Derniers Avis sur L'Homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot

"L'homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot" est un film étonnant et unique en son genre, réalisé par Robert D. Krzykowski. Dès le départ, le titre intrigant attire l'attention et promet une aventure hors du commun. Cependant, ce que le film offre est bien plus qu'une simple quête fantastique ; il s'agit d'une exploration profonde du personnage principal et de ses luttes intérieures.

Sam Elliott livre une performance magistrale en tant que Calvin Barr. Son interprétation est empreinte de gravité et de sensibilité, capturant parfaitement le poids des actions passées de son personnage et ses réflexions sur la vie et le devoir. Elliott parvient à transmettre une gamme d'émotions avec une subtilité impressionnante, rendant Calvin Barr à la fois héroïque et profondément humain.

Le film excelle également par sa capacité à mélanger différents genres. Bien que l'histoire implique des éléments de fantastique et d'aventure, elle est racontée avec une sobriété qui met en avant le drame personnel de Calvin. Cette approche permet de maintenir une tonalité sérieuse et réfléchie, évitant de sombrer dans l'excès ou le ridicule que pourrait suggérer le titre. La réalisation de Krzykowski est sobre et élégante, avec une attention particulière portée aux détails et à l'atmosphère.

L'intrigue, bien que fantastique, est ancrée dans des thèmes universels comme le vieillissement, le regret, et la quête de rédemption. La rencontre avec le Bigfoot, par exemple, n'est pas seulement une mission extraordinaire mais une confrontation symbolique avec les démons intérieurs de Calvin. Cette profondeur thématique donne au film une dimension philosophique qui résonne longtemps après le visionnage.

J'ai pas compris l'intérêt de ce film... Ni l'intérêt de le faire ni l'intérêt de le regarder.... Intrigué par le titre et aimant bien Sam Elliott j'ai été extrêmement déçu..... Où est l'histoire ? dialogues incohérents, but incompréhensible .... Le bigfoot (j'ai bien compris qu'il ne devait être qu'anecdotique) est surtout risible et pathétique....tout ça pour quoi ..... ? je cherche encore

On ne comprend rien !

Au départ, le film se veut sérieux et poétique pour rapidement se faire rattraper par son ridicule. "L'Homme qui a tué hitler et puis le Bigfoot" est un film qui tourne en rond et pour rien.

La réalisation est maladroite, le scénario complétement ridicule et le montage odieux. La volonté de développer des histoires parallèles autour du personnage principale n'a absolument aucun sens, la raison étant que cela n'apporte rien à l'avancée de l'histoire.

Au départ, le film nous promettait une histoire épique, rien que le titre est évocateur et pourtant, au bout de 30 minutes, on se retrouve à subir le film et à ne pas comprendre où le scénariste veut en venir. J'accuse Robert D. Krzykowski de ne pas avoir de logique dans son film. En voulant surfer sur la vibe de "No country for the Old Men", Robert D. Krzykowski ne vise pas juste et même bien à côté.

On pourra noter la justesse des jeux d'acteurs, que ce soit Sam Elliott ou Aiden Turner, qui nous convaincs de leur sincérités pour autant le film est oubliable et on ne veut pas y retourner.

Mention spéciale au Bigfoot qui est affreux, pas affreux dans le sens où il fait peur, plutôt dans le sens où on se serait cru revenir dans les années 80 avec ces créatures laides et maladroites. A la vu de ce bigfoot, je n'ai pu esquisser qu'un sourire de moquerie.

En conclusion, le film n'est pas terrible et n'en vaut pas la peine !

Ce film propose une réponse à une des questions que beaucoup se posent quand on parle de voyage dans le temps, et si on revenait tuer hitler ? Ou si l'opération walkyrie avait fonctionné?
spoiler: Le personnage est tellement un homme bon qu'il vit avec les regrets permanents d'avoir participé au meurtre de la personnification du mal. Il y laisse ce qu'aurait dû être sa vie. Le discours qu'il fait à l'agent qui vient le recruter est phénoménal. On peut tuer une personne mais pas une idée. Si on fait le parallèle avec notre actualité, c'est le cas. Le nazisme est encore présent aujourd'hui, des films comme american history X ou imperium plus récemment soulèvent cela.

Il y a pour moi une très bonne morale à ce film pour qui est prêt à quelques interprétations mais il ne faut pas s'attendre à de l'action en barre.

Un film étrange, un peu mauvais car raté, c'est dommage ca aurait pu être un chef d'oeuvre mais non, aucune émotion. le passage avec la mort de hitler est baclé, l'histoire avec les agents du FBI c'est du grand n'importe quoi tout comme la gueguerre avec le bigfoot, un film moyen.

Film hommage décomplexé à Sam Elliott, le projet n'aurait certainement eu aucun sens sous les traits d'un autre. Le vieux briscard à moustache aura bien mérité d'être au panthéon des cowboys et cette œuvre onirique et tendre.

Voici quelque chose qui défie largement les conventions avec lesquelles on appréhende d’habitude le cinéma de genre. En se fiant au titre, on pourrait trop facilement assimiler ‘The man who killed Hitler and then the Bigfoot’ à une production Troma et s’il s’inflige, par les faiblesses d’une mise en scène souvent incertaine, un statut proche d’une lettre indéfinie quelque part entre B et Z, le réalisateur vise largement plus haut que le simple produit d'exploitation débile et se démène suffisamment pour que son film échappe à toute classification trop hâtive. D’un point de vue technique et visuel, l’ensemble reste d’une relative médiocrité…mais pas suffisamment pour qu’on puisse parler d’une purge, tout en n’étant jamais suffisamment maîtrisé, audacieux ou surprenant pour qu’on puisse s’émouvoir du triste sort d’un hypothétique génie du cinéma entravé par les maigres moyens mis à sa disposition. Il n’empêche qu’avec un titre aussi tape-à-l’oeil, on ne peut s’empêcher de guetter le moment où le film va virer à la grosse guignolade grindhouse, parce qu’il semble absolument impossible de pouvoir faire tenir cette double idée au sein d’un seul scénario sans accepter d’y laisser un peu de sa dignité. Et pourtant, Robert D. Kryzkowski se débrouille pour y arriver parce que jamais il ne fait reposer son film sur la facture forcément incongrue du projet. Ce n’est pas ‘Abraham Lincoln chasseur de vampires’, ce n’est pas ‘Iron sky’...au contraire, ‘The man who killed…” est un film d’une intense mélancolie, consacré à un homme qui a accompli quelque chose d’incroyable, tué deux bêtes immondes, sauvé le monde le même nombre de fois, sans jamais être reconnu pour ses actes, et qui n’a plus que les souvenirs de ce qu’il a sacrifié à sa mission pour pouvoir se dire que tout cela en valait la peine. Pendant une bonne heure, on guette l’arrivée du rire geek, puis du rire nanard, mais aucun des deux ne surviendra jamais. L’étrangeté de la proposition, et plus encore de la manière inattendue dont elle est abordée, devrait en tout cas permettre à ce film étrange de s’assurer une certaine notoriété au sein des cénacles spécialisés. Quant à l’apprécier et y voir un grand film malade ou une perle méconnue, c’est une autre paire de manche, la disparité entre l’ambition et l’esprit d’une part, l’exécution et le rendu d’autre part, est trop manifeste pour que le résultat ne donne pas l’impression de marcher sur un seule jambe.

Un film pour réfléchir … remplit de symbolique de paradoxes, comme un malaise qui s’en dégage.
Sûrement parce qu’il nous interroge sur la complexité de la nature humaine;

Tant dans son pendant de force de résilience à travers la symbolique d’abattre un monstre ou hitler, que dans sa fragilité face au temps qui passe inexorablement et aux ravage de l’érosion qu’il provoque en nous.

Au fond cette boîte, que Calvin n’arrive pas à ouvrir, comporte certainement des photos, des objets intimes des traces de son amour passé … cette petite boite qui incarne les regrets, ce monstre qui se profile au fil du temps qui prend la place caché sous le lit.
Cette boite n’est elle pas le 3 eme monstre ?

Cette boite si inoffensive en apparence,

Celle que le héros n’arrive pas à ouvrir chaque jour, ni à affronter. Cette boite qui peuple les tombes, la boite des remords, le géant des regrets…

L’histoire de Calvin est décrite par un jeu de renvois entre sa jeunesse et sa vieillesse ( lui, un monstre, un chien, sa bien-aimée)

il y’a un mimétisme parfait entre les époques,

Le sacrifice de sa vie au profit de la paix mondiale, son aversion pour le sang versé, son histoire d’amour manquée et cette demande en mariage avortée caractérisée une fois adulte par cette boite d’amour qu’il ne trouve pas la force d’ouvrier.
Pourtant alors que l’avenir de la boite semble à jamais scellé sous des tonnes de terre à l’instar de sa bien aimée décédée plus tôt ..le héros, décide de la déterrer.

Et le film se termine sur Calvin reprenant son chemin avec sa boite sous le bras, reprenant le chemin de la vie avec sûrement dans son coeur, l’espoir de commencer à vivre, de réouvrir la boite, de s’autoriser a aimer… maintenant que le caillou de sa chaussure a enfin été démasqué et qu’il a frappé la boite comme David le goliath…

Une belle surprise. Sam Elliot et donnent au personnage une belle consistance. La narration est lente mais efficace, sans véritablement de longueurs. Le doute sur la réalité du personnage reste jusqu'au bout.

Un film sobre et efficace. Avec un sam elliot parfait . Alternant passer et présent jusqu'à la traque du bigfoot . Une belle découverte

Avec un titre pareil je m’attendais à une série B rigolarde et un peu forcée. Il n’en n’est rien, avec son vieil héros simple qui se sacrifie pour les autres qui vit avec ses regrets et les conséquences de ses actes c’est un film curieux qui ne va pas vraiment là où on l’attend. Un film qui a disposé visiblement de peu de moyens mais où il sont exploités au maximum. Car c’est assez soigné et on y trouve quelques plans d’une beauté fulgurante. Il y a aussi une très belle interprétation de Sam Elliot, très intériorisée et pourtant faisant passer énormément de sentiments sur ce héros au soir de sa vie. Non vraiment ce fut une belle surprise.

Peut etre qu il y a une autre lecture, celle de la vieillesse d un mythomane traumatisé par la guerre qui est passé a coté de sa vie. Le big foot qu il veut tuer c est sa propre legende, un suicide imagé (le tableau dans son salon et le cailloux dans la chaussure veulent dire qq chose...)et dans la boite en bois la verité.... d ou une relation avec son frere etonnante ?

N importe quoi ... l avantage c est que l on ne s attends pas aux événements du film, même avec le titre improbable, mais si ce titre décrit bien l histoire de cet homme. Scénario abracadabrant, scènes gores, jeu approximatif, bon et bien ... bon courage pour le visionnage d un film qu il vaut mieux prendre au second degré ... tellement c est debile

Le titre ne peut pas laisser indifférent, associer le dictateur allemand à cette créature imaginaire relève de la pure fantaisie. L’homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot se montre plutôt passionnant dans sa première partie grâce notamment à un impeccable Sam Elliott. On accompagne cet homme dans ses souvenirs mais on partage aussi la solitude dans laquelle il est désormais plongé. Toutefois, au générique de fin, on en est même à se demander si la partie du bigfoot n’a pas juste été ajoutée simplement pour éveiller notre curiosité. La traque de la créature arrive assez tardivement et semble même expédiée tenant tout au plus sur 20 minutes. Le film nous laisse donc avec ce sentiment mitigé qu’il n’a pas tenu toutes ses promesses et on en sort avec une certaine déception.

Le titre m'a évidemment interpellé, et il ne ment pas ! Ce qu'il ne dit pas, c'est que le film mêle maladroitement trois voire quatre récits, sans véritable liant et surtout sans émotion ni rythme, d'où un ennui qui pointe rapidement. C'est dommage, car il y a une mise en scène, un casting, des idées fortes, mais en vain. Dommage.