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PLR
470 abonnés
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3,0
Publiée le 10 juillet 2021
Thème mystique de chez mystique ! Registre qui, loi du genre oblige, mettra en scène l’hystérie, la névrose peut-être, et chahutera les dogmes. Il appartiendra à chaque spectateur de savoir garder la (sa) juste distance. Le blasphème n’est pas un délit – certainement pas cinématographique car on en a vu bien d’autres - et c’est très bien comme ça. Il n’empêche que ça peut troubler ou gêner certains spectateurs. Je n’écris pas ça pour moi mais pour mise en garde d’un public qui ne serait pas certain de son niveau d’acceptation et de tolérance dès qu’un scénario touche au domaine religieux avec une bonne dose d’érotisme. Tabou de chez tabou dans la religion catholique romaine. Intégristes, fuyez ! Mais cinéphiles à l’esprit ouvert et curieux, vous vous laisserez porter sans trop de problèmes.
Nul au fond, moche à la forme - consternant et grotesque ! Avais raté le "brûlot" prétendu à sa sortie, pour cause d'hystérisation covidiste dans les salles obscures. France 2 comble cette lacune en cette fin mai 2023 - hum... On dirait un pastiche, et la seule attitude positive consiste en effet à se tenir les côtes. Le si surestimé (encore un...) Verhoeven livre ici un nanar d'anthologie, à l'esthétique (mutatis mutandis) carrément saint-sulpicienne (c'est dire si c'est léger et de bon goût). Les amateurs de nus féminins bodybuildés, comme ceux appréciant au contraire les appas maigrichons, sont sans doute les seuls satisfaits en visionnant les performances respectives de Mesdames Efira (dans le rôle-titre, "Benedetta") et Patakia ("Bartolomea" - à l'olisbos marial, temps fort du "brûlot"). Rien ne rachète rien, dans ce navet sordide et niais tout à la fois. Même pas la photo, ou la reconstitution du 17° italien.
Érotisme saphique, blasphème mystique, mise en scène baroque, Paul Verhoeven s'attaque à la biographie de sœur Benedetta, une religieuse italienne du XVII eme siècle. Si la photo et les allégories lors des visions sont réussies, si Virginie Efira prouve s'il en était besoin qu'elle est une belle actrice, la complaisance du vieux réalisateur sulfureux de 83 ans finit par lasser et vire même parfois au grand guignolesque. Miracles ou manipulations ? le spectateur se pose évidemment la question, mais à l'arrivée, " Benedetta " finit par laisser un arrière-goût de prétentieux et démonstratif....
Bien pour le plongeon dans cette époque , le quotidien âpre , décors et costumes. Les acteurs et actrices pas mal , réalisation correct mais quand même difficile de croire a cette supercherie.
Très bon film histoire originale jolie musique et ça fait du bien un film qui traite de ce thème sans aucune caricature. Virginie Efira montre à nouveau son talent d'actrice définitivement confirmée ! C'est un très bon film vraiment. Il y a même quelque nôtres d'humour (4 ou 5 reprises) qui ont fait rire le public. On arrive facilement à rentrer dedans malgré le 17eme siècle le vocabulaire et scénario reste très accessible! Allez y sans hésiter je recommande pour l'histoire originale et un scénario qui tient debout.
Encore une claque de Verhoven, c'est choquant, parfois gore, souvent sexe, perturbant. Le casting est sensas, la réalisation impec. On reste captivée à l'histoire. On pense un peu à game of thrones par moment. Il impressionne toujours et je ne regarderai plus Virginie Efira de la meme façon
Franchement je m'attendais à mieux pour cette histoire tirée de faits réels et qui n'apporte pas vraiment de réponse, le spectateur demeure dans le doute du début à la fin, le personnage joué par Virginie Effira n'est peut-être pas si éloigné de la réalité de l'époque, l'esprit navigue entre hystérie - individuelle et collective -, hallucinations et illumination sans trop savoir, de même on ne comprend pas ce qui provoque les multiples revirements du personnage principal Benedetta face à sa compagne, l'histoire est à dormir debout et on ne sait trop quoi en penser, mais peut-être était-ce là justement le parti-pris de son réalisateur Paul Verhoeven, en tout cas je zapperai le film lorsqu'il sera diffusé sur les chaînes TV.
C'est un film envoûtant, très bien interprété, le sujet est sensible à la limite parfois du blasphème mais c'est tout à fait passionnant et pourtant je ne comptais pas du tout le voir.
Après le lamentable Elle, je craignais fort cette nouvelle association entre Verhoeven et le scénariste David Birke. A tort, car Benedetta est , au final, un film remarquable. L’histoire de cette nonne qui présente des stigmates (se les est elles infligés elle-même ?), prétend parler avec Jésus, mais est attirée par une jeune novice dont elle devient l’amante avait tout pour plaire au sulfureux hollandais. Dans La chair et le sang (1985) Verhoeven s’était déjà intéressé à cette époque du moyen âge où la peste fait des ravages. Benedetta est très différent : il s’agit plus d’un huis-clos parfaitement maîtrisé dont les anachronismes de langage sont assumés. Fidèle à son cinéma Verhoeven ne recule évidemment pas devant le sexe explicite qui ne nuit en rien à son propos, bien au contraire. Benedetta est elle une possédée, une affabulatrice cynique ? En vérité peu importe, car ce qui compte pour Verhoeven c’est toujours cette vision d’un monde hypocrite effrayé par la chair. Benedetta peut être considéré comme un film éminemment politique et féministe. L’originalité du film est patente, même si on pense parfois à un certain cinéma bis italien (Bava et le Fulci de Béatrice Censi avec une scène de torture plus traumatisante !). Virginie Efira aurait mérité le prix d’interprétation à Cannes ; il est parfaitement scandaleux qu’une telle actrice ait une filmographie si étique, le cinéma français a vraiment un problème. Il semblerait bien que Benedetta soit considéré comme un film français ; on ne peut que s’en féliciter.
On ne présente plus Paul Verhoven, réalisateur de films grands publics de qualité. "Benedetta " est un film particulièrement bien filmé, les décors sont splendides, la photo est formidable. Film qui a ne m'a aucunement dérangé. Il y a quelques scènes de relations sexuelles à caractère lesbien ( on a vu l'équivalent avec "la vie d'Adèle ", palme d'or à Cannes), mais sur ce point autant clore rapidement le sujet , rien de bien sexy. Les amateurs uniquement intéressés par ce point, passeront leur chemin car ils en seront pour leur frais. Film qui aborde notamment le thème de la manipulation des masses Bref, on l'a compris sœur Benedetta etait une affabulatrice, sado maso sur les bords et plus touchée par l'hystérie que par Dieu. Venons maintenant au gros point négatif , mais alors il est de taille car il fait perdre beaucoup au film dans son ensemble. Il concerne l'interprétation de certaines actrices. Autant les acteurs qui incarnent les seconds rôles sont formidables ( Charlotte Rampling, Olivier Rabourdin, Lambert Wilson) , l'actrice principale ( V Efira) est vraiment limitée dans son jeu et représente une grosse déception. Il y a aussi une certaine Daphné Pattika (amante de Bendetta) , qui montre ici une médiocrité artistique rarissime qui va au point de déséquilibrer le film. Performance exceptionnelle ! Du jamais vu me concernant. On se demande par quel miracle ( peut-être le seul réel de l'histoire) a t elle été retenue pour le rôle ? On prie le ciel de ne jamais la recroiser sur un écran , avant qu'elle ne prenne des cours d'art dramatique. Il y a aussi la jeune actrice qui interprète Benedetta jeune, que l'on voit dans quelques scènes au début du film, qui est aussi particulièrement mauvaise. Dans la production actuelle "benedetta " me semble largement au-dessus du panier.
Deux heures d’aberration. Une sœur possédée par un démon . Ceci est tout à fait possible en même temps . Ce ne serait pas la première . Blasphème sur blasphème tout le long du film.
Film trop long, chapelet de stéréotypes, ce film fleure bon les films X des années 70. Le scénario est décousu, confus et boursouflé, Lambert Wilson fait un ménage pathétique, Efira ne sait pas où elle est. Mais que diable Charlotte Rampling a-t-elle été faire dans cette Galère ?
Grotesque. Encore un film sur l'Eglise Catholique qui passait son temps à brûler des lesbiennes (c'est bien connu). La reconstitution historique, les dialogues, les psychologies des personnages sont juste une aberration insupportable pour un passionné d'histoire comme moi. Le problème c'est que cela laisse des traces dans l'inconscient collectif, et que même, beaucoup y croient. Il ne faut plus alors s'étonner de l'abaissement de la culture générale de nos contemporains. Rien ne vient relever cette production: réalisation nulle, digne d'un téléfilm. Platitudes et longueurs sont de mise, entrecoupées de scènes pornographiques lesbiennes choquantes par certains aspects, comme l'utilisation de statues sacrées en guise de godemichés. Verhoeven n'a plus les qualités cinématographiques ou les idées originales qui pouvaient relever ces premières réalisations. Transgression et courage de pacotille. A quand le même film sur d'autres religions moins tolérantes ?
L’histoire vraie de cette femme (mytho ?) qui aurait pu être une sainte nous plonge dans l’univers des religieuses à la fin du moyen-âge, quand l'église faisait la loi et avait droit de vie et de mort. Les scènes crues sont justifiées, sans voyeurisme, et servent un scénario très bien écrit. V. EFIRA confirme son talent après ”adieu les cons” dans un registre complètement différent, et C. RAMPLING fait des merveilles en mère supérieure. Un film ”cannois” à voir et à recommander, ce qui n'est pas si fréquent.