Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shirokuromelt
25 abonnés
356 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 19 juin 2020
Le parti pris du naturalisme est très bien assumé et suffit presque à combler le film et à capter l'attention mais l'histoire manque malheureusement de force.
Un bon film, qui prend son temps, des plus classiques et de bonnes interprétations. Malheureusement, trop court à mon goût et renforcé par une fin expédiée. A découvrir ! 3/5 !!!
Très bon drame véritablement noir et superbement filmé comme un polar. Au scénario tout tracé dès les premières secondes, mais millimétré et d'une justesse implacable. Même au terme il reste de nombreuses interrogations sur le passé comme sur l'avenir de nos protagonistes. Le casting est excellent, avec de vraies gueules, qui incarnent excellement leur rôle. Une découverte intéressante à ne pas louper
Un film noir, lent, classique. Je pensais que ca serait comme Léon (avec Réno), mais non. L'acteur veut prendre le style sans y arriver. On s'ennuie. La première partie est trop longue. 35 minutes avant que ca démarre. Mais ca reste quand même mou. On sait trop bien comment cela va finir. C'est bien joué, bien filmé, mais ce n'est pas passionnant.
Deux ans après sa première présentation au festival SXSW, le film sort enfin dans l’hexagone (!). Initialement prévue pour une exploitation au cinéma (en novembre 2018 via Océan Films Distribution), c’est finalement Les Bookmakers / The Jokers qui se chargent de l’exploiter (mais le Coronavirus et le confinement scelleront définitivement son destin), raison pour laquelle il écope d’une sortie direct en VOD.
Ce qui s’avère être au final, un mal pour un bien, tant ce premier film nous laisse un arrière-goût d’inachevé. Réalisé par Jérémie Guez, si son nom ne vous dit rien, il a été scénariste sur bon nombre de films tels qu’Yves Saint Laurent (2014) ou encore Lukas (2018).
En réalisant Bluebird (2018), aussi appelé "Tu ne tueras point", le jeune réalisateur (de 32ans), adapte le roman L’Homme de plonge de Dannie Martin et nous entraîne au cœur d’un thriller soporifique & morne.
Pourtant on aurait voulu y croire, ne serait-ce que pour la présence du danois Roland Møller (impassible et tellement animal à la fois), mais rien à faire, le film met un temps fou à démarrer et à rentrer dans le vif du sujet (il faut attendre facilement 40min pour sortir de notre léthargie). Et dès que le film daigne enfin passer la seconde, il ne cessera d’enchaîner les invraisemblances spoiler: (notamment lorsque Clara est victime d’un viol, Danny ne trouve rien de mieux à faire que de la dessaper et la foutre sous la douche plutôt que de l’emmener aux urgences…) . Sans oublier le happy-end ringard spoiler: (avec les retrouvailles entre Clara et son père et le chien qui se laisse finalement apprivoiser) .
Même le casting ne parvient pas à convaincre, en dehors de Roland Møller, le rôle de la mère et la fille (Veerle Baetens & Lola Le Lann) n’ont rien de sympathique, on ne s’y intéresse jamais, aucune accroche ou identification possible.
Une première réalisation qui déçoit clairement et ce, malgré une certaine atmosphère plus ou moins ressentie et une photo réussie (Dimitri Karakatsanis), pour le reste on repassera.
Première information : l'histoire commence à la 37ème minute. Pendant ce premier tiers, les personnages papotent tranquillement, faisant fi du moindre spectateur. C'est alors que le scénario, s'emballant (quelque peu), nous entraîne dans dans une suite d'évènements dont on peut douter de la crédibilité. Pour finir par un épilogue aussi tragi-comique que bâclé. Aïe.
Les décors ne sont pas toujours nets, précis, la lumière parfois indécise, les personnages tout aussi incertains parfois, et tout ça nous fait un excellent premier film en forme de polar non conventionnel. Pourtant à l’origine, rien que du classique pour un taulard en liberté qui ne demande qu’à se faire oublier. Les événements vont le bousculer, il évite les écueils jusqu’au jour où il ne pourra plus reculer. On coud du fil blanc, mais non , scénariste et réalisateur Jérémie Guez accommode son style en inversant souvent le processus narratif ( rien de prévisible, ni de convenu ) dans la marge, là où le scénario a posé d’autres règles pour ce thriller qui tire à contre-temps. Il faiblit malheureusement sur un final un peu bâclé dans le flou scénaristique et le happy end convenu. Cette fin me fâche vraiment, mais ce n’est que la fin. AVIS BONUS Un très bel entretient avec le réalisateur qui parle très bien du monde du cinéma et du cinéma qu'il entreprend. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Bon film qui dégage une ambiance rugueuse autour de personnages à la croisé des chemins. Dans un monde dur et violent, des paysages désolés et un ciel bas, les personnages se rencontrent et vont s'aider. Entre un ex détenu, dont on ne sait pas grand chose et une ado en quète de père et de repères, le courant va passer. Le film dégage un aspect conte et prend le pouls des rapports assez durs aujourd'hui d'une jeunesse délaissé et des adultes coincées dans leurs vies. Les personnages font naitre l'émotion entre un Roland Moller brutal dont on sent la sensibilité et une Lola Le Lann à l'aise dans son rôle de femme-enfant. L'histoire est assez simple mais efficace et la réalisation s'avère maitrisé. Réussi
Le ténébreux est aussi sensible. La femme-enfant est ingénue. La mère est discrète et salvatrice. La réalisation est efficace et soutenue par une musique d'ambiance appuyant les situations. La fin en revanche est bâclée (en 2 mn le tour est joué). Il manquerait presque la musique d'Ennio Morricone avec le chien au ralenti.
4 806 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 25 juillet 2020
Bluebird est une histoire de rédemption, le personnage principal Danny ayant été libéré sur parole de prison. Danny est une personne qui vit selon un code moral. Il est fort, silencieux, sage, taciturne, compétent, humaniste, loyal, véridique, ponctuel, attentionné toutes les qualités que les vrais hommes possèdent. Il sait prendre soin des affaires a des valeurs élevées et incarne le terme masculin. Son parcours le conduit dans une ligne de conduite qui le met en danger mais qui protège les innocents et les femmes. Mais il est conscient que son statut d'ex-détenu le rend vulnérable au système. Les gens lui ouvrent leur cœur et lui apportent acceptation et joie et il leur apporte également protection et acceptation. C'est une histoire merveilleusement édifiante. C'est un excellent thriller à tous points de vue...
Guez prend le temps en se positionnant au rythme de son personnage principal. La première partie repose sur deux axes, le quotidien routinier d'un gars qui tente de revenir à un mode de vie "classique" et cette gamine qui cherche une sorte de père de remplacement. Le rapport entre eux est délicat, touchant même sans pour autant être trop bavard ou explicatif. Jérémie Guez instaure un tension soudaine juste quelques secondes avant cette césure tragique qui va faire basculer leur destin. Pas franchement un film d'action, le réalisateur-scénariste joue l'économie sur ce point, plaçant judicieusement un climat de thriller psychologique et un suspens solide. Il n'y a qu'une scène un peu gratuite, ou du moins, pas franchement opportune ou compréhensible. Un premier film prometteur. Site : Selenie
"Un oiseau bleu dans mon cœur" (traduction du titre complet) est un un film à l'intrigue assez basique et prévisible. Cela ne l'empêche pas d'être plutôt réussi dans sa réalisation intimiste, dans son rythme à la fois lent mais pas dénué d'action, et de nous faire bien ressentir les relations entre les trois personnages principaux. spoiler: J'aurais par contre apprécié une autre fin - plus heureuse - pour le héros, bien qu'il aurait pu lui arriver bien pire.