Avec Bravo Virtuose, le réalisateur souhaitait inscrire son récit dans l'Arménie d'aujourd'hui, loin du passé douloureux de son pays natal : "Ce film raconte comment la jeunesse s’en sort avec ses propres armes face à ce vieux monde abîmé et lui oppose ses valeurs : audace, innocence, joie et amour. Une jeunesse joyeuse et pleine d’espoir tournée vers l’avenir."
Bravo Virtuose est le premier long de Levon Minasian, qui s'était déjà frotté à l'exercice de la mise en scène sur ses six courts métrages précédents, multi-récompensés en festival.
Bravo Virtuose se démarque par la multiplicité des genres auxquels il appartient. En effet, le film emprunte tout d'abord sa forme au conte, à l'instar des travaux précédents du réalisateur : "Tous mes films sont des contes postmodernes où le Bien et le Mal ont des visages bien réels, connus de tous. Un conte permet de parler avec légèreté et humour de choses importantes, voire essentielles de notre existence, de nous éveiller, de nous permettre de penser notre propre vie."
Par ailleurs, le film mêle comédie, action et aventure, à l'image de la vie qui est "un mélange des genres ! Je voulais faire un film qui puisse aller vers tous les publics, des gens différents, de cultures différentes, un film pour les jeunes et les moins jeunes."
Pour la musique du film, le réalisateur a fait appel à Tigran Hamasyan et Michel Petrossian, deux musiciens de renom originaires d'Arménie.