Derniers Avis : Once Upon a Time… in Hollywood - Page 8

J'avoue ne pas avoir compris le film, son intérêt. Ma déception est à la hauteur du casting, énorme. Le film est tranquille, ennuyeux et trop long, on ne sait pas où on va. Le côté" suivre la vie d'un acteur et de sa doublure" peut être sympa par moment, certaine fois drôle, mais le film en soit est interminable. Puis la fin vient vous cueillir sans rien avoir vu venir. Ça m'a laissé une drôle de sensation, malaisante, surtout au vue de la violence du final, je ne m'y attendait pas et je ne comprends pas du tout le sens de ce film.

Once Upon A Time ou retour dans un cinéma qui n'est plus. Subtile mélange de passé et présent, ce film met en avant le basculement entre deux mondes. Et qui de mieux pour illustrer ce passage du cinéma d'hier à celui d'aujourd'hui que Brad Pitt et Léonardo DiCaprio? Ces deux grands acteurs qui ont marqué leur génération campent le rôle d'has-been en besoin de renouveau avec justesse. Léonardo DiCaprio comme à son habitude sait habiter les rôles qu'il interprète passant de l'homme sur de lui, à l'humain en doute sur son existence. Brad Pitt nous séduit dans ce personnage sur de lui, détestable mais respectable. La patte de Tarantino est omniprésente et il nous emmène toujours aussi facilement dans son univers aussi édulcoré que sombre.

Bonjour, je suis surpris des notes, je n'ai pas compris ou voulait en venir Tarantino, heureusement que Brad Pitt et surtout Di Caprio sont excellents sinon ce serait une catastrophe.

Plus les films de Tarantino se succèdent, moins je les apprécie. Soyons honnêtes, c'est ecellement joué, notamment Leonardo DiCaprio dans un rôle de composition inhabituel. Mais Once upon a time in Hollywood concentre exactement ce que je ne supporte plus dans ses films, d'autant plus ici avec des personnages réels qui se retrouvent personnages d'une sorte de farce. Deux parties du film se distinguent, l'une assez ennuyeuse où l'on reste des heures sur des scènes d'une banlité sans nom, et une autre partie où la sauvagerie, la violence et la boucherie sont insoutenables. Et il n'y a pas de fin.

La recette d'un Tarantino un peu usée, il ne reste plus que la trame...

Habituellement, ces films contiennent les mêmes ingrédients :
- beaucoup de musiques choisies avec goût (c'est toujours 50% du succès de ses film)
- de très belles manière de filmer et souvent de façon décousue pour perturber le spectateur
- une débauche d'acteurs connus
- une fin violente où tout le monde meurt

Là, c'est la même chose mais en moins bien :
- des musiques beaucoup moins entraînantes
- aucune histoire
- des plans longs, très longs, sans aucun intérêt (et la musique n'aide pas du tout à faire passer la pilule) !
- et une fin violente presque ridicule où des méchants hippies croisés plus tôt dans l'histoire qui se font trucider...

Merci à l'avance rapide de Netflix qui m'a permis de regarder un autre film...

j'aime plutôt les films de Tarantino, leur style, la musique, l'histoire. On reconnaît bien les 2 premiers mais où est l'histoire ?
J'ai lu "comme c'est Tarantino", il peut se permettre. Et bien non, c'est trop facile, ça ne décolle pas et on finit par s'ennuyer, je suis désolé, il faut un fil conducteur..

Tarantino a vu grand pour ce film, avec le projet de recréer complètement l’ambiance et l’imagerie d’une période mythique d’Hollywood. Malheureusement le film tourne court à cause d’un scénario indigent (un comble pour Tarantino quand on pense à ses premiers films). Ne restent que des cabotinages d’acteurs (de Brad Pitt en l’occurrence, DiCaprio étant pour son compte assez malmené). Hélas ! ça aurait pu être un grand film, et ce n’est qu’anecdotique, ou presque. On passe quand même un assez bon moment…

S'il est plutôt agréable de se promener dans les États Unis de la fin des sixties en suivant 2 excellents acteurs, il est difficile d'adhérer à cette histoire sans queue ni tête. La scène de violence est complètement inutile, juste un petit plaisir égoïste que s'offre Tarentino.

"Once upon a time in Hollywood" est une curieuse et jubilatoire parenthèse dans la filmographie de Tarantino. Le réalisateur à la patte bien reconnaissable, pour le meilleur et pour le pire, s'attaque cette fois à l'âge d'or d'Hollywood en suivant un acteur déchu et son cascadeur, sur contexte d'affaire Manson.
Ce qui marque paradoxalement l'intérêt du film, c'est que Tarantino renonce à faire du Tarantino pendant une bonne partie de son oeuvre. Après de bons moments d'auto-dérision au début du film (le lance-flamme rappelant notamment Inglorious Basterds), le cinéaste accepte de se livrer à une écriture plus profonde, non ponctuée de quelques scènes absurdement drôles. Leonardo Dicaprio, Margot Robbie, Brad Pitt et Margaret Qualley sont tous excellents dans leur rôle. Tarantino ne se retrouve qu'à la fin, pour conclure avec brillo l'histoire Manson par une fin alternative à sa réalité tragique. Enfin conquis !

Une surprise, un magnifique film . Les acteurs sont formidables, le scenario aussi. J'aime le cinéma de tarentino si geant et méticuleux dans les détails. Les détails sont le sel le poivre le piment d'un film. Bravo QT et merci j'ai passé un moment d'absence absolue . J'étais là-bas en 69 à Hollywood. Je me suis laissée emportée dans les studios et les endroits branchés de cette époque. J'aurais aimé que le film dure encore. spoiler: La fin du film n'est pas simple à mes yeux, on voit les grilles noires de la maison de polanski qui s'ouvrent, on croit que l'histoire a été refaite, mais va savoir . Dalton rentre enfin dans cette propriété. Qui sait si le monstre n'est pas en train d'arriver...
spoiler: il y a une autre façon de voir les choses avec un merveilleux et irréel happy end pour tous .

J'espère que Quentin Tarantino fera encore des films .

Quel ennui ! En dépit d'une direction artistique soignée et aux moyens conséquents, "Once upon a time in Hollywood" est un film raté d'une longueur assommante. Raté d'abord parce que Tarantino, comme a son habitude, étire les scènes jusqu'à l'absurde, avec des tunnels de dialogues chiantissimes, ensuite parce qu'il se regarde filmer et décuple ses axes de caméra avec complaisance, genre vous z'avez vu comme je suis inventif , enfin parce qu'il n'y a aucun enjeu fort dans ce film censé être une mise en abyme d'Hollywood en 69. Si les acteurs sont corrects, y a vraiment rien de bouleversant. Quant à la conception uchronique de la séquence Sharon Tate, y a pas grand chose à en dire. C'est habile mais pas réjouissant. C'est une idée qui a fait parler mais dans sa réalisation, ça reste anecdotique, comme d'ailleurs le personnage de Sharon Tate (Margot Robbie). Au contraire des personnages masculins, Tarantino n'a pas osé caractériser vraiment la demoiselle, qui reste une jolie poupée barbie superficielle... Sans doute Tarantino a t-il eu peur de prendre une douille de la part de Polanski.... Bref, le film ressemble à une grosse tartine ou Tarantino n'en fini pas d'étaler sa confiture cinéphilique, et il a beau mettre des guests ( vrais ou faux) un peu partout (Bruce Lee, Steve Mc Queen, Bruce Dern, Al Pacino...), rien n'y fait , ça n'a aucun goût. A mon sens, le cinéaste de Reservoir Dogs devrait réapprendre la modestie et lâcher ses gros joujoux tonitruants et vides.

Ma révélation avec ce film : Quentin Tarantino ne sait pas filmer... Ses cadrages sont très pauvres, ses plans ne sont pas composés, ils font vides, la photographie fait hyper artificielle... Esthétiquement, tout est plat et sonne faux...

Alors Tarantino se rattrape avec deux choses : une foultitude de gimmicks, des idées de mise en scène pillées chez d'autres, bien meilleurs que lui, mais qui ne durent que quelques secondes ici et là. Et des personnages plutôt bien écrit, avant tout (et surtout) les deux héros principaux, joués par deux excellents Leonardo DiCaprio et Brad Pitt, qui sont le principal (à vrai dire le seul...) intérêt de ce film.

Je le concède, il est plaisant de suivre les mésaventures de nos deux héros, dont les interprètes cabotinent à mort... Mais avec talent. En outre, leurs scènes et leurs lignes de dialogues sont bonnes, ce qui reste un des rares atouts de Tarantino. Gros problème : hormis les protagonistes joués par Pitt et DiCaprio, quasiment aucun personnage n'existe, pas même Margot Robbie censée incarner Sharon Tate... sans convaincre. Elle n'arrive à aucun moment à nous faire croire à son personnage et encore moins à lui insuffler de la vie, Tarantino la filmant de façon extrêmement superficielle... Alors ne parlons même pas d'émotion, même à la toute fin, censée être le climax...

Pour le reste, film après film Tarantino dilue son maigre talent dans des métrages de plus en plus longs... 2h41 de néant, ou presque... Alors, oui, il y a une reconstitution plutôt sympathique des années 60, mais qui fait toc au possible. Préférez "Licorice Pizza" de Paul Thomas Anderson, bien meilleur dans la reconstitution à la fois nostalgique et lucide d'une époque révolue.

Et puis cette fin ignoble m'a achevé... Cette réécriture infantile, et pour tout dire stupide, de l'histoire, indécente même, révèle la pauvreté d'esprit de Tarantino, dont le cinéma est fondé sur des ressorts très limités. En gros exposer crânement sa cinéphilie, son amour de la musique (bien utile pour masquer le vide de la mise en scène) et du sang qui gicle (hi hi). Tarantino a fait bien pire, mais ça ne vole décidément toujours pas bien haut...

Pour son 10ème film, Tarantino s'est assagi mais n'a pas perdu ce qui fait l'essence de son cinéma : un amour débordant pour le 7ème Art, de l'humour, de longs dialogues un peu absurdes, un goût pour le travelling, une bande originale composée de classiques et une pointe de violence.


Cette violence est toufefois, et pour une fois, relativement contenue tout le long du film.


Ce choix permet de mieux se concentrer sur les personnages, leurs démons, leurs combats intérieurs. En cela, le personnage de Rick Dalton est particulièrement intéressant : il n'est pas encore has-been mais n'est plus au sommet de sa gloire, on assiste à l'amorce de sa chute. Un instant dans sa carrière où tout est encore rattrapable et où le personnage en a bien conscience. Son tiraillement offre ainsi des scènes d'une intensité rare.


Le film doit aussi beaucoup à l'interprétation de Leonardo Di Caprio qui insuffle cette intensité.


Le personnage de Brad Pitt permet lui d'apporter un aspect comédie d'action au long métrage. Cette partie est aussi très réussie, mais dans un autre style : celui du bourrin qui cogne pour obtenir ce qu'il veut. Ce serait toutefois caricatural de résumer ce personnage à cela.


La scène de la ferme où il veut recontrer Georges est ainsi l'une des meilleures scènes du film et elle se base pourtant essentiellement sur des ressorts psychologiques pour faire monter la tension.


Bref, "Once Upon A Time ... In Hollywood" est un très bon Tarantino.

Très curieux ce film de Tarantino ... Film bourré de référence cinématographique, pas toujours facile à décrypter.
L'essentiel c'est que ce soit un film : le jeu des acteurs principaux eSt remarquables, , dans le couple professionnel qu il forme dans la vie ( un acteur et sa doublure cascade), c'est très très bien joué !!! C'est cette petite trame qui sert de fil conducteur à l'histoire du film, une tranche de vie d'Hollywood les années 55 _ 70 ...

2h40 de film à mourir d'ennui.
Alors certes c'est beau à regarder, mais il ne s'y passe absolument rien. La relation entre les personnages de Brad Pitt et Di Caprio n'a aucun enjeu, aucun intérêt. Les rôles féminins sont nullissimes. En cela, le film est une insulte à la mémoire de Sharon Tate, qui en plus d'avoir connu une fin atroce nous est présentée comme une potiche superficielle et sans intérêt. Ce qu'elle n'était certainement pas. Pas sur que ceux qui l'ont connue et aimée apprécient cet "hommage"...

Ce n'est pas la première fois que Tarentino nous fait des petits arrangements avec la vérité. Mais d'habitude c'est divertissant...La fin du film est complètement ridicule. Il n'y a rien à sauver.

Quand je pense que Tarentino est allé égratigner François Truffaut tout récemment... Plutôt que d'aller shooter un de ses collègues mort depuis bientôt 40 ans et bien qu'il s'occupe de nous refaire un bon film. Parce que là, c'est un vrai naufrage. Et je pèse mes mots. 2h40 de perdus pour moi.