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ouadou
86 abonnés
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0,5
Publiée le 7 février 2020
Quel ratage. Guimauve totale qui se veut naïve et burlesque mais qui est paresseuse et sans aucune inspiration. Après 10 minutes étonnantes on assiste à une sorte de conte mal fichu qui n'épargnera aucune mauvaise idée. Mise en scène absente. Jeune actrice en surjeu façon Gullli ... 1/20
un navet ! Ce film est un amalgame de clichés. Avec sa promesse de film burlesque il ne réussi qu'à nous rendre mal à l'aise. Tout le monde ne peut pas faire "la vie est belle". Il y a de biens meilleurs téléfilms sur l'aventure réelle d'enfants allemands sur Arte : "Cours sans te retourner". Ou mieux : "EUROPA, EUROPA". Allez plutôt voir l'histoire vraie d'Herschel Grynszpan. Retournez voir plutôt "la vie est belle" mais évitez ce navet dont même un lapin ne daignerait pas croquer.
Je ne comprends pas pourquoi Hollywood s'acharne tant à produire des films de fictions sur un thème qui regorgent pourtant de tant d'histoires vrai si incroyables !
De telles longueurs rendent ce film indigeste. A noter que c'est la première fois que je vois de si flagrantes erreurs de costumes : du vinyl à strass 80's, des costumes 1970...
En colère après ce réalisateur qui, certainement assommé par le poids de l'Histoire n'évoque à aucun moment, à aucun moment...le plus grand génocide du 20e siècle perpétré par le régime nazi, et arrive même à rendre ces derniers sympathiques dans une farce burlesque de mauvais effet. Quand on n'a pas de décence pour évoquer cette période, on s'abstient. Le running-gag d'Hitler apparaissant amical, gesticulant et grimacant (fantasmé par le jeune garçon), m'ont mis mal à l'aise comme rarement je l'ai été au cinéma. Les rares "trouvailles" visuelles ? Des emprunts à Jean-Pierre Geneix. Les gens qui souffrent du IIIe Reich ? Les nazis de s'être faits bernés par Hitler, la population allemande bombardée, la mère allemande (mais résistante...). A se demander si les studios n'ont pas commandé à Monsieur Waititi "La guerre expliquée aux tout-petits". A l'heure où j'écris ces lignes, certains jeunes ne connaissent déjà plus le détail des horreurs du régime nazi. Passer sous silence ses atrocités et son immense crime de masse est a minima de l'incompétence, a maxima un doigt d'honneur aux rescapés des camps encore vivants. La seconde guerre mondiale était indécente, sale, ultra violente et absurde (ce qu'a réussi à décrire avec sensibilité Roberto Begnini dans La Vie est Belle, ou Steven Spielberg dans la Liste de Schindler). Ce sont ses oeuvres qu'il faut visionner pour saisir cet endoctrinement des allemands à cette époque....Et cela qu'il faut transmettre aux plus jeunes générations. pas une fable burlesque pour enfants à la limite du révisionnisme.
drôle et bouleversant à la fois Ce film est un des joyaux de l'année. Taika waititi nous montre encore une fois ses talents de scénariste et de réalisateur à voir absolument
Film original et décalé sur le nazisme comme la bande annonce le suggère mais pas toujours sur le ton de l'humour. Si le titre fait référence à Roger Rabbit, le film n'est pas pour autant naïf ou enfantin. Du rire à des scènes burlesques, on passe aux larmes parce que on s'est attaché aux personnages ou à la peur de ce qu'on va découvrir car la mise en scène est un peu horrifique (scène de l'ouverture du placard). Alors oui, il y a de la tendresse, de l'histoire et de la drôlerie mais, à ma surprise, Jojo Rabbit n'est pas un film que je conseillerai aux enfants.
Un petit bijou. La bande annonce ne lui rend pas justice, elle donne l'impression d'un film décousu, puéril et donnant l'image d'un nazisme rigolo. C'est donc sans conviction que j'y suis allé car Les Traducteurs était complet (qui s'est avéré être un gros navet). Touchant sans sombrer dans le mélo, drôle sans être potache, burlesque sans être grotesque. D'une tendresse infinie. La scène finale est irrésistible.
Un film familial idéal pour être montré dans les écoles. L’histoire de « Jojo Rabbit » ne m’intéressait pas du tout mais j’ai été motivé pour le voir grâce à ces nombreuses nominations aux Oscars 2020. D’abord, on peut souligner le côté osé (après tout le film parle du nazisme au travers du regard d’un enfant de 10 ans) et décalé de Taika Waititi. Le cinéaste néo-zélandais, que j’ai connu par le biais du très bon « Thor : Ragnarok », n’a pas encore une filmographie astronomique mais il fait déjà bien parler je trouve (et ça va continuer notamment pour son implication dans l’univers « Star Wars »). Le long métrage se veut léger mais avec un rythme dynamique, ce qui évite les éventuels moments d’ennui. J’ai décollé quelques sourires mais le film n’est pas hilarant. De toute façon, il est facile de se rendre compte qu’il ne se contente pas d’être une simple comédie. Il y a un côté dramatique, et c’est vrai que l’équilibre entre les genres marche bien. Le film nous apprend rien de concret historiquement, bien qu’il reste l’intérêt d’être centré sur une mère et son fils, et non sur les soldats occupés lors de cette Seconde Guerre Mondiale. J’ai bien aimé la fin qui me paraît étonnante et assez remarquable. Autrement, la mise en scène est soignée. Par rapport au casting, le garçon qui est l’acteur principal est plus que convaincant, et constitue un point fort du métrage. Il est promis à un bel avenir s’il continue dans cette voie. On retrouve une Scarlett Johansson douée pour jouer une mère drôle, pleine d’énergie, qui apporte une touche d’humanité, et on n’a pas vraiment l’habitude de la voir dans ce type de registre. Décidément, entre « Marriage Story » (qui bénéficie lui aussi de quelques nominations pour les Oscars) et un certain « Black Widow », la belle américaine est très présente actuellement. Il y a également Alfie Allen de « Game of Thrones » et j’ai été surpris de constater à quel point son personnage est quasi absent du film et ne sert strictement à rien. Enfin, la bande son, pourtant du grand Michael Giacchino, est loin d’être marquante à mon sens malheureusement. Bref, j’ai passé un moment plutôt agréable, sans être fasciné véritablement par ce que j’ai vu. Je reste persuadé que « Jojo Rabbit » ne sera pas désigné en tant que « Meilleur film ». À vrai dire, je pense que le film de Taika Waititi remportera une statuette pour son actrice dans un rôle secondaire et, à la rigueur, pour ses costumes.
Il faut le génie de Roberto Benigni pour pouvoir aborder avec un humour singulier le thème de la Shoah (« La Vie est belle » 1998) et du nazisme … et ce n’est absolument pas le cas de Taika Waititi avec « Jojo Rabbit » ! Tous les personnages sont caricaturaux à commencer par Yorki le copain de Jojo forcément rondouillard et à lunettes ; le capitaine Klensendorf retiré de la ligne de front car il a perdu un œil et qui bien que « disjoncté » se révélera in fine moins nazi qu’on aurait pu le croire ; la militante/infirmière allemande énorme et fière d’avoir donné 18 enfants au Führer ; la jeune juive cachée comme Anne Frank … seuls se détache la mère de Jojo ! Quant à Jojo, 10 ans cad « l’âge où on devient un homme », il sera intégré dans les jeunesses hitlériennes mais ce n’est pas par ses convictions mais bien par sa sensibilité (cf. la scène du lapin) et sa gaucherie et sa maladresse, qu’il ne tombera pas dans le moule … moule rappelé par quelques images d’archives. Quant à Adolphe Hitler incarné par le réalisateur qui est loin d’avoir la finesse de Charlie Chaplin, il est grotesque et sans ressource vis-à-vis de notre petit Jojo qui traverse sans la comprendre réellement la tourmente de la guerre. Images d’archives pour images d’archives, le réalisateur aurait dû clore son film par des images de la Shoah … et non pas par un générique dont les titres sont écrits en lettres gothiques ! A une époque où nombre de jeunes ignorent l’histoire et semblent attirés par des leurres populistes, ce type de film n’a absolument rien de drôle et s’avère pour ma part malsain.
Ça y est, j'ai maintenant la quarantaine passée et je crois que je commence à peine à avoir des convictions sur certains points. J’étais allé voir Une vie cachée, plutôt que 1917 car je n'avais pas envie de donner mon argent à un film sur des guerriers. Et j'avais bien fait car Une vie cachée est un magnifique film. Et je dois dire que ce Jojo Rabbit qui avait l'air délirant m'intriguait, surtout que je sentais le couplé sur la tolérance pointer le bout de son nez. Et bien foncez y! C'est un très beau film, très bien mené, avec d'excellents acteurs. Avec en permanence tout un tas de non dits et de nombreux moments qui laisse le spectateur à sa réflexion sur ce qu'il est en train de voir. Beaucoup d'intelligence et d'humour et certainement le plus joli rôle qu’ai pu avoir Johansson jusqu'à maintenant. Rockwell est excellent (ah ce final!), Waititi aussi et les deux enfants sont si bons et attachants! Un film dors et déjà culte pour moi!
Le film se passe durant la seconde guerre mondiale en allemagne Nazi, l’on y suit l’histoire de Jojo, un jeune allemand participant aux jeunesses hitleriennes, fan d’hitler il a un ami imaginaire à son effigie. Vrai Nazi en herbe il voit pourtant tout son univers chamboulé lorsqu’il se lie d’amitié pour une jeune juive, de plus la fin de la guerre et la proche défaite de l’allemagne le font douté d’avantage de son appartenance au régime. Taika Waiti, le réalisateur qui joue d’ailleurs aussi le rôle du hitler ami imaginaire est de retour pour ce superbe film qui arrive à nous faire passer en abordant un sujet aussi grave que le nazisme d’un registre comique à un registre plus triste d’une scène à l’autre et c’est en ça que le réalisateur a sût se démarquer dans sa dernière réalisation. Je met la note de 18/20.
Jojo Rabbit de Taika Waititi est, au même titre que Le dictateur de Charlie Chaplin, un chef d'œuvre cinématographique qui est déjà passé à la postérité pour les siècles à venir. On suit ici l'aventure initiatique d'un enfant en absence de repères, embrigadé dans les hitlerjurgen. Premièrement, on notera l'alternance soudaine d'un registre comique poussé à l'extrême et d'un registre dramatique, étroitement lié à l'histoire principale. Le casting quant-à lui s'articule autour d'un quatuor magistral : le précoce et incroyable Roman Griffin Davis, l'étonnante et talentueuse Thomasin McKenzie, la sublime et époustouflante Scarlett Johansson ainsi que le génialissime et hilarant Taika Waititi. Enfin, on ne peut qu'être touché par le message universel de ce film, qui nous émouvra certainement.
Tambour battant, entre rire et émotions. C'est la folie des adultes à hauteur d'enfant...quelques personnages savoureux et de belles interprétations. A voir
Quel étrange film, on ne sait pas par quel bout le prendre. Tantôt délirant, imaginatif, drôle, touchant, triste, nostalgique, plongeant dans le monde de l'enfance pour sortir sa tête de l'eau dans celui de la cruelle réalité de l'époque et replonger l'instant d’après comme un crawl émotionnel permanent. Au premier abord on pourrait trouver ça fouillis et disparate. Et puis non, la mayonnaise prend, nous emmène en clair obscur vers une petite sortie de l'enfance du héros sans pour autant renoncer à son insouciance. Les acteurs sont impeccables, avec un mention spéciale à Scarlett Johansson en mère transcendée par la plus grande dévotion qui soit : être. De ces films très personnels et sans fard qui nous donnent le sentiment d'avoir fait un belle rencontre avec son auteur.
Pas du tout convaincu, malheureusement par le nouveau film de Taika Waititi. À part la scène sur la place publique avec Scarlett Johansson et une sur le bord de l'eau avec Jojo, puis la dernière scène du film. Sans cela je trouve la mise en scène banale sans inspiration. Même du côté de l'humour, on n'est loin du compte à par le running gag, l'ensemble reste bien inoffensif comme Jojo. Comme si le sujet du film avait aseptisé toute l'originalité et même l'humour. À mes yeux le film ne mérite clairement pas une nomination à l'Oscar du meilleur film, ni pour le scénario original. Petit plaisir cependant de revoir Thomasin McKenzie, découvert dans le très beau "Leave No Trace" de Debra Granik. Heureusement on peut aussi compter sur la présence de Sam Rockwell et Rebel Wilson sans cela je serais déjà retourné dans ma tanière. Boulevardducinema.com
Il est bien ce film. J'y suis allé sans avoir vu la bande-annonce, juste deux avis contradictoires dans la presse. Et j'ai été agréablement surpris. En suivant son regard, j'ai suivi, pendant quelques mois, la vie plutôt crédible de cet enfant de 10 ans, avec ses rêves, ses craintes, son besoin d'être rassuré par un ami imaginaire mais puissant. Le film est parfois touchant, parfois drôle, et triste aussi par moment, sans verser dans la démonstration critique.