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    Una Questione Privata
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 366 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Quel plaisir de revoir Luca Marinelli, acteur italien d’On l’appelle Jeeg Robot ou Mauvaise Graine. Sur fond de Seconde Guerre Mondiale, le comédien est Milton, un partisan qui retrouve la maison où vivait Fulvia, une jeune fille qu’il a aimé. Il apprend alors que Fulvia était amoureuse de son meilleur ami Giorgio. Rongé par la jalousie, Milton va arpenter les champs de bataille pour retrouver son rival, mais celui-ci vient d’être capturé par les Fascistes. La photographie est surtout bercée par le brouillard qui enveloppe les collines des Langhes. Celui-ci donne une sensation d’hors du temps à cette Affaire Personnelle. Réalisé par les frères Taviani, le long-métrage est surtout introspectif et repose essentiellement sur les épaules de Luca Marinelli. Una Questione Privata raconte le dilemme entre l’amour et l’engagement dans la guerre dans une atmosphère étrangement lyrique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Mis à part quelques scènes émouvantes, on ne comprend pas bien l'obsession qui conduit le protagoniste à rechercher un ami qui fut aussi un rival. Jamais leur lien passé ne nous éclaire. Le personnage féminin, objet de la rivalité, fait presque figure de second rôle. On a connu les frères Taviani plus inspirés...
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2018
    C'est toujours un plaisir que de découvrir un film italien. On se dit alors que tous les espoirs sont permis pour une véritable renaissance d'un cinéma qui nous a tant émus et qui s'est laissé happer trop souvent par les facilités de la télévision. Cette fois tous les ingrédients sont réunis pour une véritable émotion, à commencer par la signature prestigieuse des frères Taviani, un duo malheureusement amputé de Vittorio qui est allé rejoindre dans un autre monde les grands qui ont fait le cinéma des années 50 et suivantes. Il est encore question de guerre et de résistance comme dans le chef-d’œuvre absolu des frangins italiens, "La notte di San Lorenzo". L'action se passe durant l'été 43. Deux amis se sont engagés dans la résistance, mais l'un (Milton) découvre à la faveur d'une discussion que l'autre (Giorgio) aime la même femme (Fulvia) que lui. Dès lors, les allers-retours entre le passé (l'amitié, l'amour) et le présent (les actions menées par les maquisards, mais aussi les doutes de Milton) vont donner lieu à des flashbacks plus ou moins convaincants. Certains diront que le procédé est facile et relève d'un cinéma à l'ancienne. Il est vrai qu'un tel film n'a rien de novateur. Considérons-le plutôt comme une conclusion apportée à une œuvre riche mais inégale qui nous a valu d'authentiques réussites. Et puis il y a ce côté chant du cygne qui nous émeut. Oui, derrière ce scénario inspiré d'un roman de Beppe Fenoglio se cache un message humaniste, on le comprend, mais aussi une hantise de la mort due au grand âge des deux frères et que les brumes piémontaises mettent parfaitement en évidence. En outre, la nature est au cœur même du film ; elle apparaît comme un poumon essentiel à la vie qui s'y déroule malgré la mort qui y est impitoyablement donnée, conférant à l'ensemble une dimension tragique. En cela, on reconnaît bien l'univers si cher aux deux frères toscans, celui d'un monde sauvage où la vie et la mort se côtoient aisément puisqu'elles sont complémentaires.
    beida
    beida

    5 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2018
    Film lent, dont on perçoit très mal le propos, sinon qu'il est vain. La structure du récit est délibérément compliquée, sans que l'effet produit soit probant. A éviter.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Après un début intrigant où un partisan italien se souvient d'une jeune fille qu'il a aimée, le récit s'égare, devenant par trop épisodique, hésitant entre intrigue sentimentale et récit de guerre dans l'Italie de 1944. Dommage. Des Taviani, mieux vaut voir Padre, Padrone ou Kaos. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2018
    Difficile de ne pas reconnaître un film des frères Taviani. Plus italien c’est impossible, plus politique c’est difficile et plus symbolique exceptionnel. Ce dernier ne fait pas exception et si la forme est toujours aussi soignée, le fond n’accroche jamais l’attention. Il faut avouer que oser mettre en cinéma le roman de Beppe Fenoglio était quasiment une gageure. Les images passent mais ni les dialogues ni surtout les personnages, tous aussi peu attachants les uns que les autres. Mastroianni tirait ‘’Allonsanfan’’ par son grand talent d’acteur, il manque cruellement. Ici, le pessimisme ambiant submerge tout, il ne reste ni espoir ni leçon à tirer. Pour moi ce film ne présente que de la tristesse. On sent bien que le héros était destiné à mourir et que les réalisateurs n’ont plus que cela à partager.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 juin 2018
    Ce film parait interminable, le héros semble avoir la tête complètement vide ce que les longs plans sur son visage semble confirmer et quand il se lance dans l'action pour sauver son ami des ascites c'est une catastrophe. Action sans queue ni tête, attitude totalement incohérente, scénario indigent; Soulagement du spectateur quand le film s'arrète...Enfin !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juin 2018
    Ce film est excellent. De très bons et très beaux (!) acteurs, une trame historique intéressante, de belles photos du Piémont en hiver (un peu trop de brume, malgré tout), une intrigue intéressante qui fait la part belle à la quête individuelle, aux questions qui taraudent. Enfin, du cinéma italien. Merci.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Seul Paolo Taviani peut aujourd’hui ajouter ses remarques ou ses commentaires à la sortie de ce film sur les écrans, puisque son aîné Vittorio est mort le 15 avril dernier. Pour leur dernière collaboration, tous deux ont choisi de mettre en scène le combat de ceux qui, en Italie, prirent les armes afin de lutter contre les fascistes. Nous voilà donc emportés dans le Piémont en 1943 au cœur des âpres combats que se livrent les armées rivales. Deux des combattants engagés dans les rangs des partisans sont des amis de jeunesse : l’un est Giorgio (Lorenzo Richelmy), l’autre Milton (Luca Marinelli), ainsi surnommé à cause de sa passion pour la littérature anglaise (à l’occasion d’une scène, il annonce, par exemple, son intention de traduire « Wuthering Heights », le chef d’œuvre d’Emily Brontë).
    Mais ce qu’on découvre rapidement, au moyen d’une série de flashbacks, c’est que les deux amis sont aussi des rivaux. Tous deux, en effet, avant de s’engager dans l’armée des partisans opposés aux fascistes, ont fréquenté assidûment Fulvia (Valentina Bellè), une jeune fille d’une extrême beauté. Dans les scènes où elle apparaît, elle est si ravissante, en effet, que l’on partage sans peine la fascination de Giorgio et Milton. Tous deux en sont amoureux, bien sûr, ce que l’on découvre par le moyen d’une succession de scènes où l’on partage des goûts communs pour la littérature et le jazz ou, simplement, les sorties dans la nature et le batifolage.
    Mais, à cause de la guerre, il faut se résoudre à se quitter, admettre le départ de Fulvia qui préfère trouver refuge en ville, et prendre parti contre les fascistes. Séparé de Giorgio par les aléas des ordres donnés aux combattants, Milton entreprend cependant de retrouver son ami et rival et, lorsqu’il apprend que ce dernier a été capturé et risque d’être exécuté, il redouble d’efforts pour pouvoir le sauver de la mort, au moyen d’un échange de prisonniers par exemple. Mais encore faut-il pouvoir disposer d’un détenu issu du rang des fascistes…
    Tel est, grosso modo, l’enjeu de ce film dont ni le scénario ni la réalisation ne sont très innovants, il faut le dire. Les Taviani ont construit un film de facture tout à fait classique, mais néanmoins réussi et assez captivant. Et puis, tout de même, parce qu’on a affaire à des cinéastes qui connaissent leur métier, ils ont su, à l’occasion de quelques scènes, susciter de l’étonnement. spoiler: Ainsi, lorsque, du milieu d’un ensemble de cadavres, se relève une petite fille indemne qui va boire un verre d’eau avant de revenir se coucher parmi les morts. Ou encore, lorsqu’on découvre un prisonnier fasciste féru de jazz au point de se mettre à imiter les gestes d’un batteur et les sons des instruments de l’orchestre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2018
    Piémont. 1944. La guerre bat son plein entre les partisans et les fascistes de Salo. Un an plus tôt Milton était encore un étudiant insouciant qui passait l'été dans la résidence de la belle Fulvia que lui avait présentée son ami Giorgio.
    Mais les révélations d'une domestique lui font douter de la fidélité de Fulvia et suspecter une liaison avec Giorgio. Celui-ci vient d'être pris par les fascistes. Milton va remuer ciel et terre pour le faire libérer.

    "Una question privata" est l'adaptation d'une nouvelle de Beppe Fenoglio, un des écrivains italiens les plus célèbres de l'après-guerre, aujourd'hui tombé dans l'oubli de ce côté-ci des Alpes. Il a consacré son oeuvre aux partisans dans les rangs desquels il avait combattu pendant la Seconde guerre mondiale. Cette époque a aussi marqué les frères Taviani qui lui consacrèrent notamment "La Nuit de San Lorenzo", leur chef d'oeuvre et "Padre padrone", Palme d'or à Cannes en 1977.

    Ce qui intéresse les frères Taviani c'est la petite histoire qui rencontre la grande, la collision des histoires individuelles et collectives. Ici, c'est Milton qu'on ne lâche pas d'une semelle, qui bat la campagne piémontaise, agité de sentiments contradictoires : il veut sauver son ami Giorgio qui mourra aux mains des fascistes si son ami ne réussit pas à l'échanger contre un prisonnier mais Milton veut aussi étouffer la jalousie qui lui broie le cœur.

    "Una questione privata" est le dernier film tourné par Vitorio Taviani, décédé en avril dernier. On peut le regarder, avec la déférence et le respect de rigueur, comme l'ultime réalisation d'un des plus grands duos de notre temps. On peut aussi, si on fait un instant abstraction de ses auteurs, y voir une œuvre un peu vieillotte, tournée en 2017 comme on tournait vingt ou trente ans plus tôt, sur un sujet qui n'a plus guère de résonance avec notre époque, et dans un style (ah ! ce brouillard artificiel !) bien désuet.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Avec Una questione privata, Paolo et Vittorio Taviani livrent un film de mémoire sur une Italie tiraillée entre partisans et fascistes sur fond de triangle amoureux. Inégal dans son ensemble, ce long-métrage dissolu, car trop allégorique et symbolique, manque de finalité. Si dénonciation il y a, celle-ci paraît insuffisamment incarnée et portée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    velocio
    velocio

    1 306 abonnés 3 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    Dans ce film qui décrit les ravages d'une passion amoureuse prenant place dans une période tumultueuse de l'histoire italienne, le mélange subtil d'une forme d'onirisme et du réalisme glacial de la description d'une guerre civile fonctionne parfaitement. En vieux routiers du cinéma, les Taviani ont su en plus introduire quelques séquences particulièrement marquantes qui, certes, n'ont pas de rapport direct avec l'histoire mais donnent un supplément de force à un film qui, déjà, n'en manquait pas. On en citera deux : celle qui met en scène un prisonnier fasciste, tueur de partisans et obsédé de jazz, qui part dans une folie vocale s'apparentant à un solo de batterie ; celle où on découvre devant une maison les corps d'une famille entière qui a été massacrée. Alors qu'on croit qu'il n'y a aucun survivant, soudain, une petite fille se lève et va boire un verre d'eau dans la maison puis s'en retourne se coucher au milieu des corps. Deux scènes qui bouleversent le spectateur et qui prouvent qu'à largement plus de 80 ans, les Taviani sont toujours au sommet de leur art.
    marmara01
    marmara01

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Si on remarque que Milton regarde tellement bien ailleurs qu'il laisse s'échapper le fasciste qu'il voulait échanger contre son "ami" (et surtout rival), on voit qu'en réalité il laisse fusiller son copain... Milton est dévoré par la jalousie et règle ses comptes. Ce qui n'est pas rare en temps de guerre ! Sinon on ne parle ni de Mussolini ni d'Hitler ni d'histoire mais les situations sont vraies et poignantes. Aimerait-on les revivre? Telle est la question posée par le film, très poétique et réaliste en même temps.
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Dimanche 10 juin 2018 : une période de l'Italie du nord sous le régime du Duche sous fond d'histoire d'Amour
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2018
    Automne 1944. Milton, prénom étrange que lui vaut sa passion pour la langue anglaise, a rejoint les maquis. A demi perdu dans le brouillard, il voit surgir au cours d’une patrouille la maison de le jeune fille qu’il aimait l’autre été, et qui admirait tant ses envolées sur la littérature anglo-saxonne et ses disques de jazz. La gardienne s’approche. Flash-backs : ne s’était-il pas aperçu qu’elle n’avait d’yeux que pour Giorgio, leur ami commun ? A-t-il vraiment fallu que la gardienne le lui dise ? Que ce n’était de toutes les façons qu’amours de jeunesse, et que Fulvia ne reviendrait plus jamais dans cette maison où il aurait tant voulu la retrouver ? A-t-il pu s'illusionner à ce point ?
    Le choc est terrible et la vie de Milton chavire. Mais Giorgio combat dans un maquis voisin : il s’y précipite, attend son retour de patrouille, voit ses compagnons se détacher un à un du brouillard. Giorgio reste invisible: il a dû tomber dans une embuscade. spoiler: Un paysan annonce l’avoir vu roué de coups sur le camion qui l’emmenait à la ville. Prisonnier des chemises noires : c’est la mort.

    Milton va tout risquer pour le tirer de là, parce qu’il est son ami, mais aussi pour dissiper les doutes qui le rongent.
    Il suffit aux frères Taviani d’une poignée d’images, atrocement belles, pour montrer la violence de la lutte, au sein de ces montagnes qu’on pourrait croire vouées à la douceur de vivre et que ravage une guerre sans merci. Ils laissent aussi percevoir les terribles ressources de souffrances d’un cœur en proie au désespoir.
    On voudrait paraphraser Racine annotant une tragédie grecque : « Admirable combat d’un amant qui veut connaître son malheur ».
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