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    Le Monde est à toi
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    benoitG80
    benoitG80

    3 406 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2018
    « Le Monde est à Toi » ou un film d’une folle originalité qui passe d’un humour décalé, à des moments intenses et douloureux, le tout avec un réalisme assez saisissant !
    Si dans sa vie et ce qu’il en fait, François est entouré de sacrés numéros bien encombrants dans leur genre, Karim Leklou parvient à lui donner la vedette comme jamais en fils dépendant d’une mère castratrice, dangereuse et vampirique !
    Son jeu est franchement étonnant, par ce flegme qu’il contient, par le cap qu’il maintient coûte que coûte et quoiqu’il arrive...
    Comme si sa soumission était sa force, l’utilisant comme une stratégie envers et contre tout ou tous !
    On se régale ainsi de l’observer, de se le voir se contenir pour si peu exploser alors qu’à ses côtés bon nombre de personnages ne font qu’attiser le feu dans des vents contraires.
    À commencer par sa mère qui sous les traits d’Isabelle Adjani, terrible et cynique, le ridiculisera plus d’une fois avec des moments frôlant le véritable malaise, ou Henry, cet acolyte un peu barré et à côté de la plaque que campe un Vincent Cassel impayable et franchement unique et drôle !
    Et si on ajoute toute la brochette de lascars imprévisibles que notre François doit se coltiner tout au long de « sa mission » et des péripéties qui en découlent, on ne peut que rire de tout ce que ce business va amener comme embrouilles, et ce presque malgré lui !
    Impassible et aller droit devant et jusqu’au bout, telle est sa devise afin de croire à fond à son projet Mr Freeze et à sa maison avec piscine !
    On passe ainsi par des moments totalement surréalistes où la tension devient tellement exacerbée que les répliques des uns et des autres, deviennent loufoques au possible avec bien sûr un registre très différent en fonction de celui qui les dira !
    Les rebondissements dans cette affaire de trafic de drogue, ne vont que provoquer des passages à la limite de l’absurde.
    C’est totalement nouveau et réussi en tant que réalisation impertinente et vitaminée de la part de Romain Gavras !
    François Damiens bien qu’arrivant sur le tard se réserve sa part de gâteau dans une composition ahurissante comme on s’en doutait !
    Et au fond, comme une cerise sur le gâteau, heureusement que René est enfin arrivé, car comme le dit si bien Henry, « On va appeler René, car là, il y a vraiment trop de problèmes ! »
    À méditer !!!
    PLR
    PLR

    462 abonnés 1 552 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2018
    Un angle très original pour l'écriture de ce scénario : un peu loufoque, un peu décalé, un peu ironique ou caustique. A la fois thriller et chronique familiale. L'itinéraire d'un gars trop gentil dans un monde interlope avec quelques onces de message social. On accroche et on suit ce récit qui se situe (délibérément, c'est là la qualité et l'originalité de ce travail cinématographique) dans plusieurs genres. Les illustrations musicales renforcent excellemment les thèmes abordés et le propos en leur donnant du relief. Pour parfaire ce bon moment, il sera toujours possible d'aller déguster après un éclair à la pistache (clin d’œil !). Pour comprendre, il faut aller voir...
    Alice025
    Alice025

    1 653 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2018
    François n'a pas vraiment le même profil que ses proches. Il va faire un dernier deal en Espagne avant de se ranger, car son rêve à lui, c'est une petite maison avec une piscine et un vrai travail. Mais son entourage à moitié déluré va lui mettre des bâtons dans les roues : entre Isabelle Adjani en mère pickpocket et malveillante, Vincent Cassel en beau-père gentil mais complètement perché ou encore les petits caïds de cité, le casting est décidément au top, mené par une belle interprétation de Karim Leklou. On suit avec entrain les péripéties de ce deal, avec parfois une pointe d'humour, parfois une pointe de désespoir. Le scénario est bon, parfois imprévisible, avec une très bonne bande-son. Une surprise de cet été.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Shinny
    Shinny

    40 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2018
    Réalisation très originale voire perturbante au début puis on s'y fait. Un film drôle mais d'abord très dure brute qui remue bouleverse et rappelle le travail social. heureusement la fin renverse le déterminisme dans lequel semblent plongés les enfants. dommage que la note sur l'exploitation des migrants ne soit pas plus acerbe
    Jean Noel Lanthiez
    Jean Noel Lanthiez

    19 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2018
    Très bon film, courez le voir vite avant qu'il ne disparaisse des écrans... Images , son, musique, très bien écrit, intrigue construite finement.....et les acteurs sont tous excellents.. !!!
    cylon86
    cylon86

    2 494 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2018
    Après "Notre jour viendra", premier long-métrage réalisé avec colère mais errant rapidement sans but, Romain Gavras a pris son temps (huit ans séparent ses deux films) avant de nous offrir "Le monde est à toi", soit l'antithèse colorée, bien écrite et énergique de son premier film. On y suit le parcours de François (Karim Leklou, acteur décidément formidable), petit dealer qui rêve de devenir le distributeur officiel de Mister Freeze au Maghreb. Pour réunir l'argent nécessaire (ses économies ayant été dilapidées par sa mère, une femme dépensière à la personnalité écrasante), le voilà en Espagne en train de voir son plan impeccablement huiler partir en sucette. Pour se sortir de cette situation, il devra faire preuve d'intelligence et ne pas se laisser déborder par sa mère un brin foldingue, son ancien beau-père obsédé par les Illuminati et par la femme qu'il aime qui pourrait très bien lui voler de l'argent... Avec une galerie de personnages hauts en couleur, Romain Gavras apporte une sacrée touche comique à un film bourré d'énergie, filmé avec une envie de cinéma particulièrement entraînante. Gavras s'attache à François, seul type censé de l'histoire tandis qu'il offre à Isabelle Adjani et Vincent Cassel de savoureux seconds rôles, Adjani prouvant au passage l'amplitude de son talent. Actrice trop rare, elle capte l'écran dès qu'elle entre en scène mais c'est malgré tout Leklou qui fascine tant il parvient à composer un personnage de loser attachant se raccrochant à ses rêves que l'on peut facilement comprendre. C'est d'ailleurs à travers lui que vient l'émotion du film tant on s'attache à lui. Une émotion qui manquait à "Notre jour viendra" et qui vient équilibrer la folie furieuse des autres personnages pour mieux parvenir à un film hautement réjouissant et particulièrement réussi.
    Alain D.
    Alain D.

    581 abonnés 3 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Cette comédie dynamique, coécrite et réalisée par Romain Gavras, peut être aussi présentée comme un film d'action ou un "thriller familial". Le scénario assez étonnant nous conte une intrigue parfois drôle, souvent déjantée, parfois grave mais toujours imprévisible, ce qui fait le charme mais aussi la faiblesse de ce film qui risque de désorienter les spectateurs trop "classiques". Cette série noire hors normes nous propose une belle galerie de personnages tous décalés mais attachants : un beau-père gangster social, une mère arnaqueuse de talent et, à la tète d'une bande de bras cassés, un chef naïf et toujours serviable. Outre la présence sympathique de guests comme Philippe Katerine ou François Damiens le casting nous offre des prestations d'acteurs de grande qualité avec l'excellence d'Isabelle Adjani et un premier rôle superbement tenu par Karim Leklou. L'admirable Vincent Cassel, que l'on voit trop peu, est malheureusement desservi par un rôle mineur.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2018
    Parmi les films français présents à Cannes cette année, il y avait du lourd en matière de daube indigeste : après la sortie, il y a 2 mois, de "Un couteau dans le cœur", abominable navet qui était carrément présent dans la compétition officielle, voici "Le monde est à toi" qui, lui, faisait partie des films présentés à la Quinzaine des Réalisateurs : pas pire, mais pas franchement moins mauvais (j'ai failli écrire "meilleur", qualificatif totalement injustifié dans ce contexte !). Un film de gangsters totalement foutraque, réunissant des personnages affligeants de bêtise, un film auquel on ne comprend strictement rien, un film dont on regrette (enfin, non : finalement, on s'en fiche !) qu'il n'y ait pas le sous-titrage pour sourds et malentendants. Et dedans, il y a Isabelle Adjani et Vincent Cassel.
    Sam
    Sam

    11 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2018
    Film sans intérêt, bourré de stéréotype et de clichés en tout genre.
    Le cinéma français peine vraiment à faire son trou niveau comédie et ce n’est pas avec ce genre de film qu’ils crèveront l’écran.
    traversay1
    traversay1

    3 534 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2018
    Le monde est à toi est supposé être une comédie. Bonne idée que de tenter de régénérer un genre gravement sinistré dans notre pays. On a dit la même chose de Au poste ! de Dupieux, avec son humour absurde qui se situe à mille lieux de celui de Gavras, beaucoup plus référentiel et systématiquement basé sur les étrangetés de comportements de ses personnages ou les détournements de situation des clichés de films de gangsters. Car Le monde est à toi en est un, pas si différent de certaines bandes obscures tournées dans les années 50, souvent pour le pire plutôt que pour le meilleur. Le scénario est ici accablant, si tant est qu'il existe vraiment. Une histoire de pieds nickelés, qu'ils soient de banlieue ne change rien à l'affaire, dans des péripéties où l'on retrouve gros flingues, caïds pathétiques, drogue, femme fatale, plage au soleil (dans le laid béton de Benidorm) et même une mère indigne. Un cocktail détonant ? Oui, s'il y avait un minimum d'écriture et d'intensité et si possible une interprétation au niveau. Il n'y a rien de tout cela dans Le monde à toi, juste quelques bribes éparses d'un récit plutôt confus et des acteurs en roue libre (Damiens, Katerine, Adjani, etc) avec en guise de vedette un Karim Leklou loin d'être impérial, qu'on a vu bien meilleur dans des rôles pourtant secondaires. Visiblement, Romain Gavras a voulu tourner un film cool et fun, en s'amusant à balancer du Sardou et du Balavoine, pour prendre la galerie des spectateurs à revers. Tout le film est donc une question de posture, ou d'imposture si l'on préfère, avec un style travaillé pour faire passer la pilule. Moyennant quoi, on en revient toujours à la question du scénario. Quand il est inepte comme ici, aucune patte, aussi douée soit-elle, ne peut réparer les dégâts ou alors il faut être un très très bon metteur en scène ce que Gavras n'est pas (encore ?).
    carole92700
    carole92700

    15 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2018
    Nullissime
    Je me suis ennuyée à mourir
    La comédie de l’année?? Quelle tristesse !!
    Histoire nulle, acteurs nuls (médaille d’or pour Adjani) seul Vincent Cassel sauve sa peau....
    Bref passez votre chemin!!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 324 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Le titre ? A première vue, pas très inspiré. L’affiche ? Dégueulasse. La bande-annonce ? Un calvaire… Franchement, il a vraiment fallu réunir toute l’admiration que j’ai pour Romain Gavras pour que je me risque à voir ce film. Et au final que je suis content d’avoir fait ce pari d’y être allé ! Oh oui ! Mais quelle pièce de cinéma vient de nous fournir là Romain Gavras… Je n’en reviens toujours pas. A dire vrai, si j’ai du mal à en revenir c’est aussi et surtout parce que je ne comprends toujours pas comment j’ai pu y entrer. Car l’air de rien c’est vraiment très exigeant comme film. Il suffit d’un rien pour s’en faire expulser tant les motifs de rejets peuvent être nombreux. Univers étrangement malaisant, personnages cohérents mais qui n’invitent pas à la sympathie, intrigue millimétrée mais sans envergure : il flotte dans ce film comme une sorte d’ambivalence inconfortable. C’est une forme très léchée pour exposer à la lumière quelque-chose de peu reluisant, de peu pertinent et – osons le dire – de peu intéressant. Et le paradoxe, c’est que c’est dans cette démarche là que se trouve tout le génie de ce « Le monde est à toi ». Ce film, c’est l’incarnation même du désenchantement. C’est du cynisme à l’état pur. Ç’en est presque une démarche de démiurge méprisant qui se moque du monde dans lequel on vit. Ce n’est pas que je n’ai jamais vu ça, c’est juste que je ne l’ai jamais vu décliné ainsi. Et non seulement je trouve ça unique, mais en plus je trouve qu’à la longue – le temps de comprendre ce qu’on est en train de voir – c’est juste incroyablement dévastateur. Parce qu’au fond, qu’est-ce que ce « Le monde est à toi » ? Film de malfrats de cité prêts à tout pour la gloire et l’or : la filiation est très vite posée. « Le monde est à toi », c’est un « Scarface » qu’on enracine en France. Et j’insiste bien sur la notion d’enracinement car du style à l’approche, c’est éminemment français. En France, on n’a pas ce mythe fondateur de l’immigré qui peut débarquer du jour au lendemain, avec rien, et qui peut faire son « self made man ». On n’a pas cette culture du cow-boy solitaire à qui on n’est jamais vraiment en droit d’imposer quelque-chose ; cette culture qui peut transformer un gangster en icône de liberté et en symbole de réussite à sa façon. Non, en France, on est dans un pays de terriens, avec son passé qui nous encombre, avec ses pesanteurs sociales qui maintiennent chaque à sa place. Et l’état d’esprit français dominant n’est pas du genre à magnifier ce qui a peu de noblesse, et ça se ressent terriblement dans son cinéma. « Le monde est à toi », c’est la peinture de ça. La peinture réalisée par un gars qui regarde ce monde avec un peu de recul et qui s’en marre, avec un cynisme et un nihilisme typiquement hexagonaux. Un loubard en France ne peut être magnifié. Sa terre, c’est du béton. Il ne connait que ça et ne connaitra que ça. La trajectoire du héros le traduit d’ailleurs très bien : de sa cité d’origine à son pavillon cubique en passant par le rêve cimenté des plages de Benidorm : le loubard français est un loubard hors-sol. C’est un loubard qui n’a pas de culture. Un loubard qui se nourrit de foot et de Youtube. Un loubard qui veut faire son icône classieuse à l’américaine à la « Scarface » mais qui est bien trop pathétique et immature pour ne pas provoquer la moquerie et le rire. Et le pire c’est qu’il faut un certain temps pour comprendre que ce film est en fait une gigantesque farce. Gavras s’efforce de filmer les choses avec grandeur un sujet qui n’est clairement pas à la hauteur. Les scènes s’enchaînent avec toujours ce même décalage entre d’un côté une mise en scène d’un remarquable niveau d’excellence formelle – taillée pour un « Scarface » de grande classe – et de l’autre des scènes consternantes de pathétisme. Et je trouve qu’il y a là-dedans quelque-chose qui relève de l’inconfort ; un inconfort qui apparait pourtant (avec le recul) indispensable pour que la démarche de Gavras devienne fonctionnelle. Au bout d’un moment, soit on est contraint de sortir du film (et j’ai vu des spectateurs dans la salle qui n’étaient clairement pas dedans et qui n’attendaient qu’une seule chose : la fin), soit on finit par lâcher ce qui est au final recherché : des petits rires nerveux ; petits rires qui, par accumulations, sont appelés à devenir de grandes esclaffes. Parce qu’en fin de compte, le film définit très vite sa ligne de conduite. Il faut qu’on y croie un peu pour que la moquerie soit plus belle. Et chez Gavras, la moquerie est belle quand elle a quelque-chose de tragiquement nihiliste. Ces gens sont sensés être des Tony Montana, mais ils ne sont en fait que des gosses ou des ploucs affublés de maillots de foot, chaînes en or et téléphones portables qui brillent. Ils sont des arlequins qui agitent du vent, qui parlent à vide, et qui n’aboutissent à rien. Et franchement, je tire mon chapeau à ce film parce que d’habitude je n’aime pas rire ainsi. Rire de cynisme. Rire par mépris pour les choses. Mais au fond, quand j’y repense, c’était effectivement là le moyen pour transmettre toute l’aigreur que Gavras a envers ce monde. Celui-ci est tellement triste qu’on a dépassé le stade des pleurs, de l’apitoiement et de la tragédie. On préfère se moquer. On se moque parce que tout cela est juste absurde, désenchanté et incroyablement stupide. Et plus le film avance et plus il en rajoute. L’envolée formelle ne fait qu’accompagner le jousqu’au-boutisme de chaque personnage dans ses travers. Et franchement, l’écriture de Gavras est quand même savoureuse car chacun est quand même une remarquable illustration de médiocrité humaine sans que pour autant on en vienne à les trouver totalement antipathiques. Ils sont juste tous médiocres à leur façon. Et à ce jeu là, Vincent Cassel nous sort encore une fois une prestation totalement hors-norme. Ce gars est un génie. Son Henry dans ce film, pour moi cela équivaut au Luis de Robert de Niro dans « Jackie Brown ». Et tout ça finit sur une merveilleuse note de cynisme : spoiler: une conclusion où la happy end se limite en un petit bac de béton en guise de piscine de la réussite. Voilà comment le Tony Montana du XXIe siècle conçoit son « the world is yours. » La réussite du middle class à gros bide et à mèche qui se prélasse dans son fragment de pavillon avec une gamine vénale et immature en guise de femme : voilà l’horizon bien triste de ce qu’est réellement le monde. Un monde où s’agiter ne sert à rien. Un monde où, comme le dit si bien Balavoine à la toute fin « la vie [n’] apprend rien. » On finit dans le même béton qu’au début, avec les mêmes personnes insignifiantes, mais on se contente malgré tout d’avoir obtenu ce qu’il y avait de mieux dans ce pire.
    Alors OK, je conçois pertinemment que ce film laisse énormément de gens sur le carreau. Tous ceux qui étaient venus voir un vrai film glorifiant les petites frappes – un « Scarface » à la française – seront vexés par la moquerie et désappointé par le manque d’horizon fantasmé. Les amateurs de comédie acides quant à eux ne seront pas non plus assurés d’y trouver leur compte, tant l’atmosphère malaisante et désenchantée de cet univers peut leur peser. Mais c’est le prix à payer pour avoir accès à cette fenêtre assez unique de cinéma ; une sorte de « GTA bertrandbliesque » impossible à comparer à quoi que ce soit d’autre. Alors certes, j’ai conscience qu’en vous le vendant ainsi, ce n’est pas forcément le meilleur moyen de vous convaincre de vous y risquer. Mais bon, j’ose espérer que parmi les amateurs de cinéma que vous êtes sûrement, il y en a encore quelques-uns parmi qui sont encore capables de prendre des risques pour découvrir de nouvelles expériences de cinéma. Donc, c’est vous qui voyez. Your call. The world is yours… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Benito G
    Benito G

    661 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2018
    Une comédie bien de chez nous avec des acteurs au top (et pourtant je ne suis pas fan de tous…). LE scénario un peu barré, reste sur le coup et le coté "folie" s'intègre parfaitement au film et à sa mise en scène. Coté dialogue, même si (tout comme dans certaines situations) certains clichés sont bien là. Mais finement fait et l'enchainement de tout ; passe aisément. On peut que cela ravive le cinéma Français en matière de comédie (et je n'avais absolument pas entendu parler du film auparavant, ni même la BA). L'atmosphère va bien avec le sujet "décalé" et le style qui nous esquisse des sourires plusieurs fois. Sans être trop original, le sujet va un peu plus loin et la l'originalité, la créativité par son style nous emmène avec. On est un peu comme si on se retrouver devant un film de gangster mais "comédie show" avec une touche d'action bien formaté ; et bon enfant ; ce qui fait que l'on ressort avec la pêche. Donc on plonge dans la comédie en même temps qu'un film de policier ou d'un "polar" ; mais cela est mis proprement en scène et le cahier des charges nous offres de belle surprise! On n'a absolument pas le temps une fois que le film, nous emmène avec lui. Chaque thème est maîtrisé, les acteurs sont à fond dans leur prestation.. On est devant un divertissement qui assume totalement le décalé et le second degré tout en respectant les jeux propre des personnages. Un film qui fait du bien en cet été, mais qui malheureusement (enfin dans mon cas), n'a pas connu de promo qu'il aurait mérité d'avoir. Il y a de l'inventilité sur l'ensemble et le déroulement des choses même si quelques clichés ou autre nous rappelle certains films. DU renouveau dans la comédie française "policière" assumé pleinement et totalement l'envie d'amuser le public. Bref sa part dans tout les sens, est c'est ce que l'on demande. Le tout en suivant une ligne directrice. Excellente surprise pour une production de chez nous avec des acteurs jouant en contre emploi pour certains.

    .
    Kivodulh
    Kivodulh

    35 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2018
    Ambiance La Haine avec des points d’humour pour cette histoire de gangster prêt à tout pour ... être honnête.
    Un scénario bien ficelé pour nous surprendre jusqu’au bout, desservi par des acteurs qui se donnent au maximum de leur talent. Isabelle Adjani et Vincent Cassel sont exceptionnels dans leurs rôles !
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2018
    Comment s’en sortir lorsque l’on aspire à une vie paisible et honnête et que l’on a grandi au milieu de gangs dangereux, d’un ex beau-père obsédé par les illuminati et d’une mère inconséquente, voleuse, prête à tout pour s’enrichir quitte à jouer les économies de son propre fils ? Notre héros François est obligé de repartir vers une nouvelle « affaire » censée rapporter gros qui nous mène dans une station balnéaire espagnole. Cette virée de dealers pleine de rebondissements est franchement hilarante. On y rencontre une société composite : François Damien en négrier, une famille d’escrocs anglais et leur pauvre fille qui servira d’otage, un bateau rempli de drogue… Ajoutez à cela, la mère qui arrive en renfort, toujours prompte à faire capoter une affaire…Au milieu de tout ça, François morfle et parvient par son naturel calme à tirer son épingle du jeu alors que tout s’effondre autour de lui. Le film n’est pas dénué d’un questionnement sur la filiation, la petite Brittany et François finiront par se venger de leur parent, ni de morale, comme le montre le dernier plan, qui, à la façon de Candide, rappelle que le bonheur est de cultiver son jardin.
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