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    Le Gang Kelly
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    2,9
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    19 critiques spectateurs

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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    327 abonnés 3 013 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Une pâle évocation de N. Kelly (sans ressemblance physique avec G. McKay) qui se traduit avant tout par l'histoire chaotique d'une famille pauvre australienne de la fin du XIXème. Un récit confus, une profusion de scènes à rallonge, un manque de rythme mais il faut reconnaître l'inspiration dans la façon de filmer un environnement singulier et l'audace de jeu du casting. Tout de même une sinécure de tenir sur la durée!
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Cette histoire est ancrée de l'inconscient collectif de l'Australie. Portée à l'écran par Justin Kurzel, l'histoire du Gang Kelly se résume ici principalement aux fondamentaux qui l'ont conduit à exister, plus que ses actes en eux-même. En effet, il dépeint principalement la genèse et le circonstances qui ont amenées la bande à vivre et surtout à agir en conséquence.

    Si la première partie du film reste de bonne facture avec ses personnages très travaillés et des enjeux qui tiennent bien la route, la suite est malheureusement de moindre qualité malgré quelques sursauts d’orgueil. L'injustice que tente de justifier le récit n'est jamais appuyé par sa narration, si bien que la portée dramatique du sujet est réduite à néant. On sent bien quelque part que Kurzel, sans tenter de justifier et légitimer pour autant les actes des criminels, essaye malgré tout de provoquer compensation et empathie auprès du spectateur, sans que cela ne fonctionne. Un peu comme si, sur le principe, on se retrouvait devant une sorte de Braveheart bis, sans que la sauce ne prenne vraiment. (bien que ce dernier soit totalement romancé). En résulte, une certaine perte d'attractivité, le film devant par moment long et ennuyeux.

    Dommage, car il faut bien le reconnaitre que se soit dans sa réalisation ou dans sa direction d'acteur, le film brille par moment. Le casting s'en sort haut la main, avec en point d'orgue bien-sûr George Mackay, qui, à travers le long et sinueux chemin de croix de son personnage, s'affirme enfin en tant que leader charismatique du groupe. Son jeu, à la fois toute en nervosité mais aussi avec une extrême sensibilité en devient touchant à bien des égards. Mais c'est également Essie Davis qui tire son épingle du jeu, à travers le rôle central d'Ellen, la mère de Ned, fluctuant entre louve hystérique prête à tout pour sauver sa meute du monde sauvage qui l'entoure et survivante d'une société qui ne veut pas d'elle.
    Le parti pris du réalisateur de (trop) traiter "l'avant Gang" est tout de même acceptable, certain plans et séquences sont parfois de toute beauté. On a affaire à quelqu'un qui n'est pas dépourvu de talent artistique, bien que ses précédemment films soient plus que discutables sur le fond.

    En sculptant scrupuleusement son protagoniste, Kurzel en oublie la portée symbolique de son aura, souvent au mépris de l’intérêt général.
    Pean B.
    Pean B.

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2020
    super casting pour un film totalement raté, le rythme est très lent le film trop long. l'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt une famille de psychopathe qui se rebelle contre l'autorité du pays et dont les membres masculin de la famille se deguise en filles.
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    True History of the Kelly Gang est au moins la quatrième évocation cinématographique de Ned Kelly, célèbre hors-la-loi australien de la fin du XIXe siècle et devenu icône populaire pour s'être élevé contre le pouvoir australo-britannique. A mi-chemin entre Robin des Bois et Billy the Kid, ce personnage tout de même controversé a notamment été incarné par Mick Jagger dans le Ned Kelly de Tony Richardson, en 1970. Avec Justin Kurzel aux commandes de l'adaptation du roman à la première personne de Peter Carey, basé sur les écrits de Ned Kelly, il était prévisible que cette histoire, déjà pleine de bruit et de fureur, ne ferait pas dans la dentelle. Violence et ambigüités du personnage, le film n'élude rien (le gang vêtu de robes, c'est quelque chose !) de la trajectoire sanglante du plus fameux des Bushrangers. Il est plutôt fidèle à la courte vie de Kelly et notamment à son enfance où il est témoin de nombreuses injustices à l'encontre de sa famille, son père décédant en captivité. Sa relation fusionnelle avec sa mère constitue l'un des points d'ancrage du film et fonctionne comme un fil rouge plutôt convaincant. Mais comme il l'a déjà montré dans ses trois précédents longs-métrages, Justin Kurzel ne sait pas ce que sobriété signifie. Si certaines scènes bénéficient à raison de son caractère baroque et barbare, la répétition forcenée de son exaltation furieuse dans la mise en scène pêche par excès. Dans le rôle principal, George MacKay, lui, frappe par son indéniable charisme et la qualité de son jeu, que 1917 a d'ailleurs confirmé.
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