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    Viendra le feu
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    3,3
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    FaRem
    FaRem

    8 613 abonnés 9 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2020
    "Viendra le feu", mais pas l'étincelle... Pour son troisième film, Oliver Laxe raconte l'histoire d'Amador, un pyromane qui sort de prison après plusieurs années. À sa sortie, personne ne l'attend et il retourne vivre chez sa mère. Le réalisateur nous fait suivre leur quotidien au rythme des saisons jusqu'à ce que le passé d'Amador le rattrape. "O que arde" est un film minimaliste qui ne raconte pas grand-chose, pour moi du moins. C'est bien film et il y a de belles images, mais on s'ennuie. La relation mère-fils a par contre quelque chose d'assez touchant malgré le manque d'échanges entre eux, mais ce n'est pas une relation qui est réellement approfondie. Le film commence à s'animer vers la fin, mais alors qu'on commence à voir quelque chose d'enfin intéressant, le réalisateur baisse le rideau... Bien que récompensé à de nombreuses reprises, et notamment à Cannes, ce film ne m'a jamais touché et m'a même rapidement ennuyé.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2020
    Ce n’est pas le cinéma qui emballe les foules, mais que ça fait du bien . Une lenteur certaine, évidente, nécessaire dans ce cadre de montagnes où l’on se réfugie auprès de Amador, qui malgré ses antécédents, et sa mine solitaire, devient très vite un familier. Ses copains d’autrefois le regardent bizarrement, il s’en écarte et poursuit son chemin en quête de lui-même dont il se suffit pour comprendre les autres. Il marche en solitaire, dans ce décor de bois perdus et de forêts infranchissables où le touriste n’a pas sa place pense-t-il devant les efforts des habitants à reconstruire des masures abandonnées. Un autre monde, un autre avenir que le cinéaste observe avec la même exigence que ce vieux garçon revenu de l’enfermement . Au grand air, en pleine liberté, Amador n’exige rien d’autre. Un film poème, sauvage et instinctif, quelque chose d’essentiel … AVIS BONUS Rencontre avec le réalisateur. J’ai eu parfois du mal à tout saisir mais son propos demeure d’une lucidité aussi tranquille que la manière de l’exprimer à l’écran.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Pure poésie...Une leçon de cinéma. Splendide.
    Olivier Laxe et son équipe nos emmènent à la redécouverte de nous mêmes, on est transportés vers un lieu commun, la terre, les émotions... Son apparente austérité cache la complexité de nos âmes face à la nature, le rapport aux autres et le sens de notre propre existence.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Franchement, que dire d'un tel film sinon qu'il est parfaitement ennuyeux, autiste, anxiogène, qu'il tombe à un mauvais moment (après Notre Dame et l'Amazonie) et qu'il n'y a rien strictement rien à sauver dans cette histoire de pyromane. À éviter de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2019
    “Viendra le Feu », d’Oliver Laxe, est un film authentique, avec des valeurs, les vraies, notamment humaines et morales. Le réalisateur nous convie aux retrouvailles d’Amador, qui rentre chez lui après avoir fait de la prison et pour acte de pyromanie, et de sa mère Benedicta, qui vit dans une petite ferme avec leur chien et trois vaches. Nous sommes donc ici en milieu rural, et dans un tout petit hameau perdu quelque part dans les montagnes de la Galice. C’est un film lent, puisqu’ici le rythme est principalement celui du quotidien paisible, et de la nature. Il y a de fait peu de dialogues, et pour mieux capter notre attention sur ce qui est projeté. Benedicta, de son amour inconditionnel, accueille le retour de son fils, sans jugement, ni effusion d’ailleurs, et presque sans aucun mot, car on ne s’épanche pas dans ce milieu humble. Pudeur, ou l’on n’a pas appris à être démonstratif, tout simplement. Fort heureusement, il y a quand même un peu de chaleur, et même de la tendresse, de la part du fidèle chien Luna, bien sûr, et, de la vache, eh oui ! cette dernière étant bien indispensable, pour ce foyer modeste. Les anciennes connaissances témoignent compréhension, bienveillance, tolérance pour le retour de l’enfant du village. Ici, il y a la nature qui nous entoure, dominante, grandiose, à laquelle on est liés, mais qu’Amador considère vraiment comme étant la sienne, aussi, il ne veut pas la partager. Alors que les voisins travaillent à la préparation de futures chambres d’hôtes, il voit d’un œil noir la perspective d’« étrangers » qui vont probablement bientôt arriver « mais qu’est-ce qu’ils viendront faire ici chez nous ? s’interroge-t-il ? Alors, le feu est-il son remède contre ceux qu’il considère comme des intrus, comme ces grands arbres qui sont pour lui « des cancers » « avec leurs racines qui s’infiltrent partout »... . Mais, finalement, on n’en saura rien. Ce film est un cri d’alerte, un manifeste et une déclaration d’Amour à la Terre ! Oliver Laxe nous donne une piqûre de rappel, il nous répète qu’il faut la contempler, pour peut-être mieux nous faire prendre conscience, toujours, du bien précieux dont nous disposons, et d’y porter la plus grande attention.
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Un film contemplatif sur la condition des habitants d'une région espagnole laissée pour compte. Les comportements ne semblent pas avoir évolué depuis un siècle. Peu de clés de compréhension nous sont donnés. Si vous avez le cafard, évitez ce film, même s'il sonne assez authentique au final.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Amador Coro (Amador ARIAS), pyromane, sort de prison après 2 ans d’incarcération et retourne, en car, chez sa mère, Benedicta (Benedicta SÁNCHEZ), qui vit avec 3 vaches et un chien, Luna, dans un hameau de Galice près de Lugo. La vie s’écoule au rythme des saisons : l’hiver, sombre et pluvieux (pendant 40 mn !) puis le printemps [ spoiler: une vache s’est enlisée dans une mare, nécessitant l’intervention d’une vétérinaire et qui écoute, en voiture, la chanson « Suzanne » (1968) de Leonard Cohen
    ] et l’été [ spoiler: maison du hameau retapée par des voisins pour héberger des touristes, glose entre Amador et sa mère sur les eucalyptus envahissants, descente d’Amador, qui a pris des chaussures neuves, à Lugo et rencontre dans un café de la vétérinaire)
    ]. A son retour, il croise sur la route des pompiers partis lutter contre un incendie, spoiler: poussé par le vent et qui, malgré un contre-feu, finira, entre autres, par dévorer la maison des voisins
    . Le film a débuté depuis 65 mn ! Un film raté car devenant intéressant dans les 15 dernières minutes (sur une durée de 1h25 !). Avant, pas de scénario, Oliver Laxe filme a minima le quotidien aux paroles rares et sans explications d’Amador et Benedicta, se contentant de belles images nocturnes (arrachage d’eucalyptus), de brumes dans la montagne au son du très émouvant « Cum dederit », extrait de « Nisi Dominus » (RV 608) d’Antonio Vivaldi, de plans fixes interminables (celui de la tête de la vache, extraite de la mare, dans une bétaillère, au soleil couchant…) ou d’un cheval famélique et aveugle ayant réchappé à l’incendie. Cela ne suffit pas, néanmoins à réussir un film où, pourtant, il y avait un vrai sujet, sur un pyromane, sa motivation, sa repentance voire sa rédemption. Cela rappelle le style, très ennuyeux, de José Luis Guerin [« Dans la ville de Sylvia » (2008), « L’académie des muses » (2016)] et lorgne du côté de Terrence Malick [« Knight of cups » (2015)]. Un court métrage de 15 mn aurait suffi.
    amafu
    amafu

    6 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Le film est esthétiquement très beau, et le réalisateur réussit à nous imprégner de ces paysages de Galice qui en hiver sont brumeux, humides et pluvieux. Et les scènes de la vie quotidienne, si elles sont filmées avec lenteur, ne sont pas ennuyeuses. Mais on reste sur notre faim avec le final qui laisse au spectateur de se faire sa propre idée sur la culpabilité ou pas d'Amador. Ce film même si pour moi il a un goût d'inachevé, n'est pas mal du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Film lent et ennuyeux. Peu de dialogues, l'intrigue est rudimentaire. On attend qu'il se passe quelque chose mais rien ne vient, sauf à la fin et encore après avoir assisté à un quasi documentaire sur la lutte contre les incendies, le film s'arrête pratiquement là, Une histoire qui fait long feu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    Un pyromane sort de prison. Après avoir purgé deux ans de peine, Amador Coro, la quarantaine, revient dans les montagnes de Galice à la ferme familiale. Sa vie s'y déroule paisiblement, auprès de sa mère, au rythme des saisons.
    Jusqu'au jour où un feu meurtrier éclate.

    "Viendra le feu" est un film déroutant. Sa scène d'ouverture montre d'immenses engins de chantier déraciner les arbres d'une forêt en pleine nuit. Une scène mystérieuse que rien ne reliera au reste du film.

    Il ne s'y passe pas grand chose. Le héros mutique s'emploie aux travaux des champs et prodigue des soins aux vaches. Ses voisins réhabilitent une ferme pour en faire un gîte de vacances dans le but comprend-on d'attirer les touristes dans cette région désolée et pauvre.
    Comme l'écrit avec humour Nicolas Schaller dans L'Obs, "c'est beau et vain, c'est bovin".

    Et soudain, sans qu'on en comprenne l'origine, un feu éclate. Symbolise-t-il l'explosion de pulsions tues comme dans "Ça brûle" de Claire Simon (2006) ? Amador, dont on nous a dit qu'il s'était déjà rendu coupable de faits similaires, l'a-t-il allumé ? La question pourrait nourrir une tension. Mais le réalisateur, tout à son éloge panthéiste d'une nature aussi apaisante que menaçante, s'en désintéresse.

    Nous aussi.
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Un pauvre gars sort de prison pour avoir mis le feu on ne saura pas pourquoi et retourne garder les vaches chez sa mère. De belles images mais pas d histoire
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Quand j'ai vu la présentation de ce "petit" film, j'ai tout de suite su que j'irai le voir.
    Petit? Dans la mesure où il ne fera pas des masses d'entrées au box-office, où il est peu programmé et ne tiendra sans doute pas longtemps. Comment espérer une longue carrière à un film sans "histoire", sans scénario et sans acteurs, quand on nous vend des daubes sur les seuls noms de Deneuve ou de Huppert? Mais grand par son ambition et son originalité. L'acteur, c'est la nature; le scénario, la vie de la nature.
    Ca se passe en Galice, dont le relief accidenté m'a surprise. C'est la province d'Espagne où, chaque été, les incendies sont les plus destructeurs.... Les collines sont couvertes de végétation dense. La première séquence, sublime, nous montre des machines monstrueuses détruisant de jeunes (mais s'élevant déjà haut!) eucalyptus. Elle fait tomber cinq, six troncs élancés de rang, avance, inexorable, jusqu'au moment où elle se trouve devant un vieil arbre, énorme, tordu, creusé de cavités comme une bête apocalyptique....
    Amador (Amador Arias, garde forestier dans la vraie vie), sort de prison où il a passé deux ans... comme pyromane. Il retrouve sa vieille mère (Benedicta Sanchez), son vieux chien, ses trois vaches. Bénédicta aime son fils. mais entre les deux, il n'y a aucun geste d'affection, aucune embrassade, ces gens rudes n'ont pas l'habitude d'étaler leurs sentiments. C'est l'hiver, il pleut, on patauge dans la boue dans ce pauvre hameau, où des voisins retapent des maisons à l'impressionnant toit de lauze, en pensant qu'ils attireront des touristes. Mais la nature sauvage, autour, ces bois sauvages, accidentés, c'est tellement beau... Oliver Laxe films le silence de nature, la brume qui s'accroche, l'herbe détrempée...
    La vie de la maison se passe autour du gros poêle de cuisine. La mère cultive quelques légumes dans un champ trop en pente pour être exploitable; le fils mène les trois vaches en pâture. C'est un vieux garçon, un taiseux. Oh, on voit bien qu'il trouve la jeune, nouvelle vétérinaire, séduisante -mais d'amour dans sa vie solitaire, il n'en a sans doute jamais été question.
    Revient l'été. Et l'incendie. C'est comme un documentaire. Laxe et son équipe ont suivi une formation de pompier et ont attendu qu'un feu se déclenche pour filmer, le travail des soldats du feu, et ces habitants, les vieux qui ne veulent pas partir, les moins vieux qui veulent défendre eux même leur terre, plus gênants qu'autre chose. Et ce monstre, flamboyant, dévastateur, sautant d'arbre en arbre, contre lequel les pauvres moyens humains apparaissent dérisoires.
    Mais quand le feu est vaincu, vient le moment du règlement de compte. C'est lui, Amador, le pyromane, qui a recommencé! J'ai pensé à la fin de "Peter Grimes", quand après la mort du second petit mousse, le hameau se retourne contre Grimes.
    C'est très beau.... mais disons que c'est un film "de niche", pour un public qui aime la nature, la vie paysanne.... Amateurs de vedettes, passez votre chemin!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Simplement SPLENDIDE. Je découvre avec Viendra le feu l’univers d’Oliver Laxe, et j’ai été impressionnée par sa maîtrise de l’image, la temporalité et ses personnages particulièrement emphatiques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    J'ai l'impression d'avoir été complètement marabouté ! Normalement, avec un scénario comme celui de ce film (qui se résume à quelques mots) des plans lents et peu de dialogues, il y avait tous les ingrédients pour que je m'ennuie sévèrement et que je sorte furibard de la salle. A ma plus grande surprise, j'ai été complètement happé par les images et le rythme du film qui est complètement hypnotisant au final. Ce réalisateur a quelque chose d'un prestidigitateur ! Je ne sais pas comment il fait, mais on s'attache à ses personnages (la vieille mère est incroyable !) alors qu'on ne sait presque rien d'eux et on sent la tension monter alors que le titre nous évente largement l'enjeu dramatique. Il faut dire qu'il est difficile de rester insensible à la beauté de ses images qui est saisissante. Je n'avais jamais vu le feu filmé comme ça. Et la nature (la forêt surtout), les animaux, la brume… Une sacrément belle surprise ! Évidemment, ça donne envie de voir ses autres films.
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    j'ai été, parfois déçu par le scénario, d'une simplicité parfois ennuyeuse….Non, il faut chercher ailleurs spoiler: (la relation entre la mère et le fils, la pluie incessante, les travaux à la campagne)
    …Cela manque quand même un peu d'imagination. non, il faut chercher ailleurs…. Alors on gardera une atmosphère de lenteur, spoiler: mener les vaches au champ, souvent, nettoyer une source (tiens de l'eau),
    …peu de relations humaines, de dialogues, jusqu'à ce que l'incendie éclate (15 dernières minutes) ….Qui est coupable ???? ..Si vous aimez les jours pluvieux dans une campagne monotone, austère triste et presque grise, vous apprécierez peut être….A vous de voir
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