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NarnoNarno
39 abonnés
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4,5
Publiée le 27 juin 2024
Une oeuvre touchante et d'une humble sobriété, "The Fabelmans" s'apprécie par l'oeil qu'a S.Spielberg sur son enfance. Sa fascination pour la mise en scène, son bricolage à effets spéciaux, son âme d'enfant dans un monde d'adulte: "The Fabelmans" raconte une histoire qui évite au réalisateur sa propre auto-biographie, mais réunit tout ce qui fait la personnalité du réalisateur et les évènements qui ont marqué son enfance, sa précocité à mettre en scène des histoires, son ingéniosité, la tendresse et la brutalité de son vécu qu'on retrouve dans chacune de ses oeuvres. Les cinéphiles trouveront en ce "The Fabelmans" toutes les clés qui ont inspiré ou fabriqué les oeuvres de Spielberg. En réalisateur encore ici appliqué, il anime son récit par un trio d'acteurs parfaits (G.LaBelle, P.Dano, mais surtout M.Williams impressionnante dans cette personnalité binaire et rêveuse). Au delà de son histoire, "The Fabelmans" est un exercice de style passionnant sur le réalisateur par lui-même, forme de master-class aux accents intimes, tel un miroir qui reflète une évidence: S.Spielberg est le plus prolifique réalisateur de tous les temps: par son inventivité, son sens du spectacle, sa truculence et son accessibilité. The Best !
Très bon film de Steven Spielberg ! Cette semi biographie sur lui-même est une belle réussite.
L’histoire est bien évidemment intéressante, la mise en scène est bien maîtrisée, le casting est très qualitatif et les rebondissements sont bien dosées.
Un peu déçu par du "trop peu". Pour un film qui se veut modeler les inspirations du réalisateur/scénariste, trop de scènes ne traitent que du rapport mère/fils et des conflits familiaux ... très ennuyants. J'ai passé tout le long du film à rapprocher les faits marquants/découvertes et les films réalisés sans pour autant y voir toutes les fameuses inspirations (animaux, peur, IA, science fiction en autres ...). Le casting n'est pas au top et surtout avec une Michelle Williams surnotée. Au final, assez moyen. 3/5 !
J’ai beaucoup aimé ce film. Un film très intime où l’on peut voir un Spielberg qui dévoile qui il est et pourquoi il est comme ça . Un film à la fois doux, beau, mais aussi triste et bouleversant émotionnellement. Spielberg nous montre qu’il sais tout faire et qu’il n’a plus rien à prouver.
Grand cinéphile (j'ai su en quelques secondes qui était le réalisateur à la fin), je me suis ennuyé, vraiment ennuyé. Le film ne décolle pas, et les personnages sont caricaturaux et inintéressants. L'épouse en fait trop, c'est pas agréable. Film niais, autobiographie trop romancée. Il n'y a aucune profondeur, tout est convenu et plat. Très déçu par un réalisateur que j'ai toujours apprécié. Il n'arrive pas à la cheville d'Eastwood, et pourtant ils n'ont pas le même métier à la base...
N'est-il pas incroyable qu'à partir d"un récit autobiographique à priori plutôt simple, Spielberg parvienne à maintenir toute notre attention pendant presque 2h30 ? Il est là le génie du Maestro. D'autres aspects me semblent cruciaux : l'utilisation de la mise en abyme. Et également la posture du réalisateur qui s'amuse à faire ce film comme à ses débuts. Un petit stratagème qui lui permet de rajeunir de presque 60 ans le temps d'un tournage. La profondeur des personnages et le degré d'expressivité sont assez remarquables avec une mention spéciale pour Paul Dano et surtout Michelle Williams. Ce film ne laisse pas indifférent et révèle à la fois sensibilité et perfectionnisme. Captivant du début jusqu'à la toute dernière scène où la caméra s'incline brutalement pour montrer l'horizon !
A contre courant de tout le monde je n'ai pas accroché du tout à ce Spielberg pour la 1ère fois. Le film me semble brouillon : la plupart des scènes de dialogue sont à la limite (ou au-delà) de l'absurde et les situations au collège sont un collage de scenettes mineures qui s'étirent démesurément.
Tous les biopics ne sont pas passionnants... Celui-là en fait partie, disons qu'on parle d'une histoire familiale avant tout.
Il y a des choses qui sont assez bien amenées, c'est bien fait, c'est du Spielberg, mais dans l'ensemble c'est plutôt plan plan et trop long. L'accent est trop mis sur la mère un peu (beaucoup) "space" et les relations familiales en général au sein de ce foyer aisé et pas assez sur le cinéaste en devenir. Les débuts de sa carrière pro ne sont pas du tout traités ce qui auraient pu être vraiment captivant. Rien de tout ça, vraiment dommage. Idem sur le passage du lycée avec les harcèlements, un poil cliché peut-être...
Dans l'ensemble les acteurs ne sont pas mauvais, sans plus, Gabriel Labelle sort du lot et heureusement.
L'enfance Spielberg n'est pas aussi passionnante que sa carrière, c'est donc assez moyen et presque banal (presque du déjà vu ou un goût de déjà vu)
Quand je vois l'unanimité autour de ce film, je me dis que quelque chose a dû m'échapper. "The Fabelmans" est un chef-d'oeuvre d'académisme. Déjà, le préambule du petit garçon qui découvre le cinéma avec ses beaux yeux bleus au moment de Noël n'annonce rien de bon. "The Fabelmans", c'est la "Qualité française" avant la Nouvelle Vague, c'est le dégré zéro de l'impertinence et de la spontanéité, c'est un cinéaste qui radote ses souvenirs et qui clame sa passion du cinéma sans la transmettre, pas plus dans ses références ou ses métaphores que dans les petits film scolaires de son héros. Il y a plus de sincérité et d'amour du cinéma dans les scènes du type qui sort du métro sous la mélodie de Georges Delerue dans "La nuit américaine" de Truffaut que dans ces 2h30 de cinéma compassé.
Je ne sais pas quelle est la part d'autobiographie dans le film, mais si Spielberg se laisse gagné par l'émotion, il ne la fait pas partager. L'histoire de cet adolescent qui grandit dans une famille juive ouverte d'esprit, scientifique et artiste, représente le spectacle familial cher à Spielberg en même temps que la société américaine bien proprette, bien lisse que le cinéaste a toujours filmée. Et lorsque qu'une aspérité se profile spoiler: (l'infidélité de la mère, l'antisémitisme sur le campus) , parce que, tout de même, la vie n'est pas un fleuve tranquille, Spielberg s'y attache pesamment, avec mièvrerie, au besoin avec quelques notes de piano tire-larmes Le film est avant tout une chronique familale des années 60. Elle est ennuyeuse suivant sa mise en scène apathique et sa direction d'acteurs en tout point convenue. Les scènes de lycée sont tout en personnages-clichés issus des plus communs films de teenagers. Et la question qui se pose enfin, c'est comment on a pu choisir un jeune comédien aussi transparent et fade pour incarner le double présumé de Spielberg ado ou jeune homme. C'est quasiment une faute professionnelle! Mais sans doute est-il lui aussi bien mal dirigé et caractérisé. Je suis sorti de ma torpeur lors de la dernière scène,spoiler: la brève rencontre avec John Ford.
Film parfait. Jouissif . Hyper bien écrit, filmé et interprété. La naissance d"une passion. Les relations familiales semblent d'un autre âge quand la famille se réunissait autour d'un feu de camp ou du projet des uns. On sent l'amour reçu et donné. Ne serait-ce pas là le succès de toute entreprise. Ce film me fait rêver. Du Speilberg quoi....
Spielberg est plus doué pour raconter de histoires que pour raconter son histoire. A part sa découverte du cinéma très jeune et la première caméra alors qu’il était enfant, déterminant sa vocation, c’est une histoire familiale bien banale qu’il nous narre. Un père gentil, doué dans son travail mais bien terne dans la vie, une mère un peu idéalisée, un peu nunuche par moment et qui va se consoler dans les bras de l’ami de la famille (c’est d’un banal !), les 3 sœurs aux caractères peu décrits, elles donnent l’impression d’avoir un rôle accessoire au coté de leur génial frère. Un peu d’antisémitisme à la hightschool, une rencontre très rapide avec John Ford à la fin, les 2h30 sont un peu longuettes. Les 4,9 de notation de la presse sont un peu incompréhensibles, sinon pour rendre hommage à ce très grand réalisateur. 3 étoiles très indulgentes.
Difficile de critiquer Spielberg qui aura marqué le cinéma de son génie pendant des décennies. The Fabelmans est filmé avec beaucoup de fluidité et de naturel. Le temps passe vite la 1ère partie mais sur la fin les 2h30 malgré tout se font sentir. Une immersion dans sa famille et son quotidien, ses hauts et ses bas. Mention spéciale aux enfants espiègles à souhait!