Avis sur Godzilla

D’habitude, Roland Emmerich aime ouvrir ses films sur la bannière étoilée flottant au vent, mais pour ce "Godzilla", nous Français avons le grand honneur d’ouvrir le bal avec une Marseillaise qui prend très vite des tons menaçants. Autant dire que nous avons de la chance, car nous serons les seuls à pouvoir rire de ce film du début jusqu’à la fin tant il accumule les clichés et ne s’en cache même pas ! Parce qu’à par ça, pas grand-chose à se mettre sous la dent : notre Godzilla nippon tant aimé à été substitué par un T-Rex mutant probablement recyclé d’un projet tombé à l’eau de Paul Anderson, genre "Jurassic Park versus X-Men". Seul lot de consolation donc, notre Jean « Weno » national (prononçons comme la bande annonce après tout) et de ses sept acolytes, tous prénommés Jean-quelque chose ! Quand je vous disais qu’il y avait quoi rire dans ce film…

Les personnages sont ridicules, et comme par enchantement Godzilla débarque à New York. Mais le plus extraordinaire; c'est la tronche de Godzilla, plus proche de Jurassic Park que des films originaux. Encore une fois, tant pis pour les grincheux, mais Godzilla 2014 a le mérite de respecter l'oeuvre originelle.

Mal écrit et pas crédible doublé de stupidité, mal joué, pompe sans honte "Jurassic Park", ce film prend vraiment son public pour un idiot et se cache derrière ses effets spéciaux. Ai je vraiment besoin d'en dire plus ? Godzilla traverse tout l'océan pacifique et atlantique pour aller pondre ses oeufs à mannathan parce qu'il pourra se cacher et manger... un monstre géant se cacher dans une île de 8 millions d'habitants ? alors qu'il est quasiment seul dans le pacifique ? et bien oui, Godzilla arrive a disparaitre littéralement en plein Mannathan. Suite à son apparition la ville est évacué mais bizarrement les taxis et les pharmacies sont encores ouvertes. Le roi des monstres arrivent à éviter des tirs militaires mais se fait buter connement par deux missilles qu'il peut esquiver, puis ressucite quand on tue ses petits. Que dire d'autre ? ah oui !! Godzilla est un lézard géant, mais c'est un lézard qui mange du poisson... les encyclopédies n'existaient pas avant wikipédia ? Ah et aussi ce film contient les militaires les plus nuls de l'histoire du cinéma. A bout portant, ils n'arrivent pas à atteindre Godzilla et détruisent la ville plus que lui. Et leurs hélicoptères numérique volent comme les vaisseaux de "Star Wars". Quand Godzilla se fait tuer une permière fois on croit que c'est fini mais non, on doit encore se taper une heure quinze de film... et surtout le plus gros pompage honteux de l'histoire du cinéma. Les babyzilla ne sont qu'une copie conforme des raptors de "Jurassic Park". Même dans la mise en scène. Et quand les babyzilla se font zigouiller, le gros zilla revient d'on ne sait ou devient méchant avec les héros et se fait tuer sous une pluie d'applaudissement. Godzilla n'es jamais montré comme un méchant, alors pourquoi le traiter comme tel ? C'est une accumulation de choses qui font que le film est une bouse infâme et honteuse. A commencer par l'écriture, pas crédible et bâclé doublé de personnages stéréotypés et pas intérssant. La mise en scène n'a aucun point de vue si ce n'est pompé Spielberg sans vergogne et les comédiens sont mauvais à un point. Il n'y a que Jean Reno je trouve qui s'en sort correctement. En même temps son personnage n'est pas le plus difficile à faire mais vu que les autres n'y arrivent pas...

Faire un remake de ces mauvais films japonais n'était pas une bonne idée, et pour le coup, le réalisateur nous fournit une prestation calamiteuse. Jean Réno participe au naufrage comme les autres (il n'y a pas de raison !)

Et si le drame dans la vie d'un spectateur c'est de grandir? Il y a bien des exemples de films qui nous accompagnent sur plusieurs décennies sans perdre de leur charme. Mais il existe malheureusement le cas inverse. Ces films qu'on a aimé enfant et que même la nostalgie la plus coriace ne pourra protéger devant des yeux plus aguerris. C'est exactement ce que je ressens devant le Godzilla signé par Roland Emmerich. Je le trouvais fun et drôle avant. Maintenant, il m'évoque l'accident industriel. Le mythe du lézard géant ressort passablement esquinté d'un traitement l'ayant presque métamorphosé en attraction du Jurassic Park. Je ne mets pas en cause le classique de Steven Spielberg, mais l'utilisation qui en a été faite ici. Cette orientation pour le retour de Godzilla était prévisible voire logique, seulement elle dénature l'icône nippone et s'apparente parfois à du plagiat. Ce qui ne serait pas si grave si le film reposait sur une intrigue un tant soit peu solide. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici. D'accord, le concept de base est invraisemblable. Mais combien de films partent d'une idée insensée et se révèlent être de vrais trésors? Si on arrive à croire en leurs personnages et à ce qui leur arrive, alors on se laisse emporter. Le problème c'est qu'ici, ces éléments sont aussi invraisemblables que Godzilla lui-même. Alors même si l'aspect visuel est parfois réussi (notamment dans sa première partie), le long-métrage s'écroule si lourdement par la suite qu'il en devient même ennuyeux. Les acteurs font le job, il y a un peu d'humour (merci Jean Reno) et globalement je n'ai rien à leur reprocher - à part Maria Pitillo qui est franchement à côté de la plaque. Je sauverai également la bande originale de David Arnold, excellente. Le monstre mérite aussi un peu de respect vu qu'il apporte un peu d'émotion. Mais j'ai bien du mal à le considérer comme Godzilla, après sa transformation grossière en dinosaure. C'est bien dommage de le regarder aujourd'hui comme un film dont je rirai amèrement.
La seule bonne chose que l'enfant que j'étais et l'adulte que je pense être devenu partageront concernant cette version, ce sont les premiers teasers (dans le musée, ou la baie de New York) qui restent grandioses. Une bien maigre consolation.

En 1998, le grand maître des films catastrophes s'attaque au roi des monstres. Après visionnage, je me demande si je ne viens pas de me tromper de DVD. Non, ce n'est pas Jurassic Park, c'est bien un film sur Godzilla. Les effets spéciaux rendent bien, la bête n'est pas trop mal faite mais ressemble plus à un dinosaure qu'à ce qu'on est en droit d'attendre d'un Godzilla. Le machin crache une fois du feu, passe son temps à se balader au pas de course à New York pour le plaisir. Il aime le poisson et sortir sa tête d'un mur pour faire peur aux gens. spoiler: Bouh !
Il jette son dévolu sur Manhattan probablement parce que c'est marrant toutes ces petites personnes qui courent dans tous les sens à écraser. Jamais l'équipe du film n'a pensé que le spectateur un peu impliqué voudrait savoir qu'est-ce qu'il fait à NYC ce monstre géant ? Non ? Personne ne sait ? Bon. Point suivant alors. Merci Jean Reno et toute sa clique de Jean-quelque chose franchouillards d'avoir accepté de donner votre image pour confirmer les stéréotypes français (Comment ? Mais bien sûr qu'il y a un croissant !!!). Merci Maria Pitillo d'être aussi belle qu'insipide. Grâce au personnage d'Audrey le film gagne beaucoup en humour (involontaire, ah bon ?). Elle est tellement niaise... Ses motivations sont futiles, elle n'a rien d'une reporter crédible. Quand il s'agit de se mouiller un peu sur le terrain elle se plaint. Un conseil ? Change de boulot si tu veux un emploi tout propre et sécurisé. Malheureusement, Roland Emmerich a dû penser qu'ajouter de l'humour dans son film allait plaire. Sauf que ces petits traits d'humour sont omniprésents, et très dispensables. Trop réguliers, ils donnent l'impression que les héros ne se sentent pas du tout impliqués dans l'action. Comme si cela ne suffisait pas, de nombreuses incohérences parsèment le film, et l'intrigue est sans saveurs. La dernière partie du film se voit prolongée inutilement. Attaque de la bête - Attaque de spoiler: ses petits
- Re-attaque de la bête. spoiler: Elle n'était pas censée avoir coulé d'ailleurs ???
Qu'est-ce qu'on s'ennuie !!! Un vrai nanar. Désolée pour les fans, mais c'est mon avis. J'aurais au moins tenu jusqu'au bout...

S'attaquer à un remake américain de Godzilla est non seulement osé mais surtout inconscient, l'oeuvre originale étant tellement culte de par le monde. Mais quand on voit que c'est le bourrin Roland Emmerich qui est aux commande, on se dit que le spectacle risque tout de même d'être surprenant. Loupé ! Cette refonte part d'une bonne idée, est plus ou moins bien interprétée (Matthew Broderick est convaincant tandis que Jean Reno cabotine allégrement avec son passage Outre-Atlantique), possède son lot d'action et ses effets visuels réussis. Seulement voilà, ça ne prend pas... La faute à un rythme inégal, une durée excessivement et inutilement longue (le film dure tout de même 2h20), de l'humour malvenu, surtout envers les Français encore une fois stéréotypés, et une créature peu emblématique. D'ailleurs, les nostalgiques ne toléreront pas (et c'est compréhensible) que la créature en costume devienne un monstre en images de synthèses. Et si le film original de Ishirô Honda proposait paradoxalement un message humaniste et une critique acerbe de l'envoi de bombes nucléaires, l'effet désiré aujourd'hui a bien disparu et le monstre géant a beau faire valdinguer les hélicos et écraser des voitures, il n'impressionnera que ceux qui n'ont jamais vu Jurassic Park. N'oublions pas ce côté encore une fois bien américain de sauveurs essuyant les bourdes d'essais nucléaires commis par Jacques Chirac en 1995, oubliant qu'ils avaient eux-même balancés quelques bombes sur Hiroshima en 1945. Bref, une parodie tout au plus plaisante mais rapidement oubliable, ce remake étant une preuve de plus qu'il y a des films étrangers auxquels il ne faut pas toucher.

Film mauvais, nian nian, le film n'avance pas et en plus godzilla est grand comme un buildings mais ils sont toujours entrain de le chercher!

Un film-catastrophe pompier et de mauvais goût qui adapte une légende japonaise avec du sens(le monstre symbolisait les dérives radioactives post-Hiroshima) à une tambouille hollywoodienne déplorable. Roland Emmerich s'y connaît pourtant en destructions massives et spectaculaires,mais il ne peut sauver grand chose dans "Godzilla"(1998). Interprétations épouvantables(Matthew Broderick n'y est pas du tout),effets spéciaux déjà dépassés pour l'époque(Jurassic Park et sa suite étaient passés par là),longueurs inexcusables et action brouillonne. Un vrai programme de nanar XXL.

Comme je vais dans quelques jours voir le nouveau remake de Godzilla je me suis revu celui ci car j'en avais aucun souvenir et quelle catastrophe, ce film est un purge, c'est même pas un nanar mais un foutu navet, l'histoire est digne d'une série B voire Z, les effets spéciaux sont méga kitch, le casting est bon mais joue mal, enfin est très mal dirigé, la mise en scène est affligeante, la réalisation banal de chez banal, le scénario est rempli de cliché, rien que les français du film s'appellent Jean-Pierre, Jean Philippe, Jean Luc et Philippe, THE BIG cliché, ensuite les dialogues sont tellement cons et les punchlines pourries, ça tombe à l'eau à chaque fois.
L'histoire partait pas mal mais on se rend vite compte que c'est du gros gros nawak, et puis la fin avec tous les bébés, c'te délire, les bébés font 3 mètres de haut qui dit l'autre mais ils sont plus petit que les humains qui ne font même pas 2 mètres, ensuite ils arrivent à courir plus vite que les reptiles, LOGIQUE non ?
'Fin bref on pourrait en citer des incohérences, des affliginités (oui ce film m'inspire de nouveau mots) et j'en passe, un gros plantage, de toute façon avec Roland Emmerich fallait pas s'attendre à un chef d'oeuvre.

Je vais être très honnête, je suis complètement dégoûté. Pour moi ce film est un véritable foutage de gueule. Ce n'est qu'une très mauvaise opération marketing qui n'offre absolument rien de bon. A commencer par la créature elle même qui est affreuse, tout en CGI dégueu (même pour l'époque) et puis on ne la voit pas, toute l'action est dans le noir. Seconde chose qui me dépite c'est le traitement de Godzilla. Il est censé être le roi des monstres, presque invincible, on le voit dans tout le reste de la franchise. Mais ici il se fait littéralement défoncer par des missiles, m*rde tout mais pas des pauvres missiles. Zéro crédibilité le bestiau. Ensuite que dire des personnages ignobles avec un jeu d'acteur digne du cours de théâtre de 5eme
ainsi que leurs histoires dont on se fout complet et les dialogues complètement débiles qui s'en decoulent. Et puis on ne compte même plus les scènes lunaires et improbables qui sont d'ailleurs les seules choses qui me font remonter un tout petit peu ma note car c'était tellement stupide que par moment j'ai été obligé de rire. C'est terrible d'en arriver à ce point quand même. Je n'ai même pas envie de continuer à parler de cette débâcle. Entre les bébé Godzilla qui sont littéralement des raptors de Jurassic Park, les clichés sur les français, la musique affreuse et bien plus encore on est servit.

Godzilla est une petit honte cinématographique qui n'a plus rien pour lui à l'heure où j'écris ces lignes. Toutefois je dois reconnaitre que gamin j'appréciais ce film mais l'ayant revu il y a peu, je me dis que lorsque l'on est gosse on a vraiment des goûts de chiotte. Ce qui explique le succès de Dora l'exploratrice, Hello Kitty, Justin Bieber... enfin bref.

Alors je me dois de replacer les choses dans leur contexte avant d'aller plus avant dans cette critique. Si vous possédez un tant soi peu de connaissances vous devez savoir que ce "Godzilla" made in Emmerich se veut le remake de "Gojira" (traduit en Godzilla pour l'international), film du Japonais Ishiro Honda sorti en 1954. Le film original est une dénonciation de l'utilisation de l'arme nucléaire, qui avait frappé le pays du Soleil Levant moins de 10 ans avant la sortie de ce long métrage. Ainsi Gojira, monstre génétiquement modifié par les radiations nucléaires des suites de l'attaque sur Hiroshima et Nagazaki frappe Tokyo, symbolisant le traumatisme nippon. Et voyez le premier soucis de ce remake par Emmerich est qu'il n'a pas la moitié de la puissance évocatrice du film original, les raisons de son existence n'étant pas les mêmes. En 1954 on réalisait un Godzilla aux vues clairement cathartiques, en 1998 on réalisait Godzilla pour engranger du pognon. Forcément c'est moins noble et moins prestigieux.

Mais si c'était le seul mal dont souffrait ce film. En effet Godzilla made in Emmercich est mauvais sur à peu près tout les points définissant la qualité d'un film ou non. Le scénario est juste ridiculeusement mal écrit. Les personnages sont écrits n'importe comme à s'en demander si il n'y avait pas le concours pour le héros le plus creux du cinéma au même moment. Si tels était le cas, nul doute celui incarné par Matthew Broderick méritait la palme. Bien sur je passe vite fait sur la caricature des français. C'est un film américain, on a l'habitude d'en prendre plein la gueule. Mais les personnages ne sont pas le seul soucis.
En effet il pioche à droite à gauche dans tout ce qui marche, telle cette séquence dans le Madison Square Guarden avec des bébés Godozillinou tentant de retranscrire la séquence des Raptors dans le premier Jurassic Park. Soucis, Emmerich n'est pas Spielberg et n'a pas son talent pour générer un quelconque suspens. Les mecs random et surtout français tombent les uns après les autres mais le spectateur s'en fout.
Quant aux apparitions de la grosse bébête elles sont loupées. Sauf si l'on excepte quand il arrive en ville, tout le monde change de trottoir et si il n'a pas l'air viril, il fait peur à voir... et c'est peu de le dire. Les effets spéciaux qui se voulaient comme étant le point fort de ce film sont kitchounets au possible. Quand on pense que Le Monde Perdu de Spielberg est sorti quelques mois avant et que les CGI de ce dernier reste très belles, oui ça fout la honte encore une fois au film de Emmerich.

On a donc un film complètement inutile, à peine divertissant la faute à l'annihilation de son potentiel spectaculaire, la faute à des effets spéciaux ridicules. Non content d'occulter le formidable message de l'oeuvre originale, il se paie le luxe d'étaler les clichés dans son scénario particulièrement creux. Une bouse tout simplement...

Pas du tout le meilleur des Emmerich, Godzilla accuse clichés et humour grand spectacle dans la droite lignée de son Independance Day. Ca avait marché la première fois, il aurait été bien bête de s'en priver d'une seconde louche.
Les effets spéciaux sont réussis et sont le seul point positif de ce film. Le reste est faible et cousu de fils blancs. A voir une fois pour apprendre à bien détester le mauvais cinéma.

Un film fantastique qui n'a même pas le mérite d’être divertissant .

Godzilla...godzilla...Cette version américaine du monstre japonais fait partie de ces quelques films qu'on adore quand on est petit puis qu'on arrête soudain de regarder en boucle (pour une raison ou une autre). Avec le temps, on se dit que finalement, ils sont pas si géniaux que ça en fait. Et des années après, on les redécouvre et on réalise soudainement qu'en réalité, il s'agit ni plus ni moins que de bouses radioactives. Godzilla est sans doute possible le plus mauvais film d'Emmerich que j'ai vu jusqu'à présent. La filmographie du réalisateur ne nous a jamais vraiment impressionnée par son scénario, mais là on atteint des profondeurs abyssales. L'histoire ? Quelle histoire ? Où ça l'histoire ? Comment l'histoire ? Un scénario pour ainsi dire vide de tout. Ou plutôt, un scénario consistant mais rempli par 2h de clichés et âneries en tout genre (pour ne citer qu'un type de cliché, citons les clichés sur les français (une bonne trentaine facile, allant même jusqu'aux prénoms) ; et comme ânerie...l'utilisation de détecteur thermique sur un animal visiblement à sang-froid). Autant peut-on y voir une dénonciation des essais nucléaires et une nouvelle fois montrer ô combien les militaires américains sont les méchants mais finissent quand même par gagner. Le seul personnage qui semble savoir où il se trouve, c'est le héros (Tatopoulos, allez me dire pourquoi aucun personnage ne sait le prononcer alors qu'il y a quand même bien plus foireux comme nom) : un humour facile, stupide mais le seul qui est adapté à la situation et au film ; le seul à comprendre qu'au final, Godzilla n'est rien d'autre qu'une maman qui fait ce que toutes les mamans du monde fond ; et enfin celui qui comprend pas trop ce qu'il fait là (non sérieux, un expert en ver de terre pour chasser un monstre de 50m de haut et visiblement vertébrés ?). Il est malheureusement accompagnée de la pléiade d'acteurs inutiles : le petite copine blonde journaliste qui se plaint ne pas savoir qu'une vidéo est classée top secret alors que c'est écrit en gros en rouge dessus (et en plus, elle la fixe longtemps la vidéo), le colonel qui en a marre de la skyline de New-York et décide donc d'effectuer une refonte ; les agents secrets français qui ressemblent plus à des Rambos ratés qu'à autre chose ; le caméraman qui n'a qu'un mot à la bouche ; la paléontologue qui en connait autant sur les dinos qu'un fœtus (au point de sortir une nouvelle espèce totalement inconnue, ou alors se tromper littéralement dans la désignation de la dite-espèce (en oubliant dans ce cas pas mal d'information puis qu'entre le sous-ordre et l'espèce, y'a pas mal de rangs) tout comme dans la désignation de la période où elle aurait vécu) ; l'assistant qui n'ouvre même pas la bouche ; le maire qui n'est là que pour dire "Oh, vous cassez ma belle ville...Et mes électeurs ?" ; et le sergent qui paraît plus benêt qu'autre chose...On va passer rapidement sur les dialogues faisant passer ceux des Feux de l'amour pour du Shakespeare, sinon il me faudrait un annuaire pour tout dire. Petit arrêt cependant sur ce truc qu'iament bien certains réal, à savoir nous positionner l'action. Ce film vaut le détour ne serait-ce que pour l'orthographe de Tchernobyl (que j'ai mis du temps à comprendre) tout comme la prétention de New-York (mouahahahah, on connaît tous son petit surnom ridicule). Acteurs ? Quels acteurs ? Où ça des acteurs ? ah oui, c'est vrai, y'en a un. A l'image de son personnage, Matthew Broderick semble le seul parfaitement conscient de jouer dans un navet et de l'assumer. Les autres (que ce soit notre Jean Reno ou le reste) sont tout simplement aussi opaque qu'un fantôme. Une calamité. On pourrait croire que techniquement, le film rattrape le coup, mais même pas ! Musique ? Comment ça une musique ? J'entends rien ! Ah oui, y'a un thème sombre et angoissant...mais c'est normal que je sois mort de rire la moitié du film ? Et c'est normal aussi que la musique colle si bien au film qu'elle en devient complètement désastreuse ? Non sans rire : on passe du dramatique au festif en 2 notes. S'il y a effectivement un thème intéressant, le montage est complètement raté, digne d'un nanar en puissance. Effets spéciaux ? Ouais, accordons l'âge du film et tout et tout...mais bon, les aliens d'Independance Day étaient plus convaincants. Et je ne parle même pas de Jurassic Park, sorti pourtant 5 ans plus tôt. Une mise en scène ? On parle d'Emmerich quand même les gars ! Mais faut avouer que sur ce film, c'est vraiment du grand n'importe nawack, avec des plans lourds, inutiles, inintéressants, faciles, clichés...Arf, peut-être 2-3 trucs vraiment chouettes dans tout le film. Trop peu pour rectifier le tir. Bref, Godzilla version Emmerich est une calamité, son plus mauvais film, sa pire mise en scène, son histoire la plus pourrie et son casting le plus raté. Je crois que c'est à peu près tout ce que j'avais à dire dessus. Godzilla est mort(e), vive Gojira !