« Tout le cinéma se ressemble à l'exception de quelques-uns tels que Godard, Fassbinder ou Cassavetes. Le cinéma en est encore à ses débuts. Après 100 ans, les films devraient devenir vraiment compliqués. Le roman a vécu 400 re-naissances, mais c'est comme si le cinéma en était encore au stade de la conception. Je fais des films parce que personne n'a fait les films que j'aimerais voir au cinéma. »
Avant d'incarner l'un des héros de Transpotting (Danny Boyle, 1996), Ewen Bremner avait participé à Naked (Mike Leigh, 1993), Le prince du Jutland (Gabriel Axel, 1994) et Judge Dredd (Danny Cannon, 1995).
Il a depuis tourné dans La chasse au rhinocéros à Budapest (Michael Haussman, 1996).
En 2000, il apparaît au générique de Acid house de Paul McGuigan.
Il a suscité l'intérêt des cinéphiles en écrivant pour Larry Clark le scénario de Kids en 1995. La consécration est venue avec son premier long métrage, Gummo (1997), dans lequel il faisait une apparition.
En 2000, il signe le script de Ken Park, que réalise Larry Clark.
Remarquée dans Kids (Larry Clark, 1995) et dans Gummo (Harmony Korine, 1998), Chloë Sevigny a notamment participé à Happy Hours de Steve Buscemi (id.) et La Carte du Monde (Scott Elliott, 1999).
Elle a également été l'une des héroïnes des Des Derniers Jours du Disco (Whit Stillman, 1999), de Boys don't cry (Kimberly Peirce, 2000) et d'American Psycho (Mary Harron, id.).
Harmony Korine s'est inspiré de son oncle Eddie pour créer le personnage de Julien, interprété par Ewen Bremner. Le comédien a même rendu visite à Eddie, maintenant interné dans une institution spécialisée pour schizophrénie.
« En entrant dans la confrérie du Dogme, dont je suis un farouche adepte, convaincu de réaliser un film inspiré par Dieu, de renoncer aux conventions et d'être strictement fidèle à ses préceptes, j'ai abandonné la tête haute les tactiques cinématographiques dans lesquelles j'ai été élevé. Et ce faisant, j'ai été pris d'une ferveur toute religieuse, semi-calviniste. »
Pour obtenir l'aspect granuleux de la pellicule du film, Harmony Korine a transféré l'image numérique sur une pellicule 16 mm, qu'il a ensuite «gonflé» en 35 mm.
Chef opérateur attitré des réalisateurs du Dogme, il a notamment collaboré à Festen et Mifune.
Interrogé sur son travail pour Julien Donkey-boy, Anthony Dod Mantle avoue «avoir senti que l'image électronique devait être cassée et détruite pour qu'une émotion nouvelle émerge sur l'écran, de plus organique. Le caractère schizophrène de Julien suggérait que nous travaillions sur plus d'un point de vue de sa part. A l'arrivée, on peut dire que certains plans renforcent l'idée de schizophrénie du personnage. »
Harmony Korine vient grossir les rangs des signataires du Dogme, déjà paraphé par Lars von Trier (Les Idiots), Thomas Vinterberg (Festen) et Soren Kragh-Jacobsen (Mifune).
Pour préparer son rôle Ewen Bremner a travaillé pendant quatre mois en tant qu'assistant au Wards Island de New York, un centre pour malades mentaux. Cinq fois par semaine, il enseignait l'art aux pensionnaires.