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Jonathan P
69 abonnés
395 critiques
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5,0
Publiée le 15 février 2019
Éclipsé, seulement un court moment voilà déjà le retour de Barry Jenkis, après le triomphe de « Moonlight ». De Beale Street au pénitencier, la vie ne sait jamais arrêter. Derrière la douceur des couleurs et la composition de Nicholas Britell touchant au sublime. Impensable de ne pas tomber amoureux de Tish et Fonny dès le premier regard avec grâce et fragilité. Les prémices de l’amour ne s’oublient jamais, tout comme les voir retrouver un semblant de liberté. Les vingt-cinq premières minutes du film, sont tout bonnement magnifiques. Derrière l’injustice, se cachent des regards tout simplement déchirants et tellement inoubliables. On mettra le lit contre le mur, comme ça je verrais le rayon du soleil illuminé ton visage chaque matin. La beauté des textes de James Baldwin brille, quand cela s’accompagne du talent de Barry Jenkis rien n’entravent cette poésie elle s’illumine même face à l’injustice.
De l’amour, en ce jour de Saint Valentin, du vrai, du pur, du fort, en gros plan, si romantique, un homme et une femme, 22 et 19 ans, beaux et amoureux, la musique est magnifique. L’amour contre l’injustice, le petit couple est noir et l’environnement est plutôt hostile. Autour d’eux leur familles, des voisins, des inconnus, bienveillants ou carrément hostiles. Nous sommes dans les années 70 à Harlem et du côté de Greenwich Village. Suite à un série de flash-backs on comprend la situation dans laquelle ils sont coincés. Un beau film romantique et politique sans rebondissements mais avec de la profondeur.
Franchement, si Beale street pouvait parler, elle nous conseillerait d'aller voir autre chose. C'est sûr. Parce que diable que ce film est ennuyeux !!! Quelle triste façon de filmer l'amour ! Ne parlons pas de l'intrigue qu'on a du mal à suivre tellement elle est partie loin (loin, très loin là-bas, au fin-fond du pays des clichés). Mais pas de souci pour Barry Jenkins, tant qu'il surconsommera les ralentis, les couchés de soleil et la musique jazz, il gardera l'amour indéfectible de Télérama et des Inrocks. Un conseil : achetez le DVD et passez-le en accéléré (ralentis x3 = vitesse normale, soit 1h20 de gagnée).
La photo de ce film est très belle, les acteurs aussi! L'histoire d'amour m'a cependant semblé un peu mièvre et le film n'évite pas les clichés. spoiler: Pour ne prendre qu'un exemple : le flic blanc raciste est traité de manière caricaturale. A mon sens, ce film traite un vrai sujet qui aurait dû être abordé dans toute sa complexité.
Nous étions restés un peu circonspect avec le précédent film de Barry Jenkins, Moonlight, quant à l’émotion que le film tendait à déployer ; notre attention ayant plus retenue l’interprétation des comédiens que les vrais enjeux du film. Ici, avec une ascendance très formelle et stylée, il met en scène une histoire d’amour qui traverse les différences haineuses et sociales. Le film s’habille alors dans sa mise en scène d’une lenteur évidente, mais jamais poussive, où le jeu des deux comédiens principaux, sous la direction de Jenkins, est pris en main dans cette histoire pleine d’humanité et de douceur. Peu évident de réussir un tel pari sans tomber dans une naïveté écœurante et fictionnelle, c’est pourtant là qu’on retrouve Si Beale Street pouvait parler, là où les histoires d’amour ne sont pas le fruit d’une chimère mais se parent d’un versant social et réaliste plus que touchant. Formelle , intemporel. requiemovies.over-blog.com
Quel gâchis, le synopsis paraissait alléchant... mais malheureusement je me suis ennuyée. Je n'ai rien contre les histoires d'amour un peu nian-nian où on se dit "je t'aime" toutes les deux secondes mais le thème fort de l'injustice envers la population noire n'a pas été assez exploité pour moi, ou bien d'une manière très lisse et très édulcorée. Je suis restée sur ma faim. C'est plus une histoire d'amour à faire rêver des adolescents qu'un film engagé. Je préfère DETROIT par exemple. Dernière remarque, Barry JENKINS est un réalisateur talentueux mais qui se perd dans la lenteur qu'il donne à ses films. J'ai ressenti cette même lenteur (ennui) quand j'ai vu MOONLIGHT. Avec lui, c'est à chaque fois des sujets forts mais traités d'une manière plus ou moins passive.
Un film de qualité mais décevant après le chef d'oeuvre Moonlight. Répétitif dans ses plans et ses propose malgré une beauté et une pureté qui transportent quand même par instants.
Film excellentissime qui explique les mécanismes qui conduisent à la discrimination et au rejet de l'autre et aux conséquences désastreuses qu'ils ont sur ceux qui en sont victimes ! A méditer...
Quelle déception; autant j'avais adoré Moonlight, mais ici l'image a la lumière ont beau être parfaites, qu'est ce que c'est long et lent! Les deux acteurs principaux sont tres beaux mais hélas ils ont un jeu en retrait qui nous ne les rendent pas sympathiques. Oublié dans les 24h suivantes
On s'ennuie, on s'ennuie ! Que de mièvrerie, d'auto-complaisance du réalisateur qui accumule les gros plans, les pauses ! Bien sûr, on s'indigne pour la condition des noirs à cette époque, mais ça a été traité avec tellement plus de force dans bien des films ! A éviter.
Barry Jenkins m'avait déjà conquis avec "Moonlight" mais, avec "Si Beale Street pouvait parler", je suis véritablement tomber amoureux de ce cinéaste. Le film n'avait commencé que depuis trente secondes quand j'ai deviné que j'étais face à un authentique chef d'oeuvre. Cela s'est imposé à moi dès la première scène du long-métrage et mon impression s'est ensuite confirmée tant ce film est, à mon sens, parfait. Personne ne filme ses acteurs comme Barry Jenkins, il se dégage de chaque plan une beauté et une émotion qui m'a proprement submergé et laissé sans voix tout au long du film. La maîtrise de la mise en scène combinée à la justesse du montage, à l'élégance de la photographie ainsi qu'à la force de la musique forment une alchimie rare, des scènes qui semblent touchées par la grâce, totalement suspendues hors du temps, qui m'emportaient au cœur de cette histoire d'amour déchirante. Je dois dire que cela faisait des années que je n'avais pas été autant touché et impliqué par une histoire de ce type et, alors que le film aurait facilement pu tomber dans la niaiserie, Barry Jenkins trouve le ton juste et parvient à rendre réel cet amour inconditionnel auquel on a finalement envie de croire. Le long-métrage fonctionne aussi bien dans son aspect politique, le cinéaste afro-américain adaptant avec une aisance impressionnante l'oeuvre du grand James Baldwin, que dans son aspect plus universel d'histoire d'amour tragique. La poésie et l'humanité qui habitent ce film m'ont proprement bouleversé et c'est dans l'espoir de ressentir ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'a éveillé ce métrage en moi que je me rends presque chaque jour au cinéma.
Le thème du film m’intéressait beaucoup, le film dénonce beaucoup de problème dans l'Amérique des années 60-70 cela dit on ne ressent cette tension que lors de rare scène, pour moi l'émotion est trop absente et trop de scène lente et inutile. Bref déçu