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    Le Gang Kelly
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    Jean Jacques
    Jean Jacques

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2024
    Quel film de m...., je suis choqué..... Il y avait pourtant tellement à faire sur l'histoire de ce hors-la-loi. Ça partirai même en mode cyberpunk par moment, je ne sait pas pourquoi le réalisateur a voulu donner un côté aussi trash et dévergondé à son scénario, ça aurait pu être dur et froid mais là, ça vire au dégueu inutile sans ligne directrice, une vraie daube...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Le cinéma australien est hanté par son Histoire et par les difficultés avec lesquelles l’exhumer pour mieux la transmettre. Le récent Furiosa (George Miller, 2024) figure avec génie un « History Man » sur la peau duquel sont tatoués les récits légendaires transformant la violence en valeur, la brute en héros, leur conglomérat en peuple puis en civilisation ; Australia (Baz Luhrmann, 2008) se donne quant à lui le pari fou de retracer, en presque trois heures, tout un pan de l’Histoire australienne du premier XXe siècle alors engagé dans les guerres mondiales. True History of the Kelly Gang s’inscrit dans cette veine réflexive, mobilise le western comme genre américain que le cinéaste Justin Kurzel détourne non sans malice – voir à ce titre la séquence dans les bois où l’un des frères, vêtu d’une veste « Western » disposant de motifs indiens naïfs – vante les mérites des « donuts » à la texture si légère qu’on croirait mordre dans un nuage, éloge ironique qui charge le rêve américain – pour mieux présenter l’Australie comme spoiler: une mère meurtrie par la colonisation, contrainte à la prostitution dans l’espoir d’offrir à elle et à ses enfants des chances de survie
    . Ellen Kelley apparaît bien telle une allégorie de la terre australienne, spoiler: supportant les affronts, les crachats, le ravissement de ses fils sans broncher ni fléchir
    ; elle vient s’ajouter aux figures légendaires que chantaient autrefois Tite-Live, Agrippa d’Aubigné ou encore Victor Hugo.
    Second point commun entre les trois cinéastes ici rapprochés : la foi placée dans la fiction à même de raconter le réel, le goût pour le romanesque à des fins humanistes, c’est-à-dire la recherche démesurée d’artifices pour accéder au plus profond du cœur humain. L’obsession de Kurzel réitérée film après film est la folie de l’individu comme révolte contre un destin néfaste qui, depuis l’enfance, l’ancre dans la marginalité : qu’il s’agisse de Nitram ou de John Bunting, tous les protagonistes principaux de son cinéma sont des Macbeth en puissance, des antihéros dont l’âme a été corrompue par des forces extérieures et qui accomplissent leur grandeur en faisant le mal. Nul hasard s’il a réalisé l’adaptation du jeu vidéo Assassin’s Creed (2016), où le joueur obéit à des missions et applique une vengeance d’ordre supérieur.
    True History of the Kelly Gang joue avec la réalité dès son ouverture, affirmant haut et fort que tout ce que le spectateur verra sera faux mais, pourtant, qu’il s’agira bien de la « vraie » histoire du gang… Contradiction volontaire qui résume l’ambition du cinéaste, incarnée à l’écran par une alternance de corps masculins tantôt nus tantôt travestis, opposant ainsi l’état de nature, animal – les membres du gang hurlent à la manière des loups – à l’état de culture, hypocrite, marque cette fois des Anglais et des Américains. Interprété à la perfection, porté par une mise en scène remarquablement ample, à l’esthétique mouvante capable de scènes néoréalistes comme aux partis pris graphiques très prononcés, le long métrage constitue une réussite flamboyante qui confirme le talent de Justin Kurzel et de son équipe technique et artistique.
    isa
    isa

    1 abonné 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2023
    On passe un très bon moment et on ne voit pas défiler les deux heures.
    C'est bien joué, il y a un bon rythme. C'est plein de bruit et de fureur, de révolte et d'injustice.

    Regardé en VOST
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2023
    Très belle mise en scène, maitrisée et originale, un récit prenant et un propos intelligent. L'ensemble reste cependant un film de hors-la-loi classique.
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2022
    Ned Kelly, passé à la postérité en tant que Robin des bois australien (avec un costume de RoboCop), a déjà été l’objet de multiples adaptations à l’écran, la dernière datant de 2003 avec le regretté Heath Ledger en vedette. Ce bandit australien, qui trouva sa vocation sur le terreau de la misère et de l’injustice dont étaient victimes les petits exploitants agricoles (souvent irlandais) au sein d’une économie favorisant ouvertement les grands propriétaire, devint, très rapidement après sa capture et son exécution, un symbole de résistance face aux élites et aux classes dirigeantes. Dans cette nouvelle relecture du mythe, Justin Kurzel brode sur le statut d'icône populaire de Kelly, sans oublier de s’interroger sur les raisons de cette fascination australienne pour la violence de celui qui était aussi un assassin sans scrupules. D’emblée, il prévient que rien ne sera vrai dans ce portrait qui respecte pourtant les grandes lignes de l’épopée du hors-la-loi. Il plante le décor dans une zone froide et désolée, écrasée sous un ciel de plomb et aussi peu conforme aux images qu’on se forme de l’arrière-pays australien que l’était ‘The nightingale’ de Jennifer Kent. Il donne à Kelly une famille atroce, un père qui a ramené du bagne une folie et un goût malsain pour le transformisme, un mère mi passionaria mi prostituée, aussi excessive dans son amour que dans sa haine, et qui vendra son fils à un bandit de grand chemin afin que celui-ci fasse son éducation. ‘Le gang Kelly’ est un de ces films qui considèrent comme insultant de laisser filtrer la moindre lueur d’espoir, et qui semblent déjà avoir rendu leur jugement dès le départ, à l’image des ‘Crimes de Snowton’ du même réalisateur. A l’exact opposé d’une reconstitution historique soignée de cette fin du 19ème siècle dans un pays encore barbare, le film dérange par ses anachronismes, d’abord discrets, ensuite de plus en plus apparents, à mesure qu’il installe une esthétique punk marquée, et transforme Kelly et sa bande en pionniers du No Future, nihilistes et conscients de l’issue funeste qui les attend. Tout cela fait du “Gang Kelly” quelque chose qui choquera les tenants de la rectitude historique (et c’était sans doute le but recherché : romantiser mais de façon anti-académique, jusqu’à tutoyer le cinéma expérimental, comme dans la scène de la fusillade finale) mais donne une vision mémorable d’un bandit aussi fascinant que controversé. On a comparé la démarche de Kurzel à celle d’un Guy Ritchie, lui aussi connu pour rock’n rolliser des figures bien connues …mais le modèle de Ritchie serait plutôt à chercher du côté des Rolling Stones, canailles, provocateurs et déjantés, alors que la figure musicale tutélaire de Kurzel se rapproche sans doute plus du Velvet underground, sa fascination sans compassion pour les réprouvés et les marginaux et son approche tout en discordance qui prend rapidement les airs d’un véritable cauchemar intérieur dont il est impossible de s’extraire.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2021
    S'ils avaient fait durer la première moitié de l'histoire avec Ned Kelly enfant qui traîne avec Russell Crowe alors nous aurions eu un très bon film a regarder. J'aime beaucoup ce que j'ai vu de George MacKay jusqu'à présent et j'étais donc impatient de voir la deuxième partie du film qui couvre Kelly à l'âge adulte mais j'ai rarement vu un film dérailler autant que celui-ci. Oubliez que c'est de la fantaisie historique. Ce qui commence comme un bon film devient soudain inutilement difficile à suivre prétentieusement artistique et surréaliste ou encore stupide et absurde. Les scènes qui contiennent ce qui devrait être tragique sont plutôt farfelues et involontairement drôles ce qui est d'autant plus bizarre que les trente premières minutes du film sont si fortes. Ce qui m'irrite le plus c'est qu'il s'agisse d'un tel leurre car si le début avait été aussi faible que le reste du film je ne me serais pas suffisamment investi pour aller inutilement jusqu'au bout de cette histoire...
    Didier Profichet
    Didier Profichet

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2021
    Tout ressemble à l'écriture d'un livre et non d'un film. Tout est ratè sauf la photographie. Le seul vainqueur est l'ennuie. Et quel vainqueur !!!
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2021
    Encore un film de Kurzel décevant, malgré une première heure bien construite. Le reste se décompose, devenant par là même un brouillon sans grandeur. Reste le panache par moments à la mise en scène et l'interprétation remarquable de Essie Davis et George Mackay. Boulevardducinema.com
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Si seulement il y avait quelque chose de cohérent, on aurait pu en apprécier les défaut. Mais là, rien ... L'histoire est mal traitée, finalement le conflit entre les Irlandais et les Anglais reste un prétexte et n'est pas traité.
    Les effets magiques stéréoscopiques n'expriment rien que de la surprise. Le scénario est flou et on met du temps à percevoir des raison ou des explications. On a l'impression que le sexe est omniprésent comme un produit d'appel mais il est juste sale est n'apporte rien. Le pire étant le moment clé où on lâche l'affaire ... sans spoiler ... comme dans un film d'horreur ou le groupe de 4 décide de partir explorer en 4 groupes de 1. Bref ... j'ai vraiment perdu mon temps. Le seul point positif est d'avoir rit à la blague ... "Tiens y a Russel Gros"
    Ciné-13
    Ciné-13

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2020
    J'ai adoré.
    Australie 1867 les irlandais s'opposent aux anglais.
    Fils braconnier le petit Kelly n’ira pas à l’école, éduqué par un brigand.
    spoiler: Il est obligé de tirer sur la bite d’un sergent qui baisait sa mère.

    Le film est ponctué par des images esthétiques de galopades à cheval dans les forets.
    Il boxe devant un public de bourgeois, cour du gouverneur.
    Kelly est un impressionnant chef halluciné et exalté, spoiler: à la tête d’une armée de travestis.

    La scène de type « Fort Alamo » est hypnotique et anthologique.
    Ce film est baroque et barbare : fascinant!
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Le film démarre par une scène malaisante, dans un environnement pauvre et rustre qui nous force forcément à l'empathie mais qui s'avère très hagiographique.Le film est en cela très dirigé, soumettant le fait que Ned Kelly aurait voulu suivre une voie légale et honnête contre l'avis de sa famille et, surtout, de sa mère sorte de sorcière marâtre. Trop de mensonges et/ou erreurs et/ou de fantasmes pour voir en ce film un quelconque biopic. Justin Kurzel choisit une mise en scène comme mise en abymes, Ned Kelly devient une sorte de schizophrène. Par contre on aime l'atmosphère baroque et viscéral à la "Macbeth", on aime les performances habitées des acteurs dont Kelly/McKay et la mère/Davis. Intéressant, impressionnant même parfois, mais Ned Kelly devra encore attendre pour avoir droit enfin à un film digne de son destin.
    Site : Selenie
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    Nouveau film de l’australien Justin Kurzel (Les crimes de Snowtown, Macbeth…). Une superbe fresque familiale sur plusieurs décennies magnifiquement mise en scène, le tout sur des images superbes. Un casting de choc, Russell crowe, Nicolas Hoult, Charlie Hunman, Thomasin McKenzie, Essie Davis, au-dessus desquels trône George mackay (1917) l’étoile montante du cinéma britannique et mondial. Il trouve là, pour l’instant, son meilleur rôle. C’est dur, prenant, poignant, sans concession. Directement en DVD chez nous, bien dommage car cela aurait été encore plus splendide sur grand écran. Une belle surprise.
    Nanoune
    Nanoune

    29 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    C'est un superbe film vraiment magnifique l'intrigue est complètement hallucinante vraiment à regarder ça vaut le détour !
    Kana57
    Kana57

    44 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Vu le Gang Kelly Film sur la vie De Ned Kelly de son enfance jusqu'à l'âge adulte film un peu décousu des scènes à rallonge ya tout de même une belle photographie avec des guest stars qui font leurs Apparitions comme Russel Crowe ⭐⭐
    defleppard
    defleppard

    393 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    L'histoire de ce gang n'est pas des plus intéressantes en soit.... belle photographie.... 2 étoiles et demie...!!!
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