Et s'il n'en restait qu'un, qu'un film ou qu'un réalisateur, et si ces deux options se concrétisait sous un seul nom: Steven Spielberg!
Le force de ce film réside principalement dans la passion, et lorsque l'on est passionné, rien n'est plus fort que sa passion.
Le film ne parle pas de Spielberg, mais nous dévoile ses blessures, sa façon de les gérer, ses traumatismes, et la manière dont son art peut renverser la situation.
Tout a l'air simple dans ce film mais, tout est tellement réfléchi, travailler, on se plait à découvrir ses premières fois derrière la caméra, ses premiers montages, ses premiers spectateurs, et l'émotion monte sournoisement pour nous piquer au vif lors de scènes presque anodines.
La vrai force de ce film, c'est qu'en regardant l'apprentissage de ce futur cinéaste, on connait et on sait ce qu'il va réaliser par la suite Jaws, puis Indiana Jones, en passant par E.T, Munich, Schindler, Ryan, etc...pas grand chose à jeter dans sa filmographie.
Et c'est en connaissant ce parcours que le film prend toute sa place, le même film qui nous parle d'un inconnu, et tout passe à travers, le jeu d'équilibriste est ténu, mais remporte ici tous les suffrages.
Spielberg est certainement le plus doué de sa génération, car il est le plus polyvalent, on reconnait ses films au premier coup d'œil et en même temps, on ne peut pas le cataloguer dans un genre; c'est très certainement le dernier que l'on peut nommer aux cotés de Ford, Hawks, Curtiz, Walsh.
Un film passionnant pour des passionnés.