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dominique P.
846 abonnés
2 027 critiques
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4,0
Publiée le 28 juin 2018
Cette comédie n'est pas sensationnelle évidemment mais elle est quand même très bien.. C'est bien vu, bien analysé, bien rythmé et bien sympathique dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimé le discours au sujet des invisibles dans la société, c'est très juste.
Bravo à ce film, à la réalisatrice et aux acteurs et actrices pour nous rappeler que, nous, adultes de plus de 40, 50 voire 60 ans que fut un temps nous fûmes jeunes... Le temps de la jeunesse ou les galères sentimentales s’accumulent avec les galères d’emploi, où les comportements peuvent être borderline. Je trouve l’histoire très bonne, elle amène les différents sentiments progressivement, ainsi que celui de révolte. Ce sentiment de révolte va changer le rythme de l’histoire, et c’est là où le rythme cafouille un peu. Mais au final, les personnages vont grandir, progresser, s’affirmer. C’est en fait un film très politique, je me suis posé la question ironiquement si la production ou le producteur venait de la CGT �
Un film qui m'a déplu par son propos trop caricatural, son rythme mal accordé et la prestation très moyenne de son actrice principale. Pourtant, le thème; les désillusions de la jeunesse, aurait pu générer un film plus enthousiaste, mais la volonté de camper Louane Emera à tout prix comme personnage principal crée un déséquilibre qui fait capoter l'ensemble.
Louane a une belle voix et m'avait émue quand elle chantait Sardou dans "La Famille Bélier". Mais là déjà, je l'avais trouvée mauvaise actrice et je n'avais pas compris son César du meilleur espoir. Je me disais que le milieu cherchait via sa jeune héroïne à récompenser le film ou que la profession voulait encourager cette jeune fille que la vie n'avait pas épargnée. Elle est devenue extrêmement populaire, vend des millions de disques, super, qu'elle soit chanteuse alors. Mais pitié, il faut que quelqu'un lui fasse comprendre (avec tact) qu'actrice, c'est pas son truc. Dans Les Affamés, elle est tellement mauvaise que ça en devient gênant… Et la BA suffit pour s'en convaincre.
Bonjour J'ai 60 ans je m'apelle JP FRENCEL et je viens de voir le Film Les Affamés de Léa Frédeval Ce film est un petit chef d'oeuvre , il y dépeint la vie de la jeunesse d'aujourd'hui sans complaisance mais avec justesse , simplicité , tendresse . Cette vie ou les jeunes qui ont envie galèrent au quotidien pour payer leurs études en faisant de petits boulots, ces jeunes qui ont simplement de reconnaissance et de virvre . Les adultes sachez Laisser une chance aux jeunes qui débutent ils ont ce droit de pouvoir exister vivre correctement La vie en collocation en famille les joies les peines de chaque jour mais cette envie de vaincre d'être juste reconnu J'invite tous les jeunes et les adultes a aller voir ce film c'est une leçon de vie Louane est Zoé un naturel un talent exceptionnel et tous les acteurs apportent leurs touches personnelles avec justesse émotion rire une sacrée bande Allez tous voir ce film c'est une leçon de vie Merci a Léa Frédeval a tous les acteurs et auteurs de ce film
Zoé a vingt-et-un ans, un copain photographe, une licence en poche et des rêves plein la tête. Mais son copain la trompe, le marché du travail est bouché, le logement à Paris hors de prix. Avec ses nouveaux colocataires, Zoé décide de faire bouger les lignes.
La bande-annonce des "Affamés" m'avait mis l'eau à la bouche. J'en escomptais l'histoire pleine d'allant et d'humour d'une bande d'amis unis autour de Louane Emera (la révélation de "La Famille Bélier") dans un combat politique, celui d'une jeunesse prenant conscience de son identité de classe et bien décidée à changer son statut dans la société.
Las ! Les comptes n'y sont pas. Sur le terrain de la comédie comme sur celui du militantisme, là où par exemple Problemos réussissait à faire coup double, Les Affamés nous laissent sur notre faim.
"Les Affamés" est d'abord l'histoire d'une atterrante platitude d'une bande de potes. On se souvient avec quel brio, quelle tendresse et quelle intelligence, Cédric Klapisch avait réussi sur cette base à croquer le portrait-chorale de la jeunesse des années 2000 dans "L'Auberge espagnole" - dont le succès allait provoquer deux suites dispensables, "Les Poupées russes" et "Casse-tête chinois". Louane Emera a une belle énergie. Mais elle n'a hélas ni le charisme ni le charme de Romain Duris. Sa romance avec François Deblock ne fonctionne pas. Ses autres colocataires sont réduits à des caricatures : l'Arabe dragueur, le geek à lunettes, la Noire lesbienne (sic)...
Mais c'est surtout sur le terrain du combat politique que j'attendais "Les Affamés". Au départ, Léa Frédeval avait écrit non pas une fiction mais un essai, témoignant de la rage d'une génération sacrifiée. Ce témoignage largement autobiographique frappait juste. Il décrivait une jeunesse sans illusions, touchée par un chômage de masse contre lequel aucun diplôme ne l’immunise plus, surexploitée dans des stages ou des CDD, constamment renvoyée par des aînés volontiers paternalistes à son inexpérience.
Le passage à la fiction ne fonctionne pas. Car une fois que les "affamés" prennent conscience de leur état et parviennent à articuler des revendications, plus rien ne se passe. Le film s'arrête, faute d'enjeu dramatique. La dernière demie-heure, privée d'enjeu, est un naufrage embarrassant.
"Les Affamés" n'a pas été projeté à la presse. On comprend pourquoi.
Film très faible dans son propos et encore plus dans sa mise en scène. En lieu et place de la révolution promise par l'auteur, une succession de scènes indigentes, mal filmées et mal jouées. Si c'est ça l'insurrection qui monte alors tout le monde peut dormir tranquille, et ceux qui pensaient voir en Loana une nouvelle Che Guevara peuvent rentrer chez eux. Car au final le combat revendiqué par l'auteur peut se résumer à une envie assez banale : celle de pouvoir ressembler à tout le monde, d'avoir un job bien payé et de pouvoir consommer tranquille. "Coucouche panier" me semble ainsi un titre bien plus approprié.
Affligeant ... le contenu est vide et le scénario inexistant . Et que dire sur la médiocrité absolue de Louane.. on ne s'improvise pas acteur . Bref il ne se passe rien et on s'ennuie du début à la fin
Il s'agit d'une bonne comédie sociale, à la fois fraîche, légère et sérieuse et qui pose les bonnes questions. Notamment on y parle des gens que l'on qualifient "d'invisibles" et c'est une bonne chose. Trop de gens sont "exploités" d'ailleurs, pas que certains jeunes.
Je suis en désaccord total avec les mauvaises critiques. Pour un premier film et bien il est tout à fait réussi, que ce soit au niveau de la réalisation que du message à faire passer. Même si je n'ai plus 20 ans désormais (47 ans), moi aussi j'ai galéré à cet âge là, malgré mon bac 3. Et même aujourd'hui, après une longue période de travail (mais plutôt précaire dans l'ensemble), je me retrouve encore à galérer à presque 50 ans. Bravo à la réalisatrice pour cette histoire si réelle et qui met en exergue des problèmes à combattre.
Zoé une jeune fille en a marre d"entendre certaines phrases sur les jeunes dans la société et dans le monde du travail; Elle se met en colocation avec des hommes et des femmes. Ils décident de créer un groupe pur défendre les intérêts des jeunes dans la société. mais ça ne va se passer comme il le faudrait. On vit l'expérience du groupe et aussi ce qu'il a à revendiquer et aussi ce que vivent les filles et les garçons. Et enfin les idées du groupe vont porter du fruit et le groupe repart pour trouver de nouvelles idées. Louane joue très bien son rôle. Moi j'ai aimé
Un reflet assez juste du monde du travail en France : des jeunes diplômés au chômage ou tributaires des " petits boulots" mal payés, des immigrés à qui on avait sans doute promis " la lune" et qui se retrouvent à faire la manche, des seniors en fin de carrière ou qui ont déjà tout essayé, pour finalement se retrouver sur la touche avant l'heure... Alors vivent les nouilles chinoises et les kebabs, cette nourriture venue d'ailleurs à petit prix. Ou alors on change de région, de pays...l'herbe est toujours plus verte chez le voisin..." soit-disant ... Peut être que la solution serait, comme le font déjà de nombreux pays, d'adopter un système de valorisation de la personne, au lieu de se focaliser sur des diplômes qui, de plus en plus, ne sont plus que des morceaux de papier obtenus à coups d’efforts acharnés. La motivation, ce n'est pas rien non plus. Saluons le travail des cinéastes qui cherchent à réveiller les esprits, et souhaitons surtout que le message porte ses fruits.
Ces Affamés ont faim, ces Affamés mordent tout ce qui se présente sous leurs yeux, soucieux d’hurler leur jeunesse à la figure d’un monde adulte qui ne les considère que comme des subalternes et les astreint à des petits boulots pénibles. Le mal-être s’avère palpable, certes, et plutôt fondé. On veut de l’argent pour boire dans des bars souterrains, pour rivaliser avec le train de vie des Anges télévisuels, pour se faire des plans à Paris, au calme. Mais on ne supporte pas la hiérarchie, ni l’effort ; et il est assez consternant de voir la jeune professeure d’Histoire-Géographie réduite à la bonne amie ayant perdu le goût des bonnes choses. Car un propos (d’ailleurs totalement hasardeux) ne saurait suffire à faire la qualité d’un film, surtout lorsque ce dernier se plaît à brasser des slogans sur du vide au point de changer ses protagonistes en effigies antipathiques. On a l’impression que l’entièreté du long-métrage abandonne la lutte menée par une classe d’âge pour, en lieu et place, se concentrer sur le point de vue et les petits tracas de Zoé ; et c’est là l’erreur. Que nous dit cette jeune révoltée ô combien médiocre sur le malaise de ces jeunes ? Rien. Elle ne fait que poser des problèmes, elle ne fait que peser sur le film comme un aimant qui attire à lui toutes les énergies positives et créatives. On aimerait que la caméra suive d’autres personnages, qu’elle quitte le train-train quotidien de cette colocation inintéressante pour se confronter pleinement aux inégalités et exactions ici réduites à camper la toile de fond. Regarder Les Affamés, c’est subir le croisement d’un spot publicitaire pour un nouveau parti politique en vogue – et voué à disparaître dans les jours qui suivent sa projection – et des aventures de Tamara à la Sorbonne. On préfère largement Tamara.
Je suis désolé de ne mettre qu'une étoile tant j'aurais aimé aimer ce film de jeunes réalisé par une jeune. J'étais prêt à être indulgent sur ce 1er film d'une réalisatrice qui n'en est pas une et qui s'est lancée dans l'aventure j'imagine avec beaucoup de fougue et d'envie. Le propos n'est pas inintéressant, avec ce portrait d'une jeunesse désabusée qui décide de prendre son destin en main. C'est traité avec maladresse, c'est mal construit, mais j'étais prêt à supporter ça. Par contre, l'interprétation des jeunes comédiens sonne encore bien plus faux que les moins bons épisodes d'Hélène et les garçons ou de Premiers baisers. Ils jouent tellement mal, et Louane en tête (alors que je l'avais bien aimée dans la Famille Bélier), que ça en devient risible. Associé à des dialogues très creux, on atteint parfois des sommets de ridicule (l'apogée étant le discours du père avec le moins en noir et blanc, ou plutôt en gris). Alors on ne passe pas forcément un mauvais moment, mais c'est quand même très limite.
Un film qui doit avant tout permettre à tous de débattre d’un sujet au combien important :quelle place nous donnons aux jeunes dans notre société ces jeunes qui ont tellement envie de rentrer dans cette vie active et de la croquer Le film est drôle la diversité des parcours des acteurs un vrai plus pour coller au thème du film.une réalisation dynamique comme cette génération .Un film à voir absolument !