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CaMéo Gironde
5 abonnés
74 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2019
Magnifique! Deux ans après Moonlight, Oscar du meilleur film en 2016, Barry Jenkins revient avec Si Beale Street pouvait parler, adaptation du roman éponyme du militant afro-américain James Baldwin, mis à l’honneur avec le documentaire I Am Not Your Negro de Raoul Peck. Le couple est interprété par KiKi Layne (Selma) et (série Homecoming) Primée au Festival de Toronto, cette histoire d’amour au goût amer des parloirs de prison, dénonce les injustices communautaires de l’Amérique des années 70 tout en les reliant aux problèmes persistants dans celle de Trump.
La grande majorité des films parlant d injustice raciale sont très engagés et très véhément. Si Beale street ... n enfonce pas spécialement la porte ouverte « l injustice c est mal, mentir n est pas bien ». Le film insiste plus sur la difficulté de se défendre contre l injustice, l impuissance des proches, le cercle vicieux financier et social (l avocat perd de sa réputation à défendre un tel pauvre).
Je regrette que le film montre une rencontre entre Fonny et le policier. Cela donne une explication à pourquoi le policier accuse Fonny. Il me semble que l explication proposée plus tard est bien plus intéressante et bien plus forte. Ils le font parce qu ils peuvent le faire. Donner une explication fait entrer dans des discussions du genre « cela ne méritait pas les conséquences qu il y a eu ». Cela ne devrait pas arriver, ne devrait pas être possible pour un détenteur d autorité d en abuser, peu importe ses raisons. Je ne pense pas qu il n’y ait de seuil à partir duquel on puisse comprendre (et encore moins accepter) le comportement du policier.
une histoire creuse, un film sans rythme, sans rebondissement, y'a meme pas d'histoire d'amour puisque le héros part en prison jeune, bidon de chez bidon
Film qui décrit l'histoire d'amour de deux afro américains dont l'un est accusé à tort de viol sur fond de racisme dans les années 60 . L'esthétique et les qualités d'image sont indéniables et les dialogues plutôt lyriques , mais l'atmosphère générale me parait trop romantique ( notamment les ralentis pas vraiment nécessaire ) avec un sujet aussi grave qui aurait mériter plus de rage . La voix off ne fait que renforcer cet aspect contemplatif pesant . Beaucoup moins bon que son film Moonlight très réussi .
Ce n'est que le troisième film de Barry Jenkins, le deuxième que je vois, et pourtant on peut déjà facilement cerner l'univers et le style du réalisateur. Avec "If Beale Street Could Talk", il ne bouleverse pas les codes qui ont fait son succès et l'on peut retrouver dans ce film les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans "Moonlight." C'est toujours aussi bien filmé et les acteurs sont encore une fois parfaitement dirigés, mais comme dans son précédent film, j'ai été frustré par l'histoire. Dans le film avec l'excellent Mahershala Ali, j'étais frustré à cause des sauts dans le temps, mais l'histoire restait prenante jusqu'au bout alors qu'ici, c'est plus général comme si l'histoire ne menait à rien. Pourtant ce n'est pas le cas, car l'histoire adaptée du livre de James Baldwin développe des choses bien précises comme le racisme et l'injustice. À travers cette histoire d'amour, ce film dénonce les injustices subies par un peuple. Le sujet est pertinent, mais il manque quelque chose au film comme cette petite étincelle et surtout plus d'émotion. Pourtant entre la grâce des flashbacks et le fatalisme du moment présent, il y a quelques jolis moments, mais pas assez sur deux heures. Je ne me suis pas attaché aux personnages et je n'ai pas été transporté par l'histoire. Ça reste quand même correct et j'aurais pu mettre un point de plus, mais je suis quand même sorti frustré du visionnage ce qui explique ma note.
Une romance dramatique intimiste et touchante très centrée sur la relation naissante amoureuse d'un jeune couple noir dans les années 70 sur fond de relent raciste. L'histoire tourne parfois un peu en rond par manque d'évolution dramaturgique dans l'enquête pour essayer de prouver l'innocence du prévenu. Il n'en reste pas moins un joli film désenchanté, à la photo chatoyante et à l'ambiance seventies réussie.
Les plans séquences sont l'unique beauté de ce film, le scénario est presque vide et les acteurs sont remarquables. Toutefois, il est dur d'apprécier un jeu d'acteur sur des scènes à rallonge qui semblent interminables.
adaptation du roman de J. Baldwin évoquant une jolie histoire d'amour et l'injustice. filmé avec beaucoup d'élégance, ce drame, au tout début prometteur s'avère toutefois inabouti. de plus, le rythme assez lymphatique le dessert, le rendant ennuyeux.
Récit d'un amour et d'une injustice, à Harlem, dans les années 1970. Barry Jenkins, c'est un peu l'anti-Spike Lee. A la violence et à l'humour corrosif des films du second répondent la douceur sentimentale et la jolie esthétique ouatée de ce film. A la révolte et au décryptage sociopolitique répond un mélo étonnamment lénifiant. On peut trouver le résultat gentillet, un peu esthétisant et longuet...
Le prix de la mise en scène par l’excellence de ces angles de vue qui oriente l’intrigante caméra, le réalisateur de « Moonlight » poursuit sa quête dans ce scénario basé sur la littérature des années 70. Avec de longues séquences de réunions familiales secouées réveillés, des parties très intimistes, l’histoire est intéressante du point de vue venu de l’auteur afro-américain et personnalité des mouvements des droits civiques. Le racisme pesant dans cette société américaine du passé fut combattu avec hargne haut et fort, être au prise d’une injustice pour une minorité ethnique autrefois esclave affranchi de la dominante maître élitiste, c’était pas gagné. Le plus injuste des formes est d’être accusé d’un crime sans pouvoir se justifier de sa défense par une autre ethnie secondaire américaine, le dépassement des événements au vue du contexte socio-racial extrêmement tendu. Le seul moyen qui régit tristement la disparité entre les classes sociales de ce monde, l’argent n’a pu l’innocenté ni le poids de sa famille insignifiante. La pauvreté fut déjà comme une forme de punition judiciaire, une culpabilité qui s’accroche à la couleur de peau ciblée.
Je ne suis pas très attiré par « Moonlight », Oscar du meilleur film à la surprise générale face à « La La Land ». En découvrant « Si Beale Street pouvait parler », je me dis avoir peut-être de bonnes raisons. S'il y a assurément de belles qualités, difficile de s'enflammer pour une œuvre suscitant provoqué autant d'indifférence, voire d'ennui à plusieurs reprises. La technique de Barry Jenkins est impeccable, le visuel très soigné, la qualité de la musique comme d'une poignée de scènes vraiment marquantes spoiler: (l'annonce pour le moins chaotique de la grossesse de Tish en tête) plaidant clairement en faveur de l'œuvre. Mais j'ai envie d'écrire... et après ? À qui s'adresse ce titre ? Que cherche t-il à exprimer ? Qu'il est difficile d'être noir et pauvre aux États-Unis ? Quel scoop ! Si bien que sur la durée, j'ai fini par franchement me lasser de cette histoire m'ayant étrangement laissé sur le côté, ni l'interprétation, manquant de ferveur, ni le propos, finalement banal, ne m'ayant convaincu. Dommage, l'idée d'un cinéma social américain réalisé avec talent avait de quoi séduire. Encore faudrait-il que celui-ci touche réellement le spectateur, car me concernant, il s'agit surtout d'une belle coquille vide. Du talent et de l'élégance ? Sans doute. Mais lorsque ceux-ci ne sont qu'au service de personnages et d'une narration ne nous intéressant jamais vraiment, difficile de crier au génie. Déception...
La difficile réalité d'être noir dans certaine région d'Amérique , c'est très bien interprété mais les scènes sont beaucoup trop longues. On s'ennuie un peu et il manque des émotions.
D'un ennui mortel malgré quelques scènes aux dialogues convaicant. L'œuvre originale avait son importance, ici diluée dans un film qui n'arrive jamais à se détacher de la parodie de film indé politique. Une jolie publicité visuellement travaillée mais sans émotion et sans âme à force de vouloir faire du beau. Propre. Mais vide.
Quel ennui !! 20 bonnes premières minutes puis un ennui mortel ! Mais pourquoi avoir réalisé un si mauvais film ??!!! Les acteurs sont beaux, les images sont belles, mais il en faut plus pour faire un film ! Vraiment on est très loin du magnifique Moonlight