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    Avant La Fin de L'été
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    29 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    Difficile vraiment de dire du mal d'un tel film....Il y avait Montesquieu et les lettres persanes....Ce film en est l'exact miroir....Comment parler de l'Iran en se mettant dans la peau de trois étudiants iraniens vivant en France et décidant de se rendre dan le Sud.....le film est un petit bijou de diplomatie.Et que de sujets abordés, religion, politique, service national, il y a même un cours sur la drague et ses différences entre la France et L’Iran....IL y a aussi une petite allusion sur le physique des gens, par le biais de contrechamps ambigus et qui veulent titiller la pensée.....On a ici un point de vue à la marjane Satrapi, avant qu'elle le se fasse rattraper par le show bizz hexagonal...On est en permanence en équilibre entre humour et émotion, des choses importantes sont dites...L'image et les dialogues sont brillants...Bref encore un joli moment de cinéma....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur les films que je vois, même quand je les aime et que j’aurais envie d’inciter d’autres gens à les découvrir. Mais là, voilà, je le fais ! Ce film indépendant, premier long métrage en salle de sa jeune réalisatrice, sans acteurs connus, au synopsis qui tient dans une poche de chemisette, est dans le système de production et de diffusion qui est le nôtre, fragile. Il se peut hélas qu’il ne reste pas assez longtemps sur les écrans, et sur pas assez d’écrans, alors même qu’il mérite d’être vu, que les gens méritent de le voir.CE FILM EST BEAU ET SINGULIER. Ce qui est largement suffisant pour prendre le risque d’aller le voir, qu’on l’aime ensuite autant ou moins, si ce n’est pas plus encore, que moi. NE LE MANQUEZ PAS ! :-

    Je l'ai vu il y a trois jours, et il infuse encore en moi (ses personnages, sa grâce, sa délicatesse, son humour, sa bienveillance et sa douceur, des scènes ou des images, des paroles ou des gestes, des instants), en filigrane, comme seuls le font les très bons films, qui touchent, aux strates multiples, denses malgré ou grâce à leur sobriété et leur apparente simplicité.

    C’est un film léger et grave, quotidien et existentiel, tout en délicatesse, par petites touches. On est étonné, curieux et séduit par la singularité de ces trois hommes, de l'affection qui les lie, des liens ténus et sincères qu'ils nouent avec les jeunes femmes qu’ils croisent, et c’est une part de l’originalité et de la forme d’exotisme de ce film. Et à la fois ce que les personnages éprouvent et vivent – émotions, doutes, maladresses, espérances, amitié, sensations physiques de l’été, de ses lumières et de ses sons, l’eau, le camping, le choix d’un tee-shirt, la vacance, la route – résonne avec notre propre vécu, ressemble à celui de tous.

    Rozier, Cavalier (celui du Plein de super, par exemple), cela a été dit plusieurs fois. Et oui, j’y ai pensé moi aussi d’emblée. Ce qui se pose là, comme références, pour qui les aime énormément (c’est mon cas). Mais ces éclats de ressemblance, par l’esprit et par la forme, n’étouffent ni ne masquent les forces vives que ce film contemporain a en propre, et qui en font le sel et le miel. Lorsque j’ai vu le film, j’ignorais que son « réalisateur » était une jeune femme. Et j’ai été vraiment étonnée et admirative de la maturité et de la finesse de son regard sur ces trois hommes/personnages, comme de la maturité et de l’élégance de son cinéma.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Née à Genève il y a 35 ans, Maryam Goormaghtigh a vu "Avant la fin de l’été", son premier long métrage, faire l’ouverture de la sélection ACID lors du dernier Festival de Cannes. Naturalisée suisse, d’origine franco-belge par son père et iranienne par sa mère, Maryam Goormaghtigh s’était jusqu’à présent fait connaître par plusieurs documentaires dont le format approchait parfois les fatidiques 60 minutes, durée à partir de laquelle on entre dans le monde du long métrage, tout en collaborant à Cut Up, la revue documentaire d’Arte.

    Que faire lorsqu’un de vos amis, iranien comme vous, vivant comme vous en France depuis plusieurs années, semble décidé à rentrer au pays ? C’est la question que se posent Hossein et Ashkan lorsque Arash leur fait part de son mal du pays et de son prochain départ vers Téhéran. Que faire pour le retenir ? L’emmener dans un voyage d’une semaine vers le sud de la France, vers des paysages qui ressemblent un peu à ceux de leur pays d’origine, voilà peut-être une bonne solution. D’autant plus qu’il n’est pas exclu que la chance s’en mêle en lui faisant rencontrer une amoureuse dont le charme pourrait l’inciter à ne pas partir, à rester auprès d’elle.

    C'est cette virée d'une semaine que Maryam Goormaghtigh a décidé de filmer. Il en ressort un film, qui n'est ni un documentaire ni une fiction tout en étant les deux à la fois, un film dans lequel se côtoient la mélancolie engendrée par l’exil et le sens de l’humour de 3 jeunes iraniens, dans lequel se mélangent des situations tendres et des situations loufoques, dans lequel la gravité voisine avec la légèreté, un film qui observe la France tout en nous parlant de l’Iran, qui, la nuit, regarde la lune au milieu de la voute céleste et qui, le jour, se chauffe au soleil d’une fin d’été dans le sud. On n’ira pas jusqu’à parler de grand film à propos de "Avant la fin de l’été", on préférera affirmer que c’est un film éminemment sympathique !
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Nouvelle très bonne surprise iranienne, cette fois, made in France, où l'opposition entre deux cultures est le prétexte à un road-movie tout en douceur. Les trois personnages masculins dont on peut craindre au début du film une débauche de pilosité révèlent une subtilité et, parfois, une grâce inespérées, qui font souffler sur le récit un vent de liberté bienvenu.
    On est ici davantage du côté de Rozier et de Peretjatko que de Farhadi et c'est avec regret que l'on abandonne ces étudiants attardés, lesquels ont su nous entraîner sur d'agréables chemins de traverse.
    Saskia W.
    Saskia W.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Un film tendre et drôle qui capte la rencontre entre un point de vue iranien, mouvant, vif, et des paysages, des gens qu’on connait - ou qu’on croyait connaitre. Car à force d’entendre une autre langue, d’expérimenter un nouveau regard, d’écouter une musique aux accents lointains sur quelque chose qui nous est proche, un espace mixte se crée, qui n’est ni français ni iranien. Un espace en exil… comme ses personnages.

    Le film réinvente les codes du buddy movie et du road movie pour devenir une ultime balade entre déracinés, avant le départ de l’un qui se conclura magnifiquement spoiler: par l’impossible retour d’un autre.
    Mais ici rien de théorique, tout est léger, spontané, vivant, à l’image des 3 puis 5 protagonistes dont les forces convergent et irradient le film.

    Un vrai film d’été, mélancolique et lumineux !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    On a comparé le travail de la jeune cinéaste à celui de Rozier, de Cavalier, de Jarmush mais ce qui frappe c'est le vent de fraîcheur que ce film apporte au cinéma actuel. Je n'ai pas pour habitude de commenter les films que je vais voir mais celui-là mérite qu'on s'y arrête!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un vrai film d'été, frais, drôle et touchant. Le trio de potes fonctionne super bien entre le taiseux à l'incroyable bonhommie (lui, c'est une star, il est énorme dans tous les sens du terme), le maladroit qui ne sait pas s'arrêter, et le grand qui a toujours un truc à dire; on ne s'en lasse pas, on a envie de les avoir dans son salon à la place de la télé !
    5 étoiles c'est peut-être beaucoup, mais c'est quand même vachement bien filmé, les acteurs sont bons et le rythme bien géré, et puis il y a un truc vraiment charmant. Un film aussi humble qu'intelligent, c'est déjà beaucoup, et c'est vraiment agréable
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Voilà 38 ans que je ne suis pas retourné dans mon pays, qui n'est pas l'Iran et pourtant je me suis retrouvé dans toutes les paroles de ce film et plus précisément quand l'un d'eux dit: " spoiler: je suis plus heureux là-bas, mais je préfère ce que je suis devenu ici
    "
    C'est étonnant à quel point le film touche juste et je pense qu'il parle à beaucoup d'entre nous qui avons refait notre vie en France. Je suis allé voir le film avec des amis qui ont étés également très touchés notamment par la langue beauté de la langue persane. En général, j'aime beaucoup le cinéma iranien mais il a quelque chose de âpre. Ici, tout est douceur même si le film est étrangement construit, sans réel enjeu, sans drame. Je le recommande!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Magnifique! Sous ses allures de comédie, le film est profondément nostalgique et nous plonge dans une douce mélancolie. La bande son aidant. Genre de film qu'il faut revoir car il ne se laisse pas dompter si facilement. A voir donc et plutôt deux fois qu'une !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2020
    Imaginez un Obélix, un Michel Blanc iranien et un beau gosse en voyage en France, imaginez ce trio improbable mais ne vous attendez à rien, parceque la beauté du film réside là justement. Pas de "dramaturgie" balourde mais un voyage d'une heure et demi loin des scénarios classiques et trop attendus. On est bien avec ces trois drôles d'"étrangers" et on aimerait presque que le film dure plus longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    Je le conseille même si j'ai trouvé le film un peu court. On rigole, on est ému et on est surpris par la tendresse entre les hommes. C'est rare dans la vie et au cinéma. Mais j'aurais aimé savoir ce que devient le personnage principal à la fin.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    un film de 1 heure 20 : interminable !! est-ce le fait que les héros sont iraniens qui amène cette indulgence des critiques ? pour moi , l' histoire est sans intérêt , les héros parlent , parlent , parlent , la scène finale , un long , très long travelling sur la mer résume bien le reste du film .
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2017
    Ils sont trois amis iraniens, Hossein, Arash et Ashkan, et ils voudraient terminer en beauté le séjour de leur copain en France, en entreprenant un périple en voiture depuis Paris jusque la mer méditerranée. "Avant la fin de l'été" emprunte tour à tour différents genres artistiques, sans que jamais l'un ne prenne le pas sur l'autre. La réalisatrice hésite entre le documentaire, la farce potache, la comédie romantique, voire même l'essai philosophique. En effet, le film est en quelque sorte des "Lettres persanes" à la Montesquieu mais dont le propos est totalement inversé. Les trois compère ne parlent pas de la France, ils parlent d'abord de leur pays, l'Iran, rendu plus aigu par l'effet du voyage et la différence culturelle. Sans pudeur, ils évoquent la question de la religion, de l'alcool, de l'amour entre les hommes et les femmes, d'homosexualité, ou de la politique. Bien sûr, il est aussi question d'immigration et des choix cornéliens qui s'imposent aux ressortissants étrangers, entre regret, nostalgie et plaisir de vivre en France. L'humour aide le film à ne jamais verser dans la démagogie. On regarde aussi la France, avec ses vraies gens, ses paysans, ses traditions, et ses paysages somptueux. S'agit-il d'acteurs ou de personnages qui jouent leur propre vie ? La réalisatrice cultive le doute. On n'est pas loin d'un film à la Depardon mais façon orientale. Le talent de la réalisatrice survient surtout dans la manière qu'elle a à de rendre exotiques des fêtes, des savoir-vivre ruraux, notamment pour les spectateurs urbains, a fortiori parisiens. "Avant la fin de l'été" est une jolie balade, sans prétention, dans le cœur de ces trois iraniens, pétris de poésie, de philosophie et d'amour pour leur pays d'accueil.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Arash, Hossein et Ashkan sont Iraniens. Ils vivent en France. Alors qu'Arash a décidé de rentrer au pays, ses deux amis réussissent à le convaincre de partir une dernière fois en vacances dans le sud de la France. Ils espèrent le faire revenir sur son projet.

    "Avant la fin de l'été" est un film profondément sympathique. Par sa réalisatrice au patronyme imprononçable, moitié-belge, moitié-suisse, moitié iranienne (subtil clin d’œil à Marcel Pagnol) qui l'a filmé avec deux bouts de ficelle. Par ses acteurs amateurs et improbables au premier rang desquels Arash et son débonnaire quintal. Par son sujet enfin : le mal-être d'étudiants étrangers qui, après plusieurs années passées en France ne se sentent plus tout à fait iranien mais pas vraiment français.

    Le problème de "Avant la fin de l'été" est que, une fois planté ce décor sympathique, il fait du surplace. C'est ennuyeux pour un road movie. Sans doute nos joyeux drilles se déplacent-ils : ils assistent aux cérémonies du 15-août à Noirétable (Loire), ils musardent dans les Corbières, ils se baignent dans l'étang de Thau. Mais l'action, elle, n'avance pas. L'arrivée de deux filles rencontrées dans un restoroute (sic) n'y fera rien. On finit par s'ennuyer. Le comble pour un film de quatre vingts minutes qu'on aurait pourtant tant aimé aimer.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Pour convaincre l’un d’entre eux de rester en France, deux copains étudiants iraniens, la trentaine passée l’emmène visiter un coin de France. Qui pourrait ressembler à son pays natal. C’est déjà peu probable en choisissant le Sud, mais le propos de la jeune cinéaste est autant de s’interroger sur l’identité iranienne que le regard que le trio porte sur notre société. Ça prend l’allure d’un documentaire à la Depardon, habillé par un scénario « feuille de cigarette » sur lequel les protagonistes bavardent plus ou moins consciemment. Le film n’est pas très long et aurait pu gagner encore en concision tant il tend vers pas grand-chose. Il y a bien ici et là quelques répliques pertinentes, deux ou trois allusions à la société iranienne sclérosée, mais le fond du problème est emporté par les vaguelettes que nos héros titillent de doigts de pieds amusés.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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