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Votre avis sur Marriage Story ?
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Kylo Ren vs Black Widow ? Je plaisante, on en est loin. Il s'agit ici d'une chronique sur une séparation, typique du cinéma newyorkais de Woody Allen. Scarlett Johansson est insupportable, Adam Driver est incroyable, les deux sont bluffants, fantastiques. Si le film n'était pas horriblement long je lui aurais mis 4 étoiles.
C'est pas mal mais ça m'a un peu donné l'impression qu'on a essayé de répliquer du Woody Allen des temps modernes. Avec un cast comme celui-ci, je m'attendais à une histoire un peu mieux ficelée.
Noah Baumbach signe un drame bouleversant sur la fin d'un couple interprété avec brio par Adam Driver et Scarlett Johansson qui sont éclatant de beauté, et plein de splendeur. Marriage Story (bien que le vrai titre devrait être Divorce Storry) a des allures de roman de Fitzgerald dans tout ce qu'il y a de plus cruel mais aussi de plus humains. Un grand film à ne pas manquer réellement éclatant de beauté avec une Laura Dern a son meilleur !
selenie
Le récit se construit autour de deux paramètres : le féminisme et l'importance de l'avocat. Le scénario est particulièrement intelligent, montrant bien les deux points de vue même si on aurait préféré un réel 50/50 homme-femme ; en effet, l'épouse ne se montre qu'en présence de son époux alors qu'on s'attache à la solitude de l'homme. Mais il y a aussi la mise en scène de Noah Baumbach qui met en place un rythme singulier, un rythme par intermittence qui permet de matérialiser les hésitations du couple. Plus paritaire et plus viscéral que "Kramer contre Kramer" souvent citer comme une référence, le film de Baumbach mérite clairement d'être vu et conseillé.
Site : Selenie
Site : Selenie
Un couple d'artistes oscillant entre la musique et le cinéma, deux acteurs principaux incroyables, une sensibilité à fleur de peau, une séparation douloureuse, des scènes monochromes si justes et si belles: on se croirait presque replongés dans Lalaland, l'énorme succès de Damien Chazelle.
Mais ici, l'aspect est plus réaliste, sinon naturaliste: non, la beauté n'est pas là où l'horreur n'est pas, les contraires se confondent et se confirment. C'est d'ailleurs la dynamique du film: on est touché dès les premiers mots de Nicole (Scarlett Johanson) et ses quelques redites émues, qui font oublier qu'elle lit un script. L'effet de réel, surtout dans une histoire d'amour (oui, c'en est une, j'y viens), est rare, surtout de cette manière, si juste, si peu excessif (ah oui, Nicole, eyes wide shut?).
Le film a pour lui d'être extrêmement bien filmé, ces monochromes incroyables, les fondus enchaînés fonctionnent bien, les plans, dans le métro, et les beaux silences, il joue même d'un lieu commun - la profondeur de champ à la fin, coucou Lucky Luke - en le sublimant: le père d'Henry, d'abord détesté pour son talent égocentré, devient touchant, peu à peu, sans être néanmoins aimable. L'enfant lui-meme évolue dans sa perception. Oui, quand il se coupe, il s'évanouit. Quand il lit une lettre de son ex, il pleure. Il n'est pas parfait, il a des défauts, comme le stygmatise le mur à l'assistante sociale.
Le film ne déroge pas à la règle: on peut regretter le jeu d'acteurs secondaires, la grand-mère notamment, dont le jeu médiocre contraste malheureusement avec ce jeu radieux de Scarlett Johanson, qui par son talent, son jeu intelligent, calculé et fin, prend toute la place. De même, d'infimes longueurs viennent ponctuer le film, qui est parfois plus rationnaliste qu'ennuyant, comme une œuvre trop parfaite qu'elle semble inatteignable. Heureux soient les défauts, donc!
Pour les deux acteurs principaux, on peut parler de performance, mais leur état de grâce n'a rien de commercial. Ce n'est pas du pur consommable, c'est du complexe-complexe. Dans cette incompréhension, Gondry n'est pas loin: tout est beau, puis tout bascule, tout n'était pas simple.
Les enjeux complexes de ce film viennent également de son discours: tantôt ouvertement pro-féministe (l'avocate), tantôt dépolitisé, le film oscille entre ces réalités et ces personnages avec un certain génie, refusant toute simplification, tout manichéisme pourtant si tentant.
En résumé, nous faisant sentir l'odeur de son pain grillé, le réalisateur nous invite dans ce monde incroyable, le nôtre, où tout semble nouveau étant pourtant si ancien, donnant un fil cyclique à une histoire sans queue ni tête (c'est le principe du cercle) ou plutôt ne se résumant pas à la passion ou à la raison: un chef d'œuvre à éprouver absolument.
Mais ici, l'aspect est plus réaliste, sinon naturaliste: non, la beauté n'est pas là où l'horreur n'est pas, les contraires se confondent et se confirment. C'est d'ailleurs la dynamique du film: on est touché dès les premiers mots de Nicole (Scarlett Johanson) et ses quelques redites émues, qui font oublier qu'elle lit un script. L'effet de réel, surtout dans une histoire d'amour (oui, c'en est une, j'y viens), est rare, surtout de cette manière, si juste, si peu excessif (ah oui, Nicole, eyes wide shut?).
Le film a pour lui d'être extrêmement bien filmé, ces monochromes incroyables, les fondus enchaînés fonctionnent bien, les plans, dans le métro, et les beaux silences, il joue même d'un lieu commun - la profondeur de champ à la fin, coucou Lucky Luke - en le sublimant: le père d'Henry, d'abord détesté pour son talent égocentré, devient touchant, peu à peu, sans être néanmoins aimable. L'enfant lui-meme évolue dans sa perception. Oui, quand il se coupe, il s'évanouit. Quand il lit une lettre de son ex, il pleure. Il n'est pas parfait, il a des défauts, comme le stygmatise le mur à l'assistante sociale.
Le film ne déroge pas à la règle: on peut regretter le jeu d'acteurs secondaires, la grand-mère notamment, dont le jeu médiocre contraste malheureusement avec ce jeu radieux de Scarlett Johanson, qui par son talent, son jeu intelligent, calculé et fin, prend toute la place. De même, d'infimes longueurs viennent ponctuer le film, qui est parfois plus rationnaliste qu'ennuyant, comme une œuvre trop parfaite qu'elle semble inatteignable. Heureux soient les défauts, donc!
Pour les deux acteurs principaux, on peut parler de performance, mais leur état de grâce n'a rien de commercial. Ce n'est pas du pur consommable, c'est du complexe-complexe. Dans cette incompréhension, Gondry n'est pas loin: tout est beau, puis tout bascule, tout n'était pas simple.
Les enjeux complexes de ce film viennent également de son discours: tantôt ouvertement pro-féministe (l'avocate), tantôt dépolitisé, le film oscille entre ces réalités et ces personnages avec un certain génie, refusant toute simplification, tout manichéisme pourtant si tentant.
En résumé, nous faisant sentir l'odeur de son pain grillé, le réalisateur nous invite dans ce monde incroyable, le nôtre, où tout semble nouveau étant pourtant si ancien, donnant un fil cyclique à une histoire sans queue ni tête (c'est le principe du cercle) ou plutôt ne se résumant pas à la passion ou à la raison: un chef d'œuvre à éprouver absolument.
Délicieuse immersion dans une couple qui, comme tant d'autres, se délite sans jamais vraiment cesser de s'aimer. Marriage Story, douce amer, approche avec justesse et élégance la rupture, pas si juste que ça, et pourtant inéluctable. Se séparer pour continuer à grandir tout en continuant à s'aimer encore un peu... Une question banale et si fondamentale
Ce film mérite t'il tout l'engouement qu'on lui a attribué ? NON. Les deux acteurs principaux jouent bien mais le film est redondant et ennuyant. Il y a des chefs-d'œuvre tel que Le Mans 66 qui sont sorti à la même période et ils ne sont même pas nommés aux oscars c'est très étrange.
Christoblog
Aussi vite oublié que vu, Marriage story est un nouvel exemple de l'incapacité de Netflix à produire un très grand film.
Le film de Baumbach n'est pas désagréable à regarder : c'est plutôt bien enlevé (bien que trop long), les acteurs sont formidables, et la collection de vignettes qui constituent le film est plutôt plaisante à parcourir.
On ne peut s'empêcher toutefois de constater que le propos est insignifiant, que la tension dramatique s'étiole et que le film brille par son absence totale d'originalité. Les états d'âmes sentimentaux des couples aisés américains n'intéressent probablement plus grand monde aujourd'hui. Et ce ne sont pas les morceaux de bravoures du film (la dispute, la démonstration d'Adam Driver au restaurant), trop visiblement brillants, qui parviennent à hisser le film à des niveaux supérieurs.
Agréable donc, jusqu'à un certain point, comme un Woody Allen, à qui Baumbach ressemble de plus en plus.
Le film de Baumbach n'est pas désagréable à regarder : c'est plutôt bien enlevé (bien que trop long), les acteurs sont formidables, et la collection de vignettes qui constituent le film est plutôt plaisante à parcourir.
On ne peut s'empêcher toutefois de constater que le propos est insignifiant, que la tension dramatique s'étiole et que le film brille par son absence totale d'originalité. Les états d'âmes sentimentaux des couples aisés américains n'intéressent probablement plus grand monde aujourd'hui. Et ce ne sont pas les morceaux de bravoures du film (la dispute, la démonstration d'Adam Driver au restaurant), trop visiblement brillants, qui parviennent à hisser le film à des niveaux supérieurs.
Agréable donc, jusqu'à un certain point, comme un Woody Allen, à qui Baumbach ressemble de plus en plus.
Dans "Marriage Story", Adam DRIVER et Scarlett JOHNSON forment un couple de cinéma troublant de vérité. Grâce à la mise en scène très soignée de Noah BAUMBACH, le film se révèle à la fois percutant et bouleversant. En s'inspirant de son propre divorce avec l'actrice Jennifer LEIGH, le cinéaste démontre ce déchirement inéluctable entre un homme et une femme dans leur union sacrée. C'est remarquablement joué par les deux protagonistes principaux qui méritent amplement leur nomination aux Oscars. Ces derniers sont brillants et touchants. Le film est un peu long, certes, mais cela permet de brasser des sentiments contraires et d'en faire une œuvre aboutie
L'histoire offre une vision magnifique de l'amour, sublimée par des images resplendissantes. D'autre part, ce film est émouvant grâce à ses scènes fortes en émotions et la situation compliquée dans laquelle se trouvent les personnages. On ne peut passer à côté des prestations de Scarlett Johansson et Adam Driver qui resteront gravées dans ma mémoire. Ce film traite non seulement de la complexité de se séparer sans s'oublier mais propose aussi une critique du système juridique américain. Tout simplement magnifique, je le recommande à tous.
J'admets volontiers que c'est super bien joué, très bien réalisé. Mais j'ai trouvé ça éprouvant, limite désespérant et beaucoup trop long.
C'est juste "beau" je conseil vivement, c'est incroyablement magnifique. Le jeu d'acteur est fantastique, l'évolution des personnages et très bien ficelée et chaque détail est important, c'est aussi un des rares films qu'y m'ai fait pleurer ngl.
Kurosawa
Noah Baumbach s'inspire de son propre divorce avec "Marriage Story", un drame sans pathos et d'une justesse qui respire l'authenticité. Les premières minutes du film sont trompeuses car elles nous préparent à une romance mignonne et délicate (les époux décrivent en off la personnalité de leur conjoint) avant que l'on se rende compte que ces textes font partie de la procédure de divorce qui les concerne – et cette lecture trouvera un écho déchirant à la fin en ce qu'elle met définitivement fin au couple. Sans jamais prendre parti pour Charlie ou Nicole, Baumbach montre précisément l'auto-destruction de deux êtres qui se font du mal sans le vouloir, à cause notamment de l'influence de leurs deux avocats qui retournent habilement des gestes anodins en éléments pernicieux. Il reste pourtant un peu d'amour mais la bataille pour la garde de leur fils unique anéantit ce qui reste de tendresse – à ce titre, la longue scène de dispute dans la partie finale montre à quel point les mots dépassent l'entendement : la douleur qu'ils s'infligent n'est liée qu'à leur ego d'artiste et n'est en rien fondée sur de réels sentiments. D'une grande précision dans la mise en scène, laquelle fait ressentir le malaise ambiant par une disposition méticuleuse des personnages dans le cadre, "Marriage Story" est un très beau film porté par deux acteurs qui trouvent chacun un des meilleurs rôles de leur carrière. C'est donc en faisant preuve de sobriété que le film laisse affleurer l'émotion, en faisant parler la force de situations vécues et poignantes.
Cinéphiles 44
Avec “Marriage Story”, Noah Baumbach nous livre son oeuvre la plus aboutie et elle est à découvrir exclusivement sur Netflix. Adam Driver et Scarlett Johansson sont en phase de divorce. Ils se sont aimés très fort comme nous le prouve le portrait qu’ils se font de l’autre dans l’introduction. Aujourd’hui, quelque chose s’est brisé. Bien qu’ils aient un enfant en commun et une affection certaine envers l’autre, la thérapie de couple ne fonctionne pas. Ils vont tenter de se quitter en bon terme, mais c’était sans compter sur la détermination féroce de leurs avocats. Le casting est brillant de sincérité. Le duo semble extrêmement soudé dans le jeu et les personnages secondaires comme Laura Dern sont incroyables. “Marriage Story” parle de divorce avec humour et nostalgie tout en étant plein de tendresse et de bienveillance. Magnifique.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Un film Netflix qui aborde un sujet délicat pour beaucoup de familles. Honnêtement j'ai passé un bon moment mais le tout serait bien fade sans les incroyables performances de Adam Driver et Scarlett Johansson. Et cela se voit très clairement que le réalisateur mise beaucoup sur leurs jeux d'acteurs et leurs mimiques. Bref, le couple creve l'écran dans un film qui manque un peu de piment à mon goût.
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