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Votre avis sur L'Ombre d'Emily ?
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Soudainement, deux femmes aux caractères diamétralement opposés deviennent les meilleures amies du monde. Laissant augurer d'un thriller psychologique, ce film se transforme plutôt malgré lui en une farce comique. En effet, le réalisateur, Paul Feig, jongle entre les genres et ne parvient pas, malgré la performance d'Anna Kendrick, à mettre une intensité constante dans cette intrigue. Je me suis souvent senti dérouté par cette œuvre qui m'a fait penser à une série bas de gamme. Décevant.
Fêtons le cinéma
Paul Feig n’a pas son pareil pour extraire de l’interaction de deux femmes un récit d’exploration au terme duquel les personnages en présence apprennent sur eux et sur les autres, renaissent à eux-mêmes dans une version plus évoluée, plus libre. C’est en ce sens que le cinéma de Feig est un cinéma d’émancipation où le féminisme trouve une pertinence qui fait défaut à bon nombre de productions actuelles. Pas de discours-prétexte ici, seulement la conviction que la femme détient les clefs de sa propre élévation ; genre-somme qui possède non seulement le potentiel vulgaire du masculin mais surtout cette grâce mystérieuse qui l’élève au-dessus du masculin. Le féminin dispose ainsi de propriétés similaires à celles du phœnix. Soit une mère de famille qui se trouve enfermée dans un ensemble de rôles, à l’image de cette fenêtre-miroir que sont les vidéos de cuisine publiées sur internet. Illusion du mouvement, illusion d’un dynamisme mortifère qui se voient brisées par une rencontre. La brune découvre la blonde. Plus grande, plus sensuelle, plus distinguée. Et pourtant accessible en raison de l’enfant dont elle s’occupe et qu’elle accompagne à l’école. Naît aussitôt à l’écran un sentiment d’étrangeté : celui d’une amitié impossible et qui pourtant prend de l’ampleur, tient sur la durée malgré des différences importantes. A Simple Favor se structure tout entier sur un leurre : il semble, en effet, que l’énigme soit d’abord l’apanage d’Emily, figure d’altérité qui fascine Stephanie parce qu’elle incarne enfin cette fenêtre ouverte sur un ailleurs. Fenêtre que cette dernière ne tarde pas à traverser, allant jusqu’à adopter le garçon de son amie, revêtir sa robe, tomber amoureuse de son petit-ami. Se forme un triangle du désir qui n’est, en réalité, que l’alliance perpétuellement mouvante de deux êtres contre un troisième. Feig adopte la structure triangulaire pour mieux complexifier les relations de Stephanie à elle-même, puisqu’en s’engageant dans une enquête de détective, elle visite les tréfonds d’une existence pour mieux raviver la sienne. Le film perpétue donc une légende – par le biais d’un jeu de piste – qui a l’illusion d’être inaccessible alors qu’elle se situe dans l’essence de celle qui la cherche. Un propos de fond on ne peut plus convaincant ! Le souci, néanmoins, c’est que le mélange des registres rend l’ensemble à la fois fragile et faux. Le cinéaste ne réussit que peu à rendre crédible son intrigue aux retournements téléphonés ou tirés par les cheveux. Le comique et le film à énigme restent deux niveaux qui se superposent sans s’agréger l’un à l’autre. En résulte une impression de superficialité qui transforme chacun des registres en invité parasite : tantôt le thriller dissone, tantôt le comique brise la tension dramatique. A Simple Favor demeure une œuvre intelligente et soigneusement réalisée, mais qui aurait gagné à enraciner ses tonalités dans un terreau plus naturel, où les effets auraient été moins visibles et surtout subordonnés à l’histoire.
Ce film est un veritable navet. Fuyez ! Drole d humour, scènes rocambolesques et peu probables.
C est hyper long on voit pas ou le réalisateur veut en venir!
Le film n a rien a voir avec la bande annonce qui laissé en haleine !
C est hyper long on voit pas ou le réalisateur veut en venir!
Le film n a rien a voir avec la bande annonce qui laissé en haleine !
Ce thriller mélange suspense et rebondissements avec de l'humour, ce qui n'est pas commun, mais l'humour est bien dosé et il ne créé pas de décalage avec l'histoire principale. En ce qui concerne le scénario, il est bien trouvé, et le suspense et les rebondissements sont bien gérés. La B.O. est top et en plus on a pas mal de chansons françaises, ce qui est plutôt rare pour un film américain. Et puis, la bande annonce du film est vraiment originale ! Bref, j'ai trouvé que ce film était une grande réussite ! On ne s'ennuie pas durant pas durant les 1h57.
tixou0
Le meilleur atout (le seul ?) de ce "A simple Favor" ("traduit" en "L'Ombre d'Emily") est son duo d'actrices, la brune et pétulante Anna Kendrick ("Stephanie"), et la blonde et sculpturale Blake Lively ("Emily", & alias). Il y a quelques bons moments, en termes d'ambiance, ou de dialogues (d)étonnants, mais l'histoire est plutôt mal tricotée, la psychologie bâclée, le montage peu convaincant.... Un passage pour Paul Feig du burlesque, appliqué à la comédie de moeurs, façon "Very bad Trip" au féminin, ou satire, policière ou d'espionnage, au thriller plus classique, moyennement emballant - les passages du "vlog" (en fil rouge) étant, restes de sa première manière, les plus personnels.
blacktide
Dressed To Chill
« Du côté sombre du réalisateur Paul Feig ». La formule agit comme une mystérieuse promesse, sa bande annonce comme une élégante illumination de nos cœurs (de pirate), pareille à « une ligne des aimées qui détruisent ton langage ». L’espoir intrigue autant qu’il inquiète. Car d’ombres, il en sera question dans cette œuvre multipliant les genres comme autant de tenues épousant le corps de ses actrices. Mais chez Paul Feig, la noirceur se flingue, et les lourdeurs ne se crient pas tout bas.
Pourtant, tout commence sur des accents ambigus, côtoyant le Passion de De Palma, tant dans les rapports de force que dans cette mystérieuse sensualité qui semble émaner des actrices. Un trouble des genres où le comique réside dans le polar, et le second degré dans son premier. Comme pour décortiquer les apparences, derrière les costumes Tom Ford et les tutos de bonne maman : une œuvre singeant la « perfection » du modèle de la ménagère américaine et des intrigues Desperate Housewives qui y sont liées. Puisque tout n’est que manipulation, sentiments refoulés, et illusion émotionnelle, à première vue. Jouant sur les oppositions et les impressions, de conformisme notamment, Paul Feig tente de constituer son Charade, et d’élever son film vers des sphères hitchcockiennes.
Cependant, le trouble ne prend pas. Les pistes s’élaborent dans la facilité, entre absurde du secret et rebondissements définissables. Plus proche de Pretty Little Liars, et de sa génération Snapchat, que des pulsions De Palmesques en somme. Car L’ombre d’Emily est une œuvre qui ne sait jamais sur quel genre se reposer, emplie de doutes et d’imperfections narratives. Sans compter sur cette fâcheuse tendance à « French-iser » pour brouiller davantage les genres par l’élégance : A Simple Favor épuise tous les standards musicaux français, à rayonnement International, de Dutronc à Gainsbourg, de la jolie Bardot à Orelsan. Inattendu, indéniablement. Mais Maurice Chevalier n’est plus, et les Ariane non plus. Les Diaboliques aussi ne sont jamais loin : au détour d’un dialogue, la citation ne garde malheureusement qu’un statut décoratif, tant la perversion de l’œuvre de Clouzot semble s’être diluée dans ce cocktail adolescent sans alcool ni poison.
Et à cette obscurité mal proportionnée, Feig s’amuse quand même à détourner le sérieux de l’incroyable spoiler: Gone Girl en un objet récréatif, pauvre et tordu qu’à moitié : lac cadavérique et couple décomposé ?
Oui, mais non. Un fiasco principalement causé par la mise en scène plate, fade et insipide de Paul Feig, qui n’a pas su adapter sa réalisation « comique » à l’ambition ténébreuse de son œuvre. Heureusement, le charme des comédiennes permet au film d’accéder au rang de divertissement : Anna Kendrick joue à son propre jeu (quitte à en faire trop), et Blake Lively se contente d’être agaçante de beauté et de magnétisme. Une simple faveur ? Pouvoir les admirer.
Semblable à un téléfilm de fin d’après-midi sur M6, L’Ombre d’Emily adopte une démarche purement décorative, sans perversion ni inventivité narrative. Hybride, peut-être, mais rien n’étonne ni ne passionne. Les genres s'embrouillent, les twists se font prévisibles et l'artifice ne prend jamais. Sympathique seulement par intermittence, L’Ombre d’Emily accumule maladresses, ridicule, cabotinage, et platitude. Beaucoup d’ombres au tableau, mais pas celle d’Emily.
Laisse tomber les filles, laisse tomber les filles
Ça te jouera un mauvais tour
Laisse tomber les filles, laisse tomber les filles
Tu le paieras un de ces jours
Critique à lire également sur mon Blog : FADE OFF
« Du côté sombre du réalisateur Paul Feig ». La formule agit comme une mystérieuse promesse, sa bande annonce comme une élégante illumination de nos cœurs (de pirate), pareille à « une ligne des aimées qui détruisent ton langage ». L’espoir intrigue autant qu’il inquiète. Car d’ombres, il en sera question dans cette œuvre multipliant les genres comme autant de tenues épousant le corps de ses actrices. Mais chez Paul Feig, la noirceur se flingue, et les lourdeurs ne se crient pas tout bas.
Pourtant, tout commence sur des accents ambigus, côtoyant le Passion de De Palma, tant dans les rapports de force que dans cette mystérieuse sensualité qui semble émaner des actrices. Un trouble des genres où le comique réside dans le polar, et le second degré dans son premier. Comme pour décortiquer les apparences, derrière les costumes Tom Ford et les tutos de bonne maman : une œuvre singeant la « perfection » du modèle de la ménagère américaine et des intrigues Desperate Housewives qui y sont liées. Puisque tout n’est que manipulation, sentiments refoulés, et illusion émotionnelle, à première vue. Jouant sur les oppositions et les impressions, de conformisme notamment, Paul Feig tente de constituer son Charade, et d’élever son film vers des sphères hitchcockiennes.
Cependant, le trouble ne prend pas. Les pistes s’élaborent dans la facilité, entre absurde du secret et rebondissements définissables. Plus proche de Pretty Little Liars, et de sa génération Snapchat, que des pulsions De Palmesques en somme. Car L’ombre d’Emily est une œuvre qui ne sait jamais sur quel genre se reposer, emplie de doutes et d’imperfections narratives. Sans compter sur cette fâcheuse tendance à « French-iser » pour brouiller davantage les genres par l’élégance : A Simple Favor épuise tous les standards musicaux français, à rayonnement International, de Dutronc à Gainsbourg, de la jolie Bardot à Orelsan. Inattendu, indéniablement. Mais Maurice Chevalier n’est plus, et les Ariane non plus. Les Diaboliques aussi ne sont jamais loin : au détour d’un dialogue, la citation ne garde malheureusement qu’un statut décoratif, tant la perversion de l’œuvre de Clouzot semble s’être diluée dans ce cocktail adolescent sans alcool ni poison.
Et à cette obscurité mal proportionnée, Feig s’amuse quand même à détourner le sérieux de l’incroyable spoiler: Gone Girl en un objet récréatif, pauvre et tordu qu’à moitié : lac cadavérique et couple décomposé ?
Oui, mais non. Un fiasco principalement causé par la mise en scène plate, fade et insipide de Paul Feig, qui n’a pas su adapter sa réalisation « comique » à l’ambition ténébreuse de son œuvre. Heureusement, le charme des comédiennes permet au film d’accéder au rang de divertissement : Anna Kendrick joue à son propre jeu (quitte à en faire trop), et Blake Lively se contente d’être agaçante de beauté et de magnétisme. Une simple faveur ? Pouvoir les admirer.
Semblable à un téléfilm de fin d’après-midi sur M6, L’Ombre d’Emily adopte une démarche purement décorative, sans perversion ni inventivité narrative. Hybride, peut-être, mais rien n’étonne ni ne passionne. Les genres s'embrouillent, les twists se font prévisibles et l'artifice ne prend jamais. Sympathique seulement par intermittence, L’Ombre d’Emily accumule maladresses, ridicule, cabotinage, et platitude. Beaucoup d’ombres au tableau, mais pas celle d’Emily.
Laisse tomber les filles, laisse tomber les filles
Ça te jouera un mauvais tour
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Tu le paieras un de ces jours
Critique à lire également sur mon Blog : FADE OFF
C’est donc confirmé : Paul Feig n’est doué que pour les comédies graveleuses et pas forcément efficaces. Son nouveau film, « A Simple Favor », n’est qu’une soupe amère, un mélange indigeste de thriller et de film policier, où même le suspense n’arrive pas à trouver sa place. La faute à une écriture pas assez soignée pour ce qui est de la trame scénaristique. Et si certaines répliques sont quant à elles un minimum travaillées (on y retrouve la verve acerbe de l’auteur littéraire de l’oeuvre), elles se veulent en même temps baignées d’une douce, voire sirupeuse insouciance, et ce jusque dans le traitement des personnalités des personnages. Des personnalités vite insupportables, tellement mal amenées que le film prend une teinte ridicule. Et pourtant les deux actrices principales peuvent être surprenantes, et ce surtout Blake Lively, qu’on aurait aimé voir plus garce encore. Le film nous laisse alors sur notre faim, et ce n’est pas avec les nombreux flash-back et face caméra (le personnage qu’incarne Anna Kendrick tient un vlog) que cela change quelque chose. Le film révèle alors son plus gros défaut : il y a tellement peu d’idées de mise en scène, tellement peu d’inventivité dans le cadrage, qu’il n’y a rien ou presque à retenir de l’oeuvre, qui n’a donc pas grand-chose de cinématographique, mais qui souhaite juste conter une histoire. Rien de plus. Ce n’est donc plus un film que l’on regarde, mais un script. Un metteur en scène avec dix fois moins de moyens pourrait réaliser une œuvre avec cent fois plus d’idées de mise en scène. Alors l’on se contente des petits secrets des uns et des autres (le plan à trois, la
spoiler:
scène de « sexe » avec le beau-frère puis avec le veuf
, etc.). On est bien loin d’un « Gone Girl » et surtout bien loin des « Diaboliques » dont le film fait référence (!). Tout est tellement aseptisé qu’il n’y a pas une seule goutte de sang dans presque tout le film, à part lors d’une scène de baston entre deux gamins (un sang très mal fait d’ailleurs). spoiler: Mais quid de l’accident de voiture hyper brutal filmé au ralenti
? Rien. Et ne parlons pas de toutes ces ouvertures scénarisitiques que le film ouvre sans penser une seconde à les refermer. Un film paresseux.
, etc.). On est bien loin d’un « Gone Girl » et surtout bien loin des « Diaboliques » dont le film fait référence (!). Tout est tellement aseptisé qu’il n’y a pas une seule goutte de sang dans presque tout le film, à part lors d’une scène de baston entre deux gamins (un sang très mal fait d’ailleurs). spoiler: Mais quid de l’accident de voiture hyper brutal filmé au ralenti
? Rien. Et ne parlons pas de toutes ces ouvertures scénarisitiques que le film ouvre sans penser une seconde à les refermer. Un film paresseux.
L'idée était séduisante . Au final on est déçu... malgré les actrices ... ça fini par être trop gros beaucoup prévisible et ça fini en grotesque . Bref .. très moyen,
Au sortir de la projection, on n'est encore chamboulè par tout ce qu'on vient de subir à l'ècran et la tête plein de doutes quant à la prestation ètonnante de Anna Kendrick et Blake Lively! Des chemins qui se croisent tout de même souvent même si leurs personnages, tout en n'affichant pas les caractèristiques d'enfant de choeur (inceste, disparition, meurtre..) manifestent leur statut de femme fatale! Après l'indigeste comèdie pour filles, "Unaccompanied Minors", et un remake de "Ghostbusters" au fèminin qui ne s'y prêtait pas, Paul Feig se rèveille enfin! Sorti en 2018, "A Simple Favor" est bel et bien un thriller aux multiples rebondissements sur fond de comèdie noire! C'est à la fois extravagant et captivant! Impossible de savoir comment tout cela va se terminer! Ces choses à faire lorsque vous êtes mort(e) auraient tenu du copiage de Fincher! Mais la personnalitè insaisissable de Feig , ainsi que sa maîtrise de la camèra, èlèvent assez haut ce film à tiroirs au rythme très enlevè! A noter la formidable utilisation de la pop française des sixties où se côtoient Gainsbourg, Dutronc et France Gall...
FaRem
Adapté du roman de Darcey Bell, "A Simple Favor" est une comédie sur fond de thriller avec Stephanie qui va enquêter sur la mystérieuse disparition de sa nouvelle meilleure amie Emily. Un film plein de charme à l'humour grinçant et parfois noir, au scénario bien ficelé et aux dialogues cyniques. Ce duo qui laisse peu à peu place à un trio fonctionne très bien, mais surtout, j'ai adoré Anna Kendrick et Blake Lively qui sont excellentes. Cette dernière m'a même surpris dans ce rôle intéressant qui est tout sauf lisse. Elle l'a dit elle-même qu'elle était heureuse d'incarner un rôle un peu différent et elle montre qu'elle en est capable. Toutes les scènes avec Stéphanie et Emily sont géniales et on regretterait presque que le film ne soit pas plus classique pour profiter d'elles davantage. Elles participent grandement à la réussite de ce film qui doit également beaucoup à son scénario. Si l'histoire est peut-être un peu tirée par les cheveux, elle est captivante et pleine de rebondissements étonnants et imprévisibles. C'est comme dans ces séries B où il y a plein de twists sortis de nulle part avec les personnages qui ne cessent de changer de camp. C'est exactement ça et c'est très plaisant en plus d'être bien fait. Il y a un peu de "Gone Girl" pour le côté tordu de l'histoire et un peu de "Desperate Housewives" en ce qui concerne le cadre et l'ambiance. Au final, "A Simple Favor" est un bon film que l'on prend un malin plaisir à suivre grâce à ce mélange des genres efficaces, à une bonne histoire et à un bon casting.
PLR
Eh bien voilà un thriller, un vrai de vrai. La mise en scène tire profit de la longueur (deux heures). Ce qui permet une longue et soigneuse mise en place des deux personnages principaux : une mère de famille un peu coincée et peut-être un peu gourde et une executive women... tout le contraire. Ce qui ne les empêchera pas de devenir amies. La présentation étant faite, arrive l'intrigue puis les accélérations du scénario. Quelle est la part des apparences ? L'une ne manipule-t-elle pas en réalité l'autre et par ce biais les spectateurs ? Les cartes seront totalement rebattues plusieurs fois pour le plus grand plaisir des spectateurs amateurs du genre. Et pour faire réaliste (car emporté dans l'action on pourrait finalement y croire) juste avant le générique de fin s'afficheront quelques informations pour indiquer ce que sont devenus ensuite les protagonistes. Un sens du détail ! Surtout rester attentif et ne pas rater un passage sauf à avoir du mal à reconstituer le puzzle.
Sorte de desperate housewives avec meurtres. On suit une blogueuse qui enquête. Le ton du film est plaisant et la bande son est essentiellement française ! Étonnant et réjouissant !
L'enquête en elle même n'est pas originale mais c'est surtout la fraîcheur des dialogues (plutôt vulgaires, pas pour les enfants et ados)
3,5/5
L'enquête en elle même n'est pas originale mais c'est surtout la fraîcheur des dialogues (plutôt vulgaires, pas pour les enfants et ados)
3,5/5
Nicothrash
L'Ombre d'Emily ou l'anti Gone Girl par excellence, les scenarii se recoupent mais l'approche est radicalement différente et tant mieux pour le coup car de fait la surprise est totale. L'intrigue est donc assez passionnante à suivre mais le principal intérêt réside clairement dans l'antonymie des deux personnages principaux, et chose qui ne gâte rien, Anna Kendrick et Blake Lively sont excellentes ! Maintenant l'aspect trop axé comédie peut dérouter car le sujet reste assez fort mais en dédramatisant, l'atmosphère légère se fait plutôt agréable et les facéties d'Anna Kendrick régalent, par ailleurs son évolution est particulièrement sympa à suivre. En somme, un thriller malin, un peu à part, avec ce qu'il faut de rebondissements et une ambiance assez unique pour un résultat surprenant et très appréciable.
Le nouveau film de Paul Feig, un de ces rares cinéastes dont je suis inconditionnel au même titre que Roman Polanski, Woody Allen ou Tim Burton, pour ne citer qu’eux. J’avoue avoir été un peu déçu car il est évident que ce réalisateur qui excelle dans la comédie, est quand même moins convaincant dans le polar, j’en veux pour preuve que la meilleure scène du film est la visite d’Anna Kendrick dans la maison de Haute Couture du patron de Blake Lively, une scène franchement amusante. Autre déception, aucune de ses actrices fétiches ne figure au générique, ni Melissa McCarthy, ni Kate McKinnon, ni Maya Rudolph, ni Rose Byrne, ni même Kristen Wiig qui pourtant aurait été bien plus géniale qu’Anna Kendrick dans le rôle de l’enquêtrice moins stupide et coincée qu’elle en a l’air. Ceci dit, j’ai néanmoins passé un bon moment car Anna Kendrick est malgré tout à la hauteur, et Blake Lively est épatante comme jamais auparavant. L’intrigue policière n’est pas mal ficelée et elle est nourrie par de nombreux rebondissements surprenants. Malgré mes quelques réserves, je recommande ce film.
L'OMBRE D'EMILY, un film magnifiquement servi par l'actrice Anna Kendrick, un scénario qui surprend, des personnage bien conçus qui étonnent. Une bande original de trés haute qualité musicale.Un thriller, avec du second degrés, bien réalisé et bien mené. Un bon film.
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