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    Wonder Woman 1984
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    529 critiques spectateurs

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    AlexCendre
    AlexCendre

    8 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Une perte de temps ce film.
    Ennuyeux à mourir, scène d'action quasi inexistant.
    Je me suis endormi devant le film. Le 1er était largement mieux.
    Quentin H.
    Quentin H.

    8 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Wonder Woman 1984, réalisé par Patty Jenkins, avec Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal…
    Deuxième opus des aventures de Wonder Woman au cinéma toujours sous la direction de Patty Jenkins. Mais quelque chose diffère du 1er film et vient perturber le visionnage. Le DCunivers prend un chemin différent de ce qui avait été entamer par Zack Snyder en 2013, l'humour semble être plus présent avec un ton caricatural des années 80 ou de certaines personnalités actuelles. Ce n'est pas déplaisant car le film semble rendre hommage par moment aux films de super-héros des années 80. Mais, Wonder Woman est une héroïne forte, sérieuse et engagée et certaines séquences viennent perturber ce coté ci du personnage. Néanmoins, le film reste intéressant et les séquences d'actions bien réalisées. Gal Gadot est parfaite encore une fois dans le rôle. Le retour pourtant troublant de Chris Pine en petit amie de Diana est plutôt bien fait. Quant à la musique avec Hans Zimmer aux commandes montre quelques signes de réchauffé tout de même. Cela n'empêche pas le film de fonctionner. 15/20.
    Le D.
    Le D.

    209 abonnés 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2021
    "Wonder Woman 1984" est la suite du film Wonder Woman et la neuvième production de l'univers DC Comics. Un film décevant avec pas mal de longueurs, certaines scènes sont mal jouées, certaines scènes d'action sont mal faites et certains effets spéciaux ne sont pas convainquants.
    hulk131s
    hulk131s

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2022
    Je suis surpris par la sévérité des critiques ici. A mon humble avis, les questions essentielles à retenir sont les suivantes:
    - Est ce que Wonder Woman 1984 est un bon film ? La réponse est sans embages, oui. Il est très bien fait.
    - Est ce que Wonder Woman 1984 est meilleur que Wonder Woman ? Ma réponse est non. Je ne dirai pas qu'il lui est inférieur, mais il est sûrement moins "punchy".
    Les acteurs sont bons, les costumes sont bons, c'est bien filmé, c'est déjà ça de gagné.
    L'histoire est perturbante à cause du sujet de fond: quel prix sommes nous prêts à payer pour la réalisation de nos rêves, ou plutôt, quelles limites nous fixons nous. Vous l'avez compris, ici, il n'est pas question de vrai super vilain, mais de psychologie.
    Du coup, on accepte l'histoire et les dialogues sont agréables et logiques, ou alors, on se bute contre ce film DC qui fait plus de psychanalyse que de super vilain.
    Comme je l'ai dit plus haut, on aime ou on n'aime pas, mais ce n'est pas la qualité du film qui doit être remise en cause.
    Je le recommande donc à tous, y compris à ceux qui ont adoré le précédent Wonder Woman, à ceux qui veulent voir un fim de super-héros différent.
    Florian L.
    Florian L.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Contrairement à bcp de critiques négatives, le film est bien plus profond que cela. Cependant, il n est pas dénué de défauts ou de raccourcis (scénaristique, techniques FX,...) Le tout sera de savoir si cela vous fera sortir du film ou si cela restera des détails futiles. Pour moi, la morale (bien plus profond que "c est pas bien de mentir ou tricher" comme certains peuvent dire) était plus importante que certains défauts. Je vous conseille la critique éclairée de Durandhal sur YouTube pour mieux cerner la profondeur du film. En tout cas, ce n'est pas le meilleur film de super héro, moins bien que le premier mais il ne mérite pas toute la haine qu'il reçoit.
    Nicolas Courtet
    Nicolas Courtet

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Complètement bidon
    Scénario pourri, c est le pire comics
    Comment perdre 2h30
    Il y a de très bons acteurs mais avec un scénario de merde ils ne peuvent pas faire des miracles
    Marine S
    Marine S

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Un peu long au début, le temps que l'histoire se place comme il faut ! Puis tout s'accélère et le film trouve enfin son rythme. Personnellement j'ai bien aimé.
    O.CH
    O.CH

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Déception reste le leitmotiv pour ce film sans saveur ! ! Histoire inconsistante de 151 minutes où on s'ennuie fortement ! On a envie que surgisse de cette brume quelques renfotrs Avengers : un Thor, Hulk, ou La guêpe pour rester avec un personnage féminin ! Au lieu de ça une Valkyrie au lasso très kitsch !! Quand on pense que le film a couté 200 Millions de dollar !!! ça frise l'indécence !
    AlexLaloix
    AlexLaloix

    124 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Exit la Première Guerre mondiale, place aux années 80 ! Ce nouveau blockbuster, qui suit la continuité des aventures de Wonder Woman, se révèle comme une belle réussite. Bien que le film souffre d’un scénario trop classique, assez prévisible et étrangement similaire à la lampe magique d’Aladin, il se montre plutôt divertissant malgré sa longueur de 2h31. Outre les personnages stéréotypés et les rebondissements bien trop pauvres, le long-métrage possède cependant de belles idées tant sur ses mises en scène de combat et tant sur son esthétique visuelle. Les décors, les effets spéciaux et les costumes hauts en couleur subliment à merveille ce spectacle étonnamment égayant. Loin de la perfection absolue, ce deuxième opus, qui prend moins de risque que le premier, reste néanmoins efficace et appréciable pour valoir le coup d’œil.
    -
    15/20
    Critique sur Wonder Woman 1984 (film)
    Vue le 22.04.2021 sur Amazon Prime Video (VOD)
    remy d.
    remy d.

    14 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2021
    Mal écrit et pleins de lenteur. On est à la limite du supplice. Dommage avec un bon casting. Le premier volet promettait quelque chose de bon mais loupé
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Une durée bien trop longue, une Gal Gadot qui souffre toujours autant de manières aux moment cruciaux, des effets spéciaux incroyablement ratés et un Pedro Pascal qui n'a même pas du apprécier ce rôle minable qui lui à été attribué, des incohérences, ce second volet est une purge bien friquée. Voilà tout, seule la BO est encore efficace, sinon rien, on patiente juste que le film se termine pour mettre fin notre ennui, avec un combat final qui bouge un peu histoire de classer ça dans la catégorie action au moins.
    Bruno A
    Bruno A

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2021
    Nul à chier. Non seulement le film est mal écrit mal joué dialogues stupides situations ineptes. La pauvre actrice qui joue Cheetah- pas la guenon, quoique...- essaie lamentablement d'imiter Uma Thurman qui essayait déjà d'imiter dans 'batman et robin' dans son interprétation de Poison Ivy ce que Michelle Pfeiffer avait magistralement réussi pour la Catwoman de Tim Burton en 1992...même Gadot est à côté de la plaque. Ok elle est toujours aussi bonne avec sa plastique de rêve mais elle se tape quand même durant tout le film un mec qii n'est pas vraiment lui et ça ne lui pose aucun problème éthique alors que clairement on est dans l'objetisation d'un corps humain. Bref, heureusement que le covid a évité à ce film de sortir en salle : ça aurait été de toute évidence un four énorme... La VOD est les ventes de Dvd et Blu ray feront vaguement cache-misere pour cette suite oubliable et inutile.
    dje_sdi
    dje_sdi

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2021
    C'est un ultra gros navet !! Je l'ai regardé pour la bombe Gal Gadot mais dont on ne voit plus la beauté vu la nazitude du film !
    Housecoat
    Housecoat

    125 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2021
    L'insuccès de Justice League en 2017 a été retentissant. Pas seulement parce qu'il a été un échec critique et financier désastreux, mais parce qu'il a été la catastrophe redoutée par tout représentant majeur de l'industrie dans le domaine des superproductions. Le genre capable de saper la confiance du public d'une saga aussi attendue, y compris les fans inconditionnels.

    Promettant d'avoir appris de cette erreur, les studios Warner Bros. pensent faire leur Mea Culpa en coupant tout lien qui connecterait leurs prochains films afin de laisser une liberté de création quasi-totale à leurs réalisateurs les plus méritants. L'objectif n'est plus de construire un univers cohérent mais d'exploiter les bases existantes pour sortir des œuvres qui se vendront en premier lieu sur leur qualité et les noms de leurs auteurs.
    Cette nouvelle stratégie serait tout à fait louable si elle n'était pas bâtie sur des fondations gangrenées empoisonnant d'entrée de jeu chaque décision prise pour façonner le futur de l'univers DC, bonne ou mauvaise. La carte blanche donnée aux réalisateurs est alors toute relative, celle-ci leur promettant une liberté d'action qu'ils ne pourront jamais exploiter comme ils le devraient puisque leurs films sont contraints de faire partie de la saga initiée par Zack Snyder. Le rebooter aurait permis de repartir sur des bases saines, quitte à lâcher les têtes d'affiches qui ont d'ores et déjà imposé leur marque dans l'inconscient collectif. Et si cela n'aurait pas rendu Wonder Woman 1984 meilleur, cela nous aurait au moins permis de nous immerger loin de toutes les questions que nous nous posons pendant 2h30.

    Cette contrainte n'arrêtera pas - et c'est le cas de le dire - Patty Jenkins. Bénéficiant depuis lors d'une aura de sauveuse lui conférant la confiance des investisseurs qui lui faisait défaut en 2017 et qui, selon elle, aurait gâché le dernier acte de son premier film. La réalisatrice dispose maintenant de toute la latitude nécessaire pour mettre en scène la suite des aventures de l'amazone. Surtout pour le pire, en tout cas pas pour le meilleur.

    Le film délivrera à la fois le pire et le meilleur de toutes les promesses de Jenkins à travers son introduction à Themyscira en pleine compétition sportive. Réamorçant l'identification avec la version enfant de l'héroïne (d'ailleurs trop jeune par rapport à sa version de 2017 censée avoir l'autorisation de commencer sa formation martiale durant son adolescence), lui faisant passer une épreuve tant physique que morale, la valorisant sur l'étonnante avance qu'elle a sur ses adversaires plus âgées et expérimentées pour se conclure sur l'imposition d'un échec mérité à la place d'une victoire facile.
    Ce qui aurait pu être un agréable retour au foyer doublé d'un amorçage thématique judicieux devient sous la direction de la réalisatrice une interminable séquence s'achevant sur une morale récitée d'une façon tellement primaire qu'on la croirait sorti d'un dessin-animé pour enfants en bas-âge. Le final essayera de créer un rappel avec la leçon apprise mais celle-ci est tellement simpliste et vague par rapport aux quelques débats moraux abordés qu'elle aurait pu être introduite d'une bien meilleure manière, voire ne pas être introduite du tout. Cela aurait économisé du temps et surtout des moyens qui auraient pu être employés autrement. Cette séquence sera le mantra dans lequel le film s'enfoncera toujours plus, inexorablement: Beaucoup investi pour peu de choses.

    Alors qu'elle avait aussi pour objectif de rendre la transition plus douce vers une toute nouvelle époque où devra évoluer Diana en nous ramenant sur l'ile qui l'a vu grandir, cette introduction n'aura au final pour effet que de renforcer le contraste avec le premier film. Et elle est cinglante. Si il n'y a rien de surprenant de voir un nouveau produit exploiter une période fantasmée comme l'ont fait les studios ces dernières années malgré le ras-le-bol du public de voir leur nostalgie être utilisée comme une pancarte publicitaire, il est en revanche affligeant de voir comment Jenkins a choisi de la représenter à l'écran. On ne pourra pas lui retirer le panache avec lequel elle pousse la caricature des années 80 tant elle atteint des pics de ridicules qui ne seront pas sans rappeler les moments les plus nanardesques des Superman avec Christopher Reeve (ou des Batman de Schumacher). Que ce soit les plans choisis, le surjeu des figurants, la mise-en-scène des éléments magiques ou le comportement des personnages, Wonder Woman 1984 est juste embarrassant à regarder.
    A peine peut-on dire que cette suite fait partie du même univers que son prédécesseur tant il n'y a aucune compatibilité entre le kitsch ultra coloré et l'ambiance sombre du premier film. Et quitte à réexploiter des clichés dépassés, le mieux à faire aurait été de l'assumer pleinement.

    Nous sommes nombreux à nous être plaint de l'incrustation de l'humour dans le premier opus, mais force est de constater que sa faible proportion ne parasitait pas l'atmosphère de l'ensemble, tout le contraire de cette suite qui alterne les tons aux antipodes l'un de l'autre jusqu'à culminer vers une dernière demi-heure nous demandant de nous alarmer de la crise planétaire imminente au milieu d'une joute verbale entre l'héroïne et son adversaire s'échangeant des poncifs d'une niaiserie affolante (mention spéciale à la scène d'un fermier voulant rassembler ses vaches dans un Washington en pleine guerre civile). La dichotomie est trop visible, l'humour en devient déplacé, le drame ridicule, il n'y a aucune harmonie d'ensemble, la réalisation est en roue libre.

    Patty Jenkins semble perdue devant toutes les possibilités qui s'offrent à elle. Promettant un film auto-contenu totalement indépendant des autres (promesse contredite par la seule présence de Chris Pine), libérée de toute obligation et armée d'un budget plus conséquent, la réalisatrice n'a plus aucune boussole sur laquelle s'appuyer pour apporter une vision claire, outre l'amusement de reproduire le doudou nostalgique d'une époque révolue. En résulte des personnages confus les trois quarts du temps et une tonne d'idées différentes n'ayant aucun lien les uns des autres, balancées à tour de bras sans préparation ni cohérence, ni garde-fou pour y mettre un veto, ne serait-ce que pour l'encourager à les développer plutôt qu'à les jeter à la face du spectateur (les pouvoirs d'invisibilité et de voltige de Diana qui, en plus de déclencher un soudain rire de gêne tant leur mise en scène est nanardesque, sortent complètement de nulle part).

    Et au-delà de rater les scènes d'action, c'est surtout l'écriture qui est à jeter.
    Plusieurs scènes auraient pu être coupées par paquets (à commencer par le détour au Caire qui accapare vingt minutes pour presque rien), plusieurs idées vont beaucoup trop loin (les vœux atteignent des proportions trop délirantes, même pour cet univers), d'autres sont sous-utilisées (la perte de pouvoirs de Diana est découverte trop tard et résolue trop tôt avant de pleinement exploiter cette faiblesse), voire ne servent strictement à rien (parmi elles, l'armure d'Astéria, qui a pourtant bénéficié d'une mise en avant dans la promotion et de deux scènes introductives mais qui n'aura même pas l'honneur d'être autre chose qu'un habillage, au potentiel graphique gâché par un combat final filmé dans une nuit dégueulasse et à l'utilité scénaristique proche du néant, notre héroïne ayant déjà conclu son parcours et résolu tous ses problèmes avant de le sortir de son placard on ne sait pourquoi. Triste pour une relique dont on nous a vendu l'importance historique). Trop long, boursouflée par une gestion hasardeuse de ses trop nombreux constituants, le scénario de Wonder Woman 1984 a tout d'un premier jet qui n'a pas été relu avant d'être approuvé.

    Autre victime de ce carnage, la pauvre Cheetah dont la présence est forcée dans les multiples sous-intrigues sans que rien ne lui justifie une telle importance (ni un temps d'écran aussi conséquent). Le miroir avec l'héroïne aurait pu être intéressant si elle ne tournait pas en rond pendant deux heures avant que le scénario ne la rapatrie illico derrière le grand méchant, la faisant passer de personnage secondaire à une simple coche sur le cahier des charges pour justifier un final plus actif (comme si tous les climax de cette saga ne se ressemblaient pas déjà tous). On n'en dira pas autant de Maxwell Lord et ce, seulement pour l'interprétation (si on peut la qualifier ainsi) de Pedro Pascal. A défaut d'être charismatique, ce dernier se fiche du scénario et ne cherche qu'à divertir l'audience à travers un cabotinage absolument magique. Lourdeur ou fous rires, à vous de choisir.

    Mais on touche vraiment aux conséquences de toutes les bévues quand elles concernent les deux héros. Steve Trevor qui est pourtant la raison pour laquelle ce film existe en devient même la plus grosse anomalie (amenant en plus de ça l'une des séquences les plus moralement dérangeantes de toute l'histoire des productions DC), le personnage n'apporte aucun élément supplémentaire et est toujours à côté de l'action dans un cadre qui l'ignore la moitié du temps. Le script tente de lui donner un semblant d'utilité pour ne pas le cantonner à son acte de présence mais les faits sont là, le pilote n'est qu'un boulet tout au long du film en attendant qu'on l'autorise (littéralement) à disparaître. Pile au moment où la faiblesse de sa bien-aimée pouvait devenir une excellente source de conflits, l'histoire en avait sérieusement besoin à cet instant précis (même le fait d'avoir volé le corps d'un innocent est purement ignoré alors qu'il pouvait devenir le centre du dilemme).

    Confronter Diana au retour de son unique amour, s'y agripper de toutes ses forces puis la forcer à y renoncer au dernier moment était la voie qui pouvait donner une réelle valeur existentielle à cette suite. Nous n'attendions que Patty Jenkins et Geoff Johns poussent leur amazone à céder sous le poids de ses erreurs, d'accepter les leçons inculquées par sa famille sur la part sombre d'une humanité toujours envieuse et finalement découvrir qu'elle l'est tout autant, l'amenant à s'exiler.

    C'est pourtant dans la direction opposée que le film se termine avec cette résolution tellement ridicule qu'on peine à croire qu'elle ait pu être validée telle quelle. Diana faisant un discours sur la beauté du monde et la nécessité de se contenter de ce que l'on a pour le bien commun. Toute l'humanité (dans sa totalité !) renonce à ses vœux et le monde est sauvé. Tout le monde est heureux et les bisounours se font des bisous.
    Nous avons attendus 3 ans pour ça, voir Wonder Woman face caméra faire un discours sur l'amour et l'amitié. On en viendrait presque à chercher de toutes nos forces un message plus complexe qu'on aurait loupé derrière tous ces dialogues sur "la vérité" tant il est impensable qu'une production à 200 millions de dollars ait pu consciemment nous balancer au premier degré une morale pareille.

    En guise d'épilogue, tout s'achève dans un marché de Noël (histoire de pousser la caricature mercantiliste des 80's jusqu'au bout). Tout est bien qui finit bien comme si rien ne s'était passé. La Terre a frôlée l'anéantissement, l'Humanité a été à deux doigts de subir l'holocauste nucléaire, l'ordre mondiale a été entièrement déstabilisé pendant plusieurs jours, un mariole a poussé les humains au vice avec des capacités qui dépassent largement la condition humaine, une femme a communiqué avec toutes les télés du monde, les gens ont vu la guerre se régler en renonçant à leur souhait le plus cher, aucun des deux méchants n'a été arrêté (ou pas, en tout cas je n'ai rien vu) et le film se termine là-dessus. Je vous jure que j'essaye, il faut absolument trouver un sens à tout ce délire ou aux intentions de Jenkins tant cette fin est effroyablement perturbante. Elle n'a aucune raison d'exister ou même d'être envisagée.

    Un ratage. On se demande ce qui a pu se passer pour que le studio ait pu laisser passer autant d'erreurs, on se demande surtout qui ce film est censé satisfaire. Les fans du premier film ne retrouveront pas son ambiance, les fans de l'univers DC ne verront que son inutilité et ses incohérences en pagaille, ceux qui voudront retrouver les couleurs et l'optimisme des années 80 ne les retrouveront que par bribes et ceux qui se contenteraient au moins d'un blockbuster correct vont s'ennuyer devant ses longueurs. L'avenir nous dira si Wonder Woman 1984 n'aura été qu'une erreur de parcours pour Patty Jenkins, mais en attendant, Warner Bros. ne redorera pas son blason en confiant la liberté artistique à des réalisateurs qui n'ont aucune idée de la direction que doit prendre leur univers cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 avril 2021
    C est long poussif et un peu chiant .... Dommage les acteurs sont biens. Évitez de le louer attendez la diffusion tv
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