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innocom
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32 critiques
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4,5
Publiée le 28 janvier 2019
De l'anecdotique aux profondeur de l'âme, dans un cheminement tout en simplicité et en "clarté" - même si l'ambiance devient de plus en plus sombre!". Il est question de mort certes mais le film est magnifique, émouvant mais pas triste ! Marthe Keller est sublime, Zita Henrot estlumineuse, Rénier tout en subtilité.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 juillet 2021
M. Jérémie Rénier est l'un des plus grands acteurs européens. Mais le premier effort de M. David Roux prend un sujet vieux comme le monde une mère mourant dans un hôpital où son fils est un pneumologue chevronné et tombe dans le sentimentalisme et le pathos atteignant une approche presque documentaire oubliant qu'il y a des spectateurs et que c'est un film de cinéma. De nombreuses scènes dégoulinantes de pathos me viennent à l'esprit après la fin (non montrée à l'écran) le père et le fils s'étreignent désespérément dans une pièce sombre la mère en phase terminale elle dit que sa vie a été bien remplie et qu'elle peut partir ses derniers mots pourraient être tout va bien tout est en paix. La séquence où toute la famille déguste des glaces dans le jardin lui fait écho et Renier disant le citron n'a-t-il pas un goût merveilleux maman et juste un goût d'abricot (est ce que ces mots on un sens ???). Le jeune médecin fondant en larmes après avoir sauvé un patient. La ringarde Marthe Keller incarne une mère mourante qui est à la hauteur du pathos insupportable que l'on attend-elle...
Grosse déception. Bonnes critiques, très beau casting, ça donnait envie… Vu récemment en séance de rattrapage. Que s’est il donc passé entre la sortie de ce film et aujourd’hui pour que ce film paraisse si daté, si insignifiant ? La covid, l’éclatement en plein jour de la faillite des hôpitaux français, la série Hippocrate sur Canal ? Tout cela sans doute. Le portrait de ce service hospitalier paraît bien léger, bien ripoliné au regard de ce que l’on sait à présent Quant à la sphère privée, l’histoire de ce médecin touché de plein fouet par la maladie de sa mère, cela paraît bien faible, et surtout totalement déjà vu. Beaucoup de facilités scenaristiques : la soeur qui divorce, la bluette sentimentale… on traverse tout cela dans surprise et même sans émotion , malgré la généreuse présence de la magnifique Marthe Keller, seule pépite de ce film trop prévisible. Dommage !
La figure du médecin a inspiré de nombreuses fictions, quel que soit le domaine artistique. Il faut bien reconnaître que ce métier fascine par l’implication perpétuelle que celui-ci doit effectuer afin de soigner, voire sauver le plus de patients possible. Bien évidemment, derrière cette figure qui se doit d’être parfaite pour officier au mieux, il y a une personne, dont les fêlures personnelles peuvent influer sur son travail. Pour sa première réalisation, David Roux cherche à capter au mieux cette sensation avec une approche intime et réaliste.
Le jeu tout en nuances de Jérémie Renier aide à apporter une subtilité à son personnage. C’est ainsi qu’on le voit porter plusieurs masques, notamment par son rapport empathique fluctuant avec ses patients, avant que tout ne se brise par l’hospitalisation de sa mère. C’est l’homme brisé qui se révèle sous le regard tout en humilité du metteur en scène. Pas de pathos larmoyant, juste une quête de sentiments et de drame avec un œil posé, ne tombant ni dans le clinique ni dans le lacrymal, juste dans des sentiments universels par le déchirement qu’ils provoquent.
En cela, le film arrive à engager un ressenti émotionnel envers le destin de Simon. Sa mère dans son hôpital, c’est l’intimité qui vient peu à peu briser le professionnel, obligeant les deux à se faire face dans un échange qui ne peut que provoquer la douleur. Et si la caméra de David Roux fait preuve d’une certaine précision pour capter la souffrance sourde grondant au fur et à mesure que son film se délie, ce n’est jamais en refusant tout le drame inhérent à son récit.
C’est sa justesse permanente qui permet à « L’ordre des médecins » de se placer en œuvre touchante sur un drame familial ainsi qu’un métier obligeant à gérer ses émotions avec parcimonie. Mais est-ce que l’humain peut réellement faire cela en permanence ? David Roux répond à cette question avec réussite dans une première œuvre qui nous donne envie de suivre le restant de sa carrière.
Oubliez le froid héros. Éprouvé, humain est le médecin. Au cruel chevet familial, se distancier avec pudeur. Ensemble, la vie continue. Mais quel dommage que la musique soit si horripilante, on dirait le fond sonore d'une novella de seconde zone !
Excellents comédiens surtout Jeremy Rénier , mais sujet trop déprimant et trop traité comme un documentaire, surtout quand on connaît le milieu hospitalier professionnellement
Marre des séries médicales sophistiquées où l'on ne vous épargne rien des termes scientifiques et des diverses coucheries des protagonistes ? Ce film est pour vous...enfin peut-être. Car à y regarder de plus près, on ne sait pas bien à qui s'adresse ce drame personnel, filmé de manière pudique, réaliste, à portée d'homme, soit à tout le monde soit à personne. Les prémisses nous laissent envisager une plongée complète dans l'univers hospitalier, une certaine façon de dépeindre l'envers du décor, et nous font croire vingt bonnes minutes avoir affaire à une fiction complémentaire de l’œuvre de Thomas Lilti (Hippocrate, Médecin de campagne, Première année). Le sujet est soudainement balayé : ce n'est pas le récit du quotidien exigeant d'un chirurgien de renom dont il s'agit, mais de la chute de son piédestal une fois le drame personnel venu frapper à sa porte. Plus que de sa mère luttant contre une mort inéluctable, c'est de sa souffrance dont il est question durant ce long-métrage de 90 minutes en paraissant bien 120. Car aussi bien soit rendue l'émotion et la colère intérieure de Jérémie Renier, on finit par décrocher devant la redondance des scènes, ces traversées de couloirs lugubres sur fond de musique d'ascenseur stressante ou ces visites où les regards disent davantage que les mots. Pour un peu on culpabiliserait du malaise ressenti sur le plan cinématographique, tant les intentions du réalisateur sont louables et ses acteurs irréprochables par ailleurs. Au-delà du traitement allongeant le temps jusqu'à devenir exténuant, on peut s'interrogeant sur la pertinence du choix du media « cinéma de fiction » pour décrire au mieux le sujet. Sans parler du titre qui ne sert pas le réel thème, car Simon n'opère pas de véritable remise en cause, il met seulement sa vie professionnelle en stand by pour accorder toute sa disponibilité au drame familial. Un choix somme toute humain...et banal.
Je ne connais pas ou peu le monde médical et ce n’est pas ce film qui va me donner l’envie d’en connaître davantage. Je n’ai pas pu rentrer dans cette histoire, dans ce rapport mère / fils, dans ce milieu hospitalier, tout est froid, insipide, comme les couloirs d’un hôpital. Marthe Keller incarne une femme digne et discrète mais son fils a un rôle aux limites de l’inhumanité, est-ce le métier qui vaut cela ?
Un film rempli de d'émotion, d'une très grande sensibilité.La performance des acteurs est remarquable.La maladie, la mort, le monde hospitalier sont des thèmes abordés avec beaucoup de pudeur. Un très beau film.
L'humanité de ce film tient de sa sobriété, de distance respectueuse. L'engagement du personnage du médecin est patent (deux ans sans prendre de vacances) mais pas assez démonstratif pour être dans l'air du temps, s'il faut en croire les critiques. Ce film fait pourtant toucher au plus près la difficulté de soigner au contact de la maladie et de la mort tous les jours. Pourquoi comparer à Hippocrate, un autre bon film sur l'hôpital , c'est simplement différent.