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Nourigat Tony
7 abonnés
86 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2021
Un bon petit film de sf action fun et divertissant. Un jour sans fin sauce Dead pool avec un méchant Mel Gibson et une Naomie Watts docteur ingénieur. Divertissant et accrocheur sans prise de tête.
La boucle temporelle n'est pas une thématique nouvelle, pas plus que l'idée de sauver le monde! Autour de cascades spectaculaires, d'un déferlement de combats et de fusillades, une part d'humour bien senti et de l'émotion. Malgré quelques creux et facilités, ce thriller tient sur la durée, F. Grillo assure avec poigne son personnage condamné.
Ça fait plaisir de voir un bon Frank Grillo, le film n'est pas ouf n'ont plus mais il fait le taf, Mel Gibson par contre c'est à la limite de la figuration, son rôle de colonel est plat et sans saveur, son personnage n'est même pas développé ce qui est une déception encore plus grande et la jolie Naomi Watts mis à part sa beauté ou on croirait quel n'a pas prit une ride depuis King Kong, son rôle est vraiment plus que secondaire.
Boss Level commence par jouer la carte de l’action décomplexée nourrie au second degré – marque de fabrique des productions contemporaines médiocres, incapables de prendre au sérieux leurs enjeux quand enjeux il y a – pour peu à peu réinsérer ce jeu dans une routine déshumanisante et stérile, le héros finissant par rejoindre le bar où descendre des bouteilles en attendant ses ennemis. Joe Carnahan refuse la linéarité et malmène la chronologie pour présenter, lors des séquences inaugurales, un personnage désabusé et isolé qui noie sa mission et ceux qui l’aiment dans l’alcool, avant que tout ne reparte à zéro, encore et encore. Ce faisant, le réalisateur offre une belle métaphore à la démission d’un mari et père, incapable de protéger les siens ; sa quête devient ainsi une lente rémission au terme de laquelle il se sera raccordé à l’essentiel et aura joué son rôle. Boss Level, par son titre, sa mise en scène vidéoludique et l’omniprésence des écrans, consoles et bornes d’arcade, s’empare du jeu vidéo afin de glisser du virtuel vers le réel : le héros, après que son autodestruction acceptée comme telle ne le satisfait plus si elle occasionne la disparition d’un enfant et de sa mère, prend conscience que sa partie ne l’engage pas seul mais que d’elle dépend la survie des autres. Le long métrage est alors double, à l’instar de la clausule défendue par Ready Player One (Steven Spielberg, 2018) : s’il est divertissant de jouer sa vie en mode individuel, de vivre et de mourir dans un écran, rien ne vaut pourtant le jeu en équipe et la vie construite et partagée avec ceux qu’on aime.
Il y a du Tarentino et du Guy Ritchie dans cet ovni ... On ne s'ennuie pas une minute et l'humour est omniprésent. Très divertissant (si on ne regarde pas le scénario de trop prêt) et bande son top ....
Frank Grillo, Mel Gibson, Naomi Watts, les noms des têtes d'affiches de cette production distribuée hors-cinéma sont assez séduisants. C'était la première fois que je voyais Frank Grillo dans un rôle de gentil il me semble. Comme quoi, il peut tout à fait sortir de son rôle de méchant pour faire l'inverse. A noter qu'il a tourné ce film à 55 ans et que le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a la forme comme très peu d'entre nous l'auront un jour... C'est un bon film, certes pas novateur dans le concept, puisque "Edge of Tomorrow" (2014) et bien avant, "Un jour sans fin" (1993), exploitaient la journée qui se répète encore et encore, mais on n'en passe pas moins un agréable moment, entre l'action et l'évolution du personnage principal. Mon regret ? Sa fin spoiler: car il est dommage de ne pas avoir voulu terminer l'histoire .
Très bon film d'action, le scenario est très sympa, mélange "d'un jour sans fin" et de "Taken" à qui il emprunte pas mal de choses mais à qui en plus il fait de nombreuses références.
2 heures de détente sans grande reflexion, c'est la promesse de ce film et ca me va bien.
La fin m'a quelque peu frustré mais il s'agit d'un choix artistique... ca se respecte :)
Le film est marrant par moment mais n'arrive jamais à vraiment surprendre, la cohérence de son univers ne tient pas la route, on sens aussi que le budget est limité, que les dialogues manque de panache et au vu de ce que propose le film les scènes sérieuses manquent de crédibilité et sont lourdes. Le film n'est pas à jeter mais c'est dommage tout simplement, peut être que si ils avaient joués la carte du délire, les défauts auraient été moins visible.
Bon film d actions ... "un jour sans fin" version je meurs et ça recommence... une bonne distribution, pas forcément original question scénario mais ça envoie, avec de l humour ... et c est déjà pas mal
Joe Carnahan, abonné au gang movie plus ou moins allumé, à la fois comme scénariste, producteur ou réalisateur, s’est fait connaître en 2006 pour Smokin’ Aces (Mise à prix) assez divertissant, et dont ce film reprend quelques figures de style. Comme on l’a déjà remarqué, on pense inévitablement au Un jour sans fin avec Bill Murray et au Edge of Tomorrow avec Tom Cruise. Sauf que Boss Level ne parvient jamais à en faire quoique ce soit malgré son casting honorable, sinon un répétitif game over, plombé par sa voix off, ses scènes d’action baclées et anodines. La faute en incombe surtout à Franck Grillo (remarquable dans Wheelman de Jeremy Rush) qui préfère ici rouler des mécaniques devant la caméra, plutôt que de jouer son rôle de producteur, et faire un film qui en vaille la peine. Un ratage. 2 sur 5. Merci tout de même pour le partage.
Une bouse L’idée était bonne même si le sujet de la journée sans fin a été exploité à l’infini. Sauf qu’ici ça part dans tous les sens. Violence, violence, tout est prévisible. Aucun suspens. Humour lourd. Un vieux Mel Gibson faisant de la figuration. Bref, à ne pas perdre son temps. La fin ? spoiler: ça se veut open end et c’est juste un dénouement bâclé
On nage en pleine série B assumée, décomplexée et explosive! Pas d'autre ambition ici qu'un bon délire pétaradant et bien sanglant mais doté d'un savoir faire certain, aussi bien techniquement que dans la capacité à délivrer du divertissement bourrin, plaisir coupable revendiqué à 100%! Très sympa!
Il est tout de même fascinant de constamment redécouvrir les rouages d'Hollywood et de constater que rien ne semble vouloir changer d'un iota. Boss Level fait partie de cette catégorie de films où le pitch, éculé et rabâché, ne plait finalement pas aux studios qui décident de le larguer en cours de route. Du coup, le nouveau film de Joe Carnahan déboulera directement en VOD sur Hulu en 2021 après plusieurs années de stand-by et une promo anémique. Mais concrètement, que vaut Boss Level ? Et bien... Nous avons une fois encore droit au remake de Un Jour sans fin où un ancien agent des Forces Spéciales (Franck Grillo, l'actioner du pauvre) revit sans cesse sa journée jusqu'à ce qu'il meurt, découvrant qu'il est la cible de bien des tueurs. Mais au bout de la 141ème fois, Roy a bien envie de comprendre pourquoi tout le monde veut sa peau et comment briser la boucle. Pas original pour un sou, le film ne tente hélas même pas de se démarquer de ses modèles (le film de Harold Ramis bien sûr, mais aussi Edge of Tomorrow ou encore Happy Birthdead) et s'avère finalement assez pantouflard du côté du script, n'évitant d'ailleurs pas quelques écueils grinçant (vous savez quand le film est raconté du point de vue d'un héros mais qu'il existe des passages avec d'autres personnages alors que ce même héros n'y soit pas présent). Pareillement, le film manque de rythme, avec de trop longues lignes de dialogues et un montage malheureusement un brin flemmard, Carnahan ne trouvant jamais le ton juste pour faire revivre les mêmes évènements à son protagoniste principal. Un Edgar Wright aurait fait la différence. Il y aura toujours des scènes d'action réussies, d'autres moins, quelques références à la pop culture (le film lui-même se veut être comme un jeu vidéo grandeur nature mais même là c'est à peine esquissé) et de gros cameos bien sympathiques comme Michelle Yeoh et Ken Yeong tandis que Mel Gibson et Naomi Watts cachetonnent sans grande conviction. Bien moins maîtrisé qu'espéré, Boss Level reste tout au plus plaisant mais en rien époustouflant, et on comprendra aisément pourquoi les distributeurs n'ont pas voulu de cette refonte impersonnelle pas si fendarde que ça.