C’est rare que j’écrive à propos d’un film ! Que ce soit, ici sur FB, ou ailleurs. C’est peut-être même la 1ère fois…
Si vous n’avez pas été voir Jojo Rabbit, pensez ’y, pensez ‘y ! Je n’en avais pas entendu parler (si, si c’est possible !), jusqu’à ce que j’aille le voir, hier au soir.
Jojo Rabbit rejoint, dans mon esprit, mon cœur et mes tripes, mon Panthéon des films ovni, pas mal barrés, un brin déjantés, qui m’ont bouleversé : L’armée des douze singes, Le nouveau monde, Le cercle des poètes disparus, Entretien avec un vampire, Apocalypse now, Orange mécanique, Il faut sauver le soldat Ryan, Le grand bleu, Subway, Les ailes du désir, Le monde selon Garp, Tati Danielle, Tchao Pantin, La cité interdite,, La féline, Baron de Munchausen, Danse avec les loups, Le Loup de Wall Street, District 9, L'Étrange Histoire de Benjamin Button, Charlie et la chocolaterie ou encore Forest Gump…Pour ne citer qu’eux. En vrac.
Tous ces films m’ont bouleversé parce qu’ils racontent des choses - un paquet de choses ! -sur quelques-unes, et non des moindres, beautés et laideurs de notre espèce.
D’une manière décalée et poétique, alliant douceur, extrême violence, et situations burlesques.
A mes yeux, ce film a tout pour devenir un film culte !
Dans une critique négative, j’ai lu: « traitement simpliste », « manque de force dramatique », « réduction des délires anti-juifs de l’époque à un exposé "rigolo"»…. Peut-être. Et si ces ingrédients-faisaient justement partie intégrante de la puissance de ce film ?
Par ailleurs, pour reprendre quelque chose des mots de je ne sais plus quelle réalisatrice à propos d’un autre film, d’un film d’elle : Oui, ce film est un « bonbon » façon Fox et Disney ! Et alors ? le 7ème art, pour qui veut toucher des millions de personnes, et considère que le talent n’oblige ni à l’anonymat, ni à la « pauvreté »… le 7ème art donc, est forcément aussi une histoire de commerce devant moyenner les attentes d’une grande variété de publics.
Cela ne m’a pas dérangé. D’autant moins que, soit dit en passant, moi et l’enfant que je suis toujours quelque part en moi, avons aussi super adoré le bon gout de bon bonbon Fox / Disney de ce film ! Quand ces bonbons-là sont en prime sacrément bourrés d’épinards tirant vers le haut, les émotions et les sentiments… Par les temps qui courent, où le grotesque les fanatismes de tous poils n’arrêtent pas de se disputer le piédestal des abysses de la connerie humaine, je trouve cela… bon pour la santé. De 7 à 130 ans !