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Redzing
Je dois avouer que ce film constitue mon introduction à l’univers de « Shaft ». N’ayant vu à ce jour ni les films des 70’s, ni le requel de 2019. Et ça ne me donne pas forcément envie de les découvrir…
On suit ainsi John Shaft, flic dur à cuire et expéditif qui va affronter deux adversaires : un gosse de riche accusé de meurtre, et un gangster local. Le tout dans une ambiance qui mélange d’un côté l’esprit de la blaxploitation des 70’s (aspect sinistre de New York, personnages machos, langage utilisé). Et de l’autre des codes typiques du début des années 2000. Telles que des vestes en cuir omniprésentes, ou des références très marquées de l’époque, par exemple à Rudy Giuliani, John Gotti, ou Notorious B.I.G. Il est fort probable que ceux qui n’ont pas connu ce temps se sentent perdus !
Un pari ambitieux, pas vraiment tenu à l’écran. La mise en scène est générique au possible. Et passé un premier acte correct, le scénario a tendance à piétiner, alors que le film ne dure qu’1h40. Enchaînant des filatures parfois grotesque (on m’explique comment les méchant peuvent suivre les gentils dans l’une des plus grandes villes du monde, quand ceux-ci sont partis depuis plusieurs minutes ?).
Quelques bons points tout de même. Samuel L. Jackson a la classe en John Shaft qui semble issue d’un autre temps. Tandis que Christian Bale convient très bien au rôle de fils à papa raciste. Malheureusement son personnage est finalement peu exploité, au profit du caïd latino (!) joué par un Jeffrey Wright un peu ridicule.
Néanmoins la BO est franchement sympathique. Le célèbre thème d’Isaac Hayes est évidemment repris, ainsi que des musiques funks façon 70’s. J’aurai du mal à dire ce qui était préexistant et ce qui a été recomposé par David Arnold… signe que c’est plutôt réussi musicalement.
On suit ainsi John Shaft, flic dur à cuire et expéditif qui va affronter deux adversaires : un gosse de riche accusé de meurtre, et un gangster local. Le tout dans une ambiance qui mélange d’un côté l’esprit de la blaxploitation des 70’s (aspect sinistre de New York, personnages machos, langage utilisé). Et de l’autre des codes typiques du début des années 2000. Telles que des vestes en cuir omniprésentes, ou des références très marquées de l’époque, par exemple à Rudy Giuliani, John Gotti, ou Notorious B.I.G. Il est fort probable que ceux qui n’ont pas connu ce temps se sentent perdus !
Un pari ambitieux, pas vraiment tenu à l’écran. La mise en scène est générique au possible. Et passé un premier acte correct, le scénario a tendance à piétiner, alors que le film ne dure qu’1h40. Enchaînant des filatures parfois grotesque (on m’explique comment les méchant peuvent suivre les gentils dans l’une des plus grandes villes du monde, quand ceux-ci sont partis depuis plusieurs minutes ?).
Quelques bons points tout de même. Samuel L. Jackson a la classe en John Shaft qui semble issue d’un autre temps. Tandis que Christian Bale convient très bien au rôle de fils à papa raciste. Malheureusement son personnage est finalement peu exploité, au profit du caïd latino (!) joué par un Jeffrey Wright un peu ridicule.
Néanmoins la BO est franchement sympathique. Le célèbre thème d’Isaac Hayes est évidemment repris, ainsi que des musiques funks façon 70’s. J’aurai du mal à dire ce qui était préexistant et ce qui a été recomposé par David Arnold… signe que c’est plutôt réussi musicalement.
Samuel L Jackson a assez d'épaisseur pour jouer ce personnage. Il l'incarne, l'œil et le sourire malicieux. Une plongée dans les seventies, accompagné d'une BO bien choisi, bien que le film se passe dans notre époque, mais, l'hommage est flagrant, on veut rendre ce servir des précédents films, sans trahir leur état d'esprit.
Avec un rythme ne faillit pas, certes, l'histoire est un peu maigre, mais les 90 minutes du film sont bien utilisées; dommage que le dealer joué par Jeffrey Wright se transforme en bête de foire à la toute fin, cela enlève un peu de sérieux à l'ensemble.
Avec un rythme ne faillit pas, certes, l'histoire est un peu maigre, mais les 90 minutes du film sont bien utilisées; dommage que le dealer joué par Jeffrey Wright se transforme en bête de foire à la toute fin, cela enlève un peu de sérieux à l'ensemble.
Samuel L Jackson colle parfaitement avec ce héros noir, badass et sauveur des veuves et des orphelins. Entouré d'un joli casting et d'un scénario pas avare en surprise, on se laisse quelque fois surprendre par l'enchainement des séquences et on apprécie cette honnête série B d'action.
Il s'agit d'un remake d'un film précédent avec Samuel L. Jackson dans le rôle de John Shaft dont la méthode de résolution des problèmes consiste à frapper les gens. Christian Bale joue un type qui assassine un homme noir et suite à une erreur du système Bale est libéré. Shaft quitte les forces de police et décide d'amener Bale à sa manière. L'intrigue est constamment détournée par un gangster et a une fin manipulée au plus bas degré. Réalisé par John Singleton mais en tout cas dans les mains d'un réalisateur inférieure ce serait un film bien pire. Il est toujours agréable de voir la charmante Vanessa Williams mais ce film ne vaut pas grand-chose en termes de divertissement...
Nul. Un fils bien sous tous rapports tiré à quatre épingles mais sans fusil.un père très audacieux et défenseur d une histoire bancale.
Qui répète sans cesse à son fils comment se défendre et le fils empoté..comme s il avait 5 ans..ça m a franchement énervée.et j ai abandonné..
Qui répète sans cesse à son fils comment se défendre et le fils empoté..comme s il avait 5 ans..ça m a franchement énervée.et j ai abandonné..
"Shaft" est un bon film policier avec une bonne histoire, de bonne scènes d'action et des personnages sympathiques. Dommage que le film n'est pas trop de suspense et qui ne soit pas plus long.
Un film qui se laisse regarder, pour le plaisir d'écouter la bande son et de se laisser imprégner de l'atmosphère.
Hormis cela, rien d'innovant.
Hormis cela, rien d'innovant.
Difficile de classer "Shaft" comme un chef-d'oeuvre. Mais il y a quelque chose dans ce film, une ambiance, un rythme, qui lui donnent un air de famille avec le "Shaft, les nuits rouges de Harlem", dont il reprend la même (grandiose) BO d'Isaac Hayes, ici réorchestrée. Clin d'oeil : le tenant du rôle-titre de l'original, Richard Roundtree, fait une rapide apparition dans ce remake.
L'histoire est celle de l'éternel flic à la Serpico, avec ici l'afro en plus, qui court derrière un salopard qui a un peu trop cogné un black à la sortie d'un resto, au point de l'envoyer ad patres. Le tueur est un fils à papa, donc il s'en sort une fois, deux fois même grâce au paiement de la caution. Ce qui énerve au plus haut point notre Shaft, qui finit par quitter la police et faire ce que nous autres amateurs de polars adorons : faire la justice lui-même.
Samuel L. Jackson s'acquitte honorablement du rôle-titre, avec cache-poussière noir et barbe taillée à l'artiste. Les amateurs de courses-poursuites seront comblés, ceux de ripoux idem, et aussi – c'est la signature de Shaft – ceux de fusillades bien sanguinolentes.
On note parmi le personnel des voyous le génial Andre Royo, qui campait un dealer-justicier indépendant dans la série The Wire.
L'histoire est celle de l'éternel flic à la Serpico, avec ici l'afro en plus, qui court derrière un salopard qui a un peu trop cogné un black à la sortie d'un resto, au point de l'envoyer ad patres. Le tueur est un fils à papa, donc il s'en sort une fois, deux fois même grâce au paiement de la caution. Ce qui énerve au plus haut point notre Shaft, qui finit par quitter la police et faire ce que nous autres amateurs de polars adorons : faire la justice lui-même.
Samuel L. Jackson s'acquitte honorablement du rôle-titre, avec cache-poussière noir et barbe taillée à l'artiste. Les amateurs de courses-poursuites seront comblés, ceux de ripoux idem, et aussi – c'est la signature de Shaft – ceux de fusillades bien sanguinolentes.
On note parmi le personnel des voyous le génial Andre Royo, qui campait un dealer-justicier indépendant dans la série The Wire.
Série B sympathique qui s'assume, Shaft doit beaucoup à Samuel L Jackson. Quelque part entre un film Guy Ritchie et un stoner movie, un divertissement parfaitement maîtrisé.
https://www.facebook.com/la7emecritique/
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Samuel et son charisme, de l’humour, une BO qui tue, sans être original, on passe un bon moment !!! Happy to see you again John
Pas vu le film original de 1971 mais en tout cas Samuel L. Jackson a sacrément la classe. Shaft est une sorte de policier désabusé par la bêtise du monde et de ceux qui le composent. Alors, son principe, c'est d'envoyer tout le monde balader par une punchline bien sentie et s'occuper uniquement des cas qui l'intéresse et le révolte. Quand un gamin mal élevé vient d'assassiner gratuitement un noir et qu'il arrive à s'en sortir via une parodie de procès grâce à l'argent du daron, ça le met en pétard. Normal. Du coup, il mettra tout en œuvre pour qu'il y ait un procès équitable quitte à se fricoter avec le parrain de la pègre locale. Mais toujours avec le bon mot qui tue ("je te propose un stage de coups de pied au c**") et le flingue dégainé car il n'est pas maladroit au tir non plus. Moi, j'aime ce genre de flic mal embouché, efficace et drôle à la fois. Shaft est bon polar urbain dans les quartiers chauds de New-York avec tout le folklore habituel : racisme, trafic de drogue, pauvreté. Du bon travail de la part de Singleton dont c'était la période dorée avec 2 Fast 2 Furious et Quatre frères.
On retrouve l'esprit et la BO (un peu trop présente à mon goût) de la série des années 70 avec un Samuel L. Jackson dont la cool attitude nous permet de passer un bon moment. Le scénario n'est pas très original et sans grande surprise mais pas pour autant inintéressant. Ce film repose avant tout sur les deux personnages centraux avec un second coup de chapeau pour Christian Bâle, plus cynique que jamais.
Un film digne des années 1990 (même s’il est de 2000) avec un flic à l’ancienne qui utilise des méthodes musclées qui ne sont plus en adéquation avec les méthodes actuelles de la police, dont il décide de démissionner pour bosser plus librement. On est dans le gros cliché : Shaft, l’ancien flic black incorruptible cherche a coincer un jeune fils de riche blanc et raciste pour le faire condamner pour le meurtre d’un black, avec l’intervention d’un dealer hispano-américain au milieu de ce duel. Le scénario est léger, les dialogues aussi, tout n’est pas très crédible mais la volonté du réalisateur n’était certainement pas de coller à la réalité. On passe un bon moment mais on ne peut pas qualifier ce film de bon. Bien mais sans plus.
L'intérêt de ce remake ne repose que sur le seul nom de Samuel L. Jackson. L'acteur assure la cool attitude et le côté "bad ass* de cette figure emblématique de la blaxploitation des 70’s qui ne pouvait finalement que lui échouer, avec ferveur et désinvolture. Un film dont le fil conducteur tient beaucoup moins à son scénario - peu folichon il est vrai - qu'à sa BO, parfait hommage de David Arnold au thème incomparable d’Issac Hayes. Ce dernier, ainsi que Gordon Parks et Richard Roundthree, respectivement compositeur, réalisateur et interprète de l’original, font ici tous les trois un passage en forme de clin d’œil devant la caméra de John Singleton.
A peine divertissant, sans relief ni créativité, Shaft s'oubliera aussi vite que vous l'aurez vu, malgré Samuel L. Jackson (qui est tout de même loin de réaliser sa meilleure interprétation). Même Bale, que j'adore, ne m'a pas accroché plus que ça sur ce film. Heureusement, le twist final vient sauver un tout bien insipide.
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