grand public, c'est d'être diverti. Hors là, il n'y a que lors de l'intro (sous forme de journal TV) et légèrement sur le climax (qui reste beaucoup trop long) que j'ai un peu pu profiter.
2,5
Publiée le 18 mars 2025
Au milieu des années 90, après une guerre contre les robots, une jeune femme retrouve un robot portant la conscience de son jeune frère qu'elle croyait décédé. Avec l'aide d'un marginal et de son robot, elle va tenter de le retrouver et de mettre fin à un complot. Voici le pitch de la dernière grosse production Netflix, réalisée par les frères Russo, qui beaucoup fait parler d'elle car c'est la plus chère de toute la plateforme. C'est forcément intriguant, que les gens s'en offusque, je ne comprends pas vraiment mais je ne comprends pas bien non plus les gens qui s'attendent à du grand spectacle. Effectivement, gros budget n'a jamais rimé avec qualité, loin de là, et rien qu'avec l'affiche, le synopsis ou même les acteurs, on ne peut rien attendre de plus qu'un film Netflix classique ! Alors attention, je ne dénigre pas tous les films de la plateforme pour autant, certains sont très réussis, mais avec ce genre de blockbusters aussi chèrs, on est quasi certain d'être devant un produit (le mot n'est bien sûr pas anodin) consensuel susceptible de plaire au plus grand nombre. Ainsi, aussi original le pitch soit-il, on reste dans un schéma déjà-vu avec des personnages tout aussi archétypaux ! Alors effectivement, je reconnais que les effets spéciaux sont très réussis, le film affiche fièrement son budget, certaines scènes d'action sont bonnes mais sinon, on s'ennuie quand même pas mal en suivant ce semblant d'histoire de manière très passive ! Parce-qu'encore une fois, c'est une soupe qu'on nous a déjà servis de trop nombreuses fois. Anti-héros je-m'en-foutiste accompagné de son sidekick rigolo, héroïne marginale badass (attention elle est devenue blonde depuis la scène d'intro, elle est complètement thug life), antagoniste qui oppresse toute une population par des moyens que très peu éthiques et j'en passe ; le tout est d'une lourdeur sans nom. Sans parler des dialogues creux, de l'intrigue qui avance péniblement et d'un scénario tout de même dans l'ensemble assez vide. Au milieu de tout ça, on a Millie Bobby Brown (qui, même si c'est une bonne actrice, ne fait rien en dehors de Netflix mis-à-part les "Godzilla") et Chris Pratt qui n'a plus de taff depuis l'arrêt des "Gardiens" et de "Jurassic World" mais qui ne s'en sort également pas trop mal, enfin surtout au vu de l'épaisseur de son personnage. "The Electric State" n'est cependant pas un film complètement raté, il occupera sûrement une famille un samedi soir, mais ne restera certainement pas gravé dans les mémoires.
2,5
Publiée le 16 mars 2025
Ça se regarde mais ça n'apporte strictement RIEN au genre, je ne vois pas où sont passés tous ces millions si ce n'est dans le cachet du casting. Vous prenez les films Les Gardiens De La Galaxie Volume 2, et Chappie, vous secouez et voilà The Electric State. Le plus triste c'est que ça manque cruellement d'émotions, quand ça devrait être le cas, bah au final y'a rien puisqu'il n'y a rien eu en amont pour les développer. Dommage, pas mauvais mais pas bon non plus. 2,5/5
2,0
Publiée le 16 mars 2025
C'est bien fichu d'un point de vue esthétique... mais c'est très très creux. On voit parfaitement à l'écran où sont passés les 340 millions de budget. Chris Pratt est venu cachetonner pour un rôle assez inexistant. Mais il aurait fallu payer un peu mieux les scénaristes. Parce qu'après 2h08 à regarder ce film, il n'en reste rien. Là, on comprend mieux pourquoi il n'est pas du tout sorti en salles. The Electric State (jeu de mot un peu incompréhensible) résume assez bien les productions Netflix : du Fast-Movie comme il y a du Fast-food. Pas sûr que ce soit un compliment.
2,0
Publiée le 18 mars 2025
Une sacrée superproduction : 320 millions de dollars, dont la répartition doit s'être faite principalement dans les cachets monstrueux des vedettes (outre Millie Bobby Brown et Chris Pratt, n'oublions pas Woody Harrelson, Giancarlo Esposito, Stanley Tucci... Beaucoup de gens qui viennent chercher leur chèque, donc il faut allonger le blé), ainsi que dans les effets spéciaux très propres (on peut bien lui accorder cela). Mais une super-déception, aussi. On comprend vite que The Electric State est un film pour enfants quand les adultes soupirent à chaque phrase pré-enregistrée complètement niaiseuse du robot-frangin (insupportable), quand l'humour est très simplet et les combats ne montrent pas une égratignure. L'intrigue pompe tout sur la SF d'anticipation la plus basique (vous allez avoir des relents de déjà-vu toutes les cinq minutes), dont on ne doute jamais de la fin (et l'on ne se trompe pas), le film enfonçant des portes ouvertes sans aucune imagination. Tout est tiède, sans émotion, sans discours sur l'IA et la domotique, alors que l'ouverture du film regorgeait de sujets : que sont devenus les humains remplacés au travail par ces robots infatigables ? Que devient la société à long terme avec ces casques aliénants sur la tête ? On voit bien une petite seconde spoiler: un couple d'humains qui a "oublié de vivre" avec leur casque vissé sur la tête
, mais comme l'image dure une seconde et demi (il ne faudrait surtout pas traumatiser les petits de 5 ans et moins), l'idée est jetée dans la fosse (pour ceux qui l'auront chopée au passage) mais on n'en fait absolument rien. Et l'ouverture balaye en une phrase le fait que les robots ont développé une intelligence propre, un joli "Chut, c'est magique" assez désagréable. D'accord, on est dans un film de SF pour enfants, mais n'aborder jamais la question de leur développement depuis le Rumba qui tape dans les murs jusqu'au Monsieur Peanut qui débat avec vigueur (on ne demande même pas d'aborder les détails, on laisse cela à Asimov) revient à creuser un peu plus le néant de contexte qu'instaure ce The Electric State bien pauvre. On aurait aussi pu rêver d'un brin d'émotions et de tensions en changeant un détail dès le départ : on aurait fait du robot jaune le dernier refuge de l'esprit du frangin (plutôt qu'un jouet dirigé à distance, ce qui signifie que le frangin est vivant ailleurs), on aurait tremblé à chaque accident qui arrive au robot, on aurait eu peur pour lui comme si c'était le petit frère, mais la dynamique "simple duplicata" enlève tout enjeu de survie, tout suspens. Comment croire alors à la spoiler: fausse fin "dramatique"
que le film peine à mettre en place, et l'on n'est encore une fois pas surpris par la dernière image du film (pas une égratignure, rappelez-vous). Les acteurs sont là ouvertement pour toucher leur chèque, les effets numériques sont très soignés (à ce prix-là, encore heureux), et l'histoire est d'une linéarité et prévisibilité affligeante, réservant ce film à un public vraiment jeune et patient (bon courage pour les 2h05, les enfants).
2,0
Publiée le 17 mars 2025
Si le film est une réussite visuelle et possède des effets spéciaux solides, le fond est malheureusement beaucoup plus bancal. The Electric State porte tous les stigmates du gros blockbuster américain contrôlé par ses studios. Au final le film ne fait aucune vague, est sans surprise et est totalement convenu.
2,0
Publiée le 17 mars 2025
Une fois de plus, netflix montre que l'argent et les grands noms ne suffisent pas à faire un bon film.
Visuellement il n'y a rien à dire. C'est propre.
Pour tout le reste c'est mauvais....Je voulais voir un film adulte, je me retrouve unefois de plus avec un film pour gamin....il aurait pû être fait par disney...
Millie , l'actrice gamine suréévaluer, Chris toujours la quand il y a de l'argent...L'histoire est inintéresante et on sait déja ce qu'il va se passer...Pas/peu d'actions, pas/peu d'humour...un film sans âme..
2,5
Publiée le 18 mars 2025
Nouveau film de science-fiction à gros budget, made in Netflix, parlant du combat éternel entre les humains et les robots, qui m' a pour le coups perdu en route. Je ne suis jamais entré dans ce film, malgré un visuel très beau, et un monde rétrofituriste plus ou moins convaincant.
Je suis passé totalement à côté, pourtant je suis un grand fan de l'univers Fallout.

La technique et les effets spéciaux sont très bien maîtrisés, ce qui contraste avec un scénario plus que banal, et une écriture des personnages très légères.
Ce film n'est pas déplaisant à voir, mais ne satisfera pas les grands fans de SF
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