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Iloonoyeil
27 abonnés
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4,0
Publiée le 2 octobre 2024
Bonjour tout le monde,
Outre le fait d ' être une femme réalisatrice de film dans les années 1950 aux Etats Unis d' Amérique. Ida Lupino est une des premières cinéastes indépendante des studios Hollywoodiens. Elle nous conte un thriller des plus inventif et étonnant avec très peu de comédiens et elle filme un acte narratif épuré et matiné par un suspense fort sobre et efficace. Comment allez - vous après ce film intriguant ? Bien à vous. Gérard Michel
Considéré comme la meilleure réussite en tant que cinéaste de Ida Lupino ( actrice de talent qui passa aussi à la réalisation) et accessoirement premier film noir dirigé par une femme, " Hitch Hicker" ( l'auto stoppeur) - 1953- est une grande réussite à la hauteur de sa réputation.
Tiré d'un fait réel ( c'est clairement affiché dès le début) , le scénario conte l'histoire d'un serial killer, pervers, psychopathe qui tue les automobilistes qui le prennent en stop. Deux citadins qui partent à la pêche, s'arrêtent à leur tour sans savoir ce qui les attend.
Bouclé avec maestria en 70 minutes, on a ici affaire à un classique indémodable, inoubliable et dont le suspens se poursuit sans relâchement jusqu'à la toute fin.
La cinéaste interroge le spectateur sur le courage, la fragilité de l'existence qui peut basculer d'un moment à l'autre, le sang froid, le mal et l'esprit de vengeance tapi en nous.
Tout amateur de cinéma du patrimoine devra voir ce film. Aujourd'hui, Ida Lupino pourrait donner des leçons de mise en scène et de montage à la plupart des cinéastes.
Le film débute avec une mise en place d'une paranoïa qui situe l'effroi dans toute une région avec un tueur en série introuvable qui ne semble pas agir avec logique, de surcroît dans une zone désertique. Mais le film débute mal, ou du moins avec une incohérence peu compréhensible, à savoir pourquoi le tueur ne tue pas les deux amis ?! Jusqu'ici il ne discute pas et tue de sang froid, pourquoi soudain il s'emmerde (c'est le mot !) avec deux hommes otages ?! Néanmoins, le périple se fait et on s'attend alors à un virage psychologique important ou essentiel dans le récit au vu des premiers films de Ida Lupino. Mais là aussi on reste sur notre faim. Les deux amis sont peu intéressants, deux beaux gaillards qui ne tentent pas grand chose devant un tueur qui a une particularité physique qui donne toute sa singularité. Puis arrive encore deux autres passages trop maladroits pour qu'on y adhère... Dommage car ces erreurs ou ces moments mal écrits nous sortent du récit déjà peu passionnant. Le film reste une déception et le film de la réalisatrice le moins abouti malgré le potentiel. Site : Selenie.fr
J'ai vu un film... un splendide film noir de l'âge d'or des films noirs des années 50. Une magnifique réalisation d'Ida Lupino... On est pris dans une montée d'angoisse et d'adrénaline tout au long du film. L'ambiance est glaçante, et le spectateur est constamment oppressé... avec une seule question : Comment cela va-t-il finir ?
Et bien sûr, on s'attend au pire à chaque instant... D'ailleurs, le pire contre-attaque ;)... Les réalisations d'Ida Lupino détonnent par la puissance narrative, les séquences sombres et obscures... Et une certaine lenteur dans le jeu qui permet d'installer la tension et les émotions... J'ai adoré également la banalité physique des comédiens, et toute l'émotion et l'angoisse qui transparaît dans leur jeu...
Le suspens est total. Et le tueur psychopathe a un jeu des plus inquiétants et en même temps, il réussit à avoir un côté presque fragile, par moment... Le film s'inspire d'un fait réel où un auto-stoppeur (William Edward Cook) a tué 6 personnes dont 3 enfants, et un chien... Alors, on ne voit pas ces meurtres, et on n'en parle pas dans le film, mais pour la première fois dans un film américain, on voit un chien être abattu...
La mise en scène est très créative et l'angoisse prend d'autant plus d'importance que les séquences qui se succèdent sont assez banales... Les protagonistes ne sont pas des héros, ils obéissent et espèrent s'en tirer sans casse... Et nous, spectateurs, nous sommes eux... Un excellent film !
L'auto stoppeur est certes menaçant mais cela n'empêche pas le film de ne pas vraiment jouer sur la peur (d'où le mauvais titre français). C'est souvent creux et longuet. Ils roulent, il s'arrêtent, ils mangent, ils roulent..... D'accord, on n'est as dans la surenchère de péripéties mais une simple panne d'essence c'est peu quand même. Et la fin est très décevante. Tellement plate qu'elle ne relève pas le niveau moyen du film.
Cet ancêtre de « The hitcher » tourné en noir et blanc, est en quelque sorte la description réaliste de ce qui pourrait arriver à des gens ordinaires qui font soudain face à d’extraordinaires événements. C’est d’autant plus ancré dans la réalité que le scénario est inspiré de l’histoire vraie de William Edward Cook, un vagabond qui tua des gens l’ayant pris en stop dans le sud-ouest des Etats-Unis durant les années cinquante ! Mais l’atout majeur du film réside dans le fait que notre méchant de service (formidablement campé par William Talman au faciès plus qu’inquiétant) ne peut physiquement fermer l’œil droit à cause d’une paralysie nerveuse de ce côté-ci du visage. Ce qui rend les scènes de nuit au bord du feu de camp improvisé très jouissives ! Les otages ne peuvent ainsi jamais savoir si leur kidnappeur est oui ou non réveillé et sont de fait dissuadés de toute tentative d’évasion. Quelle ingéniosité scénaristique ! Alors certes, on pourra dire que le cinéma des années 50 a vieilli car pas assez dynamique et trop théâtral, mais bon, dans l’ensemble ce film contient tout de même certains éléments qui en font un spectacle tout à fait divertissant. Qui plus est, c’est l’œuvre d’une femme, Ida Lupino, réalisatrice et actrice, ce qui dans les années cinquante, était un véritable tour de force. Sa vision est forcément différente des grands réalisateurs de cette époque car moins machiste et mâtinée d’un peu plus de sentiments. Alors laissez-vous tenter !
Réalisé par l’actrice Ida Lupino, un thriller efficace et tendu (un peu désuet par moment), à la mise en scène soignée, porté par la composition effrayante de William Talman.
Deux amis partent à la pêche non pas à Brokeback Montain mais plutôt au Mexique et on devine que c’est plus pour s’encanailler dans les bouges que pour le poisson. Il ont le malheur dans leur périple de prendre en stop un individu qui va s’avérer être un tueur en série. Froid, sec, maîtrisé et prenant « le voyage de la peur est un modèle » de thriller sur un thème que le cinéma a beaucoup utilisé. D’une efficacité maximum avec sa courte durée, il trouve tout de même le temps de poser ses personnages et de créer ainsi une véritable tension et une vraie crainte pour les deux amis. Grâce aussi à l’interprétation de William Talman, à la fois dérangeant et crédible dans son rôle de psychopathe. Un très bon film qui garde encore aujourd’hui une vraie force.
Série B courte mais aux cadrages et à la photographie noir et blanc réussis. Le titre français est stupide. " L'auto stoppeur" suffisait, et l'acteur qui le joue est inquiétant à souhait. Ida Lupino avait aussi du talent en tant que réalisatrice.
Ida Lupino, si son nom ne vous dit rien, cette femme a pourtant à son actif une centaine de films en tant qu’actrice (entre les années 30 & 70) et réalisé cinq longs-métrages et une trentaine d’épisodes de séries télévisée.
Avec Le Voyage de la peur (1953), elle s’inspire d’un tragique fait divers survenu au début des années 50. Lorsque le tueur en série William Edward Cook massacra six personnes dont trois enfants (après s’être fait passé pour un auto-stoppeur).
Il en résulte un brillant film noir, porté tout au long par une atmosphère pesante. Ce petit film (de 70min seulement) vaut amplement le coup d’œil, Ida Lupino maîtrise son sujet et nous tient aisément en haleine. La prestation de William Talman vaut elle aussi le détour, puisqu’il porte clairement le film sur ses épaules.
On sait qu'Ida Lupino est une grande comédienne, mais avec ce thriller elle nous prouve qu'elle est aussi une brillante réalisatrice. "Le voyage de la peur" nous raconte les mésaventures de deux amis qui partent pécher et qui prennent par la plus grande des malchances, dans leur pick-up, un auto-stoppeur qui va se révéler être un tueur en série. La mise en scène ingénieuse d'Ida Lupino propose une bonne dose de suspense, mais il ne faudrait pas non plus oublier la prestation bien effrayante et charismatique de William Talman dans le rôle du tueur fou. Une oeuvre assez étonnante du début jusqu'à une fin qui sera par contre sans grande surprise.
Excellent petit film noir tourné par la trop méconnue Ida Lupino. Bien que ce thème du psychopathe rencontré sur la route ait été maintes fois utilisé depuis, le suspense fonctionne, la tension est permanente et on ne ressent pas d'impression de déjà vu. Le rythme ne faiblit pas, les détails sont soignés et ça se termine très vite, sans fioritures, comme la plupart des séries B de l'époque. Il y a quasiment unité de temps et de lieu. Voici un exemple de ce qu'il est possible de faire avec très peu de moyens.
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3,0
Publiée le 19 février 2016
Cinquième long-mètrage de Ida Lupino qui n'en finit pas de dèrouter les cinèphiles puisque "The Hitch-Hicker" (qu'elle rèalise en 1953) est très èloignè des sujets habituels traitès par l'actrice de "High Sierra" et "Road House". Voici l'histoire d'un homme, d'un fusil et d'une voiture! Le fusil appartenait à l'homme! La voiture aurait pu être à vous...ou à ce jeune couple de l'autre côtè du couloir! Ce que vous allez voir pendant les 70 prochaines minutes aurait pu vous arriver car les faits dans ce film en noir & blanc sont rèels! spoiler: La recherche de Gilbert Bowen et Roy Collins vus pour la dernière fois avec Emmet Myers, le tueur (inquiètant William Talman), s'accèlère d'heure en heure! Les hèlicoptères surveillent sans interruption la zone s'ètendant du Centre Sud jusqu'à la côte californienne! ils sont en liaison ètroite avec le sol et signalent toute voiture ou caravane isolèe! La police mexicaine participe ègalement à cette ètrange course contre la mort où la scène du tueur qui ne dort que d'un oeil restera d'anthologie ! Un intriguant suspense...
La preuve qu'une série B au scénario minimaliste n'impliquant que trois personnages peut être réussie. Le personnage du serial-killer est particulièrement bon et bien rendue et un climat d'angoisse finit par s'installer (ce qui était le but du film). Un film très noir (dans tous les sens du terme).