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RedArrow
1 685 abonnés
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2,5
Publiée le 5 octobre 2018
Pauvre Eli Roth, le voir ramer autant ces derniers années à s'essayer à tous les genres pour mieux échouer commence sérieusement à ressembler à du désespoir, son dernier fait d'armes, le pitoyable remake de "Death Wish", paraissait même laisser augurer un chant du cygne au vu de sa médiocrité (bon, il faut reconnaître que le coma dans lequel Bruce Willis était plongé n'aidait pas non plus...). Mais le bonhomme a de la ressource et quoi de mieux qu'une adaptation d'un premier bouquin d'une saga littéraire fantastique pour enfants afin de se refaire et de minimiser les risques d'un nouvel échec ? Il faut dire que, là, Roth a fait fort pour mettre toutes les chances de son côté : Spielberg à la production (ça permet d'accoler un joli logo Amblin nostalgique à l'affaire), Eric "Supernatural" Kripke à l'écriture, un budget conséquent, Jack Black & Cate Blanchett dans les premiers rôles (plus un guest de luxe en grand méchant), ... L'affaire semblait être réglée comme une pendule (haha...) pour aboutir sur un divertissement familial de qualité... et puis non, en fait, s'il n'a rien de réellement honteux, "La Prophétie de l'horloge" fait vraiment l'effet d'un petit pet de souris dans la liste interminable des films de ce genre en ne trouvant absolument rien à faire d'original avec son univers...
À la mort de ses parents en 1955, le petit Lewis part vivre chez son oncle excentrique qu'il n'a jamais connu. Dans son manoir étrange où tout paraît prendre vie, il découvre un monde insoupçonné de magie et l'existence d'une terrible menace en relation avec une mystérieuse horloge dissimulée dans la maison...
Tout n'est cependant pas de la faute d'Eli Roth sur ce coup. Le film bénéficie d'une patte esthétique indéniable où le réalisateur s'amuse souvent avec le cinéma de cette époque et déploie une belle imagerie à travers les décors et les créatures horrifico-enfantines qui les peuplent. Cette générosité visuelle dont fait preuve Roth est même la principale qualité de cette "Prophétie de l'Horloge". Évidemment, à bien y regarder, tout n'est pas si original que ça, le réalisateur emprunte beaucoup à droite et à gauche (de "Harry Potter" aux mondes burtoniens) pour construire cet univers à l'écran mais celui-ci tient plutôt bien la route. En réalité, le problème vient surtout du script très fainéant d'Eric Kripke qui lui aussi se contente de recycler tous les passages obligés de ce genre d'intrigue mais de manière bien plus fragrante. Malgré quelques fulgurances (le méchant et ses motivations sont plutôt bien pensés), le récit de "La Prophétie de l'Horloge" paraît être en pilote automatique la quasi-totalité de sa durée en empilant tous les ressorts connus et archi-connus des films fantastiques familiaux récents pour, au final, n'offrir aucune surprise. Si on voudrait le caricaturer en en donnant sa recette simpliste, on pourrait résumer le film à un "Harry Potter" version cours à domicile avec une bonne cuillerée d'un "Chair de Poule" vue par Tim Burton et une bonne louche d'humour très mal dosé (que le maladroit Roth n'arrive bien sûr pas à gérer avec son tempo comique habituel désastreux). Peut-être pire que tout, on ne peut pas s'empêcher de relever de multiples incohérences et facilités dans le déroulement de l'histoire (pourquoi, notamment, les bons mages n'ont-ils pas essayé de détruire les objets dangereux comme le grimoire et la clé plus tôt s'ils représentaient une telle menace ?), un univers certes très fantaiste demande tout de même une certaine logique pour être un minimum crédible ! Heureusement la dynamique du duo Jack Black/Cate Blanchett en très grande forme permet de rompre la monotonie de l'ensemble (on passera poliment sur la prestation du jeune Owen Vaccaro, il a certes la tête de l'emploi mais son jeu...) et leurs joutes verbales apportent un surplus de rythme qui permet de sauver certaines séquences de l'ennui total.
Rien de bien transcendant donc, malgré des qualités plastiques et un duo séduisant de comédiens, "La Prophétie de l'Horloge" mange tellement à tous les râteliers du genre auquel il appartient qu'il en devient vite un produit lambda et oubliable. Le film aura au moins permis de donner un second souffle à la carrière d'Eli Roth au niveau du box-office US mais on n'en réclamera pas un deuxième épisode pour autant...
un film fantastique assez moyen malgré un bon Jack Black le film ne décolle vraiment jamais et l'histoire reste très simpliste. quelques bons effets spéciaux tout de même.
Mouais. De belles images, un scénario sympathique mais la mayonnaise ne prend pas vraiment. Le jeu d'acteurs est souvent surjoué voire carrément mauvais. On pense bien sur à Miss Peregrine mais n'est pas Tim Burton qui veut. Enfantin mais distrayant tout de même.
Eli Roth s'immisce dans les aventures enfantines, en gardant bien évidemment un regard un peu sombre, tel Alfonso Cuarón avec la saga Harry Potter, mais le numéro de magie n'est pas nouveau et même si les décors et les magiciens changent, on s'ennui, et ce, à n'importe quel âge.
Quand je vois le nombre d’avis positifs figurants en première page des critiques les plus utiles, je me vois contraint de casser un peu la bonne dynamique de cette formidable machine imaginée par John Bellairs à travers le tome 1 de "Les aventures de Lewiw Barnavelt". Eh oui, "La prophétie de l’horloge" est une adaptation du roman éponyme, lequel cache une magnifique mécanique de conte pour enfants. J’avoue que tout commence sous le meilleur signe avec ce bruit d’horloge enivrant dont la lourdeur du mécanisme laisse augurer d’une sacrée machine. Et il est vrai que la bande-annonce laissait entrevoir un beau spectacle fantastique. Visuellement, le spectacle est de toute beauté et c’est tout naturellement que je m’apprêtais à voir quelque chose de sympa, voire de très sympa, même si la première apparition de Jack Black surprend un peu par le comportement halluciné de son personnage. Ensuite le contexte se met peu à peu en place sous le bruit sourd de cette fameuse horloge cachée, et on a même droit à un premier petit jump scare réussi quand le jeune Lewis sort de sa chambre en pleine nuit pour la première fois. Puis l’histoire prend une tournure inattendue et semble s’éloigner de cette mystérieuse horloge, au point de venir à penser qu’on perd de vue la prophétie. En effet, on assiste plutôt aux pérégrinations d’un jeune enfant déraciné suite au décès de ses parents. Les pleurnicheries vont de pair, ainsi que les bêtises effectuées pour essayer de s’intégrer dans son nouvel environnement, tandis que le jeune héros fait son apprentissage en sorcellerie. Patience ! Le hasard fait bien les choses et tout va se rejoindre ! Seulement voilà : tout n’est pas parfait. D’abord je me demande si certains éléments sont bien présents dans le bouquin, comme le fait de voir un bébé à grosse tête faire... pipi en l’air ! Il y a ensuite ce lion ailé déguisé en Cetelem en mode pipi-caca… plus caca que pipi d’ailleurs, mais bon ceci dit, ça ressemble davantage à un tas de feuilles fanées qu’autre chose, et cela après un prout inutile et quelque peu... déplacé, surtout quand on s'adresse principalement à des enfants. La posture des comédiens est quelque fois hasardeuse, aussi. Regardez plutôt Jack Black et Owen Vaccaro quand ils tiennent une boule d’éclair dans leurs mains : leur regard ne se porte pas ce qu’ils ont dans les mains ! Et puis… les effets spéciaux ne sont pas toujours des plus convaincants, comme cette volée de livres filmée d'abord dans son ensemble. Mais le pire vient des citrouilles. L’idée est géniale, mais la séquence des citrouilles en devient risible. Ah peut-être que… (attendez je réfléchis…) peut-être que… c’était censé être drôle ? Moi j’ai trouvé ça plutôt consternant avec leur pseudo vomi qui ressemblait plutôt à de la confiture. Et dois-je parler des incohérences ? Tantôt les protagonistes ont les pieds coincés dans le dégueulis orange vif, et d’un seul coup les voilà libres comme l’air. Et quand l’horloge produit son effet, pourquoi Lewis ne subit aucun changement ? spoiler: Et pourquoi les personnages reprennent leur apparence d’origine alors que l’horloge s’est arrêtée et pas remise à son point de départ ? Pour compléter, je dirai que nous aurions pu bénéficier d’une vue impressionnante sur l’imposant train d’engrenages et faire ressortir la précision chirurgicale du mécanisme, comme l’avaient fait Martin Scorsese dans "Hugo Cabret" ou encore James Cameron avec la salle des machines du Titanic. Au lieu de ça, il semble tellement facile de se promener sur les roues dentées… Ensuite, je m’interroge sur l’absence totale de restrictions par rapport au jeune public. Certes, au départ le long métrage est destiné aux enfants mais quand même ! Quand on voit l’apparence d’Isaac… brrrr il y a de quoi choquer les plus jeunes spectateurs quand même ! Sans compter que la transformation de son acolyte a de quoi en effrayer plus d’un aussi. Cela dit, je suis content d’avoir vu ce film. Pas pour son côté spectaculaire, pas plus pour son côté visuel, ni même pour son humour qui ne fait pas tant rire, et encore moins pour son côté magique forcément décevant, alors pour ce qui est du fantastique ou horrifique, je n’en parle même pas. Non je suis content de l’avoir vu pour… ahaaaaaaa suspense ! Alors alors alors ??? Tadaaaaaaam !!! Pour le vocabulaire : au moins j’ai appris un mot en le terme d’inexpugnable. Pour conclure, "La prophétie de l’horloge" n’a rien d’inexpugnable. Mais c’est un film tout à fait dispensable. Car en dépit d’un début très prometteur, les rouages de ce mécanisme à l’ancienne mode a tendance à se gripper. A défaut de tenir l’heure, éLa prophétie de l’horloge" ne tient pas toutes ses promesses. Dommage !
Un jeune orphelin va devoir aller habiter avec son oncle un peu mage sur les bords et vivant dans une maison étrange pleine d'objets pas si inertes que cela. Sa formation d'apprenti magicien peut alors commencer et cela tombe bien, il y a une horloge bizarre et dangereuse qui rode entre ces murs... Les similitudes avec Harry Potter sont nombreuses même si l'histoire n'a finalement rien à voir. La première partie du film est assez prometteuse mais on sombre lentement dans du déjà-vu et dans du classique avec un méchant revenu d'outre-tombe et des gentils magiciens qui vont tenter de sauver le monde. La sauce finale reste moyennement relevée et ne restera pas dans les annales des grimoires cinématographiques de la magie. --> Site CINEMADOURG <--
Ce film aurait pu être très bien mais il manque sur les 3/4 du scénario de l’activité et des évènements surnaturels. Dommage car les effets spéciaux sont réussis et les personnages comiques et originaux.
L’histoire, dans l’ensemble, est plutôt réussi mais le contenu est parfois trop faible.
Un film de sorciers bien décidé à vouloir prendre le relais après la fin de la saga Harry Potter (dont il souffre énormément de la comparaison) mais qui fait tout de même le job dans le genre du frisson pour enfant. Dommage que Jack Black et Cate Blanchett visiblement livrés à eux mêmes ne savent pas s’ils doivent jouer la carte de l’exagération ou du sérieux, en revanche le jeune acteur qui tient le rôle du héros du film se débrouille vraiment bien avec son personnage. Dommage aussi que la mise en scène ne semble en pilote automatique et n’arrive à donner une véritable identité au film qui s’il n’est pas désagréable à regarder m’a paru bien anecdotique.
Une histoire sympathique, bien que très classique, qui se laisse suivre. C’est, par contre beaucoup trop enfantin, oubliant le public plus âgé par son manque de rigueur et de sérieux dans le scénario, la narration et surtout l’interprétation, bien trop surjouée.
Ce petit film familial sur fond de sorcellerie plaira assez aux enfants car ils s'y passe des choses intrigantes et en nombre suffisant pour les tenir en haleine un temps certain. Pour les adultes, en revanche, on repassera. La faute à un scénario trop vite expédié dans une seconde partie, des sorciers aux pouvoirs assez limités (l'oncle et sa voisine ne montrent en effet pas grand-chose) et à une certaine mollesse d'ensemble. On est alors bien loin des aventures d'Harry Potter ! Eli Roth aurait donc dû rester dans sa zone de confort en nous concoctant des films d'horreur, genre où il est tout de même bien meilleur !
Bonjour à tous tout d'abord je tiens à dire que je me suis basé sur le classement des films Pathé Gaumont à savoir aventure horreur.. Donc j'y suis allé comme beaucoup en pensant que c'était un film pour adulte, d'ailleurs dans la salle il y avait que des adultes, je pense que tout le monde avait compris la même chose que moi ?... Enfin tout ce qui n'avait pas dû voir la bande-annonce. Bref c'est un film pour les enfants même si certaines scènes peuvent faire peur ça reste un film fait pour les enfants. Même si les acteurs jouent très bien ça n'est pas du tout un film fait pour les adultes comme quoi les goûts et les couleurs
Alors déjà une chose tout public hum non il y a des passages persos qui feraient flipper les gosses (scène citrouille ou de transformation de la sorcière...) sinon l'aventure de cet orphelin qui va vivre chez un oncle...particulier. Le soucis de ce film c'est qu'il oscille entre film adulte et pour enfant donc c'est mignon mais pas plus. Après le film reste divertissant dans l'ensemble. NOTE: 5.5/10
Dommage, le casting est super et la bande-annonce donnait vraiment envie. Malheureusement, le film est mal dosé (musique épique sur des scènes d'action molles, par exemple) et c'est ce qui le gâche... Cependant, il est très bien pour les enfants pour le thème de la magie et parce qu'il enseigne de bonnes choses (respecter les règles, ne pas céder au chantage des "amis", etc)
Je n’ai pas lu les romans mais j’étais curieuse de voir le film, le casting étant globalement très alléchant ! J’ai bien aimé, c’est sympathique, assez déjanté par moment mais surtout il sonne globalement pour les jeunes et parfois ça pêche au niveau des adultes … J’avoue que par moment ça m’a un peu fait décrocher à l’intrigue parce que je trouvais ça trop gamin. Sinon, il est plutôt bien foutu au niveau des effets spéciaux, les décors sont efficaces. Certaines scènes sont bien glauques et l’ambiance est sympathique. Au delà de cela, l’histoire n’est pas très passionnante, ils cherchent tous une horloge que l’on entend dans les murs de la maison. La partie la mieux c’est quand ils apprennent la magie au petit qui finalement se débrouille très bien ! J’ai beaucoup aimé le passage avec les citrouilles c’était assez bien foutu !
En résumé, La Prophétie de l’Horloge est quand même à destination des plus jeunes même si par moment il fait assez peur pour eux … Difficile donc de dire vers quel âge il est plus adapté de le voir ! Je ne peux pas dire que j’ai beaucoup aimé ce film, je l’ai trouvé très enfantin par moment mais il se laisse bien regarder quand même.
Avant tout réalisateur de films de genre (Hostel, Cabin Fever, The Green Inferno, Knock Knock,...), c'est une vraie surprise de voir le nom d'Eli Roth aux commandes de ce divertissement familial ! Conte fantastique saupoudré de magie, de mystère et d'un brin d'humour, "La Prophétie de l'horloge" a le charme nécessaire pour plaire aux petits comme aux grands, même si cette production soignée n'offre rien de nouveau... Après la mort de ses parents, Lewis part vivre chez son oncle dans un vieux manoir où un étrange tic-tac résonne derrière les murs. Bien résolu à se faire des amis dans cette nouvelle ville, il s'essaye à la magie sous la tutelle de son oncle et de sa vieille amie. Bien qu'il ait un don, il ignore les risques qu'il encoure en désobéissant à son oncle... Sous la forme d'un récit initiatique, on suit ici l'évolution d'un enfant, rejeté car bizarre aux yeux des autres, qui va découvrir via la magie un moyen de se démarquer et de s'assumer. L'originalité de cette histoire tient au fait qu'il va former un trio avec deux autres excentriques, son oncle et une dame toute de violet vêtue. Ce trio de mages va devoir affronter un Mal qui s'est réveillé et cette maison se transforme alors en guet-apens. Citrouilles maléfiques, livres qui volent, pieuvre géante dans le placard et vitrail mouvant ; l'imagination d'Eli Roth foisonne de bonnes trouvailles qui raviront les adeptes de sortilèges et de mondes féériques. Le début nous enchante et laisse planer le mystère autour de cette drôle de maison ainsi que sur le pouvoir de ses occupants et on se délecte de cette atmosphère aussi légère que dépaysante. Les échanges piquants entre Jack Black et Cate Blanchett sont fameux et rehaussent l'humour décalé du film. Bien qu'extrêmement manichéen, les rouages de "La Prophétie de l'horloge" s'avèrent efficaces, rythmés et singuliers. Dans la même veine que d'autres récits pour jeune public (De "Hocus Pocus" à "Harry Potter" en passant par "Le Monde de Narnia"), cette prophétie nous plonge dans une aventure fantasmagorique distrayante et visuellement impeccable ! Bien que gentiment inquiétante, on s'aperçoit bien vite que cette prophétie ne révolutionnera pas le genre et on pourrait lui reprocher son manque de personnalité, de folie cruellement poétique à la mode burtonienne par exemple. Les retournements de situation qui s'enchainent se révèlent rapidement (trop) prévisibles et on regrette les intentions bêtement néfastes de ce méchant sorti d'outre-tombe qui manque de charisme ! Bien que le trio de tête se distingue par son extravagance, que les images sont tape à l'oeil et que la maison tient le rôle principal, on regarde ce divertissement grand public sans déplaisir mais sans grand enthousiasme également. Un soupçon d'originalité, d'imprévus et des motifs plus recherchés (pour le méchant) auraient permis au film de laisser une empreinte plus marquée dans nos mémoires. Cela dit, il est fort probable que la toute jeune génération voit en cette prophétie une belle madeleine de Proust, eux qui n'ont pas forcément les mêmes comparaisons que les cinéphiles compliqués (dont je fais partie)...