J'ai plutôt moyennement apprécié ce film dont, pour moi, la principale qualité est, avant tout, son grand positivisme. Se remettre, en effet, d'un accident de la vie nécessitant deux ans d'hôpital n'a rien d'un parcours évident, et on doit reconnaitre au réalisateur, que j'avais du reste bien apprécié dans L'affaire SK1, d'avoir bien su mettre en lumière les choses capitales nécessaires pour repartir : l'amour des siens et de l'entourage, et, évidemment, le courage. Au centre du récit, Pierre Niney livre, comme à son habitude, une belle prestation. Alors pourquoi ma note : d'abord, j'ai trouvé la scène de l'incendie pas suffisamment réaliste. Les pompiers se balladent au niveau des flammes dans un entrepôt et on se demande pourquoi. Certes, ils doivent vérifier que personne n'est resté à l'intérieur mais on n'y croit pas vraiment. Ensuite, la longueur du film, 2/3 étant consacrés à la lente reconstruction du "grand brûlé", ce qui m'a paru excessif. Heureusement, le dernier quart d'heure et son positivisme assumé remontent le niveau général. Pas parfait mais salutaire néanmoins, grâce à l'hommage, derrière cette péripétie individuelle, à ces pompiers dont le métier est bien difficile et dangereux, et que tout le monde devrait respecter profondément, ce qui n'est pas toujours le cas .