Si Beale Street pouvait parler
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116 critiques spectateurs

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William Dardeau
William Dardeau

34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 février 2019
J’ai bien l’impression qu’il n’est pas politiquement correct de faire la fine bouche devant ce film ! Je vais donc jouer les mauvais coucheurs. Cette histoire d’amour entre afro-américains à New York dans les années 70 est par trop manichéenne de mon point de vue. Certes c’est bien filmé, bien photographié, mais ce réalisateur me paraît bien prétentieux ; on sent une sorte d’injonction de sa part : prière d’apprécier mon œuvre. Et c’est quoi cette bande son ? On écoutait pas cela dans les années 70 ; où sont les Temptations, James Brown, Donna Summer et tous les autres ? Pas assez intellectuel, je suppose.
Nico H.
Nico H.

18 abonnés 170 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 16 février 2019
D'un ennui mortel malgré quelques scènes aux dialogues convaicant. L'œuvre originale avait son importance, ici diluée dans un film qui n'arrive jamais à se détacher de la parodie de film indé politique. Une jolie publicité visuellement travaillée mais sans émotion et sans âme à force de vouloir faire du beau. Propre. Mais vide.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 4 février 2019
Une belle histoire au départ mais hélas l'ennui vient très vite. La faute à une lenteur désespérante, des séquences interminables. Dommage.
Carloscritique
Carloscritique

2 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 septembre 2022
Si Beale Street pouvait parler elle en dirait bien plus que ce film.
Nous sommes humains, nous avons tous déjà aimé alors oui ces deux jeunes gens transpirent l’amour, le vrai, le grand. Je dirai même que leur amour les transcendances. On voit une telle alchimie à l’écran qu’on en vient à se demander si les acteurs ne sont pas tomber amoureux l’un de l’autre. Jenkins communique des émotions douces, un romantisme égaré mais n'a pas le sens du rythme. Alors Beale street est un diamant dans sa forme, une photographie sublime, une bande son magnifique, des dialogues partiellement excellents, des costumes extremment bien tailles. Malheureusement perd de sa valeur quand on comprend le manège pénible de longues séquences ralenties enchâssé par de courtes séquences très rythmées, comme pour dire "Il y a toujours un enjeux, restez bien accrochez à vos sièges." Il n’en est rien ! Mon problème c’est que le film ne veut pas seulement raconter les retords d’une histoire d’amour. Il veut aussi donner à voir la situation des noirs dans les 70's au sein du Bronx alors on peut sentir l’intention par les photos en noir et blanc balançaient ci et là, l’attitude du policier, quelques commentaires etc. Mais voilà ça retombe à plat parce que voulant être un peu politique, un peu romantique, un peu intellectuel, Beale Street n’est rien du tout.
AZZZO
AZZZO

320 abonnés 847 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 février 2019
Franchement, si Beale street pouvait parler, elle nous conseillerait d'aller voir autre chose. C'est sûr. Parce que diable que ce film est ennuyeux !!! Quelle triste façon de filmer l'amour ! Ne parlons pas de l'intrigue qu'on a du mal à suivre tellement elle est partie loin (loin, très loin là-bas, au fin-fond du pays des clichés). Mais pas de souci pour Barry Jenkins, tant qu'il surconsommera les ralentis, les couchés de soleil et la musique jazz, il gardera l'amour indéfectible de Télérama et des Inrocks. Un conseil : achetez le DVD et passez-le en accéléré (ralentis x3 = vitesse normale, soit 1h20 de gagnée).
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 2 février 2019
extrèmement déçue. Tout est très lent. On a l'impression souuvent que les gens n'ont pas d'émotions.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 7 février 2019
Touché par le jeu des acteurs qui sont magnifiques et un sujet malheureusement toujours d’actualité aux US.
John Henry
John Henry

112 abonnés 719 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 mars 2020
Il y a un vrai savoir faire, dans la mise en place, dans la recherche des plans. Mais cette beauté un peu trop lisse ne permet pas de rendre compte de la violence du propos. Et les acteurs sont pareils, beaucoup trop lisses, beaucoup trop dans l'introspection, dans la retenue, dans un film qui se regarde un peu trop faire, dans des scènes d'une longueur incompréhensible où tout est un peu trop dit, un peu trop souligné.

Le film n'est pas à la hauteur de ses revendications légitimes, de sa colère trop contenue. Et c'est dommage.
Jorik V
Jorik V

1 303 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 janvier 2019
Il y a des films qu’il semble impossible de dénigrer tant leur douceur s’apparente à une caresse, tant leur message est porteur d’humanité et d’espoir et tant ce qu’ils nous font ressentir est empreint de sentiments vrais, bons et forts. « Si Beale Street pouvait parler » fait partie de cette catégorie rare d’œuvres qui, même si elles ne sont pas forcément inoubliables ou à qualifier de chef-d’œuvres, forcent le respect et l’admiration par cet angélisme artistique qui n’est pourtant jamais synonyme de naïveté ou de positivisme exagéré. La beauté de leurs intentions, la beauté de ce qu’elle nous procure et la beauté de ce qu’elle reflète dans nos yeux font de ces œuvres, des moments de cinéma doux et agréables. Pourtant, le nouveau film de Barry Jenkins est loin de dérouler une histoire à l’eau de rose où tout est parfait dans un monde qui le serait tout autant.

Non, au contraire, il y est question de rejet maternel, de racisme, d’amour contrarié et d’injustice policière dans une Amérique encore bien frileuse au niveau des droits civiques. Mais encore plus que dans « Moonlight » qui suivait le parcours d’un jeune noir gay à Miami, Jenkins insuffle à son long-métrage une dose de lumière si forte, prégnante et éloignée des clichés inhérents à ce type de sujets qu’il contourne tout misérabilisme. Il fait ainsi de « Si Beale Street pouvait parler » un film gorgé d’espoir mais aussi vecteur de notions fortes comme la liberté et l’égalité. Mais d’abord et avant tout, ce film porte l’amour dans son plus simple appareil comme étendard. On est dans le romantisme le plus simple (le plus efficace ?) et le plus beau qui soit. Sans jamais sombrer dans l’aspect fleur bleue ou la bluette sentimentale, le film montre l’amour dans ce qu’il a de plus pur. Des scènes à priori anodines deviennent craquantes à souhait quand d’autres, en forme de passage obligé comme la première fois ou les scènes de parloir, évitent de sortir les violons. C’est adroit quoique ça éloigne peut-être parfois le spectateur de l’émotion, comme dans « Moonligh », de manière un peu trop significative.

La sublime partition de Nicholas Britell enrobe le film dans des sommets de lyrisme insoupçonnables et inattendus. Entre cuivres et claviers, cela donne un aspect romantique intemporel au film. Quant à la réalisation, elle est juste parfaite. Jenkins filme ses acteurs et ses scènes à la manière de Todd Haynes. Il y a d’ailleurs un peu de « Carol » dans la mise en scène élégante, propre et racée établie ici. Le choix de déconstruire le récit est judicieux et le dynamise pour éviter tout aspect plat qui ne devait pas déranger dans le roman de James Baldwin. Il y a tout de même quelques longueurs et répétitions et une fin que l’on aurait aimé moins abrupte mais « Si Beale Street pouvait parler » n’en demeure pas moins une œuvre à la fois mignonne et réaliste, sentimentale et dure, qui n’en oublie pas quelques traits d’humour bienvenus comme dans la scène de l’annonce du bébé, peut-être la meilleure du film, où Regina King fait montre d’un talent hors pair et insoupçonné. Un beau film tout simplement.

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Shinny
Shinny

41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 février 2019
Un mélange de naïveté et de dureté magnifiquement porté par les acteurs, un scénario fin et une musique époustouflante! Peut-être un peu trop de cliché sur la relation amoureuse mais en même temps l'amour est souvent d'une banalité simple ^^ A revoir et à ré écouter surtout
antony Z.
antony Z.

76 abonnés 1 083 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 mars 2020
C est avant tout un film très esthétique avec une mise en scène magnifique et très soignée. Beaucoup de plans serrés, de regards, de silences... Ce qui peut être ennuyeux même si l'histoire reste assez captivante. Elle met en évidence des sujets forts et délicats.l
Isabelle E.C.
Isabelle E.C.

66 abonnés 313 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 février 2019
De l’amour, en ce jour de Saint Valentin, du vrai, du pur, du fort, en gros plan, si romantique, un homme et une femme, 22 et 19 ans, beaux et amoureux, la musique est magnifique.
L’amour contre l’injustice, le petit couple est noir et l’environnement est plutôt hostile. Autour d’eux leur familles, des voisins, des inconnus, bienveillants ou carrément hostiles.
Nous sommes dans les années 70 à Harlem et du côté de Greenwich Village.
Suite à un série de flash-backs on comprend la situation dans laquelle ils sont coincés.
Un beau film romantique et politique sans rebondissements mais avec de la profondeur.
Rourkewhite
Rourkewhite

82 abonnés 967 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 avril 2020
C'est un film d'une grande qualité formelle et d'une douceur salvatrice qui touche. D'une grande pudeur, le scénario distille sa sensibilité particulière et languissante qui ne cède jamais face à la violence des injustices sociales. Aérienne et romantique, c'est une oeuvre fragile qui propose un équilibre novateur entre le fond et la forme, sans esbroufe mais avec beaucoup de dignité!
Steph N.
Steph N.

41 abonnés 88 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 février 2019
Remarquablement filmé, bien joué. Manque juste un petit peu de rythme... 1H40,ça aurait été parfait... Excellente musique qui accompagne le film un peu à la façon d'un certain M. Legrand...
ATHMOS.ONER
ATHMOS.ONER

158 abonnés 259 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 février 2019
Deux amoureux se tiennent par la main, ils marchent doucement, la caméra se pose sur eux par le biais d’un plan original, vu du ciel, tournoyant lentement et finissant par se poser à leur côté, sur fond de Jazz langoureux. Les couleurs sont chaudes, les acteurs irradient d’amour et de sensualité contenue, on se sent bien… Il est rare d’être autant captivé dès les premières secondes d’un film et ce sentiment ne sera que renforcé tout au long du film.
Après l’excellent et audacieux « Moonlight », Barry Jenkins adapte le roman de James Baldwin « Si Beale Street pouvait parler ». Le réalisateur poursuit ainsi son exploration des relations amoureuse et de la masculinité afro-américaine.
Loin des clichés, nous découvrons une famille unie, consciente de l’environnement dans lequel elle vit et faisant de son mieux pour vivre dignement. L’apprêté de la vie dans le Harlem est expliqué en peu de mots et quelques photos d’époque très bien choisies. Tous les éléments qui permettent de reconstituer la vie au début des années 70, des vêtements aux cannettes de bière, rien n’est laissé au hasard et ce travail minutieux nous transporte dans ce passé tumultueux. Le racisme, les ghettos, la drogue, la violence policière, la double justice qui laisse croupir la communauté noire en prison, la haine… Tout y passe avec justesse et loin des caricatures (à part, peut-être, le policier).
De nouveau aux commandes de la photo, James Laxton nous livre des plans soignés, audacieux, avec ses couleurs inimitables et un gros travail sur les éclairages. Véritable écrin visuel qui, comme pour Moonlight, peut sembler paradoxal : pourquoi mettre en si belle lumière de telles violences ? La bande son donne le tempo, un Jazz puissant mais lent, enivrant, ce rythme ne va certainement pas convenir à tout le monde. Dernier point au niveau du son, la jolie voix off de Tish est mixée de sorte à nous envelopper dans un bain de douceur cotonneux, ça fonctionne à merveille ! Les silences ont aussi une importance capitale.
Tous les acteurs sont excellents, c’est un plaisir de retrouver Stephan James et de découvrir Kiki Layne, sans oublier le reste du casting, comme Regina King et Colman Domingo au diapason. La pudeur de cette histoire d’amour, la beauté de leurs sentiments face à la laideur de ce qui les entoure est une fort belle démonstration de la transcendance.
Si vous parlez anglais, la scène entre les deux familles (fort mal traduite), est un régal d’humour.
Ce bijoux délicat ne peut s’apprécier que si l’on aime la bande son, que l’on se laisse porter par son tempo et que le romanesque ne vous fasse pas horreur.
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