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    Adoration
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    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Fabrice du Welz est un cinéaste de l’extrême. Non pas parce que ses films soient profondément choquants (dans le genre on a Gaspard Noé un cran au-dessus) mais parce qu’il creuse un sillon singulier et unique dans le cinéma francophone. Ses films sont complètement en dehors des modes et sont si particuliers qu’ils ne peuvent que scinder l’opinion du public en deux. « Adoration » est le troisième et dernier volet de sa trilogie sur les Ardennes après « Alleluia » et « Calvaire ». Des films déjà très peu consensuels, étranges voire dérangeants. Cet opus qui voit la fuite de deux jeunes adolescents dans la nature n’est peut-être pas aussi bizarre que ces films précédents mais il n’en demeure pas moins un véritable calvaire pour le spectateur. Et son essai à Hollywood (« Message from the king ») ainsi que sa grosse production tricolore (« Colt 45 »), s’ils n’étaient pas inoubliables, nous semblaient bien plus réussis et plaisants bien que ne développant pas vraiment son ADN artistique.



    « Adoration » plaira peut-être aux fans irréductibles du cinéaste et aux adeptes d’un certain cinéma marginal, mais le calvaire pour tous les autres qui n’adhéreront pas à cette proposition de cinéma différente sera total. Et on en fait partie tant, dès les premières images, on reste sur le bas-côté et on n’y croit pas. Dès lors, l’heure et demie que dure le film va nous sembler longue, très longue. Puisqu’à aucun moment, on ne parvient à rentrer dans cette histoire ou plutôt ce semblant d’histoire. On est dans ce que le cinéma d’auteur radical fait de pire, à la limite de l’expérimental. Si on est envoûté et client, on pourra apprécier tant cette œuvre se démarque mais lorsque ce n’est pas le cas, c’est déplaisant et on attend qu’une chose après s’être copieusement ennuyés : qu’arrive le générique de fin.



    On a le droit à des dialogues parfois incompréhensibles, des gamins parfois bien dirigés et parfois complètement à côté de la plaque (Fantine Harduin et son hystérie sont parfois ridicules), les envolées oniriques et poétiques ne fonctionnent pas du tout (à l’exception de deux ou trois plans assez picturaux et travaillés qui ont de la gueule) et l’image est désespérément laide alors que la nature filmée est magnifique. La thématique de l’amour fou est ici bien rendue mais quelque peu caricaturale et bien trop exacerbée pour être crédible. On est à la lisière du conte, du conte fantastique même, mais ça ne prend jamais vraiment. Cette fuite de deux enfants aurait pu être bucolique, charmante, évanescente et plaisante, elle est juste interminable, désagréable, amorphe et opaque. Une proposition de cinéma louable mais qui ne plaira pas à grand monde.


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    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Très beau film de Fabrice Du Welz. La base de l'histoire est simple, celle d'un jeune garçon solitaire qui rencontre une jeune fille ayant des troubles psychiatriques et dont il tombe fou amoureux. FOLIE et AMOUR, voilà deux mots résumant à eux seul le film. Un amour rendu impossible par l'opposition des situations personnelles des 2 personnages et qui pourtant vont tout faire pour le rendre possible. Et c'est toute la psychologie des 2 jeunes personnages et leur évolution qui est extrêmement intéressante, puisque le jeune homme découvre naïvement la puissance de l'amour en même temps que la puissance destructrice que celle-ci peut entraîner, alternant sans cesse la confrontation de ses sentiments amoureux et de ses valeurs personnelles allant à l'encontre des pulsions instables de la jeune fille. La mise en scène est soignée, les 2 jeunes acteurs sont sublimement filmées, avec beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup de poésie. J'ai vraiment été bluffé par Thomas Gioria qui avait déjà incarné un rôle très fort pour son premier film "Jusqu'à la garde" primé aux Césars. Là encore il parvient à convaincre de façon étonnante et avec force, avec en plus des scènes très compliquées à jouer pour un si jeune acteur, je pense notamment aux scènes sexuelles ou de confrontation violente. Toujours juste, j'ai vraiment été touché par sa prestation. BRAVO à lui. Fantine Harduin, sa partenaire de jeu, est elle aussi à la hauteur ! L'affiche mettait en avant la tagline "L'amour. Ou rien", le dernier plan du film, sublime, répond de la plus merveilleuse des façons à cette problématique.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Dans l'asile psychiatrique dans lequel travaille sa mère, un adolescent gentil, introverti et un peu rêveur va faire la rencontre d'une jeune fille atteinte de troubles se rapprochant d'une forme de schizophrénie.
    Tombé amoureux d'elle au premier regard, il décide de l'aider à s'enfuir : un voyage un peu fou à travers le pays débute alors pour ce duo juvénile.
    Certaines qualités artistiques sont bien présentes dans cette cavalcade amoureuse hors du temps et des réalités.
    Les deux jeunes comédiens sont également assez convaincants dans l'ensemble, le rôle de Benoît PoelVoorde en fin de film ne restera malheureusement qu'anecdotique.
    Seulement voilà : je n'ai pas accroché du tout !
    J'ai alterné les moments malaisants liés à la folie de cette fillette et les passages ennuyeux dus à un scénario finalement assez plat à la limite du crédible.
    J'ai même ressenti de la peine pour ce garçonnet embarqué bien malgré lui dans un véritable tourbillon dramatique.
    Décevant et un brin crispant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Il y a des fois où, comme face à cet « Adoration », je reste totalement de marbre, insensible, du début jusqu’à la fin.

    Alors dans ces moments là je me pose la question : qu’est-ce qui cloche au point que je n’arrive pas DU TOUT à rentrer dans le film ?
    Une question qui m’a d’autant plus hanté dans le cas présent puisqu’avec « Adoration », j’avais affaire à un film dont le réalisateur m’est pourtant très cher puisqu’il s’agit de Fabrice du Welz.

    Alors certes, c’est vrai que j’ai eu du mal avec sa caméra au poing qui tremblait pour un rien ; avec ses quelques zooms brutaux qu’il fait parfois dans l’espoir de surappuyer certaines émotions ; ou bien encore avec sa photographie jaunie assez baveuse et que je n’ai pas trouvé très raccord avec les lieux, les thématiques et même les costumes. (Quand la couleur portée en permanence par ton héroïne c’est le rouge, tu ne choisis pas le jaune comme teinte dominante. Enfin bon, moi je dis ça, ce n’est peut-être qu’une affaire de goûts après tout…)

    Mais malgré tous ces petits soucis formels, je me dois tout de même de reconnaître qu’au-delà de ça, « Adoration » s’efforce de construire une histoire touchante entre deux adolescents tout en sachant éviter les pièges les plus fréquents.
    Ses personnages sont plutôt crédibles. Non seulement leur écriture tient la route mais en plus ils sont tous deux remarquablement interprétés par les pourtant très jeunes Thomas Gioria et Fantine Harduin. Et à cela s’ajoute même de nombreuses tentatives formelles qui cherchent à exacerber les sens, que ce soit par des effets de lumière, de montage ou bien par des nappes musicales.
    Et pourtant, malgré tout cela, rien n’y a fait. Je suis resté de glace.
    Toujours à l’extérieur de ce film.
    Exaspéré même…

    Mais alors que s’est-il donc passé entre cet « Adoration » et moi ?
    …ou plutôt que ne s’est-il PAS passé ?
    Car en réalité le problème est bien là.
    Il tient non pas dans ce qui est mais plutôt dans ce qui manque
    Or, selon moi, ce qui manque ici à cet « Adoration » c’est de l’élan.
    Pour espérer émouvoir, encore faut-il que le film soit capable de mouvoir.
    A un moment donné, il faut donc forcément que survienne une pichenette ou un déséquilibre qui sorte le spectateur de son immobilisme, de ses certitudes, voire de sa léthargie.
    Or, avec « Adoration », cette pichenette ou ce déséquilibre, chez moi, ils ne sont jamais venus.

    Et la raison à tout cela me semble bien simple.
    Dès la première minute de film, j’avais déjà toute l’intrigue en main.
    J’avais compris qui était ce garçon, ce qui le caractérisait et comment il allait évoluer puis finir. De la même manière que j’avais déjà tout compris de qui était la fille, de ce qui la caractérisait et de comment elle allait évoluer puis finir.
    Un vrai sentier dégagé jusqu’au point d’arrivée.
    Une longue piste d’aéroport d’1h40 allumée d’un bout à l’autre.
    Zéro surprise. Rien que de l’évidence.

    Alors OK, on peut très bien commencer un film comme ça et puis finalement rentrer dedans, progressivement. Mais pour que cette chose survienne, encore faut-il qu’à un moment ou à un autre, le film nous apporte une situation à laquelle on ne s’attendait pas. Une scène qui offre un angle qu’on n’avait pas anticipé. Un décalage. Une richesse.
    Or là, plus le film avançait et plus il ne faisait que confirmer ce que je savais déjà depuis le départ.
    Pire, à force de rester aussi longtemps sur son sentier des attendus et des évidences, il a fini par me lasser. M’ennuyer. M’exaspérer…

    Alors peut-être est-ce sévère de claquer la porte assez sèchement au nez de cet « Adoration ».
    Une étoile sur cinq possibles, c’est violent tout de même, et j’en ai parfaitement conscience.
    Seulement voilà, quand un film – aussi bien joué et aussi honorablement réalisé soit-il – ne parvient à AUCUN moment à me prendre à défaut, c’est qu’au fond il n’a rien de plus à dire que ce que je connais déjà.
    Moi, cet « Adoration », je ne sais pas où je l’ai déjà vu, mais j’ai vraiment l’impression de l’avoir déjà vu mille fois.
    Cette histoire – aussi bien jouée soit-elle – au fond elle est atrocement banale. Prédictible. Et au fond, même purement illustratrice.

    Et moi tout ça, ça m’amène à la conclusion suivante.
    On a beau être un très bon conteur et disposer des meilleurs outils pour transmettre ses récits, quand on n’a rien à dire, toutes ces qualités deviennent vite bien vaines.
    Inutile d’espérer un bon café d’un excellent moulin qui n’a pas de grain.
    Car au fond « Adoration » c’est ça. Ce n’est même pas un mauvais café. C’est juste pas de café du tout. C’est un moulin qu’on regarde tourner à vide, la tasse à la main, à attendre comme un imbécile ce qui ne surviendra pourtant jamais.

    Triste constat donc venant de Fabrice du Welz.
    Lui qui s’était plaint que son expérience américaine l’avait brimé de toute part, voilà que son retour en Europe aboutit à un film aphone.
    C’est d’ailleurs là tout le mal de ce type d’« adoration ».
    A vouloir rester aveugle pour préserver son amour, on en perd sa lucidité.
    Et à défaut d’avoir perdu son cinéma, ici, Fabrice du Welz a tout de même perdu tout le reste, ce qui, au vu du résultat, semble au final presque pire…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Ce film est un enfer, l'enfer des personnes atteintes de maladie mentale et de leur entourage, mais qui sont si attachantes, par contre si vous voulez voir un film détendant allez voir autre chose, c'est assez difficile !
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Ce n'est sans doute pas avec Adoration que Fabrice Du Welz fera l'unanimité mais cela ne l'empêchera sans doute pas de continuer de bravement continuer à creuser son sillon, à l'écart des modes, avec son cinéma à la fois rugueux et doux et franchement personnel (c'est une qualité rare). Adoration se singularise par ses partis pris esthétiques, surtout, et narratifs, à la croisée d'un réalisme parfois sordide et d'un lyrisme qui n'a pas peur de paraître exacerbé, au risque de friser l'exercice de style et le formalisme. L'histoire en elle-même n'est pas si originale, la fuite éperdue d'un couple malade d'amour en marge d'un monde qui ne peut les laisser ensemble, mais elle se nimbe d'un romantisme d'autant plus aigu qu'elle concerne de très jeunes gens, encore des enfants. Du Welz met beaucoup de pudeur dans la relation entre ces deux héros, parfaitement incarnés par Thomas Gioria et Fantine Harduin, recherchant une certaine pureté qui ne trouve d'écho que dans la nature bienveillante qui les accueille. Pari difficile à tenir étant donné l'état mental de l'un des deux mais que le cinéaste parvient à sublimer par ses choix de mise en scène, jamais banals et largement inspirés par l'univers des contes. L'équilibre du film est très fragile et en conséquence ne séduira pas toutes les audiences mais c'est justement par sa cohérence de forme et de fond et sa capacité à tenir sa fière tonalité, dès lors qu'on accepte sa belle radicalité, que l'on suit le cœur battant les aventures de ces deux presque adolescents quelles qu'en puissent être la fin et les conséquences puisque comme le dit sa somptueuse affiche : il n'y a pour eux que l'amour. Ou rien.
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Non, vraiment pas, mais alors vraiment pas en adoration face a ce film. Entre la caméra qui tremblote et les coups de zoom intempestifs, sans compter l'hystérie du personnage de Gloria que je ne trouve pas très bien joué ainsi que le rôle de Paul adolescent assez plat et falot avec ses "je sais pas".
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Le réalisateur a sans doute voulu réaliser un film poétique sur l'adolescence. Le résultat est très ennuyeux. Les personnages ne sont jamais attachants. On a du mal à croire que le jeune garçon, à moins qu'il ne soit vraiment demeuré, se laisse ainsi entraîner dans cette cavale par une malade mentale. Même en oubliant les invraisemblances, c'est raté.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Avec Adoration, Fabrice Du Welz signe une œuvre singulière sur l’histoire d’amour très particulière entre deux adolescents parfaitement campés par Thomas Gioria et surtout une Fantine Hardouin assez terrifiante (notons que Benoît Poelvoorde possède un rôle assez secondaire mais important pour l’histoire). Le cinéaste signe une œuvre assez intrigante et très ambiguë qui peut troubler le spectateur amateur de films de genre mais qui peut le couper du grand public.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2020
    Après "Calvaire" et "Alléluia", Fabrice du Welz revient avec une fugue amoureuse plus lumineuse qu'à son habitude, mais certainement pas plus assagie. Un film dont la force vient surtout de celle de ses deux jeunes acteurs.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2020
    Le jeune Thomas Gioria nous avait touché dans le “Jusqu’à la garde” de Xavier Legrand. A 16 ans, il est déjà sur le devant de la scène avec “Adoration” où il incarne un adolescent solitaire. Il rencontre Gloria, une patiente de la clinique psychiatrique où travaille sa mère. Follement amoureux, Paul et Gloria vont s’enfuir, loin des adultes. Crédible et très ancré dans la réalité, “Adoration” fascine par sa mise en scène surréaliste où les deux protagonistes nous emmène dans un road movie psychologique et mélancolique. Bien que singulière, la fragilité de l’oeuvre la rend difficilement touchante.
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2020
    Un film touchant où le jeune Paul tombe amoureux de Gloria, malade internée dans un hôpital psychiatrique. Leur relation destructrice est subliment interprétée.
    leotain
    leotain

    9 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2020
    ADORATION est un film étrange : une réadaptation un peu glauque des contes de fées. Le concept m'a beaucoup plu même si au final, le film a quelques longueurs. Les deux acteurs ont quelque chose d'hypnotique mais le véritable atout du film est son image qui est superbe, sensible et chaleureuse. Essayer d'y aller tant que le film est encore un peu à l'affiche.
    William Dardeau
    William Dardeau

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2020
    Il semble bien que le réalisateur de Adoration ait ses adorateurs ! Un contributeur s'excuse même durant des dizaines de lignes de ne pas avoir aimé le film, alors qu'il était un inconditionnel des précédents. Je serai plus concis, et ne ferai pas de références aux autres films de Fabrice du Welz que je n'ai pas vu. Adoration est ennuyeux, prétentieux, filmé à la va comme je te pousse , avec des dialogues niveau sixième. Le problème avec ce type de film est celui que je dénonce souvent avec un certain cinéma français actuel: aucun travail sur le scénario, aucun travail sur les dialogues (d'ailleurs quand la gamine hurle, on ne comprend rien à ce qu'elle dit), en fait aucun travail sur rien ! Si Fabrice veut filmer des paysages, des oiseaux, les nuages, qu'il fasse un documentaire. En plus les deux ados sont horripilants. Les adorateurs se sont fourvoyés, il faudrait qu'ils se reprennent . Film à fuir évidemment.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2020
    Paul (Thomas Gioria) est un jeune garçon solitaire élevée par sa mère célibataire qui travaille dans une clinique psychiatrique. C'est là qu'il rencontre Gloria (Fabntine Harduin), une jeune fille qui vient d'y être enfermée. Gloria convainc Paul qu'elle est victime d'un complot et obtient son concours pour s'évader.

    Fabrice Du Welz est un réalisateur belge qui a commencé sa carrière par plusieurs films d'épouvante. "Calvaire", "Vanyan" et aujourd'hui "Adoration" ont pour point commun de se dérouler en pleine nature, dans une forêt tour à tour hospitalière et menaçante. C'est elle le principal acteur de ce river movie qui voit les deux adolescents descendre un cours d'eau pour échapper à leurs poursuivants. Dans leur fuite, ils rencontreront un couple de touristes flamands puis le vieux gardien d'un terrain désaffecté.

    L'apparition dans ce rôle de Benoît Poelvoorde au dernier tiers du film manque voler la vedette aux deux enfants qui en sont les principaux protagonistes. On avait déjà vu Thomas Gioria dans "Jusqu'à la garde" (il y interprétait le rôle du fils de Denis Ménochet et de Léa Drucker, brinquebalé entre ses deux parents) et Fantine Harduin dans "Happy End" (où elle jouait la petite-fille de Jean-Louis Trintignant).

    Mais la justesse du jeu de ces deux jeunes acteurs ne suffit pas à sauver "Adoration" qui s'englue maladroitement dans une série de lieux communs maniéristes sur la démence, la nature et les premières amours.
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