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    Versus
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    Jonas Perret
    Jonas Perret

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2021
    J'ai voulu regarder ce film suite à ma découverte de l'actrice Lola Le Lann que j'ai découvert dans le film "Un Moment d'égarement". Cette critique se base sur mon avis, et je ne suis pas du tout un grand amateur de films.

    L'intrigue principale est plutôt intéressante, un jeune qui part en vacance pour oublier sa précédente agression et visiblement, malgré le temps, la douleur et le traumatisme de cet évènement ne sont pas partis.

    Pour le coup l'acteur d'Achille (Jérémie Duvall) et assez décevant, un peu trop caricaturé comme l'ado autrefois fragile et maintenant devenu alpha. A l'inverse de Brian (Jules Pelissier) que je ne connaissais pas et qui m'a étrangement surpris, son personnage évolue bien mieux que celui d'Achille (peut être dû a la différence de difficulté de passer de méchant à gentil plutôt que l'opposé). Brian était justement le bad boy et fini fragilisé par son amour pour Léa (Lola Le Lann). Le personnage de Léa est bien écrit, une nana en manque de sensations qui se laissera portée par ses propres envies et désires. Lola Le Lann était déjà convaincante dans "Un moment d'égarement" et elle l'est tout autant dans Versus (son personnage est d'ailleurs similaire à travers les 3 films que j'ai vu d'elle : Versus, A Bluebird in my Heart et Un moment d'égarement).

    Ce qui dénote le tout c'est cette évolution de l'histoire très bien faite pour tous les personnages, mais complètement ratée pour celle d'Achille. Certains y trouveront de la surprise dans le basculement soudain d'Achille dans une folie meurtrière, mais moi j'y ai vu un manque de travail sur l'évolution du personnage, à tel point que je pensais parfois qu'on racontait plutôt l'évolution des vacances de Brian.

    Pas de raté sur le côté technique du film, mais plutôt sur le scénario. Cependant Versus est le premier film de François Valla, et nous nous devons d'être compréhensif sans pour autant perdre de notre esprit critique.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2020
    Après avoir été victime d'une violente et traumatisante agression dans un bus, Achille est envoyé au bord de la mer par sa famille afin qu'il pense à autre chose et se reconstruise. Dans cette petite ville aux apparences paisibles se trouve Brian, un autre garçon meurtri qui est tout aussi en colère. Ce dernier semble être une tête brûlée, mais contrairement à Achille, on ne sait pas ce qui le met autant en colère. Il est donc difficile de s'attacher à lui ou de lui trouver des circonstances atténuantes pour son comportement. Pourtant, c'est lui le personnage principal, car Achille est étonnement mis en retrait. "Versus" est un film bizarre qui ne semble avoir aucun but. Il y a des rapprochements, mais les personnages sont trop superficiels. Ce premier film de François Valla aurait pu être un polar efficace à défaut d'être original, car les codes sont respectés avec une tension souvent présente, mais son histoire est très mal gérée et n'a souvent ni queue ni tête. Le meilleur exemple pour prouver cela est la dernière partie du film qui est très mal amorcée. spoiler: Il aurait fallu développer la psychologique du personnage avec une descente aux enfers pour montrer qu'il est de plus en plus dangereux et instable.
    Le dénouement aurait eu plus de poids comme ça, alors que là, je l'ai trouvé un peu ridicule et surtout trop facile. Bref, un film décevant et peu crédible.
    yeuce
    yeuce

    30 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Un film à l'ambiance sombre, où l'on suit la descente d'un jeune adulte vers la haine à la suite d'une agression gratuite dans un bus...
    Tulsow
    Tulsow

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    J'aime bien les films un peu spéciaux mais là, pour le coup, je ne comprend pas le sens ni le but. Le film n'a ni queue ni tête, on ne comprend rien à la fin. La cicatrice du jeune, par exemple, c'est tout de même un moment clé, mais on ne sait pas d'où elle vient, et pourquoi il y tient autant ?! Sûrement de sa mère décédée qui devait le frapper, pour ça qu'i est autant en colère ? Bref, pas mal de questions en suspens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2019
    Le spectateur désaffecté

    Le film Versus s’organise autour de l’expérience du traumatisme, à partir d’une scène initiale mêlant adroitement caméra de vidéosurveillance et caméra de cinema. Le récit de cette agression, éprouvant pour le spectateur que je suis, articule donc un effet de réel (images de surveillance en noir et blanc comme si c’était vraiment filmé dans un bus), avec des flashs d’images colorées qui me rapprochent des émotions vécues par le jeune homme agressé.
    La suite du film approfondit cette question : sentir, ou ne pas sentir ?
    Le jeune homme victime fait le choix de ne pas sentir, puisque le soin se limite au corps: pas d’expression de sa souffrance à son entourage, pas de consolation, pas de procédure pénale, pas de soin psychologique. Dès lors nous le voyons évoluer avec détachement dans l’univers festif d’une jeunesse dorée, comme étranger aux plaisirs qui lui sont offerts. Versus donne à voir une sexualité désaffectée, pourtant filmée avec sensibilité et incarnée par des comédiens justes, donnant au spectateur que je suis un sentiment contrasté, mêlant plaisir (devant la beauté des corps, la sensualité qu’ils promettent) et ennui (je me sens détaché autant que les protagonistes se sentent détachés).
    Un personnage de jeune homme « pauvre » émerge en face du jeune « riche » victime de l’agression, invitant au jeu de miroir qui organise le film (souligné par le titre Versus); ce jeune homme « pauvre » étant à sa façon lui aussi détaché de ses actes (communicant surtout par l’insulte, la menace ou le silence, il est incapable d’exprimer quoi que ce soit à sa copine quand il la quitte), on imagine les maltraitances qui ont pu l’enfermer mais on ne les sent pas, car on en voit rien.
    Alors un deuxième effet de miroir s’affirme nettement, entre le spectateur que je suis et les protagonistes : moi aussi je me sens détaché, peu concerné par ces deux hommes eux mêmes détachés, je ressens un certain ennui. Dés-affecté, je me demande si je vais regarder le film jusqu’au bout.
    Mais en articulant soudain désaffection et violence extrême, la dernière partie de Versus me fait vivre ce qu’est le traumatisme: un événement trop soudain et perturbant pour être pensé. À l’opposé d’un film comme Suspiria de Dario Argento, où la violence s’inscrit dans le contexte d’une intrigue mystérieuse, où l’arrivée du sang est emphatique (c’est tellement trop qu’on en sourit) et prévisible (on peut s’en protéger en fermant les yeux),
    l’irruption de la violence dans la dernière partie de Versus fait effraction pour le spectateur, car elle apparaît crue sous forme de flash, imprévisible: elle ne me laisse pas la possibilité de m’en protéger psychiquement.
    Le film réussit alors à aller au bout du jeu de miroir qu’il propose: tout comme les protagonistes je vis en tant que spectateur un mélange de détachement et de perturbation par des flashs d’images effractantes, qui n’ont pour l’instant pas de sens. Je vis à mon tour quelque chose de l’expérience du jeune homme agressé, ne sachant plus vraiment quoi penser de ce film: d’où l’envie au matin d’écrire ce témoignage, qui me permet de donner sens à mon expérience de spectateur, dont la nuit a été chargée d’images pénibles; il me revient en effet en mémoire une expérience subie à l’âge de 10 ans, quand j’ai été longuement agressé dans une cage d’escalier. Une histoire de lutte des classes aussi : je n’étais pas riche, mais « en tête de classe », et c’est ce qui m’a valu d’être frappé par des élèves redoublants, en difficulté scolaire. A l’époque, le deuxième traumatisme avaient été que les adultes qui m’entouraient n’avait pas suffisamment pris cette agression au sérieux. Je n’en avais finalement plus rien dit, gardant en moi l’humiliation et la haine.
    Il m’apparaît finalement que Versus, bien qu’étant une expérience visuelle inconfortable qui inclut un certain ennui, m’aura fait travailler sur la question du traumatisme. En me faisant d’une certaine façon vivre ce que subit le traumatisé, il me permet de sentir à quel point la memoire traumatique, quand elle est gardée close en soi, est une bombe à retardement.
    Aux quatre auteurs du scénario, j’ai envie de dire que ne m’aurait pas déplu une ouverture sur une dimension plus mystérieuse ou fantastique, pour que les situations du film rejoignent une dimension plus vaste. Au réalisateur, que ses plans sensibles et bien menés, mais somme toute assez sages, me donnent envie de plus d’audace formelle.
    Enfin pour situer mon témoignage, je précise que mon métier, dans le champ de la psychothérapie, consiste en partie à soigner les victimes de traumatismes psychiques, notamment au moyen de la méthode Emdr. Je reconnais bien dans le jeune homme agressé du film les signes cliniques de l’état de stress post traumatique : difficulté à vivre dans le présent, peu d’affects, irruption de mémoires traumatiques sous forme de flashs, lien aux autres dégradés, personnalité de façade... L’événement traumatique étant trop soudain et violent pour être assimilé par le cerveau, une réaction instinctive de dissociation protège le psychisme en éclatant la mémoire en une multitude de fragments morcelés. Le processus psychothérapeutique étant alors d’amener à sentir à nouveau les affects, pour soutenir la réunification de la mémoire émotionnelle, et sa transformation afin que la victime range la menace du côté du passé. Un peu comme le dermatologue du film Versus, qui peut aider à ce que la cicatrice soit atténuée. Mais cela suppose que l’homme blessé fasse le choix du soin, ce que ne fait pas le jeune homme du film.
    Dany R
    Dany R

    21 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Mais pourquoi le jeune cinéma français doit il toujours s'enticher des tares de leurs prédécesseurs? Pourquoi essayer d'auteuriser un maigre scénar d'une banalité affligeante? Les scènes inintéressantes se suivent sans queue ni tête. Enfin, surtout sans tête parce que pour le reste, y'a ce qu'il faut.... Aucun intérêt.
    britishscare
    britishscare

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Restons courtois, avec modération, pour cause...!
    Film plein de vide sans aucune intelligence, qui vous communique la frousse des pulls à capuche et des transports en commun, sans apporter aucune solution au problème.
    Film qui vous montre ce que peut engendrer un "traumatisme" de façon totalement grotesque.
    Sur fond d'actrices affriolantes et de scènes plus que démonstratives pour vous garder en "éveil".
    Bref aucun souffle et vous l'attendrez en vain jusqu'au dénouement final qui est aussi médiocre que le fil conducteur.
    Des situations assez improbables en somme si on a deux neurones de jugeote c'est clair comme de l'eau de roche, on est très loin de la réalité, mais proche de la déchéance cinématographique!
    Il ne suffit pas de pouvoir s'offrir des acteurs et actrices en vogue pour pondre un bon film.
    Amateur de film social passe ton chemin ici c'est un mélange de on ne sait trop quoi et en définitive une perte de temps.
    Optez plutôt pour "Le Brio" avec Daniel Auteuil et Camélia Jordana c'est exponentiellement plus productif et positif, élévation à la clé comme fil conducteur et non nivellement par le bas!
    On a l'impression comme si le scénario avait été égaré et qu'il ne restait à disposition que les bribes d'un très léger et rapide premier story-board...
    Bon courage!
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Un film décevant où l’ennui est omniprésent. le scénario est totalement déséquilibré ce qui peut donner des scènes sans tension ni réalisme.
    Un ratage qui ne met pas les acteurs en valeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    François Valla impose avec Versus un film anti-sentimental, serré et sans déchet. Une descente pas toujours directive de la chair au métal, osseuse, qui repose sur des corps dont s’interrogera de la jeunesse. Débordée par un monde immature, elle oscille entre juvénilité de personnage et âge d’acteur (vacances et travail). Les adultes ont disparu et les rôles se redistribuent trop vite dans la violence générique des cases respectives. Vitesse qui tend les acteurs sur eux-mêmes, sans connivence, ou éphémère, pour un film qui ne cherche pas à « reconstruire ou récréer du lien social » (expression culturelle la plus misérable du XXIe siècle). Tragédie versus thriller, Straub saignant qui se ménage des vides : flottement à mi-parcours, corps en trop et étouffement d’un sens trop clair. Le temps perdu du skate-park (mais l’espace retrouvé d’un imaginaire immobilier, celui de l’amour rapide), le blagueur lourd qui s’isole tristement à chaque blague, pour disparaître dans son « bain de minuit » (mort douce de la faillite comique) et le visage des pauvres dont les scarifications fatalistes hachent l’expression politique. Un traitement du réel qu’on ne peut voir que dans ce film là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    A l'heure des JOHN WICK 3 et autres GODZILLA il faut voir VERSUS film jeune, déroutant et fun dans sa manière de capter une certaine jeunesse, entre giallo et coming of age, en broyant les codes. Attention accrochez vous !!!! On aurait tort d'y voir un premier film de plus ! Foncez !!J'ai trouvé au dessus Jules Pélissier, monstrueux!! Lola LeLann et mention spéciale à la réa hyper inspirée et toujours tendue !!
    Philippe G.
    Philippe G.

    24 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Film à la fois maladroit et intéressant. Maladroit car il est parfois déroutant au niveau de la construction, il y comme ça par instant des choses inexpliquées. Comme cette fille de couleur qui est la cousine d'un personnage blanc...Mais peut-être ais-e manqué quelque chose. Bref, ce n'est pas le souci. Et l'ensemble est brouillon, comme le sont souvent de ces petits films français voulant parler de tout et de rien. Mais ce que je trouve en revanche bien sympa est le schéma de ces deux destinées diamétralement opposées et qui vont pourtant se croiser dans une configuration pour le moins insolite. Le jeune homme de bonne famille, brutalement agressé dans un bus, blessé, hospitalisé et traumatisé qui, peu à peu va se transformer spoiler:
    et devenir un peu le "méchant" de l'histoire; alors qu'au départ on pouvait éprouver de l'empathie pour son cas. Et en parallèle, l'on assiste au parcours d'un jeune rebelle, pas un voyou mais presque, et l'opposé du personnage précédent, presque un cliché pour ce genre d'histoire et de contexte, qui, lui, en revanche, va presque s'adoucir en portant enfin des valeurs positives et qui vont par conséquent entrer en collision avec le personnage initial. Cette manière de brouiller les cartes entre le bien et le mal, avec en surimpression cette notion de changement, de métamorphose, et de trajectoires qui se rencontrent, c'est ce qui m'a plu dans ce film. Film maladroit et déroutant, je l'admets.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Film sombre au sens propre comme figuré. Noir en raison de la violence (gratuite ?) de certaines scènes et cet art de beaucoup filmer dans la pénombre (lassant à la longue) et des deux personnages principaux tourmentés. Mais c’est confus. C’est la marque de fabrique d’un thriller mais à condition d’avoir quand même un fil conducteur sur lequel tirer, quitte à ce qu’il se casse, pour en trouver un autre menant à la conclusion. Mais là… obscur de nouveau. Scénario écrit à quatre mains. A probablement nui à la clarté du propos.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Je ne sais pas à quoi cela tient, mais Versus à des allures de film très français. Est-ce ce dû à ces plans, en lumière rouge, qui reflètent une volonté de s'approcher d'un cinéma d'auteur ? Cette volonté de vouloir à tout prix procurer des émotions au spectateur, sans forcément y parvenir parce que les scènes ne sont peut être pas assez étendues, les actions trop artificielles ? Le film est assez surprenant parce que la plupart des personnages ne changent pas de caractère du début à la fin. D'autres ne sont pas connus ou ne sont quasiment jamais montrés (la tante, la cousine). En fait, la caméra est comme Achille : elle snobbe ces deux femmes et tourne de plus en plus obsessionnellement autour de Brian. Le personnage d'Achille sort des radars de la caméra et reste très en surface (c'est un parti pris osé mais peut être un peu trop "facile", parce que le personnage est mystérieux non pas grâce à ses actions mais par son manque de consistance). Tout du long, nous attendons la confrontation entre Achille et Brian, qui va s'avérer d'une crudité impensable !
    Laurent A.
    Laurent A.

    343 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2019
    Voilà un film intéressant avec un réalisateur à suivre ... François Valla
    J’aime me laisser embarquer au travers d’images de qualité qui m’ont transporté durant tout le film,
    Encore bravo mais surtout merci
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mai 2019
    Une belle surprise !Un premier film prometteur.Si le personnage de Jules Pelissier manque par moment d'épaisseur,l'apparition de Benjamin Baffie est convaincante.
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