Derniers Avis sur The Art Of Self-Defense

Mais quelle pied ! Enfin quel poing ! Enfin ça dépend si tu donnes un coup de poing avec ton pied ou un coup de pied avec ton poing.

C'est peu dire que cet art de l'autodéfense possède un charme original auquel vous n'êtes pas préparé. Il a d'ailleurs fallu m'y reprendre à deux fois pour véritablement me lancer dans cette loufoquerie au ton décalé dans laquelle Jesse Eisenberg excelle en frôlage de mur lesté d'une absence de confiance abyssale. C'est simple, Casey, son personnage est un sac de frappe verbal fuyant toute confrontation. Subir l'autre, jusqu'au point de rupture : un passage à tabac en bon et du forme par une bande de motards.

Il va être temps de s'affirmer mon petit Jesse ! C'est ainsi que par l'intermédiaire d'un club de karaté et au contact de son Sensei, notre frêle petit esquif balloté par les vents va se trouver un phare des plus charismatique interprété par un Alessandro Nivola survolté et débitant de la phrase culte d'un niveau philosophiques de cartes postales. Et si on voit venir assez rapidement le schéma "petit craintif deviendra affirmé", on n'imagine pas le talent de Riley Stearns pour la rupture de ton malgré les petits indices semés ça et là comme dans une intrigue policière.

Du jour à la nuit, et vice-versa, L'art de l'autodéfense est comme une pièce de monnaie qu'on observerait une face après l'autre. 2 visions différentes qui ne se rencontrent jamais mais font parties d'un tout indissociable (exactement le genre de banalité faussement profondes qui sortirait de la bouche d'un prof de karaté) où l'humour trouve perpétuellement son chemin malgré l'incursion insidieuse d'éléments imprévus.

Pour ma part, on a là un véritable petit bijou qui s'aventure hors des sentiers battus, passant du comique au drame avec quelques véritables moments de malaise, mais tout en restant cohérent de bout en bout. Ca fourmille de détails, de clins d'œil, de situations mémorables, de dialogues savoureux et de surprises jusqu'au générique final. Une bien belle surprise à ne pas rater.

J'ai vu un film... qui est particulièrement inclassable... entre comédie grinçante... Nous assistons à une dénonciation d'une société qui ne se fonde plus sur la notion de confiance en soi, en l'autre... Comment prendre confiance en soi lorsque l'on est un looser... de la plus haute échelle ? C'est un film qui joue avec l'absurde de situation... Et j'aime le jeu tout en retenue de Jesse Eisenberg qui va le f

Intrigant, on se laisse emmener par le personnage, pourtant peu attirant au premier abord.

Original et à voir : sort du lot

J'ai trouvé le film excellent et surprenant. Humour noir décalé à la limite de l'absurde. La palette des personnages est assez croustillante et déconcertante, et les situations (dans la violence ou non) qui les animent souvent burlesques. Un régal qui ne fera pas l'unanimité tant il sort des sentiers battus.

Film très bien réalisé. Des touches d’humour sur un sujet pas forcément drôle, agréable à regarfer mérite margement 3,5/5 voir 4/5 !! À voir

film dérangeant, film surprenant, film noir de très mauvais goût mais qu'est-ce que j'adore mon Dieu !
l'acteur joue à merveille l'idiot timide pas sûr de lui pour un sou
l'histoire va loin, va très très loin, bien plus que dans Fight Club ou Karaté Kid que certaines personnes ose comparer..
non franchement je comprends la mauvaise note, que la plupart des gens ne puisse pas apprécier ce film à sa juste valeur.
je conseille à tout le monde de le voir. le scénario nous surprend à chaque seconde. à aucun moment je n'ai pu imaginer la fin ou même la suite
la photo au mur du Grand Maître ceinture arc-en-ciel (mort de rire au passage) on dirait Giancarlo Esposito avec le grand maître fondateur de l'aïkido sensei Morihei Ueshiba derrière lui en photo sur la photo

Film surprenant... Un dark karate kid. Forcement, ce film ne véhicule pas de bonnes valeurs du karate (en apparence, faut regarder jusqu'au bout 😉), il reste cependant réaliste et bien fait.

PS : A voir en VO pour saisir le contexte de chaque dialogue, la vf est naze.

Film petit budget qui est comme la version bébé de «fight club». Histoire folle de violence voulues dans cet univers méchant, plus que la normale en tout cas. Le film a effectivement beaucoup de sens dans cet univers parallèle tout comme «fight club» en avait.

Le thème du film ainsi que l’acteur principal que j’avais apprécié « dans the social network » , « zombieland » alias Jesse Eisenbérg m’ont tout de suite donné envie de voir ce film . Toutefois même si sa prestation est tout à fait honorable et le développement du personnage plutôt cohérent , l’ensemble reste un peu fade à mon goût . J’ai trouvé les personnages secondaires assez insipides. Un effort a clairement été fait sur le rôle du professeur de karaté mais j’ai trouvé que cela tombait vite dans la caricature de la caricature . L’histoire piétine pas mal à partir de la seconde moitié du film . Certes la fin est originale mais je l’ai trouvé mal amenée au regard du développement de l’histoire et des personnages . La bande son est tout à fait oubliable et le karaté qui est quand même au céntre du film ne profite pas vraiment de scènes de combats prenantes. A regarder si vous aimez jesse eisenberg mais il est fort à parier que vous l’oublierez vite .

Pourquoi pas mais avec ce ton là et ce scénario qui passe par un Fight Club limite parodique mais en fait pas vraiment. Les comédiens sont absents même si c est le but par rapport à l histoire mais en fait rien ne fonctionne. Cette comédie d auteur est ratée pour moi .

c est karaté en psychiatrie ! :-) l idée de départ est bonne mais le scénario ne correspond à rien à part dénigrer le karaté !

Voilà assurément une des productions les plus singulières de l’année dernière, pourtant passée presque complètement inaperçue. Un type (Jesse Eisenberg, nature) insipide, inodore et incolore décide, après une agression, de s’inscrire à des cours de karaté. Les premières minutes du film sont dédiées à la découverte de la vie, ou plutôt de la non-vie de ce lampiste anonyme : sa solitude, son vide existentiel, son absence de passions et de traits saillants...ensuite, son épanouissement, sa métamorphose pourrait-on dire, alors qu’il trouve enfin sa place parmi ses semblables. Toute cette première heure est un feu d’artifice de dialogues mécaniques et nonsensiques qui donneraient presque l’impression d’être devant un film de Roy Andersson. On découvre cependant assez vite que ce n’est pas la personnalité de ce pauvre type qui ignore comment interagir socialement qui est en cause, car presque tout le monde, dans cet univers, fonctionne de la même façon barrée et surréaliste...au moins jusqu’à un certain point...car on fait une autre découvert rapide, c’est que ce dojo peu à voir avec la sagesse orientale et tout avec une concentration de masculinité toxique. On pourrait réfléchir longtemps à la possibilité de rapprocher ‘The art of self-defense’ d’un autre film. A quoi pourrait-il bien être apparenté ? A ‘Joker’ sans le maquillage ? A ‘Fight club’ sans l’esprit révolutionnaire ? Il y a sûrement un peu de ça mais Riley Steams parvient à faire résonner sa touche personnelle, mélange d’humour au seizième degré et de dérive malsaine, dans un second film qui ne ressemble finalement qu’à lui-même.

Une excellente surprise, la photographie magnifique et les personnages très touchants font de ce film une comédie violente a ne pas rater. La tendresse de Casey va se heurter à une réalité sordide et absurde, dans laquelle il prendra la voie du guerrier, épaulé par son sensei psychopathe, et entretiendra l'honneur dans son école de karaté. Riley Stearns nous offre un film typé Samourai, dans une banlieue américaine moderne, avec des dialogues subtilement droles. Chapeaux!

Déroutant mais très prenant grâce à l'excellente prestation des acteurs .
C'est l'humour noir qui prédomine dans cette comédie dramatique et des sujets importants comme la self défense , virilité , sexisme sont abordés de façon plutôt subtile .
Malgré une certaine lenteur , ce scénario pince sans rire n'est pas si prévisible que çà et monte en intérêt jusqu'à un dénouement intéressant .
J'ai bien aimé même si c'était presque l'antithèse d'un Bruce Lee .
Une bonne réalisation et de bons acteurs !

Le scénario est assez plat : Un homme entre dans un karatéka après avoir subit une agression. Il va découvrir quelques petites choses sur lui, mais surtout sur le karatéka en question. Je m'attendais à beaucoup plus d'humour et de rythme. Le final est beau, surtout "ton autre gauche" mais dans l'ensemble, film décevant.