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    Judy
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    147 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    566 abonnés 3 928 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2020
    Une magnifique interprétation de Renéé Zellweger, qui justifie entièrement toutes ses récompenses et son Oscar. Mais le film est lent , très répétitif et manque de personnalité. On a vitre compris la dénonciation du système Hollywoodien des années 30, la manipulation des jeunes starlettes, le manque de libre arbitre, puis la descente aux enfers; mais il y a beaucoup de temps mort, et trop de chansons. le film veut toucher à tout ; la période pop du swing London, les rapports mère -enfants, les amours fugaces, pour finalement ne rein traiter correctement.
    Dandure
    Dandure

    174 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2020
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: Quoi?! Liza Minnelli est en la fille de Judy Garland et personne ne me prévient?
    Avant le film, ma connaissance de Judy Garland se limitait à "enfant prodige d'Hollywood ayant joué dans le magicien d'Oz il y a très longtemps". Pardonnez mon inculture. Après le film, je ne suis pas tellement avancé. J'espérais voir un film sur le parcours ou la carrière de Judy Garland, enfant exploitée par l'industrie cinématographique, sur le hiatus entre la souffrance de l'actrice et la joie, la magie, le rêve véhiculés par le système hollywoodien, l'évocation des travers de l'age d'or hollywoodien à travers moult anecdotes glaçantes. Le réal a préféré se concentrer en toute intimité sur une période précise dans la vie de l'actrice/chanteuse. Finalement, j'ai vu un film sur le dernier concert (il fallait bien des numéros chantés) d'une quadragénaire alcoolique et dépressive qui voudrait bien récupérer ses gosses. Le personnage pourrait être fictif que je ne ferai pas la différence. J'espère que les fanatiques de Judy Garland, s'il en reste, y trouveront leur compte. Moi je suis passé très loin de l'arc-en-ciel.
    Boby 53
    Boby 53

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2021
    Au bout de 15', on se demande ce que l'on fait là: biopsie hollywoodien qui résume la vie d'une star enfant broyée par le système hollywoodien.... 😁 T'as tout compris coco: "business as usual". Quant à Renée Zellweger, bien loin de Bridget, elle est la caricature de la star hollywoodienne, tics compris. Les Américains adorent, comme les hamburgers, le coke et toutes ces saloperies qu'ils ingurgitent à longueur de journée. Le cinéma là dedans? Money, money,money. Allez plutôt revoir "à star is born", le vrai, l'original !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 197 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2024
    Comme histoire, c’est peut-être intéressant, mais comme film c’est vraiment barbant.
    Certes, ce sont les souvenirs et la deuxième partie de sa vie qui sont évoqués et on est donc loin des éclats de fête mais de là à en faire un film déprimant…
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    198 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Une interprétation réussie, mais un film très lent et plat qui dépeint la dernière année de vie d'une artiste déchue.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2020
    En 1968, Judy Garland, ruinée, épuisée, accroc aux médicaments et à l'alcool, séparée de ses enfants, accepte un contrat de plusieurs concerts à Londres.

    Ce biopic, qui se concentre sur la dernière année de vie de Judy Garland, nous propose, sans réelle créativité, un récit qui aurait gagner à afficher plus de finesse.

    Tout l'intérêt du film réside dans la prestation de Renee Zellwegger. La comédienne, qui en plus interprète parfaitement elle-même toutes les chansons, s'efface derrière la star mythique. C'est elle qui captive et maintient notre attention pendant 2 heures.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2020
    Etant une cinéphile de longue date, j'ai appris à la longue à me méfier des films encensés que ce soit pour la réalisation, le scénario ou le casting...et une fois de plus mon instinct ne m'a pas trompé :je n'ai pas du tout adhéré à Judy : on découvre une partie infirme de la vie de Judy Garland sur son déclin mais quoi de son ascension ... les allers-retours sur son adolescence sont mal intégrés dans le scénario;... en résumé c'est un film vraiment négatif et Renée Zellweger en fait vraiment trop avec ses mimiques et l'obtention de son oscar restera pour moi un mystère !!!.
    Yves G.
    Yves G.

    1 505 abonnés 3 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2020
    "Judy" n’est pas un biopic qui raconterait la vie de la « petite fiancée de l’Amérique » depuis ses premières apparitions sur les planches à l’âge de deux ans seulement, son triomphe dans "Le Magicien d’Oz" en 1937 jusqu’à sa mort en 1967, à quarante sept ans à peine, trop tôt vieillie par l’alcool, les médicaments, une vie d’excès et quatre divorces.
    "Judy" se concentre sur l’ultime tournée de l’artiste à Londres, où elle garde encore quelques vieux admirateurs alors que sa réputation en Amérique s’est fanée. Sans toit, sans argent, elle accepte ce contrat pour retrouver la garde de ses enfants que leur père lui dispute.

    "Judy" sort tardivement sur les écrans français auréolé de la moisson de récompenses glanée par son actrice principale. Renée Zellweger a tout gagné : l’Oscar, le Golden Globe, le Bafta… Si les Césars avaient récompensé la meilleure actrice dans un film étranger, nul doute que le trophée lui aurait été décerné, suscitant moins de polémique celui du meilleur réalisateur.

    Alors, bien sûr, on n’aura pas le culot de dire que Renée Zellweger joue mal. Sa performance est bluffante. Elle s’est appropriée le rôle. Elle incarne Judy, ses gestes, sa voix. On ne voit qu’elle – au risque d’oublier un peu vite les autres acteurs, et notamment la toujours juste Jessie Buckley déjà remarquée dans "Chernobyl", "Wild Rose" et "Jersey Affair".

    Si on peut faire des reproches à "Judy", c’est sur deux autres plans.

    Le premier est celui de ces films tout entier organisés autour de la reconstitution, aussi fidèle que possible d’un homme et de son époque. Avec les progrès de la technique, on peut se demander quel avenir ils ont. Dès lors qu’on pourra, à partir de photos et d’images d’archives, utiliser le visage d’un personnage historique pour l’incruster dans un film, quel intérêt de demander à un acteur aussi talentueux soit-il d’essayer à tout pris de lui ressembler et d’en copier la moindre mimique ? Comme la peinture a dû se repenser après l’invention de la photographie, un certain cinéma est condamné à l’obsolescence par la "motion capture".

    Le deuxième est moins structurant. Il s’agit du sujet du film : une star de cabaret qui interprète à la fin des années soixante des standards démodés. Démodés en 1967, les tubes chantés par Judy Garland ne le sont pas moins cinquante ans plus tard. Il n’y a guère de glamour dans les numéros de cabaret, pauvrement chorégraphiés, qu’on nous montre. Et quand on entend enfin le si longtemps retardé "Over The Rainbow", on est partagé entre l’émotion et le soulagement de savoir que le film touche enfin à sa fin.
    Roub E.
    Roub E.

    993 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Dans le genre biopic et film à oscar ce Judy ressemble beaucoup à un archétype du genre. Un personnage avec des failles, une actrice principale qui se soumet à une transformation physique impressionnante, une reconstitution soignée et même un peu de musique. J’ai eu tout le long l’impression d’avoir déjà vu cela alors que très sincèrement la seule chose que je connaissais jusque là sur Judy Garland tenait au fait que j’ai vu le magicien d’Oz plusieurs fois quand j’étais plus jeune. J’ai trouvé que le film manquait de souffle et d’originalité, même si concrètement tout est très bien exécuté. J’ai en revanche apprécié les parties sur scène ou j’ai eu l’impression que le sujet central du film était vraiment abordé, celui d’une enfant star qui a été sculptée, taillée pour répondre à une demande et qui sur scène ressemble à un pantin dont verrait presque les ficelles tirées par ceux qui l’ont formée et ceux qui l’entourent (j’ai trouvé la ressemblance avec Pinocchio frappante de ce point de vue). Bref je n’ai pas passé un mauvais moment dans l’ensemble car s’est fait avec soin mais ça ne me laissera pas non plus un souvenir marquant.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    538 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2020
    Judy présente tous les signes distinctifs du film à Oscars, ce qui le rend paradoxalement moins charmant à aborder. Une actrice de légende, un destin dilapidé par l'alcool, les médicaments et la dépression, une interprète (Renée Zellweger) qui tente son comeback...Tout ça parait trop évident, trop calculé.
    À l'arrivée, le film me donne à moitié tort. Sur le fond, Rupert Goold comprend la tragédie de ces chairs à spectacle, qui ont passé leurs vies à bâtir une illusion qu'importe si cette illusion devait démolir leurs vies. Derrière l'icône, une adolescente bousillée par les tournages et les commentaires méprisants à son endroit. Derrière la légende de strass et de paillettes, la bien triste histoire d'une femme qui veut être aimée (de nouveau).
    Quand il aborde ces points-là, Judy atteint le cœur émotionnel derrière Garland. Le problème, c'est qu'il bat de manière irrégulière.
    Le reste du long-métrage ne sait pas trop sur quel pied danser : la vie familiale dissolue, les mariages ratés, les show musicaux inégaux. Finalement, aucun de ces points n'apportent d'éléments forts à l'intrigue. Tout semble expédié comme des passages obligatoires, et n'impulsent pas grand chose à ces deux heures de projection.
    Seule l'amitié entre Judy et deux fans offrent au film ses moments le plus tendres, justement parce que cette direction dévie de la trajectoire habituelle. Et touche par sa simplicité, notamment dans son final. Puis, c'est incontestable, la performance de Renée Zellweger aide à conserver l'attention.
    Le bilan est donc mitigé puisque Judy a conscience de son potentiel mais n'en utilise que la moitié. Il n'est donc pas surprenant qu'il se révèle à moitié convaincant.
    Cinememories
    Cinememories

    488 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    “Toto, j'ai l'impression que nous ne sommes plus au Kansas.” dit Dorothy Gale dans “Le Magicien d’Oz”. Il y a une sorte d’écho et de vérité dans ses dires, ironiquement. Le film de 1939 s’est gravé dans le temps et demeure aujourd’hui un succès culturel. L’œuvre a bénéficié de toutes les bonnes intentions, malgré une réalisation charcutée à la Hollywood, comme on ne cesse de vanter le prestige. Mais ce n’est pas uniquement une question d’image, si ce n’est la vulnérabilité, qui semble être le sel préféré des films dramatiques. Nous découvrons donc une Judy Garland, comédienne dans son enfance perdue et chanteuse à ses heures de gloire. Mais la fin de carrière, c’est brusque, c’est impitoyable, à l’image de sa chute, qui l'entraîne loin de sa famille, loin de ses responsabilités, comme pour l’aventure de son personnage clé et qui lui colle à la peau.

    Si Rupert Goold, n’a pas vraiment su briller sur le grand écran, il peut à présent se reposer sur la talentueuse Renée Zellweger, qui vole littéralement la vedette à ces personnages secondaires que l’on délaisse, soit par obligation, soit par manque d’inspiration. Et c’est bien dommage, car l'artiste transcende déjà sans que les mots ne nous parviennent. Son interprétation suffit à nous guider et à nous toucher, sans nous émouvoir pour autant et c’est sans doute la limite de l’œuvre de Goold. Les biopics qui ont rendu hommage à des célébrités féminines sont nombreux, d'Édith Piaf à Marilyn Monroe, et on ne surprendra pas sur certaines défaillances dues à l’addiction de drogues ou d’alcool. À présent, il faut creuser plus loin et offrir de la sensibilité aux spectateurs qui s’attend avant tout à ressentir la peine et la veine de cette Judy, qui a été malmenée toute sa carrière, jusqu’à son dernier coup de théâtre.

    On reconnaît d’ailleurs une mise en scène soignée, une fois la scène éclairée. De quoi rendre hommage comme il faut au combat de Judy pour sa famille, mais sa vie n’est que sacrifie, car il y a peu de place pour sa personne. C’est le cas à travers ses conquêtes, qu’elle ne peut entretenir, car elle est saccagée et elle cherche constamment à fuir la difficulté. Sa conscience dicte une traînée d’embarras en coulisse, mais on ne les confronte presque jamais à son entourage professionnel. Il semblerait que l’on cherche à tout mise sur le non-dit et sa gestuelle qui définit la fébrilité de cette femme, qui a perdu son prestige aux yeux des industries. L’âge reprend donc ses droits, mais il sera possible de souffle un instant, le temps d’une virée nocturne qui admet bien un charme dont on aurait voulu voir le développement.

    L’adaptation de la comédie musicale “The End of Rainbow” de Peter Quilter aura bien eu du mal à exister, mais souffre de longueurs que l’on aurait pu éviter afin de rendre le film plus efficace et accessible. La projection vers des prix et trophées est sans doute ce qui trahit ce cinéma qui se pénalise lui-même, par ses propres contraintes. “Judy” frappe donc en surface, sans jamais y apporter la profondeur souhaitée, car seule Zellweger subsiste et nous rappelle que nous sommes aussi malmenés qu’elle dans son parcours tragique. De même, les flash-backs ne sont pas toujours pertinents, si ce n’est pour rappeler le même débat intérieur qui lie Garland à Dorothy. Le tout résonne comme admirable, mais sans impact pour des souvenirs qui se perdent, sous un spot du plus ordinaire.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2020
    Un biopic musical très académique et très artificiel, n'évitant aucun poncif propre au genre et s'appuyant beaucoup trop sur l'aspect misérabiliste de Garland.
    Un film jamais passionnant sur l'une des grandes stars de l'Âge d'Or hollywoodien.

    Reste l'interprétation façon "Actor's Studio" de Renée Zellweger, qu'on est content de retrouver sur le devant de la scène, et qui s'est totalement fondue dans la peau de l'actrice-chanteuse.

    Au lieu de mettre au centre du récit cette tournée anglaise sans grand relief, il aurait mieux valu se focaliser davantage sur la jeunesse de Garland, dont l'image a été façonnée et contrôlée par les majors d'Hollywood, jusqu'à la rendre toxicomane.

    Un conseil : (re)voyez plutôt le film "Une Étoile est née" (1954), qui en dévoile beaucoup plus, et avec pas mal de justesse, sur Judy Garland et sur ce qu'elle montre d'elle sous les feux des projecteurs ou dans les coulisses.
    Michel C.
    Michel C.

    279 abonnés 1 477 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    Une réelle tristesse se dégage de ce biopic, d'une déchéance alcoolisée médicamenteuse, ponctuant une carrière chaotique, mais offrant un rôle extraordinaire pour Renée Zellweger.. qui a énormément travaillé, sa voix, ses gestes, ses postures pour donner cette magnifique prestation de près de 2H. Il y a de l'intensité, aussi bien dans la douleur de la privation de ses 2 derniers enfants, que dans ses relations privées difficiles, et bien entendu d'une volonté féroce d'affronter ses angoisses. A ce titre, les retours arrières sur son éducation stricte et ses propres débuts dans ce milieu, adoucissent un tableau pessimiste ! Ne pas aller voir ce film pour se détendre ou se distraire !! **
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Que dire... si ce n'est que le film est finalement plat. La performance de l'actrice principale est édifiante mais cela ne fait pas tout.... il manque du fond pour faire passer de réelles émotions. Passez votre tour
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    708 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    À chaque actrice, à chaque acteur semble devoir correspondre son personnage mythique dans lequel ils essaient de se fondre et qu’ils choisissent parmi les figures emblématiques du patrimoine culturel et politique contemporain. Il y a eu récemment Christian Bale en Dick Cheney, Natalie Portman en Jackie Kennedy, Josh Brolin en George Bush, Rami Malek en Freddie Mercury, Naomi Watts en Diana, Nicole Kidman en Grace de Monaco etc. Il manquait à Renée Zellweger son rôle emblématique et plus ambitieux que celui de Bridget Jones : voici venir Judy, biopic consacré aux dernières années de la vie de Judy Garland, condamnée à répéter chaque soir sur scène les mêmes chansons pour subvenir à ses besoins ainsi qu’à ceux de sa famille, occasion également de subir ses vieux démons que sont solitude, alcool et médicaments. Et ce que le film réussit assez bien, c’est à traduire par l’image la dépendance de son héroïne à la scène qui l’a ravie à elle-même lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, qui lui a permis de renaître d’anonyme en star hollywoodienne sans que cette renaissance ne maintienne en vie la jeune femme qu’elle était et l’innocence qu’elle portait au plus profond d’elle-même. La construction par flashbacks établit des passerelles entre la souffrance présente et son origine antérieure : la dégradation de cette femme est tout entière causée par le milieu du cinéma, puisqu’avec la notoriété arrivent les succès amoureux qui sont autant de désillusions douloureuses. Avec les épisodes extraits de l’ascension de la star s’éclaircit sa chute finale : nous assistons ainsi aux ultimes révoltes d’une actrice qui doit apprendre à se soumettre si elle veut réussir dans un milieu cruel et dominé par la gent masculine – en témoigne une scène glaçante entre le réalisateur et Judy alors apprenti-comédienne. Ainsi, le film de Rupert Goold est l’un des premiers à mettre sur le devant de la scène les traumatismes d’une femme tombée trop jeune sous les coups de la gloire et des sacrifices qu’elle a exigés : à l’heure où Adèle Haenel brise le silence se laisse entendre une voix dont la pleine tessiture restait méconnue, la voix de Garland venue du passé et qui parle curieusement de notre actualité. Toutefois, la cohérence thématique ne saurait suffire à faire un bon film ; en l’occurrence ici, le réalisateur ne réussit pas à creuser son personnage éponyme, l’enferme dans une série de grimaces qu’affichent le visage déformé de Renée Zellweger. Et le principal problème du long-métrage réside là, dans l’interprétation de l’actrice qui exagère à outrance les émotions que la mise en scène martèle au burin. Goold n’est pas un cinéaste, et sa carrière au théâtre le rend certainement plus sensible à l’expressivité corporelle de ses personnages. Le souci, c’est que n’est pas Patrice Chéreau qui veut, et que la forme qu’il propose pour incarner ce déchant n’échappe jamais aux tics habituels du biopic lambda. En résulte une impression de déjà-vu qui accompagne des plans peu inspirés – exception faite de quelques-uns, comme un plongeon dans la piscine – et donc incapables de porter le jeu excessif de Zellweger. Les sauts temporels ont ce quelque chose de trop mécanique qui évacue l’émotion et bornent le montage à n’être qu’illustratifs. Judy orchestre ainsi l’impossible rencontre de l’art d’une actrice, chanteuse et danseuse avec l’allégorie dont le film aimerait la couvrir. La dispersion de l’intrigue entre les pays et les époques équivaut à celle du propos d’ensemble. Il aurait mieux fallu resserrer tout cela.
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