Mon compte
    Atlantique
    Note moyenne
    3,3
    758 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Atlantique ?

    62 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    21 critiques
    3
    14 critiques
    2
    20 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2019
    (...) Récit surnaturel autant que policier, remarquablement interprété par des acteurs trouvés pour la plupart au hasard des rencontres, résultat d’une synergie de production où le Sénégal s’est largement investi, et œuvre d’une véritable auteure qui sait suivre et imposer ses intuitions, Atlantique marque autant par sa maîtrise que par son impressionnante beauté. Il est le geste d’une femme qui se sait héritière d’une grande tradition tant familiale que culturelle et dont la vision et l’appel à l’autodétermination nous aident à mieux percevoir et comprendre tant les nécessités de notre temps que notre présence au monde. (lire la critique complète sur le site d'Africultures)
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    "Atlantique" est en quelque sorte un film sur l'immigration sauf qu'il s'intéresse à ceux qui restent. Le film débute avec Souleiman, un ouvrier qui va prendre la mer dans l'espoir d'une vie meilleure, car cela fait plusieurs mois qu'il n'est pas payé. Il part, mais on ne le suit pas. À la place, Mati Diop s'intéresse à sa petite-amie Ada qui se retrouve seule à une semaine de son mariage organisé avec un homme qu'elle n'aime pas. On voit aussi plus globalement toutes les femmes, car c'est souvent elles qui restent alors que les hommes partent chercher du travail. Si le film commence comme un drame social, il bascule vers le registre du fantastique. On assiste à un mélange des genres étrange qui ne fonctionne pas vraiment. De plus, l'histoire est par la suite difficile à cerner avec un propos de plus en plus métaphorique. Drame, thriller puis fantastique, les genres se succèdent au rythme d'une enquête policière guère passionnante. Je ne suis jamais entré dans cette histoire qui mêle romance et fantômes de façon souvent maladroite même si tout n'est pas à jeter. Bref, un film qui m'a profondément ennuyé.
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le deuxième court-métrage de Mati Diop s'intitulait Atlantiques et racontait la traversée de l'océan par un jeune sénégalais. Avec son premier long, la réalisatrice a changé de perspective en s'intéressant à l'odyssée de Pénélope plus qu'à celle d'Ulysse. Avant tout, la cinéaste a tenté de livrer un récit qu'elle aurait aimé elle-même voulu voir à l'écran et Atlantique se retrouve ainsi à un carrefour de genres, sans se décider vraiment à en privilégier un plutôt qu'un autre : conte fantastique, enquête policière, manifeste politique, drame social, histoire romantique, essai documentaire ... C'est très séduisant sur le papier mais encore faut-il maîtriser parfaitement sa narration et équilibrer éléments réalistes et poétiques. Atlantique est hélas trop inégal, alternant très belles scènes et moments plus anodins quand l'intrigue ne devient pas brouillonne ou confuse. Le film manque aussi d'une direction d'acteurs plus soutenue, les interprétations étant pour le moins inégales. Mati Diop, qui se définit comme métisse et ouverte à toutes sortes d'influences, a réalisé un premier film courageux, ambitieux et original dans lequel circule une grande liberté de ton. Certes, il est aussi maladroit, voire peu lisible par endroits, mais il contient tout de même beaucoup de promesses pour l'avenir.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Avant la séance, on peut penser qu’il est presque cliché d’intégrer en sélection officielle un film sur l’émigration clandestine à une époque comme la notre. Eh bien, c’est le genre de film qui montre l’importance de combattre nos idées préconçues.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Même s’il n’impressionne pas par son originalité, le début du film est prometteur. Il nous met en présence d’ouvriers du bâtiment à Dakar qui travaillent sur différents chantiers proches d’une tour futuriste baptisée Atlantique. Or, depuis plusieurs mois, ils ne perçoivent aucun salaire et, bien évidemment, font éclater leurs revendications et leur colère. L’un d’eux, du nom de Souleiman, retrouve bientôt Ada, jeune fille d’une grande beauté dont il est amoureux. Malheureusement, cette dernière est déjà promise en mariage à un homme riche prénommé Omar. Tout est organisé par les familles, le mariage doit avoir lieu bientôt, contre le gré d’Ada. Les coups de théâtre s’enchaînent alors. D’une part, on apprend à la jeune femme que son amoureux a pris la mer sur une embarcation de fortune pour, avec d’autres ouvriers, essayer de trouver une terre accueillante où il pourra travailler et gagner sa vie. Plus tard, au cours de la fête de mariage d’Ada, un incendie se déclare dans la chambre luxueuse qui devait recevoir les époux. Bientôt, apparaît un jeune policier défaillant, malade, chargé de mener l’enquête. Puis, ce sont les morts qui se manifestent : des femmes aux yeux vides comme des zombies venues réclamer de l’argent à un employeur.
    Chacun de ceux qui lira ces lignes se demandera probablement ce que c’est que ce film, à quel genre il appartient, et il (ou elle) aura raison de se poser la question. Car, en vérité, on a affaire à quelque chose comme un fourre-tout, à un film hybride qui s’emploie à mélanger les genres sans jamais vraiment réussir à donner suffisamment de liant pour convaincre. Drame social, romance, polar, film fantastique… La réalisatrice multiplie les styles au risque de donner le sentiment d’effleurer son sujet. C’est un peu comme une mayonnaise qui n’a pas pris. Les ingrédients sont de qualité, mais une fois mélangés, ils n’ont plus de saveur. Certes, il reste le personnage d’Ada, superbe et émouvant, mais il ne suffit pas, à lui seul, à relever le goût de ce film. Son tournant fantastique, avec l’apparition des mortes-vivantes, m’a semblé particulièrement médiocre. Je comprends l’idée de la réalisatrice qui a voulu faire se confronter les vivants et les morts, mais le résultat désappointe. Quant au Grand Prix qui a été attribué à ce film à Cannes, il ne me semble pas du tout mérité !
    Jérome D.
    Jérome D.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Mati Diop signe ici un premier long-métrage touchant, à la frontière entre la réalité et le fantastique. Une histoire de revenants moderne à ne pas manquer, une proposition de cinéma forte et inspirante. La musique de Fatima Al Qadiri accompagne et hante ce Grand Prix mérité du dernier festival de Cannes. Foncez le voir !
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    J'étais intriguée par l'affiche de ce film sans trop savoir pourquoi. Je ne regrette pas de l'avoir vu: j'ai été emportée du début à la fin. Emouvant et fort, pour un premier film, c'est rare ! Je ne peux que le recommander.
    Michèle G
    Michèle G

    41 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    Un film magnifique, d'une grande puissance où l'amour et ses miroirs brisés, où l'océan et tous ces morts qu'il a engloutis, transcendent le réel. À rappeler aux vivants leurs cécités et leurs silences. Ces plans récurrents sur l'océan sont d'autres miroirs qui nous renvoient à notre monde et à son actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Marcello Foix, écrivain sarde contemporain, dans son, roman « la Lignée du Forgeron », parle de la mer comme quelque chose qui apporte et qui reprend. C’est précisément le thème développé par Fois que reprend Mati Diop dans son premier long métrage, couronné par le Grand Prix à Cannes cette année, « Atlantique ».

    Nous sommes à Dakar. Un groupe de jeunes hommes travaillent dans la construction d’immeubles pour un promoteur qui ne les paie pas. On le découvrira plus tard, grassouillet dans une riche demeure. Les jeunes réclament leurs salaires, en vain.

    Souleiman aime Ada, sans trop s’avancer, et Ada aime Souleiman. Mais Ada a été promise par les parents à un homme riche qui fait des affaires en Italie. Le soir, les jeunes hommes s’embarquent pour l’Europe, mais la pirogue coule. Enfin, c’est la rumeur, comme celle annonçant le corps de Souleiman retrouvé dans un filet de pêche. Lors du mariage d’Ada, le lit nuptial brûle mystérieusement. Un inspecteur est chargé de l’enquête, d’autant plus que des témoins affirment avoir aperçu Souleiman. Qui dit vrai ?

    Mati Diop nous embarque alors dans une histoire de revenants, de femmes possédées, de djinns, de zombies, où des maladies curieuses apparaissent, même l’inspecteur est atteint.

    Le film de Mati Diop peut se lire de deux manières : soit croire aux forces surnaturelles, c’est beau l’Afrique et son folklore, ou comme une arnaque des faibles qui font cracher le fric aux pourris, riches à millions, qui ont la police corrompue dans la poche, et qui ne craignent justement que les revenants. Cette double lecture du film, sans que Mati Diop ne donne de réponse, est en fait la principale qualité « d’Atlantique », une plongée dans l’Afrique noire qui pourrait avoir les moyens de son développement, mais livrée à des potentats sans vergogne.

    Une très belle actrice, genre mannequin, au visage lumineux, est révélée : Mama Sané éblouissante, découverte par la réalisatrice sur un trottoir de Thiaroye, faubourg de Dakar tristement célèbre pour le massacre commis par l’armée française en 1944 ! Beau film qui nous sort des sentiers battus, mettant l’accent sur les raisons qui poussent les jeunes à partir au péril de leurs vies, tourné en langue wolof avec quelques expressions françaises qui émergent ça et là, mais un « Grand Prix », c’était un peu poussé, d’autant que certains films repartis bredouille, auraient pu s’inscrire au palmarès.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    "Atlantique" est le premier long métrage de la comédienne et réalisatrice sénégalaise Mati Diop, fille du musicien Wasis Diop et nièce du réalisateur Djibril Diop Mambety ("Hyènes"). Ce film est un exemple de plus de ces films à la réalisation plus ou moins bancale qui, non seulement arrivent à être sélectionnés dans la compétition du plus grand Festival du monde mais, en plus, se retrouvent en très bonne place dans le palmarès : Grand Prix du jury pour "Atlantique" à Cannes, cette année ! Dans le genre, le pire exemple avait été la Palme d'or attribuée en 2010 à "Oncle Boonmee ((celui qui se souvient de ses vies antérieures)" du thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, un film qui, cette année là, était le seul film de la sélection officielle à ne pas avoir de distributeur avant l'annonce du résultat. Quand on voit le film, on comprend pourquoi ! Eh bien, figurez vous que Mati Diop prétend être inspirée par le travail de Weerasethakul ! Comme on se retrouve ! Cela étant, "Atlantique" n'est quand même pas aussi catastrophique que "Oncle Boonmee". On peut même dire que ce qu'il est censé raconter présente un grand intérêt : l'émancipation des femmes en Afrique, les conditions économiques qui poussent les jeunes africains à quitter leur pays, très souvent dans des embarcations de fortune. Mais voilà : comme ces départs se terminent très souvent par des noyades, la réalisatrice est vite partie vers une approche "cinéma fantastique", mettant en scène le retour à Dakar de morts-vivants. Il faut dire que, à Cannes, cette année, la "mode" était aux histoires de zombies et assimilés, alors, allons y gaiement. Sauf que le sujet ne se prêtait pas du tout à une telle approche. Si on ajoute que la réalisation est très maladroite et que la musique de la compositrice koweïtienne Fatima Al Qadiri n'a rien d'africain en plus d'être particulièrement médiocre, on voit que le tableau général est plutôt à la grosse déception.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    La très belle présence de l'actrice ne suffit pas à sauver un scénario bancal.On aime l'actrice, on adore Dakar, du coup, plus dure est la chute.
    Mon fauteuil a très vite grincé...
    Victor A.
    Victor A.

    63 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2019
    Le film est très loin d’être mauvais et parle d’un drame fréquent en Afrique d’une façon singulière mais je ne suis pas rentré dans le film. Surement le parti pris de la réalisatrice Mati Diop, ce film peut néanmoins plaire au plus grand nombre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Un film juste dans l'interprétation. On se laisse conduire par les acteurs dans un Sénégal tour à tour joyeux, dramatique, léger, mafieux, ensorcelé. Ça parle d'amour, c'est filmé avec lenteur et précision. C'est un bon moment de cinéma
    axelle J.
    axelle J.

    117 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Je félicite ce très beau film original et poignant.
    C'est un film social qui parle essentiellement de deux points importants : l’émigration et la place des femmes en Afrique.
    En outre, il y a une touche "fantastique", à savoir les esprits des morts naufragés.
    Bref, c'est un beau film lent et contemplatif qui soulève des sujets importants.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    Mati Diop s'affranchit sans mal de l'ombre tutélaire de son oncle Djibril Diop Mambety en signant pour son premier long métrage une oeuvre émouvante, envoûtante et onirique réussie de bout en bout. L'océan a submergé les hommes partis à la recherche d'un monde meilleur, le spectateur lui est emporté par un flot d'images et un sound design de toute beauté qui nous rappelle que la réalisatrice est aussi une plasticienne. Dans cette Afrique contemporaine les hommes ne sont plus là mais les jeunes femmes restent et réclament leurs dûs, malgré des traditions encore pesantes elles portent l'Afrique de demain à bout de bras. Superbe.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top