Spielberg, le réal' qui fait kiffer même les aliens !
Ah, les années 50, époque bénie où les lumières multicolores de Noël faisaient office de Prozac et où Hanukkah pouvait rendre un gamin plus triste qu'un Wookie sans son peigne. C'est dans cette ambiance festive que débute "The Fabelmans," le biopic signé Spielberg, le mec qui sait nous faire pleurer même quand les aliens débarquent. Sammy, petit gars juif, se tape une crise existentielle devant la maison sans déco, mais le cinéma lui offre une révélation plus puissante que le retour de Superman en collants moulants.
Sammy, c'est un peu le geek de la pellicule, un Spielberg junior qui filme plus que le FBI dans une série B des années 80. Papa Burt, le scientifique, voit ça comme un hobby de merde, mais Maman Mitzi, l'artiste du coin, soutient le gamin en mode "Fuck la science, vive la caméra !" Et hop, voilà Sam, le p'tit cinéaste en herbe, qui transforme sa famille en casting familial. Mais quand le déménagement vers l'Ouest dévoile des secrets sur Maman, c'est pas du Spielberg, c'est du Hitchcock version bar-mitsvah.
Entre aspirateur à secrets familiaux et première caméra, Sam grandit dans l'Amérique du rock'n'roll, des diners et des Red Sox qui gagnent. "The Fabelmans," c'est le chef-d'œuvre semi-autobiographique où Spielberg nous dit : "Regardez, moi aussi, j'ai eu des merdes d'ados, mais j'ai fait Jurassic Park, alors démerdez-vous." Entre aspirations contraires des parents, première dent de lait perdue, et rencontres lycéennes foireuses, Sam évolue plus vite que Sonic après avoir bu un Red Bull. Et là, on est pas dans "Ready Player One," c'est bien la vie d'un Spielberg en couche culotte qu'on nous dévoile.
On atteint le sommet quand Sam se la joue tête-à-tête avec le caïd du lycée. Une scène pivot censée montrer la genèse de l'optimisme hollywoodien. Sauf que là, on est plus dans la réalité, on est dans le script de "Sharknado." Le caïd, d'un coup, se transforme en philosophe prêt à pondre un article sur Proust. Franchement, même Groot aurait trouvé ça trop cheesy. Spielberg, mec, on t'aime, mais là, on dirait que tu nous prends pour des Jar Jar Binks en plein bain de boue.
Le casting envoie du lourd, surtout Michelle Williams en mère déchirée entre la passion et les casseroles familiales. Paul Dano, lui, oscille entre brillant et éblouissant, mais on va pas parler de sa coiffure. Et Gabriel Labelle, en version teenage Sam, c'est comme si Marty McFly s'était fait un voyage dans le futur pour faire du Spielberg.
"The Fabelmans," c'est le Spielberg qui déballe son coffre à jouets devant nous. Un rollercoaster émotionnel où l'enfance du réalisateur se mélange aux blockbusters qu'on adore tous. Ouais, y a quelques moments bizarres, genre le caïd qui se la joue Shakespeare, mais bon, c'est Spielberg, pas Tarantino. Alors, si t'es prêt à pleurer autant que Chewbacca devant la mort de Han Solo, fonce voir "The Fabelmans." Un conseil d'ami, prépare les mouchoirs et laisse ton Q.I. d'huître à la maison, tu vas en avoir besoin.
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