The Fabelmans
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amonje5
amonje5

6 abonnés 192 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mars 2023
Très belle chronique d une adolescence au sein d'une famille disfonctionnelle et fantaisiste durant les décennies 50-60.
Beau clin d œil admiratif à John Ford.
Décidément j'aime Spielberg !!
cinémoi
cinémoi

4 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 mars 2023
L'atmosphère familial est incroyablement retranscris. De belles scènes aussi sur l'amour du cinéma. Mais aussi des longueurs, et pas vraiment de message à la fin du film. Dommage que cette fin ne mène nulle part.
danivero
danivero

17 abonnés 130 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 mars 2023
connaître l'histoire de spielberg est un vrai plaisir, voir d'où il vient, découvrir ses parents, ses joies ses peines et ce qui afait de lui un grand réalisateur, représentent un bon moment. les dialogues et le jeux de certains acteurs ne sont pas toujours à la hauteur du récit. mais c'est un bon film
Juan 75
Juan 75

66 abonnés 384 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 mars 2023
Spielberg nous montre s'il en est encore besoin qu'il est un génie de la réalisation. La facture est toujours classique dans le sens où elle est humble et discrète et elle nous cueille au moment où on ne l'attend pas. Du grand cinéma donc sur le cinéma comme fabrique des légendes mais aussi de l'intime qui sait être complexe et parfois d'une grande mélancolie. Les acteurs sont exceptionnels et Michelle Williams donne à son rôle une grandeur qui fait du film également un beau portrait de femme, prise entre ses désirs et ses obligations de mère. C'est aussi un film sur une époque qui s'achève celle de Hollywood et du rêve American, sur la violence de l'anti sémitisme et la difficulté d'exister. Gageons que Steven Spielberg n'a pas fini de nous embarquer dans son univers.
bobmorane63
bobmorane63

204 abonnés 2 004 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mars 2023
Steven Spielberg signe son autobiographie à la fois humble, instructif et touchant sur ses moments de vie de jeunesse commençant au début du film sur la première fois ou il est allé au cinéma avec ses parents et qu'il fera des maquettes filmés des scènes après et ce qu'il suivra sa passion pour la pellicule, les images et le cinéma que tous connaissons. Ce long métrage parle de sa famille, son père aimable qui doit souvent déménager pour ses postes de travail et sa mère qui le cajole jusqu'à ce que le jeune homme s'aperçoit qu'elle a une liaison avec son beau-frère. Toute la construction intéressante mise à l'écran qui a fait ce qu'est Steven Spielberg, son adolescence, les années durs de lycée, sa religion Juive, sa première petite amie catholique et c'est très passionnant a suivre qu'on ne voit pas les 2 heures 30 passées. Le cinéaste épate dans une oeuvre personnelle intimiste. Il offre le role de sa mère à la somptueuse Michelle Williams, le père à l'excellent Paul Dano, son role à Gabriel LaBelle qui lui ressemble de façon frappante, Seth Rogen, Judd Hirsh, David Lynch. J'ai adoré et je lui mets le maximum d'étoiles amplement mérité.
Ninideslaux
Ninideslaux

88 abonnés 246 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 mars 2023
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        Ce film éblouissant montre que Steven Spielberg n'est pas qu'un grand réalisateur de films d'action, mais un grandissime réalisateur tout court -mais à vrai dire, qui peut encore en douter? Dans cette longue saga familiale, deux thèmes s'entremêlent harmonieusement: le lent délitement d'une famille, mais pas n'importe quelle famille: des gens bien, des gens qui s'aiment profondément (et c'est ce qui rend cette histoire si profonde, si intime, si vraie); et la lente éclosion d'un créateur, d'un artiste.
         Sam (Gabriel LaBelle en version adulte), ainé d'une fratrie de trois petites soeurs, grandit dans une famille juive aisée. Le père, Burt (Paul Dano) est ingénieur dans l'informatique naissante et inventeur; la maman, Mitzi (Michelle Williams), excellente pianiste, aurait pu avoir une carrière; mais voilà, elle n'a pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, et la voilà mère (très aimante) au foyer, se contentant d'une prestation occasionnelle à la télévision locale...
       Sam découvre le cinéma avec "Sous le plus grand chapiteau du monde" et son horrible accident de train, qu'il reconstitue avec le magnifique train électrique qu'il a reçu pour Hanoucca; le train n'en sort pas indemne, mais Sam brûle de recommencer et, pourquoi ne pas le filmer une fois pour toute, et ensuite revisionner, lui suggère la famille? Et voilà comment nait une vocation! Le cinéma permet d'immortaliser pour toujours des instants rares, des instants fugitifs, des instants précieux, Sam devient le chroniqueur de la vie familiale, met en scène de petites histoires, puis avec son groupe scout se lance carrément dans des reconstitutions de westerns, de films de guerre...    
     Dans la famille, il y a un autre membre -la mère de Burt, peau de vache comme toutes les belles mères, ne manque pas de rappeler qu'il n'en fait pas partie: Bennie (Seth Rogers) est le meilleur ami de Burt, informaticien aussi, mais moins brillant. Il est toujours là, aux fêtes, en vacances... Et quand Burt obtient un beau poste en Arizona, il suit! Sam ne cesse de filmer tous ces moments de bonheur, de complicité, mais la caméra est une espionne: lorsqu'on filme quelqu'un, en gros plan, elle peut révéler en arrière plan des choses qu'on ne devrait pas voir. Elle immortalise ce qu'on veut retenir; mais comment l'empêcher de retenir aussi des moments qui devraient être oubliés? Alors, on peut couper au montage. Comme ça, ça n'a jamais existé. A condition de ne pas conserver les fragments de pellicule...
   Ensuite, Burt obtient un super beau poste en Californie et là, Bennie n'a pas les épaules pour suivre. Sam se retrouve au lycée entouré de grandes brutes blondes antisémites, et là encore, au cours de la fête de la promo -son reportage fait un triomphe- la magie du filmage lui permet de faire d'un de ses tortionnaires, un héros, de l'autre, un guignol... Celui qui tient la caméra est le maître de l'image de ceux qui deviennent ses acteurs.
   Mais pendant ce temps là, la santé mentale de Mitzi se détériore; cette souffrance plus ou moins bien refoulée qu'elle accumule depuis des années, le fait, elle qui est passée à côté de son destin, de partager la vie d'un homme qui le réalise pleinement, voilà que cela la submerge; elle passe des journées au lit; elle n'ouvre plus son piano; elle adopte un petit singe (très mignon, le singe) spoiler: C'est que celui qui la faisait rire, celui qui seul, l'écoutait, la considérait et ainsi, apaisait ses angoisses, Bernie, n'est plus là..
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    La subtilité avec laquelle ces deux personnages, Sam et Mitzi sont décrits, par de fines touches impressionnistes, est éblouissante. Speilberg rejoint là un Visconti (en moins théâtral) ou un Losey (en moins ironiquement cruel). Un vrai bonheur de cinéma!!

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sissy F
sissy F

4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 mars 2023
Ma palme d'or !
Un Bijou de tendresse, d'humour et d'intelligence via sa vie de famille qui réserve une grosse surprise et son apprentissage du cinéma.
Spielberg de 6 à 20 ans
Le tout superbement filmé et joué.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 230 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mars 2023
« La révolution est comme Saturne, elle dévore ses propres enfants » clamait à son procès en 1793, l’avocat révolutionnaire Pierre Victurnien Vergniaud qui comme beaucoup d’autres finira sur l’échafaud. Toute proportion gardée, cette phrase devenue maxime, Steven Spielberg pourrait se l’attribuer à lui-même. C’est en 1975 avec « Les dents de la mer », premier véritable blockbuster de l’histoire que le jeune prodige de 29 ans révolutionne l’industrie du cinéma tant par sa manière de concevoir les films (sur le mode de la série B luxueuse) que de les promouvoir (inondation du parc de salles dès le premier jour de sortie du film). En 43 ans de carrière et 33 films à son actif dont aucun n’a été déficitaire, Spielberg aura généré 12 milliards de dollars de recettes pour un total de 2 milliards de budgets dépensés. Difficile de faire mieux ! Toutefois son dernier gros succès (à son échelle, bien sûr) date de 2008 avec la quatrième aventure d’Indiana Jones (« Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal »). Depuis celui qui raflait la mise à tous les coups semble bel et bien dépassé par la vague des adaptations Marvel misant sur les effets spéciaux à outrance. Voie tracée par Spielberg lui-même dès « Jurassic Park » en 1997. Pire encore, ses deux derniers films de facture classique, un remake d’un film musical célèbre des années 1960 (« West Side Story ») et un film intimiste (« The Fabelmans ») où le réalisateur âgé de 75 ans revisite son passé, de l’enfance jusqu’à son entrée dans le monde du cinéma, se sont avérés être ses deux premiers échecs commerciaux. Deux films pourtant presque unanimement salués par la critique qui semblent démontrer que pour le coup c’est ici « La révolution devenue adulte qui dévore son propre géniteur ». Résultat d’autant plus regrettable que « The Fabelmans » est une parfaite réussite, voyant Spielberg, de nature plutôt pudique, se livrer via une fiction ayant en réalité tout à voir avec sa propre histoire à une introspection tentant d’expliquer la naissance de sa vocation et de son talent qui l’a vu très tôt maîtriser la technique cinématographique. Fruit du croisement amoureux entre un père (Paul Dano) ingénieur informatique de génie et une mère danseuse (Michelle Williams) un peu fantasque au tempérament artistique contrarié par l’ascension professionnelle de son époux, Spielberg bercé par l’influence de ces deux tempéraments tantôt complémentaires tantôt opposés a dû aussi lutter pour dépasser sa nature timide et sa constitution chétive. L’amour du cinéma est bien sûr présent en filigrane de toute l’intrigue avec notamment la première sortie au cinéma du petit garçon qui doit être rassuré par ses parents avant d’assister en 1952 à la projection de « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B. DeMille qui l’impressionne fortement avec la fameuse scène du déraillement du train qu’il tentera obsessionnellement de reproduire en miniature à la maison. Encouragé par ses parents, il entretient sa passion dans une sorte d’euphorie qui contamine toute la famille avant que l’adolescence ne l’amène à comprendre le drame qui mine un couple dont l’harmonie affichée n’était que de façade. Un drame qu’il découvre lors du montage d’un film de vacances qui l’éclaire enfin sur la présence constante de celui qu’on appelle Oncle Bennie (Seth Rogen), suivant la famille dans toutes les mutations de son père. Un adultère jusqu’alors consenti pour préserver une unité familiale qui va exploser sous les yeux impitoyables du jeune adolescent. Un parcours comme il en existe tant d’autres dont Spielberg tout en nuance cherche à expliquer comment il a façonné celui qu’il est devenu. Comme souvent dans ce genre d’exercice où il touche à l’intime (« La couleur pourpre » en 1982, « Always » en 1989, « Le cheval de guerre » en 2011) où aux drames historiques (« La liste de Schindler » en 1993 , « Amistad » en 1997 ,« Lincoln » en 2012 ), sa sensibilité affleure tout au long d’une narration qui se veut malgré tout constamment enlevée. Les sceptiques n’y voient la plupart du temps que mièvrerie et sentimentalisme d’un homme qui a définitivement refusé de grandir. « The Fabelmans » qui montre un Spielberg souvent sans concession, se montrant parfois égoïste et injuste notamment avec sa mère, cherchant toujours à travers les difficultés à ne pas dévier du chemin qu’il croit être le sien, dévoile une face insoupçonnée de sa personnalité mais fatalement indispensable pour parvenir à monter aussi haut dans la hiérarchie hollywoodienne. Magnifiquement filmé cela n’est pas une surprise mais aussi parfaitement dirigé avec une Michelle Williams et un Paul Dano complétement raccords avec le propos d’un Spielberg forcément très impliqué. Quant au jeune Gabriel LaBelle sans aucun doute méticuleusement choisi, on peine à imaginer quand il sort du bureau de John Ford interprété avec malice par David Lynch dans la scène finale qu’il n’est pas lui-même un futur cinéaste tellement il est confondant de réalisme. L’ex-jeune prodige en a assurément encore sous le pied.
Zebrakelo
Zebrakelo

7 abonnés 300 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 mars 2023
Une ode au cinéma dans un retour temporel remarquable!
Le trio Williams {excellente dans un rôle qui lui allait déjà bien}, Dano {un nouveau rôle = une nouvelle prestation excellente} & Rogen {très bon} fait des merveilles, certaines apparitions sont aussi très appréciées...
Rien à dire côté technique si ce n'est que Spielberg reste fidèle à lui-même dans son expertise!
tuco-ramirez
tuco-ramirez

140 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 mars 2023
Les Fabelmans sont en fait les Spielberg puisqu’à l’instar de James Gray et de Paul Thomas Anderson, Steven Spielberg décide de faire son film auto biographique. La film se concentre sur son enfance et sa jeunesse ; et ce qui fit de lui le grand cinéaste populaire qu’il est devenu. Devenu orphelin depuis peu, ses deux parents sont décédés dernièrement ; il aborde ici à nouveau l’enfance perturbée par les choix des adultes. Dans ce film à deux facettes, la thématique familiale autour de ce père tourné vers la technologie lui apportant les outils lui permettant de faire ses premiers films et cette mère aimante mais attiré par un autre homme pour lequel elle quittera mari et enfants n’est pas très passionnante. Elle ne permet pas forcément non plus de comprendre pourquoi il a fait de l’enfance un thème récurrent de sa filmographie ; il ne vit rien non plus de traumatique. Ces parents aimants et attentionnés sont aussi d’un milieu culturel plutôt aisé ; dans les 50’s Steven filme en super 8 tout de même ; pour qui se souvient du pris des pellicules fin des 70’s ; ça laisse pantois. Son génie provient donc pour partie de son accès à une technologie lui permettant d’expérimenter très tôt les images animées. Il est un privilégié. Revenons à l’histoire familiale sans guère d’intérêt, elle aussi poussive et d’un prévisible, héritage des grands films commerciaux américains ; les intentions sont tellement annoncées sans subtilité ; que l’effet surprise fait pschitt à chaque fois.
En fait c’est lorsque Spielberg parle de cinéma qu’il est passionnant et qu’il réalise ses plus beaux plans. Tout le démarrage sur le film qu’il monte à 8 ans autour d’un train qui déraille et surtout la projection qu’il en fait sur ses mains ensuite est l’image forte du film. En projetant sur sa peau c’est le cinéma qui infuse son corps et finira par couler dans ses veines. Dans le film, ses propres parents sont des acteurs de cinéma de sa propre enfance ; et c’est une idée de mise en scène très maline pour mêler cinéma et famille. La boucle est bouclée quand on sait qu’il confiera les bobines familiales à Paul Dano et Michelle Williams afin qu’ils s’imprègnent de ses parents afin d’interpréter au mieux leurs rôles.
76 ans, 35ème film ; mais toujours un chouette conteur d’histoire… Pas d’ados dans la salle, c’est bien dommage car il est à nouveau fait pour eux ce film.
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Clem Lepic
Clem Lepic

42 abonnés 202 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mars 2023
Très bon film. Et semi autobiographique qui plus est.
Très bien filmé. Sélection de musiques choisies avec soin. Des moments très émouvants qui mettent notamment en lumière : l'amour entre une mère et un fils même quand cette première a des comportements qui dérangent le second ; le refus des enfants devant l'annonce de la séparation des parents ; le harcèlement scolaire ; l'importance de continuer sa passion même quand on ne se sent pas très bien ; la rupture amoureuse.
Chevtchenko2
Chevtchenko2

43 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 mars 2023
Spielberg prouve qu'à 76 ans, il est toujours un conteur hors pair, celui qui m'a fait aimé le cinéma, tout simplement. Dans "The Fabelmans", il nous livre son film le plus intimiste, véritable déclaration d'amour pleine de tendresse au 7ème art et à sa famille. Empreint de bienveillance et d'émotion, joué par des acteurs magnifiques, The Fabelmans est une histoire-monde, simple comme bonjour, qui fait pleurer le sourire aux lèvres et qui fera vibrer les cinéphiles. Deux heures trente de bonheur.
Sagroshenri
Sagroshenri

1 abonné 3 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 mars 2023
Bien mais on pouvait s'attendre à mieux venant de spielberg. C'est parfois assez plat et on s'ennuie aussi quelques fois. Malgré tout un beau témoignage de sa propre enfance
Benoît L.
Benoît L.

29 abonnés 2 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 mars 2023
Long et sans saveur particulière, je me suis laissé abusé par les notes dithirambiques données par la presse. Un mystère.
Mirobole Pancrate
Mirobole Pancrate

42 abonnés 249 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 mars 2023
Sur une thématique en vogue de réflexion du cinéma sur lui-même, Spielberg adopte lui l'angle auto-biographique mais embarque finalement moins que l'exubérant "Babylon" ou le touchant "Empire of lights". Souvent amusant mais pas toujours passionnant, le film ne me semble pas justifier les dithyrambiques avis qu'il suscite et souffre des mêmes platitudes que les récents "Licorice pizza" et "Armageddon time", également largement auto-biographiques des jeunesses de PT Anderson et de James Gray. Il semblerait que les cinéastes, même de renom, soient plus habiles à raconter les histoires des autres que les leurs propres.
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