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    Viendra le feu
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    26 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    j'ai été, parfois déçu par le scénario, d'une simplicité parfois ennuyeuse….Non, il faut chercher ailleurs spoiler: (la relation entre la mère et le fils, la pluie incessante, les travaux à la campagne)
    …Cela manque quand même un peu d'imagination. non, il faut chercher ailleurs…. Alors on gardera une atmosphère de lenteur, spoiler: mener les vaches au champ, souvent, nettoyer une source (tiens de l'eau),
    …peu de relations humaines, de dialogues, jusqu'à ce que l'incendie éclate (15 dernières minutes) ….Qui est coupable ???? ..Si vous aimez les jours pluvieux dans une campagne monotone, austère triste et presque grise, vous apprécierez peut être….A vous de voir
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    Un pyromane sort de prison. Après avoir purgé deux ans de peine, Amador Coro, la quarantaine, revient dans les montagnes de Galice à la ferme familiale. Sa vie s'y déroule paisiblement, auprès de sa mère, au rythme des saisons.
    Jusqu'au jour où un feu meurtrier éclate.

    "Viendra le feu" est un film déroutant. Sa scène d'ouverture montre d'immenses engins de chantier déraciner les arbres d'une forêt en pleine nuit. Une scène mystérieuse que rien ne reliera au reste du film.

    Il ne s'y passe pas grand chose. Le héros mutique s'emploie aux travaux des champs et prodigue des soins aux vaches. Ses voisins réhabilitent une ferme pour en faire un gîte de vacances dans le but comprend-on d'attirer les touristes dans cette région désolée et pauvre.
    Comme l'écrit avec humour Nicolas Schaller dans L'Obs, "c'est beau et vain, c'est bovin".

    Et soudain, sans qu'on en comprenne l'origine, un feu éclate. Symbolise-t-il l'explosion de pulsions tues comme dans "Ça brûle" de Claire Simon (2006) ? Amador, dont on nous a dit qu'il s'était déjà rendu coupable de faits similaires, l'a-t-il allumé ? La question pourrait nourrir une tension. Mais le réalisateur, tout à son éloge panthéiste d'une nature aussi apaisante que menaçante, s'en désintéresse.

    Nous aussi.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Après Mimosa, Oliver Laxe confirme qu'il est un cinéaste particulier, exigeant beaucoup de patience de ses spectateurs. Viendra le feu se déroule en Galice, au milieu de paysages préservés et autour d'un pyromane repenti (ou pas) et de sa vieille mère qu'il vient aider à la ferme. Dépouillé à l'extrême et contemplatif, le film prend le rythme de la nature et de ceux qui ont choisi de vivre dans cette campagne un peu reculée. Si le film change de braquet avec un évènement considérable (voir son titre), il n'en reste pas moins fidèle à une idée minimaliste, notamment vis-à-vis de son personnage central, fruste et presque mutique. Sa psychologie intéresse peu le cinéaste qui préfère le montrer au quotidien, gardant pour lui ses véritables pensées. Néanmoins, Laxe semble dénoncer la vaine course à la modernité qui passe, par exemple, par la tentation du tourisme. Mais le message passe en douceur, pas appuyé pour un sou, et n'occupe qu'une place dérisoire dans un décor splendide, pourtant menacé. Viendra le feu est un beau film dont l'austérité n'est absolument pas un handicap pour séduire, à condition d'être dans l'état d'esprit idoine pour l'apprécier à sa juste valeur.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    Né à Paris en 1982, Oliver Laxe a grandi entre la France, l’Espagne et le Maroc. Viendra le feu est son 3ème long métrage. Le premier, "Vous êtes tous des capitaines", avait été sélectionné à Cannes par la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 et il avait reçu le prix FIPRESCI de cette sélection. Le deuxième, "Mimosas", avait obtenu le Grand Prix de la Semaine de la Critique en 2016. C’est, cette fois-ci, dans la sélection Un Certain Regard que Viendra le feu a été montré à Cannes cette année et il a obtenu le Prix du Jury de cette sélection. Beaucoup moins mystique que "Mimosas", "Viendra le feu" est ce qu’on appelle un beau film. Cela signifie, entre autre, que celles et ceux qui ont besoin de beaucoup d’action, de nombreux retournements de situation, n’y trouveront pas leur compte. Par contre, celles et ceux qui se plaisent à contempler la nature, celle faite de forêts, de prairies et d’animaux, mais aussi la nature humaine, sauront se laisser séduire et trouveront en plus dans ce film matière à réflexion.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Amador Coro (Amador ARIAS), pyromane, sort de prison après 2 ans d’incarcération et retourne, en car, chez sa mère, Benedicta (Benedicta SÁNCHEZ), qui vit avec 3 vaches et un chien, Luna, dans un hameau de Galice près de Lugo. La vie s’écoule au rythme des saisons : l’hiver, sombre et pluvieux (pendant 40 mn !) puis le printemps [ spoiler: une vache s’est enlisée dans une mare, nécessitant l’intervention d’une vétérinaire et qui écoute, en voiture, la chanson « Suzanne » (1968) de Leonard Cohen
    ] et l’été [ spoiler: maison du hameau retapée par des voisins pour héberger des touristes, glose entre Amador et sa mère sur les eucalyptus envahissants, descente d’Amador, qui a pris des chaussures neuves, à Lugo et rencontre dans un café de la vétérinaire)
    ]. A son retour, il croise sur la route des pompiers partis lutter contre un incendie, spoiler: poussé par le vent et qui, malgré un contre-feu, finira, entre autres, par dévorer la maison des voisins
    . Le film a débuté depuis 65 mn ! Un film raté car devenant intéressant dans les 15 dernières minutes (sur une durée de 1h25 !). Avant, pas de scénario, Oliver Laxe filme a minima le quotidien aux paroles rares et sans explications d’Amador et Benedicta, se contentant de belles images nocturnes (arrachage d’eucalyptus), de brumes dans la montagne au son du très émouvant « Cum dederit », extrait de « Nisi Dominus » (RV 608) d’Antonio Vivaldi, de plans fixes interminables (celui de la tête de la vache, extraite de la mare, dans une bétaillère, au soleil couchant…) ou d’un cheval famélique et aveugle ayant réchappé à l’incendie. Cela ne suffit pas, néanmoins à réussir un film où, pourtant, il y avait un vrai sujet, sur un pyromane, sa motivation, sa repentance voire sa rédemption. Cela rappelle le style, très ennuyeux, de José Luis Guerin [« Dans la ville de Sylvia » (2008), « L’académie des muses » (2016)] et lorgne du côté de Terrence Malick [« Knight of cups » (2015)]. Un court métrage de 15 mn aurait suffi.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Quand j'ai vu la présentation de ce "petit" film, j'ai tout de suite su que j'irai le voir.
    Petit? Dans la mesure où il ne fera pas des masses d'entrées au box-office, où il est peu programmé et ne tiendra sans doute pas longtemps. Comment espérer une longue carrière à un film sans "histoire", sans scénario et sans acteurs, quand on nous vend des daubes sur les seuls noms de Deneuve ou de Huppert? Mais grand par son ambition et son originalité. L'acteur, c'est la nature; le scénario, la vie de la nature.
    Ca se passe en Galice, dont le relief accidenté m'a surprise. C'est la province d'Espagne où, chaque été, les incendies sont les plus destructeurs.... Les collines sont couvertes de végétation dense. La première séquence, sublime, nous montre des machines monstrueuses détruisant de jeunes (mais s'élevant déjà haut!) eucalyptus. Elle fait tomber cinq, six troncs élancés de rang, avance, inexorable, jusqu'au moment où elle se trouve devant un vieil arbre, énorme, tordu, creusé de cavités comme une bête apocalyptique....
    Amador (Amador Arias, garde forestier dans la vraie vie), sort de prison où il a passé deux ans... comme pyromane. Il retrouve sa vieille mère (Benedicta Sanchez), son vieux chien, ses trois vaches. Bénédicta aime son fils. mais entre les deux, il n'y a aucun geste d'affection, aucune embrassade, ces gens rudes n'ont pas l'habitude d'étaler leurs sentiments. C'est l'hiver, il pleut, on patauge dans la boue dans ce pauvre hameau, où des voisins retapent des maisons à l'impressionnant toit de lauze, en pensant qu'ils attireront des touristes. Mais la nature sauvage, autour, ces bois sauvages, accidentés, c'est tellement beau... Oliver Laxe films le silence de nature, la brume qui s'accroche, l'herbe détrempée...
    La vie de la maison se passe autour du gros poêle de cuisine. La mère cultive quelques légumes dans un champ trop en pente pour être exploitable; le fils mène les trois vaches en pâture. C'est un vieux garçon, un taiseux. Oh, on voit bien qu'il trouve la jeune, nouvelle vétérinaire, séduisante -mais d'amour dans sa vie solitaire, il n'en a sans doute jamais été question.
    Revient l'été. Et l'incendie. C'est comme un documentaire. Laxe et son équipe ont suivi une formation de pompier et ont attendu qu'un feu se déclenche pour filmer, le travail des soldats du feu, et ces habitants, les vieux qui ne veulent pas partir, les moins vieux qui veulent défendre eux même leur terre, plus gênants qu'autre chose. Et ce monstre, flamboyant, dévastateur, sautant d'arbre en arbre, contre lequel les pauvres moyens humains apparaissent dérisoires.
    Mais quand le feu est vaincu, vient le moment du règlement de compte. C'est lui, Amador, le pyromane, qui a recommencé! J'ai pensé à la fin de "Peter Grimes", quand après la mort du second petit mousse, le hameau se retourne contre Grimes.
    C'est très beau.... mais disons que c'est un film "de niche", pour un public qui aime la nature, la vie paysanne.... Amateurs de vedettes, passez votre chemin!!
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2019
    Un film contemplatif sur la condition des habitants d'une région espagnole laissée pour compte. Les comportements ne semblent pas avoir évolué depuis un siècle. Peu de clés de compréhension nous sont donnés. Si vous avez le cafard, évitez ce film, même s'il sonne assez authentique au final.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Vu lors du Festival de Cannes 2019, dans la sélection Un Certain Regard : O Que Arde (Viendra le feu) est un drame assez émouvant sur le repenti impossible d'un ancien pyromane qui revient dans les terres qu'il a fait autrefois brûler. Entre la confiance perdue de la part de sa famille et de ses proches et la reconversion difficile à une vie 'banale" d'Amador, on sent toute la puissance du scénario, qui malheureusement s'étiole avec cette fin béante, non plus "ouverte" mais carrément inexistante car elle nous laisse sans aucune réponse à nos mille questions : était-ce bien Amador le responsable de ce nouvel incendie ? Le feu a-t-il été maîtrisé et quels sont les dégâts ? Que deviennent Amador, sa mère et ses amis ?... On se retrouve en fin de projection avec l'étrange sensation d'avoir assisté à une œuvre belle et bien faite (les plans magnifiques sur le feu, la brume, les paysages...) mais inachevée. Et dernière remarque : les coups de trompette qui sont assourdissants toutes les vingt minutes...bizarrement, on s'en lasse (et on se promet d'investir dans des boules Quies si l'on doit revoir le film). Les acteurs portent de bout en bout ce film visuellement magnifique, au scénario très intrigant, mais dont la fin nous abandonne et dont les coups de trompette nous font saigner les oreilles. Mais encore bravo pour les plans naturels très inspirés.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2019
    En 2016, Olivier Laxe nous avait plongé dans les profondeurs du néant avec son film rébarbatif « Mimosas, la voie de l’Atlas ». C’est donc à reculons que nous nous sommes rendus à la projection de « Viendra le Feu », en compétition Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019. Dans les montagnes de la Galice, Amador retrouve sa mère en sortant de prison après avoir été condamné pour avoir provoqué un incendie. Dans ce village où rien ne se passe, Olivier Laxe filme les arbres de la forêt avec une photographie sublime. Les eucalyptus deviennent des cadavres face à des machines qui viennent les détruire tels des monstres. Un jour, un incendie se déclare et Amador est rapidement suspecté. Le feu y est filmé avec une véritable intensité mais l’œuvre est trop minimaliste pour nous transporter. En effet, le comédien principal ne parle pas et ne dégage aucune émotion. Heureusement que sa vieille mère est au casting pour apporter une certaine vitalité à l’ensemble. Car Olivier Laxe réalise encore une œuvre fastidieuse malgré son fort aspect documentaire et ce, à cause de ses choix de mises en scène mystiques.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Un pauvre gars sort de prison pour avoir mis le feu on ne saura pas pourquoi et retourne garder les vaches chez sa mère. De belles images mais pas d histoire
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Franchement, que dire d'un tel film sinon qu'il est parfaitement ennuyeux, autiste, anxiogène, qu'il tombe à un mauvais moment (après Notre Dame et l'Amazonie) et qu'il n'y a rien strictement rien à sauver dans cette histoire de pyromane. À éviter de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Film lent et ennuyeux. Peu de dialogues, l'intrigue est rudimentaire. On attend qu'il se passe quelque chose mais rien ne vient, sauf à la fin et encore après avoir assisté à un quasi documentaire sur la lutte contre les incendies, le film s'arrête pratiquement là, Une histoire qui fait long feu.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    Première scène impressionnante avec ces arbres fauchés par des tracteurs. Images de Galice pluvieuses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Ce film est une MERVEILLE. A voir d'urgence. Audacieux, singulier, d'une beauté fracassante. Quel bonheur que des films comme celui-ci existe ! Les acteurs sont bouleversants. Le réalisateur s'y révèle un maître de la direction d'acteur avec des non acteurs ! Je lui tire mon chapeau. Les paysages, la nature, les éléments sont filmés avec une justesse incroyable. Certaines séquences (l'ouverture du film, l'incendie) sont proprement époustouflantes ! Oliver Laxe, dont j'avais déjà vu et apprécié Mimosas, fait encore mieux et plus fort. Car il allie ici le SPECTACULAIRE à l'intime et les toutes petites choses du quotidien. Un grand écart qui m'a laissé bouche bée. Ce cinéaste ne ressemble à personne et son cinéma encore moins. Et puis quelle douceur, quelle générosité dans la façon dont il regarde tous ses personnages, sans aucune exception. Par les temps qui courent, ça ne peut que nous aider à ouvrir les yeux ! Et puis ça fait tout simplement du bien. De toute évidence, un cinéaste à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Simplement SPLENDIDE. Je découvre avec Viendra le feu l’univers d’Oliver Laxe, et j’ai été impressionnée par sa maîtrise de l’image, la temporalité et ses personnages particulièrement emphatiques.
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