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    Una Questione Privata
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    Pierre N
    Pierre N

    1 abonné 113 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2019
    J'ai été très déçu par ce film des frères Taviani. On ne sait pas quelles sont les motivations des personnages et le film devient longuet et ennuyeux. C'est dommage. Et ajoutons à cela une photo pas fantastique du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    Une purge ! Une esthétique ratée, des personnages figés et peu crédibles, une lenteur pesante et une intrigue dont on doute. Passez votre chemin !
    velocio
    velocio

    1 306 abonnés 3 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Dans ce film qui décrit les ravages d'une passion amoureuse prenant place dans une période tumultueuse de l'histoire italienne, le mélange subtil d'une forme d'onirisme et du réalisme glacial de la description d'une guerre civile fonctionne parfaitement. En vieux routiers du cinéma, les Taviani ont su en plus introduire quelques séquences particulièrement marquantes qui, certes, n'ont pas de rapport direct avec l'histoire mais donnent un supplément de force à un film qui, déjà, n'en manquait pas. On en citera deux : celle qui met en scène un prisonnier fasciste, tueur de partisans et obsédé de jazz, qui part dans une folie vocale s'apparentant à un solo de batterie ; celle où on découvre devant une maison les corps d'une famille entière qui a été massacrée. Alors qu'on croit qu'il n'y a aucun survivant, soudain, une petite fille se lève et va boire un verre d'eau dans la maison puis s'en retourne se coucher au milieu des corps. Deux scènes qui bouleversent le spectateur et qui prouvent qu'à largement plus de 80 ans, les Taviani sont toujours au sommet de leur art.
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2018
    Automne 1944. Milton, prénom étrange que lui vaut sa passion pour la langue anglaise, a rejoint les maquis. A demi perdu dans le brouillard, il voit surgir au cours d’une patrouille la maison de le jeune fille qu’il aimait l’autre été, et qui admirait tant ses envolées sur la littérature anglo-saxonne et ses disques de jazz. La gardienne s’approche. Flash-backs : ne s’était-il pas aperçu qu’elle n’avait d’yeux que pour Giorgio, leur ami commun ? A-t-il vraiment fallu que la gardienne le lui dise ? Que ce n’était de toutes les façons qu’amours de jeunesse, et que Fulvia ne reviendrait plus jamais dans cette maison où il aurait tant voulu la retrouver ? A-t-il pu s'illusionner à ce point ?
    Le choc est terrible et la vie de Milton chavire. Mais Giorgio combat dans un maquis voisin : il s’y précipite, attend son retour de patrouille, voit ses compagnons se détacher un à un du brouillard. Giorgio reste invisible: il a dû tomber dans une embuscade. spoiler: Un paysan annonce l’avoir vu roué de coups sur le camion qui l’emmenait à la ville. Prisonnier des chemises noires : c’est la mort.

    Milton va tout risquer pour le tirer de là, parce qu’il est son ami, mais aussi pour dissiper les doutes qui le rongent.
    Il suffit aux frères Taviani d’une poignée d’images, atrocement belles, pour montrer la violence de la lutte, au sein de ces montagnes qu’on pourrait croire vouées à la douceur de vivre et que ravage une guerre sans merci. Ils laissent aussi percevoir les terribles ressources de souffrances d’un cœur en proie au désespoir.
    On voudrait paraphraser Racine annotant une tragédie grecque : « Admirable combat d’un amant qui veut connaître son malheur ».
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 juillet 2018
    Deux hommes Georgio et Milton Une femme Fulvia. Ce sont trois amis. Milton apprend que Georgio devait sortir avec Fulvia.
    Et la guerre est arrivée et les deux hommes sont rentrés dans la résistance. Milton apprend que son ami est prisonnier des fascistes et il décide d'aller le récupérer et le sauver. UN bon film tout simplement
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2018
    Piémont. 1944. La guerre bat son plein entre les partisans et les fascistes de Salo. Un an plus tôt Milton était encore un étudiant insouciant qui passait l'été dans la résidence de la belle Fulvia que lui avait présentée son ami Giorgio.
    Mais les révélations d'une domestique lui font douter de la fidélité de Fulvia et suspecter une liaison avec Giorgio. Celui-ci vient d'être pris par les fascistes. Milton va remuer ciel et terre pour le faire libérer.

    "Una question privata" est l'adaptation d'une nouvelle de Beppe Fenoglio, un des écrivains italiens les plus célèbres de l'après-guerre, aujourd'hui tombé dans l'oubli de ce côté-ci des Alpes. Il a consacré son oeuvre aux partisans dans les rangs desquels il avait combattu pendant la Seconde guerre mondiale. Cette époque a aussi marqué les frères Taviani qui lui consacrèrent notamment "La Nuit de San Lorenzo", leur chef d'oeuvre et "Padre padrone", Palme d'or à Cannes en 1977.

    Ce qui intéresse les frères Taviani c'est la petite histoire qui rencontre la grande, la collision des histoires individuelles et collectives. Ici, c'est Milton qu'on ne lâche pas d'une semelle, qui bat la campagne piémontaise, agité de sentiments contradictoires : il veut sauver son ami Giorgio qui mourra aux mains des fascistes si son ami ne réussit pas à l'échanger contre un prisonnier mais Milton veut aussi étouffer la jalousie qui lui broie le cœur.

    "Una questione privata" est le dernier film tourné par Vitorio Taviani, décédé en avril dernier. On peut le regarder, avec la déférence et le respect de rigueur, comme l'ultime réalisation d'un des plus grands duos de notre temps. On peut aussi, si on fait un instant abstraction de ses auteurs, y voir une œuvre un peu vieillotte, tournée en 2017 comme on tournait vingt ou trente ans plus tôt, sur un sujet qui n'a plus guère de résonance avec notre époque, et dans un style (ah ! ce brouillard artificiel !) bien désuet.
    Ladyoscar L.
    Ladyoscar L.

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2018
    Assez déçue. Même si le sujet est intéressant et les comédiens pas mal, j’ai trouvé la mise en scène pataude, voir démonstrative par instant. La seule idée est ce brouillard poisseux qui envahi l’image.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Avec Una questione privata, Paolo et Vittorio Taviani livrent un film de mémoire sur une Italie tiraillée entre partisans et fascistes sur fond de triangle amoureux. Inégal dans son ensemble, ce long-métrage dissolu, car trop allégorique et symbolique, manque de finalité. Si dénonciation il y a, celle-ci paraît insuffisamment incarnée et portée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2018
    C'est toujours un plaisir que de découvrir un film italien. On se dit alors que tous les espoirs sont permis pour une véritable renaissance d'un cinéma qui nous a tant émus et qui s'est laissé happer trop souvent par les facilités de la télévision. Cette fois tous les ingrédients sont réunis pour une véritable émotion, à commencer par la signature prestigieuse des frères Taviani, un duo malheureusement amputé de Vittorio qui est allé rejoindre dans un autre monde les grands qui ont fait le cinéma des années 50 et suivantes. Il est encore question de guerre et de résistance comme dans le chef-d’œuvre absolu des frangins italiens, "La notte di San Lorenzo". L'action se passe durant l'été 43. Deux amis se sont engagés dans la résistance, mais l'un (Milton) découvre à la faveur d'une discussion que l'autre (Giorgio) aime la même femme (Fulvia) que lui. Dès lors, les allers-retours entre le passé (l'amitié, l'amour) et le présent (les actions menées par les maquisards, mais aussi les doutes de Milton) vont donner lieu à des flashbacks plus ou moins convaincants. Certains diront que le procédé est facile et relève d'un cinéma à l'ancienne. Il est vrai qu'un tel film n'a rien de novateur. Considérons-le plutôt comme une conclusion apportée à une œuvre riche mais inégale qui nous a valu d'authentiques réussites. Et puis il y a ce côté chant du cygne qui nous émeut. Oui, derrière ce scénario inspiré d'un roman de Beppe Fenoglio se cache un message humaniste, on le comprend, mais aussi une hantise de la mort due au grand âge des deux frères et que les brumes piémontaises mettent parfaitement en évidence. En outre, la nature est au cœur même du film ; elle apparaît comme un poumon essentiel à la vie qui s'y déroule malgré la mort qui y est impitoyablement donnée, conférant à l'ensemble une dimension tragique. En cela, on reconnaît bien l'univers si cher aux deux frères toscans, celui d'un monde sauvage où la vie et la mort se côtoient aisément puisqu'elles sont complémentaires.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juin 2018
    Ce film est excellent. De très bons et très beaux (!) acteurs, une trame historique intéressante, de belles photos du Piémont en hiver (un peu trop de brume, malgré tout), une intrigue intéressante qui fait la part belle à la quête individuelle, aux questions qui taraudent. Enfin, du cinéma italien. Merci.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2018
    Même s’il n’égale pas les grandes réussites des Taviani, leur ultime œuvre est fidèle au thème de la résistance et à la peinture d’une Italie rurale. Le manque de moyens se ressent mais accentue le charme artisanal de la production. Enfin le film est un peu un testament émouvant compte tenu du décès récent de Vittorio Taviani.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2018
    Difficile de ne pas reconnaître un film des frères Taviani. Plus italien c’est impossible, plus politique c’est difficile et plus symbolique exceptionnel. Ce dernier ne fait pas exception et si la forme est toujours aussi soignée, le fond n’accroche jamais l’attention. Il faut avouer que oser mettre en cinéma le roman de Beppe Fenoglio était quasiment une gageure. Les images passent mais ni les dialogues ni surtout les personnages, tous aussi peu attachants les uns que les autres. Mastroianni tirait ‘’Allonsanfan’’ par son grand talent d’acteur, il manque cruellement. Ici, le pessimisme ambiant submerge tout, il ne reste ni espoir ni leçon à tirer. Pour moi ce film ne présente que de la tristesse. On sent bien que le héros était destiné à mourir et que les réalisateurs n’ont plus que cela à partager.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 juin 2018
    Ce film parait interminable, le héros semble avoir la tête complètement vide ce que les longs plans sur son visage semble confirmer et quand il se lance dans l'action pour sauver son ami des ascites c'est une catastrophe. Action sans queue ni tête, attitude totalement incohérente, scénario indigent; Soulagement du spectateur quand le film s'arrète...Enfin !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Piémont, été 43. Dans les collines boisées, partisans et fascistes s’affrontent au nom de la liberté. Milton et Giorgio, amis d’enfance, ont choisi le camp de la résistance. Mais, avant leur engagement, ils ont aussi choisi la même fille, Fulvia ! La « splendeur » a fait lanterner Milton sur ses sentiments. Et elle aurait eu aussi un béguin pour Giorgio. Quand celui-ci est capturé par les « cafards », Milton vole à son secours. Par amitié indéfectible ou pour rassurer son cœur amoureux ?
    Sur une trame des plus classiques, les frères Taviani ont bâti leur dernier film ensemble et qui le restera à jamais puisque Vittorio est décédé en avril. Avec une alternance de flash-back sur l’aventure sentimentale et de scènes de combats sporadiques. Comme pour mieux situer leur œuvre au croisement du destin individuel et de l’histoire collective. Eternelle confrontation de l’âme privée avec la générosité publique. Encore que le héros idéaliste qui combat sur le pré semble s’estomper à la longue au profit du rêveur idéaliste.
    Certaines scènes sont très poétiques, à l’image de la jolie Fulvia grimpant dans un arbre ; d’autres sont plus théâtrales, comme cette fillette survivante d’une famille décimée qui s’échappe pour boire un verre d’eau avant de reprendre sa place parmi les gisants. Et puis il y a ces volutes de brouillard qui finissent par… brouiller les pistes. La guerre, l’amour, la poésie et le théâtre, éternelles tentations. Mais à force de plans qui ressemblent à des tableaux, les frères Taviani succombent à l’esthétisme, car leur propos manque un peu d’enjeux…
    marmara01
    marmara01

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Si on remarque que Milton regarde tellement bien ailleurs qu'il laisse s'échapper le fasciste qu'il voulait échanger contre son "ami" (et surtout rival), on voit qu'en réalité il laisse fusiller son copain... Milton est dévoré par la jalousie et règle ses comptes. Ce qui n'est pas rare en temps de guerre ! Sinon on ne parle ni de Mussolini ni d'Hitler ni d'histoire mais les situations sont vraies et poignantes. Aimerait-on les revivre? Telle est la question posée par le film, très poétique et réaliste en même temps.
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