Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Attigus R. Rosh
194 abonnés
2 509 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 20 mars 2017
Chinatown est un bon film de Roman Polanski, peut-être pas son meilleur, mais un film tout à fait appréciable quand même. L'intrigue policière est très prenante. On ne s'ennuie pas. Les rebondissements sont nombreux. Le casting est très bon. Jack Nicholson joue toujours aussi bien, son personnage est plutôt intéressant. Faye Dunaway et John Huston complètent bien le casting. Il y a de beaux décors. La musique de Jerry Goldsmith est très bien. Le film fait beaucoup penser aux films d'Alfred Hitchcock tel que Sueurs Froides ou Fenêtre sur Cour (j'ignore si c'est volontaire). C'est indéniablement un bon film.
Chinatown, est plus qu'un simple polar, c'est une chronique policiaire traitant de la corruption et d'un simple détective privé essayant de retrouver la justice au milieu de celle-ci. "Chinatown" est plus qu'une ville dans ce film, ce nom symbolise le noir et terrible passé de Guittes, nom qu'on peut réutiliser au final, puisque Guittes revient à Chinatown pour retrouver une fois de plus la mort. C'est à l'intrigue à la fois simple et compliquée, grâce à tous les retournements de situations (tels la découverte des lunettes...) qui maintiennent le suspens chez le spectateur. Les acteurs sont géniaux. La réalisation à la fois simple et symbolique (un homme au milieu du désert...). Au final un film magistral.
Rare essai réussi de relancer le film noir, ce film de R. Polanski s'impose comme un des maître étalon du genre, tout d'abord grâce au scénario tortueux et habile de R. Towne, qui reprend certes tous les codes du film noir (femme fatale, corruption, héros détective privé anciennement flic, exploration des zones les plus sombres de l'âme humaine, refus du happy end) mais c'est tellement bien fait qu'on se laisse totalement prendre. Le scénario multiplie donc les scènes de dialogues, la plupart brillantes, afin de nous présenter un contexte complexe, touffu et qui va se révéler peu à peu, tandis que notre héros s'enferme dans une déchéance qui paraît sans fond. Gittes est un homme certes malin mais qui se laisse manipuler par tout ceux qui l'entourent. Interprétation sans faille par J. Nicholson et F. Dunaway, sans oublier l'immense J. Huston, image très soignée, mise en scène impeccablement rythmée, un film sombre, souvent brillant, toujours accrocheur et qui nous dévoile une des nombreuses pages sombres de l'histoire de la Cité des Anges, mégalopole fascinante et prétexte à toutes les folies. Dur de ne pas sombrer devant le final de "Chinatown", tétanisant. D'autres critiques sur
Je peux concevoir que ce style très classique qu’adopte Polanski en séduise plus d’un. Moi-même j’avoue ne pas y être totalement insensible. Seulement, le problème que je trouve à ce film, comme à beaucoup de Polanski, c’est qu’ils se limitent souvent qu’à cela : les clins d’œil faits à un cinéma charmant mais désormais désuet. Parce que, oui, point de vue intrigue, je trouve que le cinéaste franco-polonais fait toujours dans le simplisme, ce qui m’ennuie assez facilement. J’en veux comme exemple ce titre : « Chinatown », qui ne trouve de justification que dans la deuxième moitié du film, comme si le sujet avait été perdu en cours de route pendant l’écriture. Bon, après, l’un dans l’autre, ça passe encore, mais j’avoue qu’au final c’est toujours l’amertume qui l’emporte chez moi. Chinatown, à mon sens, ne fait pas exception, et c’est bien dommage je dois bien le concéder…
histoire compliquée, difficilement mise en place à mon goût. Ca avance, ça avance, et on se dit "mais on en est où la?" Le film est de plus assez long, et même si on sait qu'il y a quelque chose d'important à cerner, c'est pas assez mis en avant. Très linéaire. Pas de rôles exceptionnels pour les acteurs, image simple, pas un style, un moment clé ou quoi que ce soit de particulier de retenu. Quand on apprend la vérité à la fin, ça va à toute vitesse et c'est trop tard. Domage. Aurait pu faire mieux avec un tel scénraio.
Grosse déception pour moi que ce "Chinatown" de Roman Polanski... Au vu des critiques élogieuses, du casting classieux et du nom du réalisateur, je m'attendais à un très grand polar... Mais ici, trop de classicisme tue le classicisme, d'après moi. Parce que s'il est incontestable que la réalisation - à part 2/3 scènes d'action un peu limites - est de grande qualité, que la photographie est superbe, que la bande son est celle que l'on attend (peut-être un peu trop d'ailleurs...), et que les acteurs - Jack Nicholson et son sparadrap en tête - sont tous excellents, je me suis assez vite ennuyé ! Un ennui résultant probablement de ce scénario relativement confus malgré sa simplicité... Et de son manque de rythme certain.
Réalisé par Roman Polanski, Chinatown est un film noir d’une rare intensité et possède une complexe et intelligente histoire. Le film reçut l’Oscar du Meilleur scénario en 1975 ainsi que cinq Golden Globes dont ceux du Meilleur film dramatique, du Meilleur acteur et du Meilleur réalisateur. Jake Gittes, un ancien policer de Chinatown devenu détective privé, reçoit la visite d’une femme se faisant appelé Mulwray et qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles, qu’elle soupçonne de tromperie. Mais Gittes va ensuite recevoir la visite de la vraie madame Mulwray l’entrainant ainsi dans une enquête dangereuse quand Mr Mulwray sera retrouvé mort. Sorti en 1974, Chinatown est vite devenu au fil des années un classique des années 1970 et un grand chef d’œuvre du film noir. Sacré par de prestigieuses récompenses en 1975 et résistant ainsi l’impact du Parrain II qui récolta lui aussi les plus grandes récompenses du Septième Art, Chinatown est un film d’une noirceur intense. Avec son scénario de départ d’enquête policière classique où un privé est engagé par une femme qui n’est pas ce qu’elle prétend être pour filer le mari trompeur, le film nous emporte par la suite dans une histoire plus complexe avec un assassinat mystérieux, une machination sur la distribution des eaux de Los Angeles, une femme intrigante et un final noir comme jamais. Le film retranscrit parfaitement et avec brillantissime l’ambiance des années 1930 dont la sublime musique de Jerry Goldsmith parfois angoissante contribue à la réussite de ce film noir fascinant. Et en effet ce qui est le plus terrible dans Chinatown c’est que l’histoire prend fin sur un final dramatique permettant ainsi de clore le film sur un certain échec du héros Jake Gittes laissant ainsi le méchant, interprété par un excellent John Huston, s’échapper. Et ce qui est intéressant dans ce film de Roman Polanski c’est que le titre qui fait donc référence au quartier chinois de Los Angeles est évoqué par notre héros durant tous le film où il était policer et à connu un évènement tragique mais n’apparaît qu’à la toute fin du film lors de ce fameux final tragique. On comprend par la dernière réplique du film : « Laisse tomber Jack, c’est Chinatown. » que notre héros est en quelque sorte maudit par ce quartier où il ne connaît que la défaite, le mal et qu’il y est moralement resté pendant tout le film. Mais en plus de son excellent scénario, le film possède une force au sein de ses deux acteurs principaux que sont Faye Dunaway et Jack Nicholson. Tous les deux excellents on retiendra surtout la présence mythique de Nicholson en détective privé assez cynique avec des répliques qui font à chaque fois mouche et là on se dit que cet homme est un grand acteur de cinéma. Chinatown de Roman Polanski est donc un chef d’œuvre du Septième Art avec deux grandes stars à l’affiche qui font de ce film noir un classique des années 1970 et est aussi culte que le pansement que Jack Nicholson à sur le nez pendant une bonne partie du film. Inoubliable !
Un très bon pollar qui a aujourd'hui le statut de grand classique du cinéma américain. Ce succès tient en grande partie à la mise en scène de Polanski et à la prestation grandiose de Nicholson. Je dois admettre que je m'attendais encore à mieux vu l'aura qui auréole ce film. Mais c'est quand même un film qu'il faut voir.
S’il est un genre pour lequel Hollywood est indétrônable, c'est bien celui des polars noirs. Celui-ci en est une nouvelle preuve bien plus contemporaine que les classiques du genre (datant essentiellement des années 30, période pendant laquelle se déroule l’histoire) puisque Polanski en y reprend tous les codes classiques et les parvient à les transcender dans une intrigue passionnante. Le scénario, bien que partant d’un pitch au premier abord banal, va vite s’avérer psychologiquement retord et source d'un suspense haletant. Dans la peau du détective privé au cœur de cette intrigue, Jack Nicholson est tout simplement excellent tandis, face à lui, John Huston, en magnat machiavélique, est plus charismatique que jamais. C'est donc bien là la preuve absolue qu’une mise en scène académique peut engendrer de très bons films... "On ne quitte jamais Chinatown".
Avec "Chinatown", Roman Polanski a fait ce que font les grands cinéastes: s'approprier les clichés d'un genre. L'histoire en question est finalement assez classique, tout comme son scénario excepté la fin qui est d'une grande noirceur. Mais la mise en scène, elle, ne ressemble à aucune autre. Chaque plan est imprégné d'un profond pessimisme, quasi indescriptible, et révélateur du nihilisme qui caractérise le film. Ce nihilisme, même s'il fait parfois obstacle à quelque attachement que l'on pourrait éprouver, fait du long-métrage de Polanski un classique, et par conséquent, un film noir singulier. La douleur ambiante est portée par un J. Nicholson d'habitude très extraverti, et qui trouve là un rôle d'une grande sobriété en réalisant une performance de taille. Ce film crépusculaire, où se mêlent mensonges et manipulations, se distingue finalement par son imprévisibilité. Un tour de force en quelque sorte, quand on sait que l'histoire n'a pas grand chose d'original.
Film dont je ne retiens rien, à part la bonne prestation de Nicholson dans le rôle principal. Le scénario est du déjà-vu, on est plus proche de la copie que de l'hommage... Pas grave, après tout même Polanski a le droit d'être en panne d'inspiration.
Loin du chef d'oeuvre du film noir promis par la critique, "Chinatown" est un film sympathique porté par un Jack Nicholson toujours aussi majestueux et une bonne ambiance, mais dont le scénario, d'apparence complexe, n'est en réalité que beaucoup trop simple.
Jack Nicholson avait refusé le rôle de Michael Corleone dans "Le parrain" de Coppola et avait cédé alors la gloire à Al Pacino. Roman Polanski lui donne une chance de rattraper son erreur en lui confiant le premier rôle dans ce film qui réussira à obtenir l'oscar du meilleur scénario. Et quel scénario en effet! Rarement le cinéma jusqu'alors avait proposé au spectateur une histoire à la fois aussi complexe et aussi torturée dans son contenu. Le film raconte une histoire d'escroquerie mêlée à une affaire familiale immorale et ignoble. C'est d'ailleurs à l'occasion du tournage de ce long-métrage que Jack Nicholson apprendra qu'il est lui-même dans la réalité un exemple de cette ignominie, un choc qui l'aura sans doute perturbé et qui l'aura conduit de choisir de tourner ensuite dans des rôles où il pourra exprimer la colère, la folie et la violence. Le réalisateur Roman Polanski, depuis la mort de sa femme Sharon Tate assassinée dans des circonstances que tout le monde connaît, est un homme lui aussi très torturé et cela se ressent dans ce film. Certes, il existe une romance entre les deux protagonistes mais il faut préciser que le bonheur entre eux dure très peu de temps comme si Polanski ne supportait plus de filmer un homme et une femme qui s'aiment, le romantisme est donc sacrifié à l'honneur du film noir. La tension est palpable, le rythme ne s'essoufle jamais, les acteurs semblent se sentir à leur aise, la violence explicite est présente mais le réalisateur ne plonge jamais dans sa gratuité. Autrement dit, le film de Roman Polanski est une pure réussite à tous les niveaux et pose des sujets qui aujourd'hui paraissent évidents à cause de la perte de la naïveté grâce à la prolifération d'Internet mais qui demeurent universels car même si le progrès technique avance, la nature humaine , elle, n'a pas changé depuis des siècles et l'on retrouvera toujours dans les films ou dans la réalité les magouilles politiques et financières mais également les pulsions violentes ou sexuelles.
J'ai rarement vu un film policier aussi abouti que l'est Chinatown. L'histoire, comme tout film policier, est une enquête suite à la mort d'un homme d'affaire. Là où Chinatown se démarque, c'est que cette enquête est mêlée au système d'irrigation d'eau de la ville. Le scénario est complexe, sans être incompréhensible, il est haletant sans forcément que le rythme du film soit rapide, et, justement, le rythme est lent mais très bien réparti, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Les personnages ont de la profondeur et l'histoire d'amour est crédible, et ne s'enfonce pas dans la niaiserie. Bien sûr, le film est porté par un excellent Jack Nicholson ( dans un de ses rares rôles de " gentil ", passez moi l'expression ), Faye Dunaway, qui insuffle une grosse part de mystère à son personnage et John Houston, lui aussi très mystérieux. Le film, en plus, rend hommage aux films noirs ( surtout par l'intermédiaire de Gittes, le personnage de Nicholson ). La BO est superbe et la réplique finale est culte ! En conclusion, Chinatown est un film noir et un film policier à voir impérativement.