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Rob Zombie conclue avec brio sa Trilogie, toujours aussi glauque, violent, sanglant et sadique, mais en plus mature.
Fêtons le cinéma
Avec 3 From Hell, Rob Zombie atteint un point de non-retour au-delà duquel l’aspect parodique de son geste artistique cède à la facilité et à la gratuité de séquences volontairement écœurantes qui ne disent plus rien de leur trio de choc, sinon leur dérèglement produit par la médiatisation ambiante. Aussi l’ouverture laisse-t-elle présager une intelligence qui se diluera peu à peu dans une routine stérile, à mesure que les bourreaux reprennent périple et habitudes : il y a cette idée selon laquelle le buzz peut ramener les morts à la vie, recoudre leurs plaies et ôter les balles. C’est l’opinion publique qui décide si des tueurs peuvent devenir des légendes, c’est elle encore qui se substitue à la justice pour réclamer la clémence. La réalisation insiste sur ce point en multipliant les écrans et les formats vidéo, donnant l’impression d’un déluge d’images apte à galvaniser les défunts. La suite, hélas, quitte la critique politique pour rejoindre le rayon boucherie, voire l’abattoir : le spectateur n’éprouve plus aucune empathie pour ces monstres, il se demande si là ne se trouvent pas les limites d’une saga en deux œuvres parfaite. Un troisième – et dernier, on l’espère ! – volet inutile et plombant.
J'ai vraiment apprécié The Devil's Rejects mais 3 from Hell n'en était qu'une répétition fatiguée. Il suit la formule obligatoire. Une configuration qui établit à quel point les gens sont fous, un groupe de personnes prises en otage et assassinées, la famille Firefly s'enfuit puis se fait trahir par quelqu'un, puis beaucoup de coups de feu. Il y a beaucoup de femmes nues et la scène de kaléidoscope est malheureusement devenue la marque de fabrique de Rob Zombie. Sherri Moon Zombie essaie de jouer une folle mais s'avère ridiculement ennuyeuse tandis que le reste de l'ensemble est terne. Le scénario était atroce, les répliques censées transmettre plus de gravité étaient ridiculement mauvaises à tel point que la personne derrière moi a demandé à son compagnon si c'était censé être un film d'horreur ou une comédie. Le seul point fort était la bande originale elle était vraiment très bien faite et complimentait parfaitement le film. Verdict final : ne soyez pas pressé de payer pour voir ça même quand il sort en numérique. Attendez encore quelques années et regardez-le gratuitement quand il sera diffusé sur Shudder...
Étant un grand fan de Rob Zombie, je ne pouvais pas attendre sa sortie officielle en France alors j'ai fait venir un bluray des Pays Bas. C'est avec un certain engouement que j'ai mis en route le précieux sésame et c'est avec le sourire que j'ai éteins ma télé après le générique de fin. Même si je trouve ce 3 from hell un peu plus timide que The devil's reject (au niveau des scènes qui mettent mal à l'aise psychologiquement), cela reste du grand Zombie ! On reconnait bien la patte du maitre dans l'image magnifiquement cradingue.
J'aurai également apprécié que Captain Spaulding soit un peu plus présent.
Quoi qu'il en soit, ce troisième volet s'en sort très bien : ça gicle, ça pisse le sang et tout ça sans pitié. Hell yeah !
J'aurai également apprécié que Captain Spaulding soit un peu plus présent.
Quoi qu'il en soit, ce troisième volet s'en sort très bien : ça gicle, ça pisse le sang et tout ça sans pitié. Hell yeah !
Yetcha
Un film de genre ultra gore et violent à souhait. Rob Zolbie sait y faire. pour les fans du style, foncez, c'est un superbe film. Mais pour les autres, fuyez sinon vous allez mourir...
Ah la famille Firefly...Troisième volet ( et dernier?) de la saga culte initiée par La Maison des 1000 morts en 2001(excellent)et le cultissime The Devil's Rejects qui est pour moi une référence dans le cinéma d'horreur, le gore bref le cinéma bien saignant. Alors que proposer 15 ans après ce dernier opus? C'est à la fois la crainte et l'envie de les revoir à l'écran qui me traversait l'esprit avant de le regarder ( pour ceux qui ont vu The Devil's Rejects et sa fin, légendaire, devaient penser) mais force est de constater que le résultat est au top. Rob Zombie nous ramène dans ces épopées sanguinolentes avec forcément la tristesse depuis la mort du capitaine Spaulding (Sid Haig, décédé il y a un an). Mais entre Sheri Moon Zombie, complètement allumée dans les méandres de la folie destructrice qui l'habite, et ses deux larrons Bill Moseley et Richard Brake, excellents dans leurs sadismes et la cruauté qui émanent d'eux, on ne peut qu'être admiratif par l'enchainement des péripéties qui, au contraire d'être rébarbatives, sont toujours imprégnées d'un onirisme malsain. L'ingéniosité du cadrage (des références à Machete) ou bien dans l'humour jubilatoire des actes de tortures et de meurtres ( avec quelques clins d'oeil bien sentis), on est conquis jusqu'au-boutisme. Bravo monsieur Rob Zombie d'avoir narré pendant presque 20 ans les histoires de cette famille, un des must dans ce genre.
Après les excellents La Maison des 1 000 morts et The Devil's Rejects, Rob Zombie conclut sa trilogie sur la famille Firefly avec 3 From Hell. J'ai trouvé le film sympathique mais quand même en deçà des deux premiers opus, la faute à une première partie par forcément des plus palpitante. Heureusement, la deuxième partie du film relève le niveau jusqu'à une conclusion assez jouissive. Après, il faut quand même avouer que le film n'apporte pas grand chose de plus à The Devil's Rejects mais on sent que Rob Zombie se fait plaisir et qu'il aime ses personnages, aussi horribles soient ils. A réserver aux fans des deux premiers films.
Ce dernier film clôturant cette trilogie commencer par house of 1000 corpses commence par un scène mettant à mort le captain Spaulding dut sûrement à la disparition de celui ci l'année dernière.
Sortie il y a 1 an au États Unis cette sortie sur notre territoire met en scène un trio composé de sid et son frère et de baby.
On retrouve le style de rob zombie de part la réalisation et les dialogues.
Ce film n'egalisera pas devil's reject qui reste le meilleur de cette trilogie.
Sortie il y a 1 an au États Unis cette sortie sur notre territoire met en scène un trio composé de sid et son frère et de baby.
On retrouve le style de rob zombie de part la réalisation et les dialogues.
Ce film n'egalisera pas devil's reject qui reste le meilleur de cette trilogie.
Moins bon que les 2 précédents opus, 3 From Hell parvient tout de même à gommer la frontière entre le bien et le mal et garder le spectateur tout au long de cette cavale.
Mention spéciale pour la dernière partie, un vrai festival !
Mention spéciale pour la dernière partie, un vrai festival !
Dik ap Prale
Le style Rob Zombie est ostentatoire et ce n'est pas pour le mépriser mais pour l'aduler. Il achève avec amour cette trilogie si longuement entamée; Avec dévotion pour son œuvre Carte de Visite, malgré la disparition de Sid Haig, la miséricorde de ses tueurs en série devient éternelle et respectueuse. Plus un adieu qu'un périple orgasmique, tel pû l'être The Devil's Rejects en 2005, le Close Up et les situations folles de chacun marque l'adieu au scandale. L'arrivée de Richard Brake et l'invité Guest Danny Trejo exaltent. Espérons qu'on retrouve ce réalisateur aussi inspiré qu'avec cette cession ou au court de son exacerbant remake d'Halloween, qui marquait son temps. Des plans exquis et un final délectable qui amène Rob a l'excellence.
Vinz1
Passant souvent d’un genre à l’autre en peu de temps, Rob Zombie semble ici expérimenter son savoir-faire ce qui rendra toutefois l’ensemble incohérent et déséquilibré. Cela pourrait ne pas être si dérangeant que cela si le film avait des choses à raconter. Or, il n’en est rien ! L’ami Rob semble plagier ses précédents métrages, les acteurs sont devenus soit insipides, soit hystériques au possible et l’on assiste, impuissants, à la destruction d’une mythologie que le cinéaste saborde lui-même. On espère néanmoins, au vu de ce qu’il a pu réaliser auparavant, que Rob Zombie saura se reprendre rapidement, c’est tout le mal qu’on lui souhaite !
Encore un carton plein avec ce dernier opus de la trilogie des 3 meurtriers les plus dangereux des États-Unis. L’atmosphère dangereuse et oppressante est toujours présente, on ne sait pas dans quelle folie meurtrière le trio va encore sévir, les plans de caméra sont superbes, ajustant ainsi des effets parfois de documentaire avec des caméras qui filment à l'épaule. Les personnages, les figurants sont tous parfaits, graveleux, authentiques et fidèles à l'esprit de Rob Zombie Quelques petits reproches comme le personnage "Baby" qui en fait un peu trop, qui sur-joue et qui agace parfois même si l'on nous explique que ses 10 années de prison l'ont rendu ainsi, les autres restent fidèle à leur esprit tordu et déjanté.Un régal, on regrettera l'absence du Capitaine Spaulding, l'un des plus tordu de la bande.
Quand je vois les appréciations des internautes allocinéens, j'ai l'impression qu'ils ont dans l'ensemble aimé ce film. C'est pourquoi je mets une critique, parce que j'ai trouvé qu'il était plutôt faible, comparé au génial " Devil' Rejects ". Alors, c'est toujours mieux que " the house of 1000 corps " qui était nullissime, pour autant que je me souvienne. Mais j'ai préféré un autre film qui n'a rien à voir avec la famille Firefly, 31, je crois, que j'ai trouvé meilleur que le dernier épisode de cette trilogie, ( enfin, on espère que c'est le dernier ). Et puis pour commencer, même si je n'éprouvais aucun sentiment positif envers cette famille de dégénérés psychopathes, le capitaine Spaulding, très charismatique, ( surtout comparé au nobody, frère de circonstance de la famille ), manque énormément au film. Là, on ressent seulement une grande compassion pour Sid Haig, parce que l'on voit bien qu'il est très malade. Bref, son personnage de clown maléfique est le meilleur du cinéma d'épouvante horreur, avec Grippesous version Tim Curry. Parce que j'ai toujours trouvé les clowns pas mal effrayants, en général. Sinon, on a Otis, le Christ dégénéré, ( on voit bien l'allusion , dans le dernier film, quand le flic lui perce les mains avec des .gros clous ). Et il y a Baby, et son personnage de folle est plutôt agaçant, pendant une grande partie du film. Et elle pique un arc et des flèches, chez des victimes, et là voilà championne de tir à l'arc. D'une façon générale, j'ai trouvé la dernière partie du film la plus mauvaise, même si je suis la seule de mon avis, vu qu'ils auraient pu, et auraient dû, se faire rétamer mille fois. Là, j'ai trouvé que c'était une sorte de redite de l'incursion chez Ken Foree, dans le dernier épisode, ( toutes les prostituées y passent, et tous les comparses, bref, guère de renouvellement ). Dans l'ensemble, la fin de "Devil's Rejects " était parfaite, point besoin de suites à rallonge. Toujours cette manie de vouloir exploiter les attentes des fans, lamentable.
Ultra violent encore une fois, on est confronte une nouvelle fois aux aventures terrifiantes du trio diabolique que l on avait presque oublié 13 années après The devils rejects. A voir si l’on a vu les deux premières parties. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
Un temps considéré comme un sauveur potentiel du cinéma d’horreur américain, la carrière de Rob Zombie a commencé à patiner sévère au tournant des années 2010, les réussites critiques alternant avec les ratages, mais sans jamais retrouver les faveurs du box-office. Pourtant, l’homme possède une vision, un style affirmé, un terrain de jeu de prédilection et des choix musicaux moins inspirés que ceux de Tarantino mais plus pertinents que ceux, par exemple, d’un Zack Snyder...mais tout cela va sans doute trop à l’encontre des normes pantouflardes du cinéma de Genre américain pour réellement fonctionner. Le manque de moyens générant un déficit en reconnaissance (et vice-versa), la situation a finalement entraîné un processus de radicalisation chez Zombie, qui semble avoir moins envie que jamais de mettre de l’eau dans son vin : un choix de carrière qui en fait un réalisateur précieux mais ne donne pas nécessairement des résultats convaincants. De la même manière que sortir un ‘Hellbilly deluxe 2’ sonnerait comme un aveu de déroute, donner une suite aux aventures de la famille Firefly quinze ans après le monumental final de ‘The devil’s reject’ semblait lourd de significations sous-jacentes, d’autant plus qu’il a bien fallu tuer Sid Haig dès les premières minutes pour coller avec la réalité. ‘3 from hell’ est un road-movie cradingue, ordurier et vicieux, comme son prédécesseur, mais, alors que les Firefly tailleront pas mal la route durant deux heures, le film donne souvent l’impression de faire du sur-place. Le manque de moyens, qui donne à l’image une gueule plus Grindhouse que jamais, n’est pas à mettre en cause, bien au contraire, et le problème n’est même pas que ‘3 from hell’ aille loin dans la violence sanguinaire, la vanne dégueulasse ou le mélange de répugnance et de fascination qu’inspire ce clan de dégénérés : les films précédents étaient déjà comme ça mais Zombie se débrouillait alors pour leur donner un certain panache. Cette fois, la recette fonctionne mal, tout semble...gratuit, artificiel même. Mal aidé par ses acteurs qui en font des tonnes pour essayer de sauver les meubles et ne réussissent qu’à se rendre insupportables, le film pue la crise de la cinquantaine angoissée, la peur de s’être ramolli et de ne plus être pris au sérieux, et Zombie frappe au jugé, avec comme seul règle d’occuper le terrain, par une sale blague, par un crime monstrueux, sans vraiment avoir déterminé si ça pouvait fonctionner. J’avais vraiment envie de soutenir un des derniers réalisateurs à n’en faire qu’à sa tête et à refuser de souscrire à la mort annoncée du cinéma d’épouvante américain...mais l’action désordonnée ne peut pas donner de bons résultats même si, de loin en loin, vraiment pas souvent, on retrouve quelques bribes de ce que dont est réellement capable Rob Zombie lorsqu’il s’en/on lui en donne les moyens.
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