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    Guerre et Paix
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    4,3
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    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2024
    C’était quelque chose à vivre, y’a du bon et du mauvais mais je suis quand même satisfait de l’expérience. Le budget colossal pour l’œuvre est impressionnant, la réalisation est à couper le souffle quand on est sur les champs de bataille, une fresque de plans plus beaux les uns que les autres, avec une vraie ligne conductrice qui tient la route, qui nous narre la société russe qui rentre en conflit avec Napoléon. La partie 2 m’a assez sorti du récit, j’ai trouvé qu’elle était en trop et sans réel intérêt pendant presque 2h mais le reste est juste excellent en tout point, malgré que les acteurs restent assez passoire, on sent pas une prestation qui se démarque des autres, mais le reste rattrape tout. Les 30 première minutes de la dernière partie sont juste parfaite visuellement, c’était incroyable.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2024
    Napoléon 1er mène sa Grande Armée toujours plus loin en Russie, ce qui n’empêche nullement l’aristocratie moscovite de mener leur train de vie habituel, entre mondanités et petits scandales…

    Dix ans après l’adaptation de King Vidor (1956) avec Audrey Hepburn & Henry Fonda, les soviétiques ne pouvaient pas se contenter d’une version américaine (qu’ils ne jugeaient pas fidèle). C’est donc le comédien Sergueï Bondartchouk qui s’attèle à adapter sur grand écran le roman monumental de Léon Tolstoï et en restitue une oeuvre flamboyante, une fresque grandiose et une épopée extraordinaire.

    Une retranscription qui n’a pas son pareil dans l’Histoire du cinéma, de par sa grandeur étourdissante et démesurée (on compte pas moins de 120 000 figurants (dont une majorité de soldats de l’Armée Rouge) et presque autant de chevaux). La mise en scène est à l’image du film, à la fois renversante et titanesque, il n’y a qu’à voir les incroyables scènes de guerre, les rues de Moscou en proie aux flammes, les grandes envolées de la caméra qui tutoie les nuages (les plans aériens sur les champs de bataille ou lors des ballets, à l’aide de caméras télécommandées), l’utilisation du split-screen ou encore le fait que l’un des protagonistes brise le 4ème mur.

    Rappelons néanmoins qu’il s’agit là d’un film de commande produit par le studio soviétique Mosfilm (intégralement financé par l’URSS), cette adaptation était un souhait du Ministère de la culture soviétique de l’époque qui ne lésina pas sur les moyens pour montrer la puissance et la grandeur de l’URSS (le budget est estimé à 100 millions de $, ce qui équivaut aujourd’hui, en prenant compte de l’inflation, à 700 millions de $) et cela transparaît dans tous les plans du film (des décors à perte de vue sur plusieurs hectares, 20 tonnes d’explosif, sans parler de l’utilisation du format 70mm appelé "Sovscope"). Si le film impressionne par sa mise en scène, l’interprétation n’est pas en reste, les premiers comme les seconds rôles nous offrent de beaux moments, mention spéciale aux trois protagonistes principaux (Sergey Bondarchuk, Lyudmila Savelyeva & Vyacheslav Tikhonov).

    Война и мир / Guerre et Paix (1966) ne passe clairement pas inaperçu et vous marque la rétine au fer rouge. Quant à la durée du film (7h), en toute honnêteté, on ne les voit pas passer tant on est pris au coeur de l’histoire et subjugué par les images qui défilent devant nos yeux.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Un peu rude de découvrir en salle les 7h de ce film dans leur intégralité et à la suite : on en ressort en ayant un peu mal au cou et aux jambes... Mais le jeu en vaut largement la chandelle... Évoquer ce long métrage c'est parler d'un monument cinématographique. Je n'ai pas vu la version hollywoodienne de King Vidor, avec Audrey Hepburn, Henry Fonda et Mel Ferrer. Mais nul doute que la version de Bondartchouk constitue l'adaptation ultime du roman fleuve de Tolstoï...

    Tout est réussi dans ce film. Tout d'abord le casting : chaque acteur ou actrice incarne à merveille son personnage, sans rien perdre de sa complexité d'écriture, tout en le rendant à la fois attachant et ambivalent. Le rythme permet de construire et développer cet ample récit. Oui 7h c'est long, mais il ne semble pas y avoir un moment de trop, que ce soit dans les scènes intimistes ou dans les batailles. Parlons justement de la direction artistique : on aperçoit bien les 120 000 figurants à l'écran, pas de doute. Ce film est monstrueusement épique : je n'ai jamais vu au cinéma quelque chose qui ressemble de près ou de loin à la bataille de Borodino, véritable enfer sur terre, entre centaines de milliers de soldats qui chargent, mouvements de foules impressionnants et canons crachant un feu infernal... C'est peu dire que le « Napoléon » de Ridley Scott fait minable à côté, sans parler de son écriture mesquine...

    D'autant que pour poursuivre dans l'épique, Bondartchouk sait utiliser le lyrisme à bon escient et au bon moment. Que ce soit lors de ce bal viscontien, sur le champ de bataille, où les soldats meurent par milliers… En dépeignant un Napoléon fier et intraitable, tel qu'on se l'imagine. Ou encore un jeune soldat qui vient encourager ses vieux camarades, plein d'une fougue juvénile et de l'innocence de quelqu'un qui ignore ce qu'est l'horreur de la guerre... Avec de surcroît cette musique nostalgique, qui serre le cœur lors de passages poignants…

    Il y a aussi un panthéisme surprenant, presque tarkovskien, dans cette attention portée à la terre, à la patrie, aux pleines russes immenses et infinies, au son de l'eau, ou au ciel et aux étoiles... Il est également surprenant qu'un film totalement soviétique exalte à ce point la Russie tsariste et chrétienne orthodoxe...

    Un certain nombre de critiques le constatent : ce film va bien au-delà d'un geste de propagande. De façon inattendue mais bien réelle, c'est avant tout un film russe... Qui matérialise à l'écran ce qu'est « l'âme russe ». En cela, Bondartchouk évite l’académisme, même si ça et là le ton est parfois un peu trop emphatique. Son film vit, il brûle d’une ardeur incandescente, ce qui lui confère un caractère universel et intemporel, loin d’une image figée. Les personnages sont fougueux, bouillonnants, presque fous… Même la comtesse Natacha Rostov, qu’on imaginait calme et sage, se laisse emporter par une passion dévorante…

    En outre, par bien des aspects, le récit adopte un ton humaniste bouleversant. Par-delà les nations et les conflits, les ennemis qui se font face sont avant tout des hommes et des femmes, bien plus semblables qu’ils ne le pensent. Surtout ces peuples « frères » qu’étaient les Français et les Russes (une grande partie du film se déroule dans un français impeccable, en VO !). Ce qui ne rend que plus absurde ces guerres et la barbarie qui en découle toujours, inévitablement… Après le chaos et les massacres, une main tendue, un repas partagé quand on crève de faim, sont le signe qu’il reste malgré tout un peu d’espoir et d’humanité en ce bas monde…

    Au-delà des minutes et des heures, du nombre démesuré des figurants, de la grandeur de l’épopée qui nous est contée… Le « Guerre et Paix » de Bondartchouk est un choc visuel, d’un lyrisme dévastateur, marquant l’esprit par un grand nombre de scènes inoubliables. Profitons de sa ressortie actuelle en salle et en support physique : il s’agit d’un grand chef-d’œuvre – oui, osons le dire – à voir au moins une fois dans sa vie.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Le réalisme des détails, les descriptions psychologiques des personnages et la richesse des thèmes abordés font de cette fresque un exceptionnel témoignage historique et une œuvre majeure du cinéma du XXe siècle. Une adaptation tout aussi monumentale que l’œuvre originale de Tolstoï. Attention ça dure sept heures ...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    46 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2021
    La meilleure version cinématographique de Guerre et Paix, tournée en URSS, et en russe comme il se doit. Elle est la plus fidèle à la lettre et l'esprit de Tolstoï. La reconstitution de l'epoque est exceptionnelle. Le film propose une immense fresque très réussie.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2020
    Un film ( très) long et inégal qui vaut surtout par l'ampleur de la reconstitution, impressionnante , notamment lors des scènes de bataille et plus encore dans la mise en scène de l'incendie de Moscou et dans celle de la retraite de Russie ( avec un plan étonnant et sans doute inédit inédit ) .
    David R.
    David R.

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2020
    C'est du cinéma au grand spectacle, mais avec quel talent. Même si le film, notamment dans sa dernière partie, peine parfois à cacher qu'il est un œuvre commandité et financé par l'état russe, sans doute avec des nobles intentions mais pas seulement, il sait toucher au cœur, notamment dans les scènes les plus intimistes, qui sont sublimes. Bondarciuck, russe qu'il est, a su traduire en images lyriques et inoubliables l'âme russe ainsi que la souffrance d'un pays qui a connu une histoire tragique. A (re)découvrir, sans se laisser décourager par sa longueur (3 DVD pour 6 heures), toutefois quelques coupures auraient été bienvenues. Parmi les comédiens, tous excellents, Ludmilla Savelieva nous bouleverse. Son talent se voit confirmé, si cela peut intéresser quelques spectateurs, dans le film de De Sica avec Loren et Mastroianni, Les fleurs du soleil. Elle est magnifique.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Film démesuré dans sa longueur, Guerre et Paix est sans doute une des grandes épopées du cinéma russe. Difficile de dire si c'est une bonne adaptation (je n'ai pas eu le courage de lire le livre), mais la longueur du film (plus de 6 heures) est à l'image de celle du livre : indécemment longue. Il y a quelques lignes de dialogues et de narration magnifiques, que j'imagine être directement tirées du livre.
    Il vaut mieux s'accrocher dès le début car beaucoup de personnages sont présentés d'entrée de jeu.
    Le film est une vraie épopée guerrière. Sergueï Bondarchuk a mis le paquet sur les scènes de guerre (des centaines ou peut-être des milliers de figurants, de nombreux artifice, panoramas gigantesques) ; certains passages sont également de manière immersive (c'est franchement impressionnant). Les scènes de bal, dans autres registres sont elles aussi impressionnantes, de par les nombreux figurants, les costumes resplendissants et les décors absolument somptueux.
    On peut tout de même reprocher des histoires / intrigues parfois un peu trop déconnectées entre elles, ce qui rend l'accroche difficile. Comme toutes les épopée, l'intégration des petites intrigues dans la grande, est parfaitement maîtrisée. C'est une belle et juste description de ce que la guerre impacte sur une nation, aussi imposante soit-elle.
    Magnifique épopée, dommage qu'elle nécessite autant de temps (pas toujours nécessaire) à l'écran, on est tout de même bien content lorsque le film s'achève. Film à regarder en plusieurs fois (il est divisé en quatre parties).
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Plus de 100 000 000 $ de budgets (sans compter l’inflation, sinon on en sera à 700 000 000), soit le film le plus cher de l’histoire du cinéma, plus de 120 000 figurants dont quelques-uns prêtés par l’armée Rouge, plus de 300 rôles, d’immenses et longues scènes de batailles d’un réalisme impressionnant, 6h44 de films, énormément de costumes réalisés avec soin… Autant le dire tout de suite, « Ben Hur », « Cléopâtre », « Les 10 commandements » ou autres grosses productions Hollywoodienne peuvent aller se rhabiller !

    Finalement et bien aidé par l’état Soviétique, cette adaptation du roman de Léon Tolstoï qui nous raconte l’histoire de la Russie entre 1805 et 1820 et plus précisément durant les campagnes de Napoléon 1er tout en s’attardant sur le sort de familles de l’aristocratie russe en particulier et du peuple en général s'avère à la hauteur de tous les moyens mis en œuvre et de sa réputation.

    Au bout de ses (presques) sept heures de films, on en ressort marqué, c’est (très) rare et presque unique de visionner un tel monument.

    Sergueï Bondartchouk divise le film en quatre chapitres, « Andreï Bolkonski » (lui-même divisé en deux parties), « Natacha Rostov », « 1812 » et « Pierre Bezoukhov »
    Déjà la longueur n’est aucunement un problème, bien au contraire il fallait au moins cela pour retranscrire la richesse du récit. Et Bondartchouk le fait à merveille, bénéficiant d’une excellente et d’une grande richesse d’écritures, il rend son récit passionnant de bout en bout, tout comme les personnages et les relations qu’ils entretiennent, notamment Pierre Bézoukhov et Natacha Rostov qui sont particulièrement attachant et intéressant. Il aborde intelligemment divers thèmes autour de la guerre, l’amour, les conventions, l’amitié ou encore le nationalisme tout en retranscrivant à merveille les enjeux qu’ils soient historique ou dramatique.

    La reconstitution est extraordinaire, que ce soit au niveau des paysages, des costumes ou encore des décors et aident à rendre certaines scènes encore plus magistrales, notamment certaines batailles et surtout la fabuleuse scène de bal de Natacha. D’ailleurs, Bondartchouk ne laisse strictement rien au hasard, il est techniquement audacieux et au sommet (notamment au niveau des plan) et donne une atmosphère fascinante à son film. Il utilise aussi très bien les voix-off (comme dans cette scène de bal d’ailleurs).

    Du côté des interprétations c’est impeccable et en particulier Lioudmila Savelieva (qui d’ailleurs a une ressemblance avec Audrey Hepburn, qui joue le même rôle dans l’adaptation américaine de King Vidor sorti quelques années auparavant) et Serge Bondartchouk.

    Bref, c’est bel et bien un monument que nous livre Sergueï Bondartchouk, justement récompensé par l’oscar du meilleur film étranger, un magnifique et passionnant spectacle où se mêlent émotions, guerre ou encore réflexion. Du très grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Excellent film. Le directeur suit de très près Tolstoï.
    Les images sont superbes, La poésie de Tolstoï se retrouve dans cette oevre. J'ai vu également le "Guerre et Paix" de Vidor. Beau film également mais très hollywoodien. Le film fait la part belle aux personnages principaux mais néglige le sans grade ce que ne fait pas Sergueï.

    Je possède les DVD et j'ai déjà revu ce film plusieurs fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2013
    Attention, chef d’œuvre absolu ! Ceux qui - comme moi - ont eu la chance de le voir en 70 mm sur le grand écran du cinéma les Gobelins à Paris en décembre 2005 à l'occasion du bicentenaire de la bataille d'Austerlitz, en frissonnent encore... La version DVD n'autorise pas les mêmes émotions, mais le souffle épique demeure.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Guerre et Paix fameux roman de Toltsoï considéré parfois comme la plus grande oeuvre littéraire jamais écrite dont la lecture m'avait plutôt ennuyé pourtant cela ne m'a jamais empêché de vouloir découvrir ses différentes adaptations surtout la plus réussie celle d'un Russe et il fallait sans doute un Russe pour retrouver l'âme du roman. J'ai enfin pu voir ce fameux film (grâce à un Allocinéen et j'en profite encore pour le remercier au passage), une adaptation grandiose de Bondartchouk j'avais adoré son extraordinaire Waterloo et dans Guerre et Paix niveau combat on est servi, ce film donne vraiment une idée de ce qu'a pu être ses batailles napoléoniennes sans oublier l'incendie de Moscou ou encore la traversée enneigée des territoires russes, je ne vous cacherais pas que ces passages du film m'ont le plus ravi ; Guerre et Paix dure prêt de 7 heures coupées en 4 parties d'inégales longueurs avec bien sur des moments un peu plus long que d'autres mais dans l'ensemble difficile de s'ennuyer devant. Donc une oeuvre remarquable magnifiquement mise en scène mais aussi jouée avec talent.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2019
    Oeuvre de la dèmesure, le "Guerre et paix" de Serguei Bondartchouk reprèsente d'abord, globalement, la plus belle et la plus satisfaisante des adaptations du roman de Lèon Tolstoï! Seuls des moyens illimitès d'une entreprise d'Etat permettent d'entreprendre un projet aussi ambitieux et colossal! Mais l'explorateur qu'il est, Bondartchouk ne sait trouver sa voie qu'en s'aventurant dans un univers qu'aucun autre cinèaste n'a brillè comme il l’a fait et n'a pas voulu inventer, ni rien ajouter, dans cette oeuvre de musèe divisèe en quatre parties! L'auteur de ce film mammouth est donc Tolstoï! Ce qui n'est vraiment pas certain car la mise en scène, très impressionnante, comporte plus d'une trouvaille et les scènes de bataille, de foules et de grands espaces sont de gigantesques morceaux de cinèma, souvent imitès jamais ègalès! Tout le savoir faire, toutes les possibilitès offertes par l'armèe et le cinèma ont ètè mobilisès pour montrer l'envergure de certaines scènes comme l'hallucinante bataille d'Austerlitz et surtout celle de Borodino, avec l'extraordinaire tènacitè des Russes et l'habile acharnement des français! On peut d'ailleurs remercier chaque figurant pour le travail difficile et peu ordinaire qu'ils ont fourni durant ce tournage pas comme les autres! il aurait ètè impossible par exemple de faire un tel film sans l'armèe! Suprême avantage dans ce film fleuve, les comèdiens s'expriment dans leur langue où il est difficile de ne pas craquer pour Luidmila Savelieva, complètement magique dans le rôle espiègle de Natacha, dont la camèra magnifie son visage dans la scène dèmente du bal! Acteur empesè, Bondartchouk n'en demeure pas moins un excellent Pierre Bezoukhov, traversant 400 minutes de bruit et de fureur mais aussi d'intimitè et d'illusion du bonheur! Cinèmatographiquement parlant, c'est un chef d'oeuvre digne des plus grands, où tout y est filmè avec une perfection inouïe, à l'image près, recevant à juste titre l'Oscar du meilleur film ètranger! Et ce n'est que justice tant cette fresque demeure exceptionnelle de la première à la dernière minute sans distiller le moindre ennui, et qui a dû rendre un certain King Vidor ècarlate de jalousie! Immanquable...
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Pas toujours facile d’être à la hauteur de sa réputation. Film le plus cher de l’histoire du cinéma, une durée de presque sept heures (soit deux fois plus que la version de King Vidor, déjà pas un court-métrage), adaptation d’un des plus grands chefs-d’oeuvre de la littérature mondiale... Il est peu dire que le réalisateur-acteur Sergueï Bondartchouk était attendu au tournant lors de la sortie en 1967.
    Bonne nouvelle : la somme pharaonique dépensée durant les deux ans de tournage se ressent de manière fort positive. Décors immenses et somptueux, costumes aux couleurs resplendissantes, figurants par dizaines de milliers (dont la grande majorité prêtés par l’Armée rouge), des centaines de batteries de canons, vingt-trois tonnes de poudre, amorces et autres fumigènes pour les scènes de bataille... Nous sommes ici conviés à un spectacle impressionnant, comblant toute l’attente que nous pouvions avoir d’un tel projet. Tout aussi important (voire plus) : Bondartchouk, dans sa volonté de rester le plus proche, le plus fidèle possible au texte originel, a su retrouver l’âme, la profondeur qui rendait le roman si inoubliable, notamment en ce qui concerne les nombreux sujets traités. La mort, l’amour, le sens de la vie, la guerre, l’amitié, l’honneur, la gloire... Il semblait quasiment impossible de les traiter chacun avec autant de talent, c’est pourtant le cas, bien que certains soient logiquement plus mis en avant que d’autres. On touche même parfois au sublime lors de quelques séquences presque oniriques où le réalisateur vient par la puissance des images, la beauté de la lumière, à nous faire ressentir tout le sens de l’oeuvre d’origine. On pense alors au meilleur de Terrence Malick, aussi bien dans l’éblouissante démarche visuelle que dans la réflexion presque métaphysique, ce qui n’est pas la moindre des qualités. Hélas, le film s’avère inégal à certains niveaux. Nous songeons en particulier à l’interprétation (si Lioudmila Savelieva présente une ressemblance physique troublante avec Audrey Hepburn, la Natacha de Vidor, elle est loin d'avoir son talent), à la musique, légèrement décevante, mais surtout au fait qu’Andreï Bolkonski (plus précisément la première époque, la seconde étant bouleversante) et Pierre Bezoukhov soit un cran en-dessous des autres parties, la première pour son manque de fluidité pour passer de manière cohérente d’une séquence à une autre, la seconde pour sa vision assez primaire de l’armée napoléonienne et de son Empereur, mais aussi un discours légèrement contradictoire quant à l’absurdité de la guerre. De plus, cette volonté de rester le plus proche possible du roman de 1865 (certains parleront même de fétichisme) a aussi ses limites. Ainsi ce qui fonctionne admirablement en littérature ne réussit pas pour autant au cinéma. Nous pensons notamment à l’omniprésence de la voix-off, parfois efficace, mais trop souvent démonstrative, alourdissant la fluidité d’un propos pourtant aussi émouvant qu’intelligent. Reste que ces 400 minutes nous fascinent souvent, offrant un spectacle et une profondeur d’esprit très supérieurs à la moyenne, ainsi qu’une vision passionnante des différents enjeux historiques et géopolitiques de l’époque. Bref, de l’émotion (la scène du bal de Natacha est filmée avec une grâce et une sensibilité rare), de l’action et de la réflexion : c’est peut-être tout simplement cela, le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2011
    Magistrale ! du kubrick avant l heure !
    la realisation est d'une rare modernité, le choix des évènements compté est pertinent car malgré les 6 heures de film tout G&P ne pouvait y être ...
    les acteurs sont très bon (Natacha...) ... c'était en 68 en URSS ...
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